Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 23 mai 2025 - 13:06  

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Actualité : Les futurs succès de 1991 (première partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - décembre 1990)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Betrayal (Rainbird)

Betrayal, c'est le mot anglais pour dire "trahison", et croyez-moi, ce jeu porte bien son nom. En effet, il s'agit d'un jeu de stratégie se déroulant en Angleterre, à l'époque où le pays n'était pas encore très uni. Vous commencez le jeu en étant le gouverneur d'une province, et votre pouvoir se mesure en fonction du nombre de villes sous votre commandement. Vous pouvez investir votre argent dans des terres, afin de développer les villes qui vous rapporteront alors plus d'argent, ce qui vous permet de grimper rapidement les degrés de l'échelle sociale.

Betrayal
Betrayal

Vous devez gérer votre argent, et ne pas oublier les taxes que le roi et l'archevêque demandent régulièrement, sans quoi votre importance se fera moindre. Devenez assez connu, et vous serez peut-être invité à la cour du roi. Une fois parmi les personnalités importantes, vous pourrez utiliser tous les moyens honnêtes et moins (corruption, assassinat...) pour obtenir treize sièges au parlement, qui en comprend vingt-quatre. Arriver à vos fins ne sera pas facile, puisque trois autres adversaires tentent de faire de même. Ceci est la partie "politique" de Betrayal, mais elle comporte bien plus de possibilités, sur lesquelles nous reviendrons dans notre test.

La seconde partie est la partie *guerre", qui arrive lorsque deux armées parviennent sur un même lieu. Les batailles peuvent être jouées en mode arcade ou stratégie, selon vos préférences. Des graphismes et des sons de qualité, un mélange d'arcade et de stratégie qui plaira à tout le monde, mais surtout une ambiance et des possibilités nombreuses, font sue Betrayal devrait être l'événement en matière de jeu de stratégie de la fin d'année 1990.

Alambic (?)

Ce logiciel est l'oeuvre d'une équipe en mal d'éditeur, dont certaines personnes sont pourtant bien connues, puisqu'elles participèrent dernièrement au projet de Mystical, et à l'élaboration de bien des programmes d'Exxos ou d'ERE Informatique précédemment. Alambic est un logiciel de réflexion se rapprochant à la fois de Pipe Mania et d'Extase. Le principe est simple, il s'agit de remplir une ou plusieurs (suivant les niveaux) fioles avec des gouttes de différentes couleurs pour arriver à la potion désirée et la présenter au grand maître. Ce remplissage s'effectue à travers un circuit tubulaire assez tordu et truffé d'éléments ayant tous une influence directe sur le jeu. Les gouttes de couleur arrivent donc dans un entonnoir matérialisant le début du circuit, et les mener à la fiole, après sélection des bonnes couleurs, s'avère un véritable casse-tête. Car vous imaginez bien qu'il existe souvent plusieurs moyens de parvenir à la fiole, à vous de trouver le meilleur, c'est-à-dire celui qui vous fera perdre le moins de temps. Mais aussi celui qui n'agira pas sur la goutte, à supposer que vous disposiez d'une goutte de bonne couleur.

Alambic
Alamnbic

Les mécanismes perturbateurs du jeu, cités plus haut, sont des changeurs de couleurs (les colorateurs), les éponges (elles retiennent jusqu'à trois gouttes), les dédoubleurs (d'une goutte, on en obtient deux ou plus, de même couleur ou non), le congélateur (la goutte est transformée en glaçon), le bec Bunsen (en ouvrant le gaz, on chauffe la goutte qui est vaporisée et remonte dans le circuit), la pipette (permet d'aspirer ou de rejeter une goutte) et les robinets (que l'on peut ouvrir ou fermer) laissant tomber une goutte toutes les trente secondes, chaque fois de couleur différente. Autre élément très important du jeu, le démon. Ce dernier nécessite une attention toute particulière de votre part. Si vous le négligez et ne le nourrissez pas assez (avec des boules des couleurs correspondantes à ses besoins), il déclenchera des malus : temps s'écoulant plus rapidement, souris incontrôlable, fiole brisée...

A noter que la souris peut vous servir de pince pour déplacer une goutte d'un endroit à un autre, ou bien de chalumeau pour allumer le bec Bunsen par exemple, ou assécher l'éponge et la vider de son contenu. Techniquement, le jeu est bien réalisé, et devrait au final compter 32 couleurs sur Amiga, sur PC en version VGA, et même sur Atari ST. A prévoir également de nombreux sons et bruitages (surtout sur Amiga), accompagnant et illustrant les actions du joueur.

Ninja Remix (System 3)

Ce jeu sera certainement en vente lorsque vous lirez ces lignes, mais il était important d'en parler avec le test du mois prochain. La compagnie System 3, déçue des adaptations de Last Ninja 2 faites par Activision, a décidé, maintenant qu'elle est autonome, de proposer ce Ninja Remix largement meilleur. Vous jouez le rôle d'un guerrier ninja qui part seul, sur une île, combattre les assassins de son frère. Le jeu mêle arcade et aventure, puisqu'il vous faut utiliser certains des objets ramassés en des endroits particuliers, afin d'ouvrir des passages, etc.

Le jeu est composé de six niveaux. Le premier se déroule en pleine nature, et réserve bien des surprises au joueur. Le second se déroule près de précipices dans lesquels il faudra éviter de tomber. Les jardins du palace cachant les ennemis sont les décors du troisième niveau, alors que le quatrième niveau commence dans les donjons du palace en question, et se termine dans le palace. Finalement, au coeur du donjon, vous devrez, au cours du niveau 8, affrontez votre ennemi juré, après avoir découvert son sanctuaire ! Ninja Remix bénéficie de graphismes de qualité et d'une bonne animation, ce qui devrait l'aider à se glisser parmi les meilleurs jeux du genre !

Great Courts 2 (Ubi Soft)

Le premier était à peine sorti que tout le monde pensait déjà à la suite ! Les programmeurs aussi, puisque Great Courts 2 est en préparation depuis maintenant près de neuf mois. Pour résumer le jeu, sachez qu'il est beaucoup plus jouable que le premier, et autorise véritablement tous les coups du tennis. L'accent a été porté sur les animations des personnages et le résultat est époustouflant, car encore mieux réussi que dans Tennis Cup.

Great Courts 2
Great Courts 2

A noter que cette fois-ci, il est possible de pratiquer le tennis féminin. La vision du jeu a aussi été légèrement modifiée, et le résultat apporte beaucoup plus de lisibilité aux parties. Autre ajout, et comme dans Tennis Cup, une voix numérisée annonce le score à chaque point. De même, pendant les échanges, le public manifeste en fonction du spectacle offert par les joueurs. En ce qui concerne le maniement de ceux-ci, il est fonction du niveau de difficulté (en mode débutant, l'ordinateur prend en charge les déplacements des joueurs). Autre différence, le service : il est dorénavant beaucoup plus facile de placer la balle à l'endroit désiré. Enfin, grande nouveauté, pour donner une direction à la balle, il suffit d'incliner la manette dans le sens souhaité. Le toucher de balle n'est donc plus essentiellement basé sur le placement du joueur, trop difficile à gérer même pour un habitué.

Sur le plan des options, encore une fois, c'est beaucoup mieux que dans Great Courts. S'il est toujours possible de jouer les quatre tournois du Grand Chelem, le joueur peut aussi s'inscrire dans tous les tournois de l'ATP pour viser une qualification aux Masters. Bien sûr, au fur et à mesure des tournois, le joueur progresse dans chaque secteur. Il est d'ailleurs possible de travailler un coup en particulier à l'entraînement. Dernière nouveauté, il est maintenant possible de créer un personnage sa mesure, de le sauvegarder pour le recharger par la suite. En bref, dernier logiciel de tennis en date, Great Courts 2 fait une synthèse de tout ce qui s'est fait jusqu'à présent, et semble être la nouvelle référence dans le domaine.

SWIV

Nous jetons aujourd'hui un dernier coup d'oeil à SWIV avant le test complet du jeu, que nous ferons le mois prochain. SWIV est, pour ceux qui ne le sauraient toujours pas, le nouveau programme des auteurs de Silkworm, et il ne faut donc surtout pas s'étonner du nom étrange de ce jeu. Il s'agit donc toujours d'un jeu de tir, vu cette fois-ci de dessus, et vous avez une nouvelle fois la possibilité de jouer à deux, l'un manoeuvrant une jeep, le second un hélicoptère. Le jeu se compose d'un seul niveau, très, très long, puisqu'il faut près de 40 minutes pour le terminer. Grâce au système utilisé dans Ninja Warriors et Saint Dragon, l'ordinateur charge donc au fur et à mesure le jeu, et ceci sans l'interrompre, les décors et les sprites dont il a besoin.

SWIV

SWIV
SWIV

Le résultat est dément, puisque les décors ne sont jamais répétitifs, et pourtant si importants en taille ! Le jeu en lui-même semble être ce qui s'est fait de mieux depuis Silkworm. Aussi maniable, plus beau, avec une jouabilité parfaite laissant toujours au joueur la possibilité de s'en tirer. A certains niveaux, la jeep se transforme en bateau, ce qui change alors complètement le maniement de l'engin. Il est donc intéressant de noter qu'un joueur pourra terminer le jeu seul avec l'hélicoptère et vouloir le recommencer entièrement avec la jeep. Du coup, on peut dire qu'avec SWIV, on n'a pas un jeu dément, on a deux jeux géniaux !

Exterminator (Audiogenics)

Cette conversion d'arcade effectuée par Audiogenic devrait sortir très rapidement. Le jeu est en 3D et chaque niveau est illustré par un décor différent, et plus exactement par une pièce de maison (salle à manger, cave, chambre...). Les ennemis (mouches, moustiques...) arrivent du fond de l'écran, et le but est de les broyer au creux de votre main. Mais ce n'est pas la seule action possible. En plus de ces bêtes volantes, toutes sortes d'ennemis peuplent également le tableau et plus particulièrement le sol des pièces. Pour les éliminer, vous pouvez taper du poing et par la même occasion les écraser. Si au début, négliger cette partie du jeu ne porte pas à conséquence, par la suite, il sera impératif de les éliminer avant qu'ils ne parviennent à votre hauteur. En effet, les chars, pour ne citer qu'un exemple, ont la possibilité de vous tirer dessus !

Pour compliquer les choses, une abeille viendra troubler votre action en essayant de vous piquer. Inutile de l'écraser, ce serait précipiter la piqûre. Pour s'en débarrasser, il suffit juste d'agiter votre main. Enfin, dernière option, en vous plaçant complètement sur le bord de l'écran, vous avez la possibilité de tirer. Très utile pour les phases de bonus ! La réalisation d'Exterminator s'annonce excellente et assez proche de l'arcade sur tous les plans. Reste à juger de la jouabilité.

Narco Police (Dinamic)

Ce tout nouveau programme mêle stratégie et arcade et n'est pas sans rappeler Operation Jupiter, le scénario et la réalisation étant très proches. Le jeu se déroule dans un futur proche, sur une île tropicale. Votre but est de coordonner les actions de trois groupes de policiers jusqu'au centre d'un dédale de couloirs infestés d'ennemis. Vous avez à votre disposition bon nombre d'armes et des ordinateurs vous simplifiant les combats. Vous avancez dans les couloirs un peu comme dans Line Of Fire de Sega, mais il y a bien sûr moins d'ennemis à tuer. Ces derniers sortent de derrière des pylônes, tombent du plafond, bref... arrivent de partout ! A vous d'utiliser les bonnes armes sur les bons ennemis, selon qu'ils sont humains ou robots.

Narco Police
Narco Police

Graphiquement, Narco Police est tout à fait réussi, et les sons sont particulièrement adaptés à l'ambiance tendue de ce programme. Un jeu qui s'annonce vraiment prenant !

Elemental Force (Exponentia)

Second logiciel d'Exponentia, Elemental Force est sans aucun doute le plus impressionnant ! Il y a très longtemps vivait un peuple heureux au sein d'une cite éternelle, protégée par une gemme, qui donnait à la vie son caractère paisible et inéluctable. Malheureusement, un être vil et cruel s'empara de cette gemme et la cacha dans un des quatre mondes basés sur l'eau, le feu, l'air et la terre, plongeant la ville dans une lente agonie. Afin de retrouver l'éclat d'antan, la population décide de sélectionner un homme, capable d'affronter les pires dangers et surtout de vaincre le personnage détenteur de la gemme lors du dernier combat.

Elemental Force
Elemental Force

Le jeu comporte deux phases, la première étant une sélection dans laquelle le joueur est confronté à diverses épreuves destinées à estimer ses capacités. S'il parvient à franchir ce cap, c'est qu'il est apte pour la quête de la gemme. Ensuite, le joueur doit choisir un des quatre mondes proposés et partir à l'aventure. A noter que l'ordre du choix des mondes est important, puisqu'il agit sur la difficulté du jeu. Dans chacun de ceux-ci, il faut récupérer des fioles de couleur pour remplir une autre fiole et abattre le monstre de fin de niveau. Les bonus sont également fonction de chacun d'entre eux, c'est-à-dire qu'ils apporteront au joueur des options en rapport avec le décor. Par exemple, dans le monde du feu, le joueur aura la possibilité de plonger dans la lave jusqu'à mi-corps, se protégeant ainsi de certains projectiles. A noter que la Terre est inaccessible sans avoir réussi dans les trois autres mondes.

La réalisation d'Elemental Force est superbe et fait fatalement penser à Shadow Of The Beast. Les animations sont excellentes et les graphismes de toute beauté. Reste maintenant à juger de la jouabilité.

Turrican 2 (Rainbow Arts)

Turrican vient tout juste de sortir sur Atari ST (cette version étant superbement réalisée d'ailleurs), et Rainbow Arts présente déjà Turrican 2. Dans un univers lointain, il y a bien longtemps, des guerriers détruisirent les hordes d'ennemis envoyées par la Machine, un satellite artificiel s'agrandissant régulièrement, sur la planète Landorin. Hélas ! ils n'eurent pas le dessus sur les nombreux engins et robots envoyés par la Machine, et tous finirent par mourir. Avant que le dernier d'entre eux ne se fasse tuer, ils envoyèrent un message de demande d'aide... un message qui arriva finalement jusqu'au Turrican.

Great Courts 2
Turrican 2

Turrican 2 est difficile à décrire tant le jeu est étonnant. Il y a cette fois-ci cinq mondes, séparés sur douze niveaux, bien plus grand chacun que ceux de Turrican. Il y a d'ailleurs 1500 écrans pour 2 Mo de graphismes. Côté son, c'est également meilleur, avec vingt musiques, cinquante effets sonores, dix phrases numérisées, 400 ko de sons ! L'animation n'est pas en reste, puisqu'en plus d'un défilement parallaxe à 50 images seconde, tous les sprites, en commençant par le Turrican, sont bien mieux animés. Ainsi, quand ce dernier utilise son très puissant laser et le fait tourner autour de lui, il bouge les bras en arc de cercle, alors que dans Turrican, seul le rayon bougeait.

Turrican 2 s'annonce dément, avec des effets que l'on a rarement l'habitude de voir sur micro-ordinateur, et ce, aussi bien sur Amiga que sur Atari ST. Turrican était déjà considéré par beaucoup comme le meilleur jeu d'action/tir du genre... Que dire alors de Turrican 2, si ce n'est que nous l'attendons avec beaucoup d'impatience !

Chip's Challenge (US Gold)

Voilà une idée vraiment bizarre ! US Gold a racheté les droits de Chip's Challenge, l'un des premiers jeux de la Lynx, afin de l'adapter sur micro-ordinateurs. Ce n'est pas particulièrement bête, puisque ce jeu était dans son genre particulièrement sympathique. Dans Chip's Challenge, vous dirigez un petit personnage dans un labyrinthe composé de divers éléments. Pour passer au niveau suivant, vous devez ramasser tous les microprocesseurs se trouvant à chaque tableau, et trouver la sortie. Si ceci est assez simple au début, le jeu se complique très vite par la présence de nombreux pièges et obstacles. Les portes de couleur d'abord, qui ne s'ouvrent qu'avec une clé semblable. Ensuite, les cours d'eau, qu'il faut passer en y poussant des blocs afin de faire des ponts. Viennent après les flammes, la glace, les tapis roulants, les ennemis, les voleurs, les téléporteurs, les boutons, et j'en oublie... Rapidement, Chip's Challenge devient bien plus complexe, et si les premiers niveaux tenaient sur un seul écran, ils prennent rapidement un espace bien plus large (l'écran défile dans la direction où vous allez).

Jeu de tableau particulièrement sympathique, jouable et agréable, Chip's Challenge est assez bien adapté sur Amiga et Atari ST. Les graphismes sont aussi simplistes que sur Lynx, mais permettent une meilleure lisibilité de chaque niveau. A noter qu'un système de code permet de retourner à n'importe quel niveau déjà joué.

Hard Drivin' 2 (Domark)

Alors que Tengen s'apprête à sortir Race Drivin', la suite officielle de Hard Drivin, Domark proposera pour Noël 1990 une seconde version de son succès de l'année dernière. Tout d'abord, le jeu propose quatre nouveaux circuits, chacun comprenant une piste de courses et une piste de cascades. Une nouvelle fonction est le "Nitro-Boost", qui permet une fois par course de rouler très, très, très vite durant quelques secondes. En plus de cela, il est désormais possible de relier deux machines (Amiga, PC ou Atari ST) entre elles pour jouer à deux, l'un contre l'autre, en même temps, chacun sur son propre écran. Autant dire que cette option, qui avait fait le succès de Stunt Car Racer, est particulièrement appréciable.

Côté réalisation, Hard Drivin' 2 est meilleur que la première mouture. La vitesse est plus élevée, tout comme la fluidité des animations, et les quelques bogues d'affichage du premier ont été corrigés. Enfin, histoire que Hard Drivin' 2 vaille vraiment le coup, on y trouve un éditeur de courses, entièrement en 3D, particulièrement pratique et performant. Cette option vous permet de faire les courses que vous voulez, en plaçant également les obstacles et les éléments de décor comme vous le voulez ! Il faut le voir pour le croire, tant ceci est pratique et facile d'emploi. Hard Drivin' 2 devrait donc combler les amateurs du premier, d'autant plus qu'il possède une durée de vie illimitée désormais,

Car-Vup (Core)

Troisième jeu à sortir chez Core, après Corporation et Torvak The Warrior, Car-Vup ravira les amateurs de jeux de tableaux. Que ce soit au niveau de la réalisation ou de l'intérêt du programme, Car-Vup m'a en effet rappelé fortement Rainbow Islands, ce qui n'est pas un mince compliment.

Car-Vup
Car-Vup

Le jeu se déroule sur 48 niveaux qui défilent horizontalement. Vous y dirigez une voiture se nommant Arnie, et qui vivait dans le monde des dessins animés. Un jour, un méchant, du nom de Captain Grim, captura Arnie et ses amis, et les enferma dans des mondes laids, peuplés de créatures abominables, avec à chaque fin de niveau un monstre incroyable. Chaque monde est composé de six niveaux, pour un total de 48 niveaux. Le but est de faire redevenir bon tout ce que le Captain Grim a rendu mauvais, et de le vaincre à la fin du jeu. Arnie roule vers la gauche ou la droite, sans jamais pouvoir s'arrêter, ses freins étant hors d'état de marche depuis bien longtemps. Il faut sauter de plate-forme en plate-forme, le but étant de toutes les recolorer avant le temps limite à partir duquel un diablotin vous rattrape peu à peu pour finalement vous faire perdre une vie.

Il y a bien sûr des bonus à récupérer, ainsi que des accessoires variés et loufoques, comme le siège éjectable, qui se révèle être un poing frappant les ennemis alentours. Mais il y a aussi les pneus cloutés, les flaques d'huile, le pistolet, les méga-amortisseurs, le mortier, les bombes, le tir arrière et j'en oublie... Bref, Car-Vup est vraiment un jeu original, qui reprend les atouts qui ont fait de Bubble Bobble un jeu dément ! Vivement sa sortie !

Spirit Of Excalibur (Virgin)

Ce jeu est totalement inspiré de la légende des Chevaliers De La Table Ronde, du roi Arthur et de son épée, Excalibur. Le jeu ressemble énormément dans son principe à Defender Of the Crown, puisqu'il s'agit de réunir tous les royaumes anglais sous votre seule autorité, plus quelques ressemblances avec War In Middle Earth.

Au cours de la partie, vous allez avoir à signer des alliances avec d'autres seigneurs, en combattre quelques-uns, en aider d'autres et à gérer votre empire grandissant. En fait, très rapidement, vous allez diriger plusieurs personnages, le jeu offrant alors quelques notions de jeu d'aventure et de jeu de rôle, de par les caractéristiques des chevaliers et la façon de fouiller les endroits, d'utiliser des objets, d'obtenir des renseignements... Vous pouvez regrouper vos hommes ou les séparer, suivant le but recherché. Lors des combats, vous donnez directement les ordres à chaque héros et à chaque unité. Charger, attaquer, défendre, fuir, utiliser la magie font partie des possibilités offertes. Quoi qu'il en soit, le système de jeu a l'air assez pratique, avec la possibilité de sauvegarder plusieurs parties.

Au niveau des graphismes, les quelques photos qui suivent vous donneront une excellente idée de leur qualité dans sa version PC VGA. Des écrans comme ceux-là, il y en beaucoup, beaucoup, beaucoup. Côté musique, les cartes Roland et Adlib permettront d'écouter, pour chaque endroit et chaque situation, une petite musique différente. Pour ce qui est de l'intérêt et de la jouabilité, je vous en reparlerai le mois prochain, mais sans trop m'avancer, je crois que nous n'allons pas trop être déçu. Sera également disponible sur Amiga.

Adrenalynn (Exponentia)

Chronologiquement, le premier logiciel de la toute jeune société Exponentia, Adrénalynn, est un jeu de sport futuriste qui tire ses sources du football. Ce jeu oppose deux équipes de deux joueurs et autorise toutes sortes d'équipe, c'est-à-dire un joueur dans chaque équipe ou deux joueurs contre l'ordinateur. Le jeu est vu de haut, et la partie se déroule sur des terrains comprenant un de leurs côtés ouverts sur le vide. Tout comme dans Speedball, tous les coups sont permis et même conseillés ! C'est ainsi que vous pouvez bousculer un adversaire, mais également l'amener près du bord et le projeter dans le vide. En revanche, la balle reste emprisonnée dans l'enceinte du terrain et ne peut tomber dans le vide. Au contraire, et encore à la façon de Speedball, elle rebondit contre les bords. Classiquement, pendant le jeu, de nombreux bonus viendront perturber l'action.

Si le but du jeu est bien sûr de gagner, sachez qu'il existe deux façons de le faire. Premièrement et comme à l'accoutumée, il suffit d'engranger plus de buts que son adversaire. Deuxième méthode, un joueur peut gagner en ayant à creuser un écart important au niveau du score. Car à chaque fois qu'une équipe marque, elle augmente son score, mais fait également baisser celui de son adversaire. Adrenalynn comporte trois terrains différents et trois niveaux de difficulté. La réalisation est excellente avec un défilement impeccable et un excellent maniement des joueurs.

Armour-Geddon (Psygnosis)

Voici un nouveau titre surprise de Psygnosis, un titre en tout cas dont nous n'avions jamais entendu parler auparavant. Armour-Geddon, c'est un jeu de stratégie/simulation, rappelant fort Carrier Command, mais étant bien mieux réalisé et apparemment beaucoup plus intéressant. Le but du jeu est de détruire un canon gigantesque, capable de détruire toute vie sur Terre. Vous allez devoir mener une attaque contre tous les véhicules ennemis, détruire plusieurs bases, et affronter bien des dangers pour arriver jusqu'au canon et avoir une chance de réussir votre mission. A la manière de Carrier Command, vous avez la possibilité de diriger jusqu'à quatre véhicules en même temps, mais là où le jeu de chez Rainbird ne proposait que deux types de véhicules, celui de Psygnosis en propose huit foncièrement différents. Plusieurs types d'aéroglisseurs, un char rapide à la puissance de feu faible, un char lent à la puissance de feu élevée, un hélicoptère, un bombardier, un jet, et j'en oublie. Chaque véhicule peut être équipé, qui plus est, de diverses armes, comme des rayons lasers, des explosifs, des bombes, des missiles, des roquettes... et d'accessoires utiles, comme la vision de nuit, le téléporteur, un réservoir supplémentaire, un radar, un brouilleur de radar...

Armour-Geddon
Armour-Geddon

Côté stratégie, vous devez décider des endroits à attaquer en priorité. Ce qu'il faut savoir, c'est que pour avoir un véhicule, il faut le fabriquer, tout comme les armes et les accessoires, ce qui se fait à partir de trois ressources principales. Il est donc conseillé de prendre rapidement les endroits où l'on trouve de ces ressources, afin de pouvoir se construire une petite armée. Soit dit en passant, avant d'être fabriqués, véhicules, armes et accessoires doivent être "inventés" par votre équipe de chercheurs. A vous de répartir les tâches pour qu'ils créent plus vite les armes dont vous aurez besoin.

Côté simulation, Armour-Geddon se rapproche vraiment d'une simulation, et la jouabilité est aussi bonne que dans Carrier Command ou Battle Command. Ce qui change, en étant vraiment appréciable, c'est la différence de maniabilité d'un appareil à l'autre. Les aéroglisseurs ont tendance à déraper dans les tournants, les chars à être peu maniables, l'hélicoptère est un véritable enfer à diriger, etc. Le réalisme est saisissant, chaque engin démarrant de la base à sa propre façon ! Armour-Geddon devrait sortir en fin d'année 1990, s'il n'y pas trop de retard, et devrait s'imposer rapidement comme un des meilleurs jeux du genre, si le scénario du jeu est jouable et possède une bonne durée de vie !

Lemmings (Psygnosis)

Lemmings, c'est le produit surprise de Psygnosis, celui dont personne n'avait jamais entendu parler, et pourtant celui qui va certainement connaître le succès le plus important en début d'année prochaine. Aussi étonnant que cela puisse être, Lemmings n'est pourtant pas un jeu à l'aspect Psygnosis. Le jeu est simple, les graphismes sont très simplistes, les sprites minuscules... Bref, on est loin de Shadow Of The Beast.

Les Lemmings, ce sont des petits animaux débiles, mi-lapins, mi-hamsters, qui vivent dans les pays nordiques. Particulièrement idiots, ces animaux sont assez étonnants, puisqu'en cas de surpopulation, ils se suicident en se jetant à la mer. Au contraire, dès qu'ils sont moins nombreux, ils se reproduisent très vite ! Quoi qu'il en soit, les lemmings sont idiots, et c'est surtout ce qui compte dans ce jeu.

Le but, à chaque niveau, est de sauver un certain pourcentage des lemmings qui tombent à l'écran. Afin d'y réussir, il faut les guider jusqu'à la sortie, qui peut très bien se trouver très loin, l'écran de jeu défilant horizontalement. Les lemmings tombent un à un d'une trappe et arrivent ainsi sur le tableau de jeu. Le problème est que vous ne les dirigez pas vraiment, et qu'ils courent ainsi là où ils veulent. Pour les aider, vous pouvez leur apprendre un certain nombre de tâches. Vous pouvez apprendre à un lemming à grimper un obstacle, à se parachuter d'une grande hauteur, à empêcher les autres lemmings de passer devant lui, à construire un pont, à creuser horizontalement, vers le bas, ou en diagonale vers le bas, ou enfin à exploser. Chaque tâche ne peut être accomplie qu'un certain nombre de fois, variable selon les niveaux. Le maniement est simple, à la souris, puisqu'il s'agit de cliquer sur la tâche, puis sur un lemming, et il exécute la tâche s'il le peut !

L'intérêt du jeu provient de la débilité profonde des animaux, et surtout des nombreux pièges que propose chaque niveau. A chaque fois que vous commencez un niveau, vous l'examinez, et pensez toujours avoir trouvé le moyen de le franchir... Hélas ! Il n'en est souvent rien. Ici vous oubliez de mettre un arrêteur, et les lemmings se mettent à sauter dans la lave, ici vous ne détruisez pas un pont et les lemmings se jettent un à un du haut d'une falaise, s'écrasant délicatement en bas. Le jeu est d'autant plus complexe que pour franchir un niveau, vous ne pouvez perdre qu'un très faible nombre de lemmings. Or, lorsque vous utilisez des arrêteurs (ce qui est souvent le cas, pour empêcher ces dégénérés de sauter n'importe où), le seul moyen pour qu'il laisse ensuite passer les autres est de le faire exploser... et donc vous en perdez déjà un ! Enfin, il ne doit plus rester un seul lemming a l'écran, afin de terminer réellement le tableau. Les pièges sont nombreux, on croit à chaque partie être capable de passer un niveau puis on découvre que l'on s'est trompé.

Un système de code permettra de reprendre à n'importe quel niveau déjà joué, ce qui sera bien pratique, d'autant plus que Lemmings comportera 100 niveaux. Les huit niveaux que nous avons vus laissent espérer un jeu réellement exceptionnel, peut-être un des plus drôles et des plus prenants à venir !

Neander Game (Titus)

Attention, il s'agit d'un grand jeu ! Ne possédant pas encore de titre définitif, je puis vous affirmer que ce logiciel (fruit d'une jeune équipe, Cybel) fera beaucoup d'envieux chez les éditeurs lors de sa sortie. Si vous aimez les jeux amusants, prenants, pleins de vie, bien réalisés et nécessitant un minimum d'astuce, ce jeu est fait pour vous. L'action prend date dans l'ère préhistorique et le héros n'est autre qu'un homme ressemblant fortement à celui de Cromagnon, c'est-à-dire avec de larges pieds, une peau de bête sur le corps et une massue à la main (certains responsables de Titus y voient aussi une certaine ressemblance avec notre patron !).

Neander Game
Neander Game

Le but est de le mener au bout de chaque niveau, tâche extrêmement périlleuse, vous vous en doutez ! En cette époque en effet, la domination de l'homme sur son entourage n'était pas encore aussi marquée que de nos jours, et survivre demandait d'abord un peu de chance, mais aussi un bon entraînement. Les animaux vous regardaient en effet comme un simple congénère, appliquant par là même les saintes lois de la nature. Votre premier souci est donc de tuer tous les prédateurs de votre espèce, plus particulièrement de votre personne, et ils sont nombreux : ours bruns, ours blancs, dragons, pingouins, oiseaux, serpents, plantes carnivores... Autre difficulté, le relief des régions rencontrées, il n'est pas rare de devoir éviter des pointes, des cours d'eau et d'emprunter des chemins de traverses pour finalement trouver le meilleur et souvent unique moyen de se rendre à l'endroit désiré. Bien sûr, toutes ses aventures, cela épuise et il est donc nécessaire de manger régulièrement afin de récupérer de l'énergie. Rien de plus simple, de nombreux fruits et morceaux de choix sont cachés dans les nombreuses grottes (près de 200) parsemant chaque niveau. Bien évidemment, ces grottes comportent également des pièges. Pour gagner des points, il existe deux solutions : tuer des ennemis ou bien taper sur tout ce qui se trouve à l'écran, des oeufs aux champignons. A la fin de chaque niveau, un énorme ennemi se dressera devant vous, possédant toujours un point faible, c'est-à-dire une partie du corps. Par exemple, le dragon craint énormément pour ses orteils.

En bref, il s'agit d'un logiciel typiquement japonais, mais beaucoup plus beau que ceux nous venant de nos amis nippons, et que ces derniers pourraient bien rapatrier dans leur pays, si jamais ils ont l'occasion de l'apercevoir ! Dommage qu'il faille patienter encore quelques mois avant sa sortie.

Croisière Pour Un Cadavre (Delphine Software)

Présenté il y a très longtemps dans Génération 4, ce logiciel a été depuis totalement remanié, et il y a deux mois de cela, nous vous présentions le nouveau visuel de ce jeu. Toujours prévu pour le mois de janvier 1991, nous vous en parlons dès ce mois-ci en publiant de nouvelles photos du jeu. Et comme les graphismes sont tout simplement exceptionnels, nous revenons sur le mode de travail du graphiste. Premièrement, il dessine sur une feuille de papier, puis il numérise ses croquis en noir et blanc, pour ensuite les retoucher avec un logiciel de dessin (en 32 couleurs). Avouez que le résultat est somptueux !

Croisière Pour Un Cadavre
Croisière Pour Un Cadavre

L'histoire du jeu est assez courte, puisque les auteurs du programme ont décidé de fournir le moins d'informations possibles au joueur, le laissant seul avec ses incertitudes. Vous incarnez donc l'inspecteur Raoul Dusentier, domicilié à Paris, et vous recevez une lettre d'invitation du très célèbre et extrêmement riche armateur grec Niclos Karaboudjan pour une croisière. Vous partez donc rapidement et embarquez sur son navire. A peine arrivé dans votre cabine, le majordome du bateau entre précipitamment dans votre chambre et vous apprend que Niclos Karaboudjan vient d'être retrouvé mort dans son bureau. Alors que vous constatiez les faits de visu avec ce domestique, vous êtes tous les deux assommés. A votre réveil, le corps de l'armateur a disparu... Et l'aventure commence.

Le Jeu Des Bêtes (Ubi Soft)

Dernière production de l'équipe Ancel-Choukroun, déjà auteur de Intruder, The Teller et Pick'n Pile, Le Jeu Des Bêtes (il s'agit d'un titre provisoire) est un nouveau jeu de réflexion/arcade. Le principe est simple : il faut ramener dans leur cage respective un certain nombre de bébêtes au moyen d'un circuit complètement tordu et truffé d'aiguillages matérialisés par des flèches. Pourquoi leurs cages respectives ? Eh bien tout simplement parce que ces cages sont de différentes couleurs et qu'il est impossible d'emprisonner une bestiole rouge dans une cage bleue par exemple. Voilà pour l'essentiel du principe de jeu, maintenant il existe de nombreux autres paramètres venant compliquer l'action.

Premièrement, il faut éviter à tout prix que deux bêtes se rencontrent sans quoi le joueur perd une vie. Deuxième difficulté, très souvent le nombre de bestioles d'une couleur donnée ne correspond pas au nombre de cages de même couleur. Pour contourner ce problème, il existe des pots de couleurs disséminés sur le ou les parcours changeant la teinte des bestioles au moment de leur passage. Autre problème, la présence de parasites dans certains niveaux. Bien sûr, au moindre contact, le joueur perd également une vie. Mais ce n'est pas tout. A terme, le joueur devra emprunter des téléporteurs lui permettant d'atteindre certaines régions inaccessibles de l'aire de jeu, faire face à des chenilles obstruant une partie du tracé, éviter de passer sur le symbole DDT, ce dernier empoisonnant les bêtes (il existe une parade : passer sur le symbole représentant une trousse de secours)... Autre paramètre très important, la vitesse de déplacement des bestioles varie en fonction de leur couleur. Ainsi, les bleues s'avèrent les plus lentes et les rouges les plus rapides. L'essentiel du jeu consiste donc à bien étudier le circuit et les priorités au niveau de l'acheminement des bestioles en jouant sur les flèches directionnelles. Attention à bien étudier toutes les possibilités sans quoi on se retrouve très vite piégé.

La réalisation de ce logiciel est prometteuse avec d'excellents graphismes et de bons bruitages. Au final, le jeu devrait compter une centaine de niveaux, de quoi vous occuper un certain temps.

Lightquest (Ubi Soft)

Comme annoncé le mois dernier, Génération 4 revient sur Lightquest en traitant cette fois-ci du guerrier. Je vous rappelle que ce logiciel comporte trois niveaux de jeux via trois personnages différents : guerrier, magicienne et farfadet. Le choix de l'un d'entre eux conditionnant bien sûr le déroulement de l'aventure et les actions possibles ou nécessaires. Si pour le farfadet, la ruse est le facteur dominant du jeu, avec le guerrier, le joueur se retrouve devant un jeu orienté arcade, dans lequel son habileté à manier les armes sera la clé de sa réussite.

Lightquest

Lightquest
Lightquest

Pour en savoir un peu plus sur le guerrier, sachez qu'il peut adopter 45 positions parmi lesquelles ramer, plonger, nager, pour les plus étonnantes, et dispose de plusieurs armes différentes : l'épée, la hache, le fouet ardent et la masse. En plus de tout cela, le joueur peut à tout moment, c'est-à-dire dans une situation délicate, faire appel au dieu, son action variant selon l'arme en sa possession. Avec l'épée apparaîtra une boule de feu, la masse provoquera un tremblement de terre, et le fouet amènera l'éclair. Seule la hache est dépourvue d'effet spécial, mais en contrepartie, c'est la seule qui puisse être utilisée comme un projectile. Concernant l'épée, dernière précision, celle-ci est magique (elle devient plus grosse et plus dévastatrice), et il est possible grâce à une position de la manette, d'en tirer parti pendant un court moment. A noter que cette action entame le niveau d'énergie du personnage. Au niveau des objets à ramasser, des potions de soin sont disponibles, et ont pour effet de remonter à bloc l'énergie du guerrier, de même pour les pommes, nourriture ponctuelle.

Valgaard (Ubi Soft)

Décidément, beaucoup de sociétés ont dans leurs cartons des logiciels basés sur le monde des Vikings. La dernière en date à nous proposer un jeu traitant de ce sujet n'est autre que la société Ubi Soft. Vous incarnez un grand guerrier viking banni, encore une fois, de sa contrée à la suite d'un duel. Avant de partir vers Floconne, vous avez tout de même eu le temps de rassembler vos ultimes ressources, un équipage, et d'armer un drakkar. Maintenant, votre objectif est de vivre une grande aventure dans tout le nord de l'Europe.

Dans un premier temps, il s'agit de survivre (éviter le Kraken, monstre des mers, par exemple) et de subvenir aux besoins de l'équipage. Tous les coups sont permis, c'est ainsi qu'il est possible de commercer avec les navires marchands ou, une fois sur terre, avec les hommes rencontrés, Autre méthode plus radicale pour obtenir les biens recherchés, l'attaque. Le jeu autorise les combats entre navires et il est même possible d'aborder un vaisseau ennemi. Sur terre, l'affrontement se déroule à la manière de North & South, si l'on veut faire une comparaison, avec des cavaliers et des hommes à pied. Les guerriers coursant alors les villageois du village investi. Ces phases de jeux constituent les scènes d'action du logiciel.

Dans une seconde partie, il vous faudra effacer vos fautes et recouvrer votre honneur en colonisant de nouvelles régions et en amassant un trésor de guerre. Pour réaliser chacune de ces actions, vous pouvez diriger jusqu'à trois drakkars, une troupe de guerriers et disposer d'armes et d'un nombre restreint de chevaux. Au niveau de l'aventure, il s'agit de veiller en permanence au moral des hommes, de tracer votre route, de gérer vos vivres et les armes.

La réalisation s'annonce excellente avec de très bons graphismes (Dominique Sablons et son équipe ne sont pas étrangers à tout cela) et surtout d'excellentes animations ponctuant les scènes d'actions. Nous aurons l'occasion de vous en reparler d'ici sa sortie.

Gazza 2 (Empire)

Toujours amateurs de football, les Anglais sortent des logiciels traitant de ce sport environ tous les deux mois, et pour ne pas déroger à la règle, le dernier en date nous provient donc d'Angleterre. Surprise ! En regardant les photos du jeu, on pense se retrouver devant Kick Off 3, mais en fait il n'en est rien et ce logiciel se nomme Gazza 2, surnom donné par les Anglais à leur international Paul Gascogne.

Dans la forme, le jeu ressemble donc énormément à Kick Off avec une différence de taille : le terrain ne défile plus verticalement mais horizontalement, comme dans les retransmissions télévisées. A noter que Gazza 2 intègre directement deux phases de jeux, une simulation de management (ce qui correspond à Player Manager) et le jeu proprement dit. Techniquement, c'est également très proche de Kick Off première version. A noter que le championnat rassemble les 64 meilleures équipes d'Europe (c'est-à-dire pratiquement toutes) regroupées en quatre divisions et qu'il est prévu de définir ses propres tactiques.

Dans l'ensemble, Gazza 2 possède tous les atouts pour réussir à devenir l'un des grands jeux de football sur micro-ordinateurs et peut-être même à surpasser Kick Off. Reste maintenant à juger de la jouable ce qui n'était pas encore réglé.


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