Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Les futurs succès de 1990 (dixième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - novembre 1990)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Gods (Renegade)

Cette nouvelle compagnie, dont nous vous annoncions la naissance dans notre précédent numéro, est l'association des Bitmap Brothers (Speedball 1 & 2, Xenon 1 & 2, Cadaver) avec les studios de musique Rhythm King. Le premier programme devant sortir sera Gods, qui est un jeu dans le genre de Black Tiger, avec un défilement multidirectionnel. Le jeu reprend les travaux d'Hercule sous forme de jeu d'arcade, et s'annonce exceptionnel, avec des graphismes somptueux, comme nous en avons désormais l'habitude avec les Bitmap Brothers.

Judge Dredd (Virgin Games)

Basé sur le célèbre (plus en Angleterre que chez nous en France) héros de bandes dessinées, Judge Dredd est un jeu d'action vous permettant de prendre en main les actions du justicier, que ce soit à pied ou sur sa terrible moto. Le but du jeu, à chaque niveau est d'atteindre l'objectif de la mission cité en début de niveau, tout en évitant les truands, ou en les tuant afin que le taux de criminalité revienne à la normale.

Judge Dredd
Judge Dredd

C'est donc un jeu d'action/tir à défilement horizontal, avec sept niveaux comportant des graphismes différents, mais un jeu qui ne varie pas beaucoup. Les sprites sont assez beaux, tout comme le défilement, et le jeu paraît intéressant... mais attendons la version finale. A noter que le jeu commence sur une simulation d'ordinateur où vous pouvez charger des programmes en BASIC, etc. Voilà qui est original !

Line Of Fire (US Gold)

En 1988, Ocean présentait Operation Wolf. En 1989, Ocean présentait Operation Thunderbolt, En 1990, US Gold présente Line Of Fire, énième jeu dans le genre, mais ayant l'originalité d'être réalisé par Sega, donc avec un environnement 3D bien plus important. En effet, même si Line Of Fire demeure un jeu pour un ou deux joueurs, où il faut tirer sur tout ce qui bouge à l'écran, la réalisation est originale puisque le programme est vu à la Space Harrier, et que vous avez vraiment l'impression d'avancer vers vos ennemis. Les tournants et les mouvements de rotations sont très réussis, et si l'adaptation est réussie (elle est bien partie...), Line Of Fire comblera tous les amateurs du genre.

Magic Pockets (Renegade)

Le second programme des Bitmap Brothers pour Renegade sera leur premier "cute game", jeu dans le genre de New Zealand Story ou Rainbow Islands. Magic Pocket raconte l'histoire d'un gamin dont les poches sont sans fin, et où il met depuis toujours tous ses jouets... jusqu'au jour où l'un d'eux disparaît. Le voilà donc qui saute et à pieds joints dans sa poche, qu'il va devoir explorer pour retrouver ses jouets un à un. Le scénario est prétexte à un jeu de plateau qui s'annonce dément, avec des graphismes éclatants et une jouabilité excellente, comme on en a l'habitude désormais avec les Bitmap Brothers.

MiG-29 Fulcrum (Domark)

La compagnie anglaise proposera bientôt ce simulateur de vol permettant, pour la première fois, de prendre les commandes du très fameux avion russe, le MiG-29. Le jeu commence par quelques missions d'entraînement, après quoi vous devrez affronter des situations moins agréables, des limites de la Chine au Golfe Persique. Vous devrez apprendre le vol en rase-mottes, à refaire le plein en vol, à descendre les avions ennemis, à les reconnaître sur un radar, etc.

Les missions sont variées et vont des missions de reconnaissance où vous devez prendre des photos, à des missions d'attaque où vous devez détruire un pipeline, et j'en oublie. Le jeu comporte les options habituelles de ce genre de jeux, c'est-à-dire de nombreuses vues extérieures. Chaque mission est présentée par une superbe image, et sur Amiga, les sons numérisés sont d'un réalisme à toute épreuve. Developpé avec l'agence TASS, MiG-29 Fulcrum devrait ravir tous les amateurs de jeux du genre, s'il tient ses promesses.

S.T.U.N. Runner

Alors là, Il y a de quoi être surpris ! Le mois dernier, nous vous présentions la première partie de cette préversion, en vous expliquant qu'il ne s'agissait que des tous débuts de l'adaptation de l'excellent jeu d'arcade de Tengen sur micro-ordinateurs, et, à peine un mois après, nous sommes en mesure de vous présenter une version bien plus avancée, puisque presque terminée.

S.T.U.N. Runner
S.T.U.N. Runner

Eh oui, les programmeurs ont réussi à inclure les 380 objets du jeu d'arcade et l'ensemble des niveaux, aussi bien sur Amiga, PC ou Atari ST. Comme vous pouvez le voir d'après les photos d'écran Amiga et PC que nous vous présentons, c'est graphiquement réussi. La version actuelle du logiciel est un peu lente, mais les programmeurs ont expliqué que c'était normal. Le programme calcule constamment des tonnes de formes en 3D, même s'il ne les affiche pas toutes. Selon eux, dès qu'ils auront fait le tri parmi les formes à calculer, le programme ira vraiment très vite ! S'ils disent vrai, on aura certainement affaire à une adaptation de qualité, et le jeu d'arcade original étant excellent, à un succès !

N.A.M. (Domark)

Ce programme n'est autre que la nouvelle création de l'auteur d'Imperium, et c'est un jeu de stratégie recréant les événements de la guerre du Viêtnam. C'est un jeu dans le genre de Balance Of Power, dans lequel vous devez prendre des décisions politiques et militaires pour faire face au conflit. Vous jouez en effet le rôle difficile du président des États-Unis, et devez faire face, tout en gardant une cote de popularité potable. Le jeu comporte un certain nombre de scénarios, se déroulant de 1965 à 1975. A mi-chemin entre le jeu de guerre et le jeu de stratégie, N.A.M. s'annonce très complet mais accessible à tous, selon l'auteur.

Knights Of The Sky (MicroProse)

Eh oui, il s'agit encore d'un simulateur de vol lors de la Première Guerre mondiale. Vous pilotez donc un de ces vieux coucous, monoplan, biplan ou triplan, au cours de diverses missions. La version que nous avons vue est loin d'être finie, mais déjà, elle possède des graphismes superbes et une animation assez extraordinaire. Les très nombreuses vues (quatorze en tout) permettent de voir les combats sous tous les angles possibles et imaginables. Côté maniabilité, le réalisme prime, et les habitués des simulateurs d'avions modernes vont avoir quelques surprises. En effet, la vitesse limitée, ainsi que les performances de ces appareils font que sans arrêt, vous décrochez (plus de boucles ?). Rétablir la situation ne pose pas de gros problèmes sauf lorsque vous êtes trop près du sol. Il s'agit donc de trouver des techniques de vol et de combat adaptées a ces nouveaux facteurs.

Quelques options intéressantes semblent avoir été prévues, avec par exemple des ralentis, la possibilité d'atterrir automatiquement, le largage de bombes. De très nombreuses possibilités vous sont aussi offertes : choisir son appareil parmi vingt possibles, jouer à deux par câble ou par modem... Bref, là encore, MicroProse annonce un produit qui sera un concurrent très sérieux pour ses rivaux (Blue Max, Wings...).

Killing Cloud (ImageWorks)

Prévu à l'origine pour le début de l'année 1991, ce programme vient d'être avancé pour Noël 1990, étant en avance dans sa réalisation, et particulièrement bon. C'est bien la première fois qu'ImageWorks est à l'heure, et d'autant plus en avance...

Killing Cloud est le nouveau jeu de l'équipe de Vektor Grafix, à qui l'on doit Bomber paru en 1989. Le jeu se déroule au XXIe siècle à San Francisco, alors que la ville est sous la menace d'un nuage toxique particulièrement dangereux. Vous jouez le rôle d'un officier de police de la ville, et votre but est de résoudre le mystère relatif à l'apparition du nuage. Vous devrez donc trouver son origine, mais aussi sauver les survivants qui sont dans les rues. Hélas ! Un groupe nommé Black Angel fait la loi dans la ville, et terrorise les survivants. Voilà donc un nouveau problème dont vous devrez vous occuper.

Killing Cloud
Killing Cloud

Killing Cloud mêle sprites et 3D dans un jeu combinant simulation de vol, d'automobile, mais également d'autres séquences de jeux. Apparemment destiné à être un succès surprise pour Noêl, nous vous en dirons beaucoup plus dans notre prochain numéro... Le jeu sortira sur Amiga et Atari ST pour Noël 1990, puis sur PC début 1991.

Champion Of The Raj (ImageWorks)

Voici un nouveau jeu de Level 9, l'équipe connue pour ces jeux d'aventure texte et qui se spécialise maintenant dans des produits d'arcade/aventure rappelant par certains côtés les Cinemaware. Si vous connaissez déjà Billy The Kid, que nous avons déjà présenté en préversions et que Level 9 prépare pour Ocean, voici un nouveau jeu, Champion Of The Raj, destiné lui à Imageworks.

Le jeu se déroule aux Indes, en 1800, alors que le futur du pays est entre les mains de six groupes différents, allant des gouverneurs britanniques aux princes du pays. Ainsi, un à six joueurs peuvent participer en même temps. Le jeu combine stratégie et arcade, avec des phases d'action variées et originales, comme la course d'éléphants ou la chasse au tigre. Les graphismes plongent le joueur dans l'ambiance du jeu, tout comme l'excellente musique indienne que l'on entend constamment durant la partie. Champion Of The Raj devrait être le Defender Of The Crown de cette fin d'année, selon l'équipe de Level 9. Il ne nous reste plus longtemps à attendre pour savoir s'ils disent vrai ou non.

Riders Of Rohan (PSS).

Alors qu'Interplay prépare aussi un jeu basé sur le Seigneur Des Anneaux, PSS sortira le mois prochain sur PC, et début 1991 sur Amiga et Atari ST, un jeu adapté lui aussi de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Riders Of Rohan est un jeu stratégique, composé d'une phase de jeu de guerre et de phases d'action. Les graphismes retranscrivent totalement l'ambiance du roman, tout particulièrement sur PC en VGA avec une très bonne exploitation des couleurs. En plus de la phase stratégie, il y également des phases de discussion avec les personnages principaux, des phases de combat à l'épée et de défense à l'arc. Riders Of Rohan ne sera que le premier jeu d'une longue série de produits basés sur le roman.

Night Shift (Lucasfilm Games)

Night Shift est un jeu d'arcade assez étrange venant tout droit de chez Lucasfilm Games. C'est une simulation d'usine à jouets, l'usine étant nommée Industrial Might & Logic (en référence à l'atelier d'effets spéciaux de la Lucasfilm, nommé Industrial Light & Magic !), et fabriquant des poupées Star Wars et Indiana Jones. Pas de doute donc sur l'origine de ce jeu.

Vous êtes le seul employé de nuit, et vous devez veiller au fonctionnement de la machine. Seulement, le problème est que la machine en question fait quelque dix écrans sur trois, ce qui veut dire que surveiller la bonne marche de la chaîne ne sera pas une tâche aisée. Le jeu mélange donc arcade et stratégie, avec des graphismes particulièrement réussis et 30 niveaux pour ce jeu très délirant. On l'attend avec impatience...

Death Trap (Anco)

Alors que nous attendions tous Kick Off 2: Extra Time, le tout prochain programme d'Anco est un jeu d'arcade assez surprenant. Quelque peu inspiré de Shadow Of The Beast, ne serait-ce que par le nombre de plans de défilement dans certaines phases, Death Trap est un jeu multiphase dont la réalisation est vraiment de qualité. Les programmeurs, lorsque l'on évoque le nom du jeu de chez Psygnosis, répondent que Death Trap est en effet du même style, si ce n'est qu'il est bien plus jouable. On pourra quand meure trouver les graphismes moins beaux et la taille du sprite principal plus réduite, il est vrai que si la jouabilité y est, ce sera un grand jeu. Réponse très bientôt.

Death Trap
Death Trap

Eye Of The Beholder (SSI)

Depuis le succès de Pool Of Radiance, la société SSI s'est plus spécialement orientée vers tout ce qui concerne le jeu de rôle Donjons et Dragons, créé par Gary Gygax. Progressant au fur et à mesure qu'elle présentait de nouveaux produits, elle est en train de nous préparer un jeu qui va rendre obsolète Dungeon Master ou Chaos Strikes Back. Premier programme à utiliser les nouvelles règles avancées de Donjons et Dragons ("AD&D Second Edition" pour les puristes), c'est un jeu où l'exploration des lieux se fait en 3D. Connaissant le pratique, la puissance et la qualité des interfaces de commande habituellement utilisées par SSI, l'utilisation de la souris semble être capable de nous réserver bien des surprises quant aux possibilités d'actions de vos personnages.

Eye Of The Beholder
Eye Of The Beholder (PC)

Se déroulant dans les Royaumes Oubliés ("Forgotten Realms"), et plus précisément à Waterdeep, le scénario semble faire état d'une puissance maléfique cachée sous la cité et d'un complot. Les auteurs ont incorporé bon nombre d'éléments de quelques scénarios et extensions TSR, et vos quatre aventuriers vont devoir parcourir des ruines naines, une cité elfe noire... et affronter bien des dangers. En attendant sa sortie, prévue pour novembre 1990 sur PC et en janvier 1991 sur Amiga, jetez un coup d'oeil à ces magnifiques photos. Eh oui ! C'est en VGA couleur, et le jeu possédera bien sûr de superbes sons et musiques pour les possesseurs de cartes Ad-lib et Roland.

Battle Isle (Ubi Soft)

Dernier programme de l'équipe Blue Byte, Battle Isle vous propose une partie de jeu de guerre. Mais attention, à tous ceux que rebutent les classiques jeux de guerre avec la sempiternelle carte vue du dessus sur laquelle le joueur déplace des carrés de couleurs, Battle Isle renouvelle assez bien le genre. Le théâtre des opérations est composé d'une multitude d'îles (et ce, quelle que soit la carte choisie) et votre but est de conquérir un maximum de terrain et renforcer sa position tout en détruisant le plus grand nombre d'unités ennemies. Chacun des camps dispose d'un quartier général (port et aéroport), d'usines, de dépôts d'une armée conventionnelle : unités terrestres (infanterie, blindés...), unités aériennes (hélicoptères, chasseurs...) et unités navales (porte-avions, sous-marins...). Bien sûr, chacune d'entre elle a possibilité de se déplacer.

En plus de l'aspect purement guerrier et stratégique d'un jeu de guerre Battle Isle ajoute un aspect économique. En effet, le joueur a également la possibilité de lancer des chaînes de production d'armes. Pour cela, il dispose d'une quantité initiale de matière première (énergie) et devra la gérer au mieux. Mais il pourra aussi envoyer certaines de ses unités extraire de l'énergie et ensuite l'acheminer vers ses usines. Il est également possible d'ériger des usines.

Comme dans tout jeu de guerre, le relief joue un rôle important et souvent décisif. Si des troupes doivent avancer dans les montagnes ou dans l'eau, elles le feront moins rapidement qu'en plaine. C'est pourquoi certaines îles seront difficiles à annexer. Mais ce handicap peut par la suite se révéler positif : ces endroits escarpés sont souvent protégés des attaques ennemies, aériennes ou terrestres. A vous de définir les points stratégiques et de les défendre.

La réalisation de Battle Isle est excellente pour un jeu de guerre, proposant des graphismes de bonne qualité (du genre de SimCity) et les combats se déroulent d'une façon assez singulière. A la manière de Nectaris sur console Nec ou du logiciel The Ancien Art OF War, lorsque deux unités ennemies se rencontrent, le terrain disparaît pour laisser place à une vue rapprochée des protagonistes.

Joe The Monkey (Ubi Soft)

Joe le singe vit dans un arbre immense au beau milieu d'une forêt avec tous ses amis et coule une vie paisible couché dans son hamac et écoutant de la musique. Jusqu'alors tout allait pour le mieux, mais l'arrivée d'un bûcheron armé de sa hache vint troubler la quiétude de Joe le singe. En effet, ce bûcheron à l'intention d'abattre l'arbre de Joe et entreprend sa tâche sans tarder.

Joe The Monkey
Joe The Monkey

Pour préserver son habitat et celui de ses amis, Joe n'a qu'une seule possibilité : arrêter cet homme avec les moyens du bord. C'est ainsi qu'il devra viser juste pour envoyer enclume, fer repasser, casseroles, noix de coco... sur la tête du bûcheron afin de le freiner dans son travail. Mais ce dernier, abasourdi pendant quelques secondes, reprendra bien vite ses esprits et recommencera son oeuvre de plus belle. Si Joe veut l'arrêter définitivement, il doit impérativement l'assommer à l'aide du piano attaché aux branches. Pour cela, il lui faut auparavant trouver son point d'attache et y parvenir au plus vite. Sa tâche ne sera pas des plus faciles ; en effet tous ses amis inconscients du danger vont le gêner dans ses déplacements. Lorsque Joe ne glissera pas sur une peau de banane laissée là par un des habitants de l'arbre, il sera bousculé par Tarzan se déplaçant au bout d'une liane. Et il existe bien d'autres personnages représentant tous un danger pour Joe : Bébert le pivert, René le chimpanzé, Polo le corbeau ou encore Benoît le putois. A noter que parfois, ils pourront s'avérer utiles, à vous d'utiliser leurs capacités.

La réalisation de Joe The Monkey est très honnête, avec de bons graphismes et de très réalistes animations des personnages. Le jeu compte sept niveaux de plus en plus grands et vous demandant de plus en plus d'efforts pour atteindre le piano. En bref, un jeu d'arcade très amusant !

Spiderman (Empire)

Empire présente un nouveau jeu basé sur Spiderman, le fameux héros des Comics américains. Dans ce nouveau jeu, il vous faut libérer Mary-Jane des griffes d'Octopus, et pour ce faire explorer le complexe secret de ce dernier et y combattre bon nombre d'ennemis.

Spiderman ressemble à un jeu pour Game Boy qui serait fait pour Atari ST. C'est en couleur, avec de tous petits sprites bien animés, et le jeu est plutôt dans le genre de Super Mario Land. Spiderman s'accroche partout et peut grimper aux murs ou encore marcher au plafond, mais surtout, il lance de la toile et se balance d'un mur à un autre. A chaque tableau, il faut éviter les adversaires, les nombreux pièges, et surtout trouver le moyen d'atteindre le tableau suivant. En bref, un jeu aux graphismes très moyens, mais particulièrement sympathique à louer.

Starush (Ubi Soft)

Pur jeu d'arcade, Starush propose douze niveaux représentant chacun un des signes du zodiaque. Votre mission est de parvenir au bout de chacun d'entre eux et de détruire le monstre final (un des signes) en ayant au préalable éliminé le monstre de milieu de tableau. Si vous sortez vainqueur de tous les combats, alors l'équilibre de l'univers se stabilisera autour du point vernal et la vie pourra reprendre son cours.

La réalisation de Starush est excellente, avec un défilement horizontal différentiel (sur plusieurs plans) de toute beauté. Les graphismes sont de bonne facture et l'animation des ennemis (au nombre de 200) comme du personnage est parfaite. Comme dans tout jeu de tir, le joueur a la possibilité de ramasser des bonus, ces derniers augmentant sa puissance de feu ou sa résistance aux tirs adverses. Le personnage peut également se retourner et ne laisser aucun survivant si d'aventure deux ou trois aliens étaient passés entre les mailles de son tir nourri. Pas totalement terminé, les programmeurs de Starush s'attèlent maintenant au scénario et aux possibilités qui seront offertes aux joueurs. A noter que deux joueurs pourront jouer simultanément à l'écran.

Builderland (Loriciel)

Très proche de la réalisation des jeux japonais, Builderland apporte un nouveau concept dans le jeu d'arcade. S'il s'agit toujours de mener un personnage à travers une multitude de tableaux, le principe de jeu est assez spécial. Le principal obstacle auquel devra faire face le joueur concerne le relief du terrain. En effet, le joueur devra combler toutes les imperfections de ce dernier ou construire de ses "propres mains" un chemin permettant au héros de progresser. Car dès le début de la partie, le jeu se met à avancer sans se soucier du joueur. C'est donc à lui de trouver rapidement l'élément (bloc de pierre, ressort, ascenseur...) du décor utile : par exemple, lors du premier écran, le joueur devra placer correctement un escalier autorisant la bonne continuation du jeu. Comme d'habitude et de manière plus classique, le héros devra également affronter une horde de monstres : oiseaux, moutons... et pourra ramasser divers objets bonus. La réalisation de Builderland s'annonce prometteuse avec de bons graphismes et une excellente animation. Dans la lignée de Mario Bros.

E-SWAT (US Gold)

E-SWAT est un jeu de Sega particulièrement récent, et qui possède déjà une adaptation sur console Mega Drive. US Gold possède les droits du jeu, et proposera bientôt des versions Amiga et Atari ST. Dans ce jeu, vous jouez le rôle d'un flic qui doit éliminer les truands à chaque niveau du jeu, un peu comme dans RoboCop, le jeu d'arcade. Défilement horizontal et vertical, gros sprites, tout y est, mais l'originalité principale du programme est de faire évoluer votre flic au cours des niveaux, puisque si vous êtes assez fort pour atteindre le troisième niveau, vous aurez le droit à une transformation rapide du flic en un robot perfectionné à la puissance de feu destructrice. Jouable à deux simultanément, et possédant quinze niveaux différents, E-SWAT est un bon jeu d'action/tir en arcade et un titre fort dont nous espérons beaucoup au niveau de l'adaptation, en cours de réalisation chez Software Creation, l'équipe derrière les conversions de Ghouls & Ghosts et Line Of Fire...

Lightquest (Ubi Soft)

Alors que le pouvoir des ténèbres semblait à jamais écarté de la terre d'Arke, il rejaillit de nouveau personnalisé par Zora, une puissante sorcière originaire des terres de l'est. Depuis qu'elle a élu domicile dans les plaines de la terre d'Arke, la région se transforme peu a peu en un marécage nauséabond. Zora, avec l'aide de sa marmite géante, projette de faire disparaître le soleil plongeant Arke dans les ténèbres, et favorisant ainsi le règne du Démon.

Lightquest
Lightquest

Une prophétie arkéenne raconte que seul un être enfanté une nuit sans lune pourra combattre le Démon, le vaincre et ramener le soleil sur Arke. C'est pourquoi Zora capture tous les nouveaux-nés, empêchant ainsi la réalisation de la prophétie. L'enchanteur, jadis vainqueur du pouvoir des Ténèbres, part à travers le monde en quête de ces êtres pour accomplir la prophétie. Ce n'est qu'après un long voyage qu'il trouve enfin trois personnages : un guerrier mi-humain, mi-elfe maniant parfaitement l'épée, un farfadet astucieux et une magicienne. Pour une fois, l'histoire du jeu est plus qu'un prétexte à l'action. En effet, Lightquest peut se jouer sur différents niveaux : si vous prenez le guerrier, le jeu se résume à un jeu d'arcade, si vous choisissez la magicienne, ce sera un jeu d'aventure et si vous prenez le farfadet, vous évoluerez dans un jeu d'arcade aventure. Les actions à accomplir seront d'ailleurs différentes en fonction de votre choix.

Le monde de Lightquest est immense et avant de parvenir au Démon, vous devrez parcourir un long chemin. Il existe d'ailleurs de multiples sous-aventures, à accomplir ou non, donnant l'occasion au joueur de découvrir de nombreuses contrées. Ainsi, vous devrez aller cueillir la fleur de cristal, neutraliser un dragon, apaiser les serpents de mer, délivrer la licorne... Les ennemis se comptent par dizaines, créatures du marais, abeilles tueuses, crapauds, monstre des marais, feu follets, zombies... et bien sûr les tactiques de combat varient suivant le personnage sélectionné au début.

Lightquest
Lightquest

La réalisation de Lightquest s'annonce exceptionnelle avec de superbes graphismes proches du dessin animé et une animation des personnages excellente. Mais le plus important vient de l'impression de vie qui se dégage du jeu. En effet, à chaque fois qu'un nouvel écran apparaît, le héros semble venir troubler la quiétude des autres personnages, tout cela accentué par les multiples petites animations présentes dans le décor. La version Amiga devrait être encore plus somptueuse avec une ambiance sonore permanente et en accord avec le jeu. A noter que ce logiciel devrait voir le jour sur disque compact dans un proche avenir. Lightquest est tellement bien réalisé et si prometteur que nous vous en parlerons dans les deux mois à venir, à chaque fois sous un angle différent avec un des personnages illustrant au mieux les trois modes de jeu proposés. Rendez-vous le mois prochain !

Magic Land (Ubi Soft)

Initialement prévu pour la rentrée 1990 et déjà présenté en préversion, Magic Land est encore en cours de développement. Je vous rappelle qu'il s'agit d'un jeu de stratégie/rôle opposant deux magiciens. Tout commença lorsque Eskel Noc Ventu somma Daimog Brulmur, passé maître dans l'art de réveiller les morts, d'arrêter ses expériences. Ce dernier ne voulant pas obtempérer provoqua Eskel en duel. Les deux camps se retrouvent donc sur un terrain accidenté avec comme objectif de détruire l'autre. Au début de la partie, Eskel dispose de soldats alors que Daimog a une équipe de gobelins. En plus du magicien principal, chacune des parties comprend également un "petit" magicien qu'il faudra aguerrir au fil des combats. Au niveau des possibilités, chaque joueur, en fonction de son niveau de magie et d'énergie, pourra créer des personnages : lords, anges... pour Eskel et trolls, cyclopes... pour Daimog. Pour cela, le magicien doit obligatoirement se trouver dans une case adjacente d'un pentacle. En plus de ces personnages, des barbares totalement neutres sont également présents sur la carte et viendront troubler les plans de chacun.
b En fait, le joueur peut appréhender le jeu de différentes façons : foncer tête baissée vers l'ennemi en pensant détruire le magicien adverse ou bien "monter" ses personnages, en créer d'autres, créer des châteaux pour ensuite livrer bataille. A noter que les châteaux peuvent servir d'abris pour vos troupes. De même, le joueur doit apprendre à se servir du relief du terrain : les forêts arrêteront plus facilement les sorts et les montagnes, lieu de hautes perturbations météorologiques, peuvent servir un petit groupe contre une véritable armée.

Techniquement, Magic Land subi actuellement de grandes transformations graphiques. Pour le reste, la vision du jeu est excellente et les possibilités très étendues. De nouveau et comme dans Arborea de chez Silmarils, l'aspect rébarbatif du jeu de guerre a été gommé, laissant place à un jeu passionnant !

Wrath Of The Demon (ReadySoft)

La compagnie, connue pour ses adaptations de Dragon's Lair et Space Ace prépare un jeu qui risque bien de faire parler de lui. Particulièrement pompé sur Shadow Of The Beast, dont sa musique est fortement inspirée de ce succès de Psygnosis, voici un jeu dont les capacités techniques sont fabuleuses, mais qui semble ne négliger en rien la jouabilité.

Côté graphismes, Wrath Of The Demon est plus fouillé que Shadow Of The Beast, mais il possède également l'originalité de proposer plusieurs phases de jeux différentes. Avec 600 écrans, 1400 tableaux, 3 Mo de graphisme et parfois plus de 100 couleurs à l'écran, avec des sprites prenant la moitié de l'écran, voilà qui a de quoi réjouir les amateurs de bons jeux. Wrath Of The Demon sera également disponible sur PC et Atari ST.

Crystals Of Arborea (Silmarils)

Jeu de stratégie/rôle, Arborea est sans aucun doute le premier logiciel du genre aussi facile d'accès et surtout aussi prenant. Enfin, les joueurs vont pouvoir s'initier à ce genre de logiciels sans avoir l'impression de plancher sur un problème nécessitant la compréhension de règles de jeu imposantes et de regarder une carte routière des années 1960.

En effet, fidèle à ses habitudes, l'équipe de Silmarils a effectué un superbe travail graphique. Les décors sont réellement splendides, très soignés et très colorés. De plus le système de jeu d'Arborea, déplacement du personnage dans un décor 3D vu en coupe, innove et ajoute un certain réalisme à l'action. Le jeu se.déroule dans une île, après que le monde entier ait été submergé par les eaux et Jarel, le personnage que vous jouez, doit retrouver les quatre cristaux symboles de l'équilibre naturel (air-mer-terre-feu) pour régénérer l'harmonie du monde.

En fonction du scénario initial, le joueur dirige et déplace plusieurs personnages sur un territoire représentant dix kilomètres sur six et près de 4000 écrans. Bien sûr, la quête de Jarel n'est pas sans dangers ; les orcs et, plus dangereux, les elfes noirs feront tout pour retrouver les quatre cristaux avant lui et le tuer, tout comme ses compagnons s'ils en ont la possibilité. A noter que le déplacement de tous les personnages s'effectue en temps réel et est totalement indépendant : les ennemis suivront leur plan tactique même si Jarel n'entreprend aucune action. C'est donc aussi une course contre-la-montre et surtout contre les elfes noirs ! Pour comliquer encore la chose, sachez que le jour et la nuit se succèdent, amenant d'autres dangers (les elfes noirs sont totalement invisibles la nuit).

Chaque personnage a ses caractéristiques propres : force, constitution, agilité, vitalité, psychisme... Dans chaque équipe, un mage doté de pouvoirs magiques (guérison, téléportation, paralysie) est présent ainsi que deux éclaireurs à la vue perçante et ayant la possibilité de se camoufler. Enfin, l'équipe compte également trois guerriers. Comme explicité précédemment, suivant les scénarios Jarel débutera accompagné d'un groupe au complet ou bien de quelques personnages. Dans ce dernier cas, il devra le compléter au plus vite.

En ce qui concerne les combats, ils ont lieu à l'écran, les personnages sélectionnant à tour de rôle le coup à porter. La victoire dépendra essentiellement des caractéristiques des personnages et des armes employées. Si l'un de vos compagnons est touché, il lui est possible de récupérer de l'énergie en utilisant l'option sommeil. Autre solution, disposer d'un puits de vitalité. A noter que les déplacements sont bien sûr sujets à l'état physique du personnage et du relief. Durant la partie, Jarel et ses compagnons rencontreront de nombreux habitants de l'île dont ils pourront tirer avantage, découvriront des parchemins contenant des indices et des passages souterrains forts utiles pour se rendre d'un point à un autre discrètement.

La réalisation d'Arborea est superbe avec de somptueux graphismes, une parfaite lisibilité de jeu et un intérêt immense tous les écrans sont dessinés). Sortie prévue pour fin novembre 1990.

Metal Mutant (Silmarils)

Ce logiciel, dont le nom n'est pas encore définitif, est un jeu d'arcade/aventure dans lequel vous dirigez un robot transformable. L'histoire est simple : alors que les hommes s'adonnaient aux plaisirs de la vie laissant les robots s'occuper de la gestion de l'Empire Galactique, Arod 7, le super robot contrôleur, applique irrémédiablement les principes inculqués par son créateur : égoïsme, domination, développement de l'espèce. Ce dernier, le grand maître Isaak, n'avait pas prévu cette possibilité. Les hommes se retrouvent rapidement à la merci des robots, utilisés comme ouvriers dans des usines de reproduction. La résistance ne tarde pas à s'organiser et le fils d'Isaak, Kenrae, crée le Cybernator, dans l'intention de détruire Arod 7. Pour tromper la logique guerrière des robots et mettre toutes les chances de son côté, Kenrae décide de greffer son cerveau dans la tête du Cybernator cependant que son corps est conservé en hibernation.

Metal Mutant
Metal Mutant

C'est ainsi que vous partez à la quête d'Arod 7. Le Cybernator a la possibilité de se transformer en trois robots différents : le cyborg, le cliausaure et le midzer. Chacun d'entre eux possède bien sûr un armement propre. En jouant habilement des caractéristiques de chacun, il vous sera donc possible de sauter, de cracher du feu, d'utiliser un filin, de piloter un robot insecte, de lancer des torpilles, de tirer avec un fusil laser, de vous battre avec une hache... De temps à autre, vous trouverez des cartouches holographiques, elles vous permettront d'augmenter votre puissance de feu ou vous offrir de nouvelles armes.

Votre mission vous mènera sur la planète Kronox, sur laquelle s'est réfugié Arod 7, et vous obligera à traverser des marais hostiles, la city (complexe contrôlé par Pol 4, un robot assassin) et une usine. Ce n'est qu'ensuite que vous vous retrouverez face à Arod 7 pour le combat final.

Encore une fois, ce logiciel est très réussi graphiquement. L'animation des personnages est également de qualité et le jeu bourré d'astuces. Car c'est bien là l'essentiel, "Mutation Force" exige du joueur une bonne dose de réflexion, certains pièges se révélant particulièrement élaborés. Un excellent jeu d'arcade !

Nirvana (Silmarils)

Commencé depuis près d'un an et présenté dans notre dossier Silmarils, ce jeu de rôle est dans sa phase terminale et devrait sortir d'ici la fin de l'année 1990. Je vous rappelle brièvement l'histoire : le chaos vient d'éclater et une guilde de grands sages s'est créée et s'est réfugiée dans les profondeurs d'une ville souterraine. Le but du joueur et de ses compagnons est d'intégrer cette guilde, mais avant cela ils devront réussir une quête initiatique, consistant à retrouver un peuple élu disparu depuis la guerre, montrant par la même occasion leur bravoure, leur morale et leur sagesse.

Le jeu intègre tous les éléments habituels d'un jeu de rôle : choix du personnage (guerrier, elfe, magicien, voleur...), caractéristiques propres aux individus (force, agilité, charisme et tutti quanti), compétences (escalade, cartographie...), utilisation de la magie, possibilité de dialogues, gestion des ressources, combats (à la souris ou au clavier), pièges et énigmes, etc. Les personnages se déplaceront à l'intérieur de nombreux décors (château, forêts, champ de menhirs, que sais-je encore) et auront la possibilité de commercer avec des marchands et même de pratiquer le troc. Graphiquement, le jeu s'annonce superbe et pourrait venir contester la suprématie en la matière à Dungeon Master ou Captive.

Sim Earth (Ocean)

Une très rapide visite à une partie des locaux de la société Ocean, à Manchester, Angleterre, nous permet de vous présenter en exclusivité un logiciel que beaucoup d'entre vous attendent avec impatience. Après SimCity et son éditeur de terrain l'année dernière, voici son successeur, Sim Earth, un jeu de stratégie qui risque fort d'obtenir un succès encore plus explosif.

Sim Earth reprend tous les éléments qui ont fait le formidable succès de SimCity, avec en plus, bon nombre d'innovations. La version que nous avons vue tournait sur un PC (80286 à 12 MHz, VGA couleur), mais elle n'était pas encore totalement finie, quelques plantages venaient parfois interrompre une partie. Le système de jeu utilise au maximum les icônes, les menus et la souris, ce qui rend le jeu extrêmement jouable, encore plus que pour SimCity. Vous pouvez ouvrir simultanément un nombre incroyable de fenêtres (je me suis arrêté à la septième), qui permettent pour la plupart d'accéder à des graphes ou des menus présentés sous formes de dessins. Vous avez par exemple, accès au modèle atmosphérique, un schéma qui outre son rôle éducatif, donne la possibilité de modifier des facteurs tels les précipitations hydrométriques, la formation des nuages, l'effet de serre...

Le jeu en lui-même est beaucoup plus complexe que SimCity. En effet, il ne s'agit plus de simplement de construire une mégapole, mais carrément de gérer l'évolution de la faune, de la flore et de la planète toute entière. Plusieurs scénarios sont accessibles au début du jeu, de même que le niveau de difficulté du jeu, avec pour chacun une échelle de temps adaptée. Trois des scénarios permettent d'aider la vie à se développer sur Terre. Le premier se passe il y a 4,5 milliards d'années et suivant vos actions, les premiers signes de vie unicellulaire vont évoluer vers des formes plus complexes et avec un peu de chances, vous arriverez à prouver la théorie de Darwin et "construire" homo sapiens. Un autre scénario se passe à l'époque Cambrienne et le troisième se passe de nos jours, ressemblant un peu plus à SimCity, l'industrie et les problèmes de pollution, de radioactivité sont à nouveau présents. Les autres scénarios permettent même de coloniser de nouvelles planètes (Mars, Vénus) et de les "terraformer".

L'essentiel du jeu se passe sur la fenêtre primaire, représentant le terrain, les forêts, les montagnes et surtout les animaux, les humains et leurs constructions. Vous voyez les différentes espèces animales évoluer sur cette carte, ainsi que leurs migrations et que leurs actes. Divers dessins représentent ce qui leur arrive (combat, incendie, explosion nucléaire, ouragan, extinction d'une espèce...). Des icônes sur la gauche permettent entre autre, de visualiser sur la carte les courants marins, atmosphériques et les zones de chaleur sur tout l'hémisphère. Vous pouvez aussi avoir accès à divers schémas, tels que le modèle de la chaîne naturelle, où vous avez la possibilité de modifier le taux de reproduction des animaux, le taux de mutation, le taux d'absorption du dioxyde de carbone par les végétaux... Vous pouvez créer de nouveaux continents, les peupler comme bon vous semble ou simplement suivre l'évolution naturelle des espèces animales et végétales qui s'y développent, disparaissent, subissent des mutations. Avec encore des graphes et des dizaines d'autres options, des menus et la possibilité de modifier des dizaines de facteurs, Sim Earth s'avère vraiment très complet et notre courte visite n'a pu que nous donner un bref aperçu, plus que prometteur. La documentation, tout juste finie lors de notre visite, fait plus de 150 pages, confirmation s'il en était besoin de la qualité de ce qui va devenir un événement marquant de cette fin d'année 1990. Un jeu de stratégie au caractère éducatif comme il n'en avait jamais été fait.

Toyota Celica GT4 Rally (Gremlin)

Gremlin se spécialise décidément dans les courses motorisées, puisque après l'excellent Lotus Esprit Turbo Challenge, et en attendant Team Suzuki présenté en préversions dans notre numéro précédent, voici une nouvelle course automobile, plus axée cette fois sur l'aspect simulation. Le jeu propose aux joueurs de prendre les commandes d'une Celica sur des circuits variés, aussi bien au niveau du tracé que des conditions climatiques dans lesquelles le rallye se déroule.

Le jeu étant en 3D, attendez-vous à quelques surprises au niveau des effets de vitesse, de dérapages et de bonds. Il est possible d'actionner les essuie-glaces quand il pleut ou quand il neige, mais aussi d'allumer les phares pour la conduite de nuit. Une option permet même à votre copilote de vous prévenir du tracé, par l'intermédiaire d'une voie numérisée. Devant la réussite de Lotus Esprit Turbo Challenge, on ne peut qu'être impatient dans l'attente de la sortie de ce nouveau titre.

Disc (Loriciel)

Enfin une société s'est décidée à adapter sur micro-ordinateur ce fabuleux jeu d'arcade ayant fait les beaux jours des habitués des salles d'arcade : Disc Of Tron. Se jouant seul ou à deux, vous êtes placé sur une plate-forme composée de dalles et le but consiste à détruire celle de l'adversaire à l'aide de disques lancés à la manière d'un frisbee. Pour cela, il faut atteindre le reflet de ces dernières sur le mur derrière le joueur adverse. En frappant plusieurs fois une même dalle, elle finit par céder. Il est également possible de viser l'adversaire de façon à le faire tomber et en profiter pour détruire plus facilement la plate-forme. Pour défendre son camp, il existe un moyen, renvoyer les disques adverses. Et pour éviter les coups, le joueur peut courir ou effectuer des roulades. Au fur et à mesure de la disparition des dalles, le joueur pourra également sauter de l'une à l'autre.

La réalisation de Disc est superbe ! Les graphismes sont certes assez dépouillés mais ils suffisent au jeu. En revanche, l'animation des personnages est excellente. Vivement la version finale !

SimCity Data Disks (Maxis/Infogrames)

Infogrames annonce une disquette de données pour SimCity, et comme un bonheur ne vient jamais seul, il y a trois mondes différents dans cette disquette, et comme le bonheur va par trois, comme les raméens, il n'y a pas une seule, mais bien deux disquettes qui contiennent chacun trois mondes différents. La première disquette, nommée SimCity Architecture 1, contient tout d'abord l'ancienne Asie, qui semble exciter Infogrames au-delà de la normale puisqu'il n'y a pas moins de trois programmes qui sortent chez eux sur ce mois-ci sur ce thème. Les catastrophes naturelles ne sont plus des ouragans mais des dragons et vous jouez le rôle d'un Shogun. Il y a ensuite la cité médiévale, pas du tout asiatique celle-ci, mais comportant tout de même des dragons, mythologie oblige, et quelques sorcières en plus pour arrondir. Le dernier monde est l'Ouest américain, avec des cow-boys et des indiens.

SimCity Architecture
SimCity Architecture

La seconde disquette, SimCity Architecture 2, contient Futur USA, qui se déroule au XXIe siècle, alors que la famine ravage le pays et que la pollution est devenue préoccupante (traduisez : mortelle à brève échéance). Il y a aussi Futur Europe, dans laquelle vous devrez composer avec douze gouvernements écolos (au secours !), et Moon Colony, une colonie lunaire à inspiration Flash Gordesque puisque des aliens et des vers gluants et mutants de l'espace vous envahissent. Ces disquettes sont disponibles sur Atari ST, Amiga, PC et Mac, pour un prix avoisinant les 199 FF.

Second World et Dino Wars (Magic Bytes)

Magic Bytes nous titille en faisant durer le suspense. En effet, de Second World et de Dino Wars, des créations Digitek, nous n'avons reçu que des diaporamas sonorisés, des démos que l'on regarde, confortablement assis dans son fauteuil sans se fatiguer le poignet. Les graphismes des deux programmes se révèlent fabuleux. LA démo permet tout de même de se faire une idée plus précise de Dino Wars qui propose des combats entre sauriens assez impressionnants, avec coups de queue de tyrannosaure et embrochage sur les cornes du tricératops. Comme dans The Archon Collection d'Electronic Arts, c'est une sorte de partie d'échecs qui débouche sur la partie d'arcade. Le point commun de Second World et de Dino Wars est la bande sonore, celle de Dino Wars surtout, aussi dramatique que la musique de It Came From The Desert. Tout ça, c'est bien beau, mais il faudra néanmoins juger manette en main pour savoir ce que valent ces jeux. En tout cas, ça promet ! Dino Wars et Second World sera disponible sur PC, Amiga, Atari ST et C64.

Dino Wars
Dino Wars

SWAP (Microïds)

La règle de ce jeu est simple : si deux carreaux de la même couleur sont en contact, ils disparaissent. Le but de l'opération consiste, par permutations successives, à procéder aux appariements tragiques jusqu'à effacement complet du tableau. Sous cette règle simplissime se cachent des situations aussi complexes qu'inattendues et des stratégies alambiquées. Si trop de pièces sont isolées, sans aucune chance d'être appariées, on peut les faire tomber à la base de la fenêtre. Mieux (ou pire) : des hexagones ou des triangles peuvent être utilisés plutôt que des cases. Et ne croyez pas que trois côtés seulement simplifient les choses, bien au contraire ! Microïds signe là un jeu d'une richesse exceptionnelle, jouable à l'infini avec des centaines de millions de tableaux générés aléatoirement.

Secret Of The Silver Blades (SSI)

Dans la série Advanced Dungeons & Dragons, voici deux nouvelles boîtes, une verte et une jaune, qui retracent les divers événements du médiéval fantastique. Tout d'abord, War Of The Lance, utilisant un graphisme plat style table de jeu et Secret Of The Silver Blades, le troisième volume de la série "Forgotten Realms". Dans l'ensemble, ces produits ne paraissent pas briller par leur qualité mais comme nous sommes dans la rubrique "préversions", nous n'en dirons pas plus. Ces deux logiciels de chez SSI vous seront proposés à un prix avoisinant les 250 FF.


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