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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Speedball
(Article écrit par Philippe Querleux et extrait de Génération 4 - janvier 1989)
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Les Bitmap Brothers reviennent avec un jeu défoulant et tout aussi réussi techniquement que leur précédent titre,
Xenon. Avec Speedball, vous allez pouvoir faire du sport et frapper fort, très fort !
Présentation
Dans un univers impitoya-aaa-able et non moins futuriste ont lieu des jeux dont la violence est telle
qu'en comparaison, les jeux du cirque de la Rome antique était une plaisanterie de bon goût empreinte
d'une subtile et délicate poésie : deux équipes carapaçonnées de cuir et de métal s'affrontent dans
une étrange partie de football/handball où la balle est d'acier et où il n'y a jamais ni coup-franc ni pénalité.
Et pour cause... il n'y a pas de règles !
Vous jouez soit à deux humains, soit seul contre l'ordinateur, en pilotant votre équipe à la manette. Le
joueur que vous prenez en main est toujours celui qui est le plus près de la balle. Vous pouvez lancer
celle-ci à hauteur d'homme ou en l'air, bondir pour l'attraper, faire des passes à vos propres joueurs
en faisant rebondir la balle sur les murs, eux aussi d'acier (heureusement !). Et surtout, vous pouvez
molester à loisir votre adversaire pour lui prendre la balle ou l'empêcher de vous la dérober !
Le but est d'envoyer la balle dans les cages pour marquer des points, comme dans notre bon vieux football/handball
et d'accumuler des effets spéciaux en cours de partie ou des points de force et d'adresse qui resserviront
lors des parties suivantes. A cette fin, il est possible de sauvegarder les parties et les scores et
de recharger un championnat en cours.
Pour réussir, il faut de l'adresse et de la stratégie, mais aussi de la rapidité, car il faut réfléchir vite.
Mais ce qu'il faut avant tout, c'est de l'agressivité : les femmelettes ne font pas de vieux os dans Speedball !
L'avis de Philippe Querleux
Il y a des jeux que l'on attend des mois sans les voir venir, et d'autres qui sortent sans prévenir.
C'est le cas de Speedball, un super jeu de handball de l'an 2500. Les joueurs se manient très bien,
le jeu est clair et l'on sait tout de suite quel footballeur on dirige.
Tout est très bien fait dans ce programme... Aussi bien les graphismes que les sons et la protection.
C'est un bon jeu qui risque de vous passionner car j'en connais certains qui usent l'Amiga d'une
boutique que je ne citerai pas à longueur de journée, et qui se font une petite partie entre deux clients.
Je n'ai pas eu le plaisir d'essayer Speedball avec un adversaire humain, mais je me doute que ce doit être
encore plus prenant que seul. Et puis une dernière chose : j'adore ce jeu car c'est l'un des rares où
je réussisse à battre l'ordinateur. Comme quoi tout arrive.
L'avis de Mic Dax
Et paf ! Et vlan ! Tiens, prends ça ! Ouais, à moi la balle, à mort l'arbitre ! Ah ben non, tiens,
il n'y a pas d'arbitre, on a dû l'abimer un peu trop au dernier match... Ah, quel pied l'informatique :
on peut bastonner à mort sans risquer un vrai oeil au beurre noir. Y'a pas à dire, ça défoule !
Le système de jeu est très bien conçu, les matchs sont prenants comme c'est pas permis, la musique et
les effets sonores de David Whittaker sont comme d'habitude une réussite et, surtout, les graphismes
façon Xenon sont splendides : le monde de Speedball est délicieusement inhospitalier et inhumain,
c'est géant ! Je n'aime pas le football/handball, je n'aime pas la bagarre, et pourtant j'adore Speedball.
Allez donc comprendre un truc pareil !
L'avis de Robert Franchi
On n'entend pas très souvent parler quand ils réapparaissent, c'est pour notre plus grand plaisir !
Après le superbe Xenon, début 1988, les Bitmap Brothers terminent l'année en beauté avec Speedball.
Ils ont repris le même style graphique très métallisé et gardé le défilement parfait de Xenon, en
ajoutant une touche de rapidité.
Les joueurs sont d'une maniabilité exemplaire. Les parties, surtout à deux, sont intenses,
passionnantes. Dommage que la couleur de la balle ne tranche pas assez sur celle des acteurs,
ça rend le jeu parfois un peu confus. C'est heureusement le seul reproche que je puisse faire à
Speedball qui devrait réconcilier avec leur ordinateur les amateurs de jeux de balle, car il faut
bien reconnaître qu'ils n'avaient pas été très gâtés jusqu'à présent.
Nom : Speedball.
Développeurs : The Bitmap Brothers.
Éditeurs : Image Works, Spotlight.
Genre : jeu de sport.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Jouable à deux.
- Graphismes clairs et nets.
- Le fait de pouvoir molester son adversaire.
- Possibilité de sauvegarder les parties.
- Bonne maniabilité.
- Très bonne musique d'introduction.
Les points faibles :
- Peut-être la couleur de la balle ?
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