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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Torvak The Warrior
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Faisant vibrer votre fibre vengeresse, Core Design vous envoie dans un pays infesté d'êtres maléfiques.
Cela faisait cinq ans que vous vous battiez à mort contre des ennemis nombreux et vachement balaises. Vous en
aviez ras la couenne, et c'est avec un plaisir non dissimulé que vous rentrez au pays, lorsqu'une mauvaise surprise
vous saute aux yeux. Toute votre famille, vos amis et vos nombreuses maîtresses (ne niez pas, on a des preuves)
gisent par terre, plus morts que morts. Une seule personne contient encore un souffle de vie suffisant pour vous
révéler l'identité du responsable de ce massacre. Le Nécromancien. C'est lui qui est venu mettre la pagaille dans
votre village, et malgré votre dégoût pour la guerre, vous ne faites ni une ni deux pour tourner les talons et aller
combattre cet empaffé.
Torvak The Warrior est un jeu d'action/plates-formes à défilement horizontal.
Une hache à double tranchant dans la main, le courage au ventre, vous voilà prêt à traverser des contrées dangereuses,
qui sont au nombre de cinq : le village. C'est tout près de chez vous, et déjà des personnages immondes ont envahi
la région. Vous devrez affronter des abeilles et des mille-pattes, des gobelins, des plantes carnivores, des archers
et même un homme en pierre.
Les marécages. Attention où vous posez les pieds, vous risquez de vous enfoncer dans le sol. Mais vous verrez aussi
des monstres hideux, des piranhas, des chauves-souris, des dragons et des hommes-rats. De quoi vous amuser un peu.
Les montagnes. Si vous avez réussi à éliminer tous les monstres des marécages, vous aurez la joie et l'honneur
d'affronter des gobelins, des scorpions, des aigles et des trilobites (non, ce ne sont pas des hommes à trois bites.
Calmez-vous, les filles !), en faisant gaffe aux cascades.
La jungle. Ça ressemble franchement à un labyrinthe, infesté d'hommes-vampires. Vous aurez plutôt intérêt à dresser
une carte au fur et à mesure de votre balade. Et enfin, le dernier niveau vous enverra dans un château hanté, repaire
du Nécromancien.
Lors de votre quête, vous devrez ramasser des armes et des bonus vous permettant, bien évidemment, de réussir votre
aventure. En dirigeant votre personnage, vous vous apercevrez rapidement de quelques défauts qui le rendent assez
antipathique. Tout d'abord, sa démarche saccadée le fait ressembler à un rappeur de Sarcelle en plein exercice.
Ensuite, le temps infini qu'il met entre les coups : on a franchement l'impression qu'il réfléchit en se demandant
s'il a bien fait de taper sur ce pauvre ennemi qu'il ne connait même pas personnellement, et puis s'il va
lui redonner un coup de hache. Évidemment, pendant ce temps, il se prend une baffe de l'autre. Ils sont trop sensibles
ces super-héros.
A côté de ça, il évolue tout de même dans des décors assez bien réalisés, très variés selon les niveaux, et où l'ambiance
glauque des régions maléfiques est parfaitement retranscrite. Un peu plus de couleurs ne m'auraient pas déplu, vu que mon
Amiga a des possibilités autrement meilleures que ce qu'on peut voir dans ce titre de Core Design. Torvak The Warrior est
un jeu dans lequel la beauté prime largement sur la jouabilité.
Franchement, la vitesse du personnage et du défilement horizontal est décevante. C'est tellement lent qu'on manque
de s'endormir entre les tableaux. Heureusement qu'une excellente musique, présente durant toute l'aventure, est
là pour nous rappeler que le jeu n'est pas sur pause. Bien que celle-ci, il est vrai, n'a pas grand-chose à voir
le thème du médiéval fantastique du jeu. De leur côté, les bruitages sont quelconques et sans aucune originalité.
Mais répétons-le, pour peu que vous soyez du genre surexcité et que vous n'accepter de donner le titre de "héros"
qu'à un bonhomme tirant cinquante fois à la seconde, vous ne pourrez pas supporter le temps que Torvak met à recharger
son épée entre deux coups. Il a de gros muscles, mais il s'en sert le moins souvent possible, le bougre.
En bref, Torvak The Warrior n'est pas un excellent jeu et il est trop classique dans sa conception.
A noter que dans la boîte, vous aurez la joie de trouver une planche d'autocollants représentant notre héros aux muscles proéminents
dans différentes postures. C'est moins grand qu'une affiche, mais ça colle mieux sur les portes de frigos.
Moi, je cours en mettre partout dans ma cuisine.
Nom : Torvak The Warrior.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu d'action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 4/10.
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