/ Les futurs succès de 1990 (sixième partie)
Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 09 novembre 2024 - 17:30  

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Actualité : Les futurs succès de 1990 (sixième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - juin 1990)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Flimbow's Quest (System 3)

Voici le tout nouveau programme de chez System 3, un jeu dans le genre de Rainbow Islands ou de Wonderboy In Monsterland, mais bien plus beau ! Vous dirigez le petit personnage qu'est Flimbo, dans sa quête pour délivrer sa fiancée Pearly, capturée par un savant fou. Hélas ! Sur son chemin, il devra éviter ou affronter les mutants qu'envoie le savant afin de le retarder. En effet, les minutes sont comptées pour Pearly, et il vaut mieux ne pas perdre trop de temps.

Flimbow's Quest
Flimbow's Quest

Ce jeu de plates-formes est composé de sept niveaux magnifiques défilant horizontalement (avec un défilement différentiel sur Amiga). A chaque niveau, vous devez reconstituer le mot de passe permettant d'arriver au niveau suivant, et donc trouver les monstres connaissant un morceau du mot de passe. Éliminez-les, récupérez les parchemins qu'ils laissent en disparaissant, et une fois le mot entièrement reconstitué, rendez-vous à la cabane du magicien afin de passer de niveau. N'oubliez pas non plus que ce dernier peut vous vendre des morceaux du mot, et même des armes magiques puissantes et utiles. Comme dans tous les jeux de ce type, vous pourrez trouver des salles secrètes recelant d'importants trésors. Flimbo's Quest est un jeu superbement réalisé, particulièrement mignon, et disposant de tous les ingrédients pour en faire un succès dans le genre.

Sly Spy: Secret Agent (Ocean)

Voici à nouveau un jeu Data East adapté par Ocean. Sly Spy: Secret Agent est un jeu somme toute assez classique, mais qui a l'avantage d'être composé de nombreuses phases variées. Dans la première, vous sautez en parachute et devez tuer les espions envoyés à votre poursuite, avant de pouvoir vous poser en ville, là où votre mission commencera réellement.

La seconde phase rappelle un peu Rolling Thunder, si et n'est que le décor ne défile qu'horizontalement. Vous devez y éviter des chiens, et combattre des ennemis plus ou moins forts. Vous enfourchez votre moto lors de la troisième phase, dans le but de rattraper une voiture pleine d'espions. En plus, vous allez devoir éliminer le tueur à moto de l'ennemi ainsi que les agents équipés de propulseur dorsal qui sillonnent le ciel de la ville, avant d'atteindre la voiture, protégée par quatre types tirant à la carabine ou au bazooka. Il vaut mieux éviter les tirs en se couchant avec la moto ! La phase suivante se déroule dans un sous-marin, et ressemble à la seconde, sauf que cette fois-ci, le terrain défile dans toutes les directions, et il y a bien plus d'ennemis !

La programmation de Sly Spy sur Amiga et Atari ST en était là lors de notre passage chez Ocean, mais si vous connaissez le jeu d'arcade, vous devez savoir qu'il y a encore bien des phases, dont une de plongée sous-marine avec des espions et des requins, et une poursuite en voiture ! Si Sly Spy: Secret Agent n'a rien d'un jeu original, il compile bien des jeux en un seul, et il est donc particulièrement attractif et sympathique à jouer. En plus de cela, la réalisation est particulièrement bonne, ce qui en fait le meilleur jeu du genre. Bons défilements et beaux graphismes sur Atari ST, 32 couleurs et sons d'enfer sur Amiga : que demander de plus ?

International 3D Tennis (Palace)

Après Great Courts, Tennis Cup, Tie-Break et en attendant Great Courts 2, voici un nouveau jeu de tennis, réalisé par l'équipe ayant produit MicroProse Soccer ! Celui-ci, au moins, se démarque des autres en proposant une vue inhabituelle du terrain et des joueurs, puisqu'il est entièrement en 3D. Évidemment, les graphismes vectoriels sont bien moins jolis que ceux de Tennis Cup, mais au niveau de l'animation et du réalisme, il faut avouer que c'est quelque chose !

En dehors de ça, il faut noter qu'il est possible de voir le terrain selon dix vues différentes, et qu'il est même possible de faire tourner la caméra autour du terrain comme on le veut (on peut ainsi placer la caméra sous le terrain et regarder vers le haut pour un effet étonnant). Côté jeu, c'est assez simple, puisque le joueur se déplace tout seul, et qu'il se met à clignoter au moment même où vous devez frapper la balle. Selon votre synchronisation, vous réussirez ou non votre coup. Si vous êtes au niveau amateur, vous ne contrôlerez alors que la direction du coup, mais au niveau semi-pro, vous pourrez aussi jouer sur la force du coup, et finalement, au niveau pro, vous pourrez effectuer des lifts et des chops !

Il est possible de jouer seul (le programme comporte 64 adversaires classés sur 16 niveaux de jeu) ou à deux, sur herbe, terre battue, revêtement synthétique ou ciment (ce qui influence réellement la jouabilité), et même de sauvegarder une partie à n'importe quel moment. Encore plus fou, le jeu offre la possibilité de participer à 22 tournois par saison, parmi les 72 proposés, tous étant basés sur de vraies données, au niveau terrain mais aussi au niveau dotation en prix ! Ce jeu de tennis étonnant détrônera-t-il à son tour Tie-Break, meilleure simulation de tennis depuis ce mois-ci ? Réponse le mois prochain.

Billy The Kid (Ocean)

Billy The Kid, c'est le tout nouveau programme de l'équipe de Level 9, les auteurs de Knight Orc, Gnome Ranger ou Ingrid's Back.

Un nouveau jeu d'aventure textuel ? Pas du tout, Level 9 a changé de cap, et donne maintenant dans des jeux plus proches des Cinemaware. Dans Billy The Kid, vous pouvez jouer le rôle soit de Billy The Kid, soit du shérif Pat Garret. Il sera même possible de jouer à deux en reliant deux ordinateurs, et chacun assumera l'un des deux rôles !

Billy The Kid
Billy The Kid

Le programme en lui-même est un mélange de divers jeux. Sur une carte animée générale de la région, vous choisissez le lieu où vous désirez aller. Selon ce qui s'y passe, vous serez plongé en pleine fusillade dans un jeu dans le style de Corruption, dans un cambriolage de banque, une attaque d'Indiens, une bagarre dans un saloon et j'en oublie. Un jeu que nous n'avons découvert que sur PC pour le moment (versions Amiga et Atari ST à suivre), mais qui s'annonce des plus sympathiques.

Action Concept/Commando War (Titus)

Troisième coup de projecteur sur l'ambitieux projet de Titus. Une nouvelle fois, nous vous en rappelons le principe. Basé autour d'un programme principal accompagné d'une première disquette de scénario lors de l'achat, Action Concept permettra par la suite aux possesseurs de ce programme de tout simplement changer complètement d'univers et donc de jeu en achetant une autre disquette de scénario (neuf différentes sont prévues). Tous les scénarios sont en 3D isométrique.

Action Concept
Action Concept

En France, le premier scénario fourni sera Commando War (traité dans les deux précédents Génération 4). En revanche, aux États-Unis et en Allemagne, la disquette fournie avec le programme traitera de la préhistoire. Ce sont les photos que nous vous présentons ce mois-ci. Lors de notre première rencontre, les graphistes nous ont annoncé leur intention d'atténuer au maximum l'aspect (assez géométrique) de la 3D isométrique. Aux vues des graphismes présentés le mois dernier, ils étaient déjà sur la bonne voie mais cette fois-ci le pari est totalement gagné. Un grand bravo !

Aux dernières nouvelles, l'équipe de Titus aurait commencé la phase de programmation des personnages (caractère, résistance, obéissance...). Dans tous les cas, ça s'annonce encore mieux que prévu et nous l'attendons avec une impatience grandissante.

Thunderstrike (Millennium)

Déjà présenté en préversions le mois dernier, le test de ThunderStrike est repoussé au mois prochain. En attendant, nous sommes en mesure de vous en dire plus sur le jeu et de vous montrer de nouvelles photos d'écran (de la version PC). L'action se déroule au 23e siècle, en 2238 très exactement, et regroupe de très nombreux pilotes de toutes les galaxies. C'est à l'initiative de la firme MegaCorp Industries qu'ils se sont tous réunis pour un immense combat de gladiateurs. En effet, chacun d'eux doit affronter l'ordinateur dans un combat singulier, le théâtre des opérations ressemblant à une arène. Chaque combattant a le choix de son vaisseau parmi les cinq proposés (tous de la classe ThunderStrike) possédant chacun des caractéristiques différentes. Certains disposent d'un meilleur coefficient d'accélération, d'autres d'une maniabilité accrue... Une fois son appareil choisi, les règles sont simples : préserver ses installations des avions télécommandés ennemis et détruire les générateurs adverses (tant qu'ils seront activés, ces derniers enverront des avions). Le nombre de chacune de ces constructions est indiqué en bas de l'écran en rouge. Attention, ces avions bénéficient des derniers progrès techniques en matière d'armement. Hormis vos installations, ils n'hésiteront pas à vous attaquer afin de vous empêcher d'atteindre les générateurs. Veillez à maintenir l'énergie de vos boucliers sinon c'est la mort !

Dès qu'un avion se trouve au-dessus d'une de vos installations, il essaiera de la désactiver. Pour l'en empêcher, vous devez le rejoindre et le détruire en moins de quinze secondes. Une fois que vous avez "nettoyé" une zone, vous passez au niveau suivant, ou plutôt à l'arène suivante, toutes caractérisées par un relief différent. C'est également l'occasion pour vous d'équiper votre vaisseau de nouvelles armes, leur puissance variant suivant votre prestation. Mais attention, c'est aussi valable dans l'autre sens. En effet, si toutes vos installations ont été détruites, votre vaisseau perd certaines de ses armes ou de ses spécificités. Autre moyen de se procurer des armes supplémentaires, ramasser les pastilles laissées par les vaisseaux ennemis détruits. Certaines apportent un surcroît de puissance, d'autres vous permettent de récupérer plus vite de l'énergie, d'autres encore vous octroient un double-tir... Pour vous repérer dans l'aire de jeu, un scanner présent à la droite de l'écran vous indique, par l'intermédiaire de points jaunes, l'emplacement de vos adversaires et, via des points bleutés, les avions positionnés sur une de vos installations.

Dernière difficulté, l'Audimat ! Eh oui, vos combats sont retransmis en direct sur le réseau télévisé 23 et le score d'écoute dépend essentiellement de vous. Si l'action se révèle insipide, les spectateurs auront tôt fait de zapper sur une autre chaîne. En revanche, plus le combat est âpre, l'action soutenue et le suspens présent, plus le taux d'audience grimpe en flèche.

Sur le plan de la réalisation, la version PC est exceptionnelle avec de superbes graphismes (pour de la 3D, j'entends) en VGA et une animation fantastique (sur un 386 bien sûr !). Un nouveau palier pour les jeux en 3D est sans aucun doute franchi ! Le vaisseau se manie à la souris et répond parfaitement. La caméra étant placée à l'arrière de celui-ci, les effets sont garantis. Je vous assure que ça décoiffe ! Les versions Amiga et Atari ST devraient suivre de très près. Les programmeurs travaillent actuellement dessus pour obtenir un résultat le plus proche possible de la version PC.

Wonderland (Virgin)

L'équipe d'Anita Sinclair, à la base de The Pawn, Guild Of Thieves, Jinxter, Corruption ou Fish! travaillait depuis deux ans à un nouveau type de jeux d'aventure ! Le premier jeu arrive enfin, entouré de bien des mystères... Si le principe est encore un peu secret, quelques informations ont tout de même filtré çà et là, comme le fait que le jeu soit basé sur un système de fenêtre très proche du Gem. Anita Sinclair dit d'ailleurs du nouveau système que cela se rapproche un peu des programmes de Cinemaware. La principale innovation, qui va réjouir ceux qui ne sont pas des fans de jeux d'aventure avec interpréteur, est qu'il n'y a plus rien à taper au clavier. Le jeu se contrôle entièrement à la souris, par l'intermédiaire de menus, ou en cliquant à l'écran. Toujours mieux pour les débutants en matière de jeux d'aventure, Wonderland s'occupe de tracer les plans, et vous aide lorsque vous êtes coincé.

Wonderland
Wonderland

Le scénario est simple, mais dévastateur, car basé sur les deux livres du génial Lewis Caroll : Alice Au Pays Des Merveilles et De L'Autre Côté Du Miroir. Non, je ne parle pas des bouquins de la Bibliothèque rose, mais bel et bien de ces deux contes décrivant les moeurs et les coutumes de l'Angleterre de la Belle Époque, et contenant, entre autres, des démonstrations mathématiques (si vous ne connaissez que la version Disney, lisez d'urgence les versions originales de ces chefs-d'oeuvre).

Côté graphisme, c'est encore plus beau qu'avant, mais il y a maintenant plus de 100 images plein écran pour les lieux (là où The Pawn en comptait 25), dont certaines sont animées !

Skid Marks (Mindscape)

Les courses d'automobiles n'ont pas fini d'inspirer les éditeurs, et le tout dernier à avoir céder se nomme Mindscape. Arrivant après les autres, ce tout nouveau logiciel reprend les différents aspects ayant fait le succès des Hard Drivin ou autre Indianapolis 500. En effet, le premier circuit proposé ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Hard Drivin, dans le tracé et dans l'emplacement des décors. Pour ce qui se rapproche d'Indianapolis 500, on retrouve l'option magnétoscope permettant de revoir tout ou partie de votre course.

Skid Marks
Skid Marks

Avant de pouvoir vous retrouver sur le circuit, il faut auparavant choisir votre véhicule parmi plusieurs modèles tous plus puissants les uns que les autres (Lamborghini, Ferrari, Corvette...). Une fois votre voiture sélectionnée, vous vous retrouvez aux commandes et cette fois-ci, le jeu vous fait irrémédiablement penser à Test Drive. En fait, ce n'est pas pour rien que l'on retrouve pratiquement le même tableau de bord, il s'agit des mêmes programmeurs (rassurez-vous, il en est tout autrement pour l'animation). Une fois la première enclenchée, votre véhicule démarre et le paysage commence à défiler. Malgré l'extrême sensibilité du volant, rester sur la route s'avère assez simple (tout est relatif !). Encore une fois, les obstacles rencontrés semblent provenir tout droit de Hard Drivin avec un tremplin, un pont, une boucle... En revanche, Skid Marks comporte un plus, ce sont les différentes vues en caméra de votre voiture : vue arrière, de côté, d'hélicoptère... A noter aussi qu'il est possible, au cas où le tracé vous déplairait, de se construire soi-même un circuit avec le "Track Editor". Dans la version finale, d'autres options devraient être implantées telles d'autres vues caméra, la possibilité d'avoir du trafic ou non, un nombre de circuits plus important, d'autres éléments de décor (tunnel par exemple), une possibilité de compétition via un championnat, etc.

Sur le plan de la réalisation, cela s'annonce excellent avec de bons graphismes et une superbe animation (très fluide) même si elle n'atteint pas la célérité d'Indianapolis 500.

Raiders (Lankhor)

Inspiré du krach boursier survenu en octobre 1987, Raiders va être l'occasion pour les investisseurs en herbe de s'initier aux mécanismes financiers. Héritant d'une somme de 100 000 francs, votre but sera de constituer un portefeuille de titres et de le faire fructifier. Pour cela, deux marchés s'offrent à vous : le marché au comptant et le marché à terme. Le premier autorisant les opérations d'achats et de ventes à paiement immédiat et le second les opérations à paiement différé. Pour éclaircir les choses, sachez qu'il est possible d'acheter ou de vendre, et étant débité ou crédité le lendemain (la semaine suivante dans Raiders), c'est le marché au comptant, et qu'il est possible d'acheter ou de vendre des titres et de les payer ou d'être payé ultérieurement (le dernier jeudi du mois), donc de spéculer.

Raiders
Raiders

Pour des raisons de simplicité, le logiciel s'en tiendra à ces deux marchés et aux actions, laissant de côté les obligations. Le nombre de sociétés cotées en bourse est de 150, réparties en huit secteurs d'activités : biens de consommation, constructions, services publics, etc. Afin d'investir au meilleur risque, des informations sont disponibles sur chaque société et évoluent chaque semaine en fonction de la politique et de l'économie mondiale. Ces informations sont de deux types : écrites (dans la corbeille, journal boursier), ou parlées (présentées par un journaliste TV). En étudiant minutieusement toutes ces révélations et en tenant compte des rumeurs, à vous de prendre des parts dans tel ou tel secteur d'activité. On retrouve toutes les règles en vigueur au palais Brongniart : les frais d'achat et de vente sont ceux du marché français, de même pour les impôts...

Sur le plan de la réalisation, Raiders bénéficie des meilleurs graphismes connus pour un logiciel de ce genre et bien sûr de la fameuse synthèse vocale "made in Lankhor". C'est ainsi qu'en cliquant sur n'importe quelle icône, une voix synthétique vous expliquera en détail à quoi elle se rapporte. Il est possible de jouer à quatre simultanément et de définir soi-même la fin de partie : atteindre une somme d'argent donnée ou fixer la date de l'ultime opération financière.

Battle Command (Ocean)

Battle Command, c'est le tout nouveau programme de la célèbre équipe de Realtime, les concepteurs du non moins célèbre Carrier Command. Dans ce jeu, vous contrôlez un char futuriste très perfectionné, et qui peut être équipé de bombes, missiles, mortiers, etc. Le jeu se contrôle à nouveau uniquement par l'intermédiaire de nombreuses icônes qui permettent de faire des actions complexes assez rapidement !

La 3D est encore plus impressionnante que dans Carrier Command, puisque les décors sont bien plus fouillés et précis. La stratégie est moins importante, le jeu étant plus basé sur les combats que sur une véritable tactique, d'autant plus que vous êtes seul contre toute une armée de blindés ennemis. Mais il n'y a pas que des blindés, puisque vous devrez également faire face à des forces aériennes, comme des avions et des hélicoptères.

La seule stratégie réelle est présente en raison des collines et du système radar. Un ennemi planqué derrière une colline ne reçoit pas votre écho radar, et inversement. Cela veut dire qu'il est tout à fait possible de tendre des pièges... ou de tomber dans ceux de l'ennemi ! En plus, le radar n'indique que les cibles se situant devant vous, ce qui n'arrange rien. Vous disposez de nombreuses vues extérieures, à partir desquelles il est possible de faire un zoom avant ou arrière sur le terrain, ce qui permet bien des visions du jeu possible.

Le jeu comporte plusieurs missions différentes, chacune se déroulant dans un décor à part entière (attaque d'un complexe industriel, d'un port militaire...), et pouvant être jouée de jour ou de nuit ! Ce qui est agréable lorsque l'on joue à Battle Command, c'est que l'on a vraiment l'impression d'avoir affaire à des ennemis intelligents. Ainsi, si un char vous fonce dessus au tout début, après l'avoir touché deux fois, il sera plus prudent. Touchez-le une nouvelle fois, et le voilà qui fuit en zigzagant pour éviter vos tirs, qui passe derrière une colline, ou qui plonge dans un bois pour se mettre à l'abri de votre feu !

La version PC que nous avons vue est évidemment la plus impressionnante, la 3D étant particulièrement fluide, mais la version Atai ST est tout de même excellente, car aussi rapide ! Au final, Battle Command, c'est un peu plus que Carrier Command sur terre, et si le jeu a gardé bon nombre d'ingrédients du premier, il apporte bien des nouveautés qui en font un nouveau succès en puissance.

Midnight Resitance (Ocean)

Après avoir vu Shadow Warrior et Sly Spy: Secret Agent, voici le troisième jeu d'arcade en cours de réalisation chez Ocean, par l'équipe de Special FX, les auteurs de Batman: The Caped Crusader et des Incorruptibles ! Midnight Resistance est un jeu SNK comme bien d'autres, c'est-à-dire un jeu guerrier avec une vue en coupe, des niveaux bondés d'ennemis variés, des armes supplémentaires incroyables et d'énormes engins motorisés. Seulement, jusqu'à aujourd'hui, aucun jeu de ce genre n'avait été réellement réussi, et c'est donc avec beaucoup de plaisir que l'on découvre que Midnight Resistance est vraiment excellent.

Tout d'abord, côté graphisme, c'est assez proche du jeu d'arcade original, ce qui est toujours un bon point. D'autre part, il est toujours possible d'y jouer à deux en même temps, ce qui n'est pas mal non plus. Enfin, on retrouve tous les décors du jeu d'arcade, tous les niveaux, et surtout, pour la première fois, les armes supplémentaires n'ont pas l'air ridicule : le lance-flammes a l'air d'un lance-flammes, les bazookas tirent d'énormes projectiles, bref, il y a ici de quoi contenter tout un régiment de militaires.

Enfin le premier jeu réussi dans le genre, et comportant un nombre important de niveaux, Midnight Resistance devrait donc connaître un succès important auprès des amateurs de jeux de ce genre, dont nous faisons partie.

RoboCop 2 (Ocean)

RoboCop 2, le film, sortira d'ici la fin de l'année 1990 sur nos écrans. Réalisé par Irvin Kershner, le spécialiste des suites (on lui doit L'Empire Contre-Attaque), le scénario a été écrit par Frank Miller, l'homme qui redonna vie à Batman ! On peut donc en attendre beaucoup de choses, surtout que l'on sait déjà qu'il y a un second RoboCop dans le film, d'où son nom...

RoboCop 2, le jeu, c'est l'occasion pour Ocean de prolonger l'incroyable succès du premier jeu, toujours classé parmi les dix meilleures ventes de jeux depuis sa sortie il y a bien longtemps ! Cette suite reprend le principe général du premier au niveau des phases d'arcade. Bien sûr, le jeu est plus beau, mieux fait, et comporte un côté aventure plus poussé. En effet, il faudra parfois utiliser des objets pour réussir à passer certains obstacles...

Il y a toujours des phases de réflexion entre chaque niveau, mais elles sont une nouvelle fois mieux réalisées et plus intéressantes. Voilà, c'était un premier aperçu de ce que devrait être RoboCop 2, mais soyez sûr que nous vous en reparlerons tôt ou tard.

Vikings (New Deal)

Original que ce jeu ! Ici, point de but avoué, pas de mission particulière à remplir... Il s'agit juste d'écrire la plus belle des sagas de guerriers Vikings. Répondant au nom d'Erik, Leif ou Thorwald, vous partez avec votre équipage à bord de votre drakkar, que vous aurez pris soin de construire suivant vos plans, vers l'aventure et de nouvelles contrées. Mais votre départ est soumis à des règles bien précises. Vous devez avant tout demander, auprès du conseil des sages de votre village ou auprès des prêtres, une mission d'initiation. Elles sont au nombre de quatre : devenir le champion du village, chasser le renne ou le morse, régater avec un adversaire, ou porter un présent ou un message à un chef de village voisin. Une fois celle-ci remplie, vous pourrez partir sur les mers et visiter de nombreuses régions.

Vikings
Vikings

Jugez en plutôt : vous traverserez, treize mers différentes (mer Baltique, mer du Nord, Manche, détroit de Gibraltar...), vous naviguerez sur 72 fleuves et leurs confluents (des fjords des pays nordiques au Nil de la chaude Égypte, accosterez sur plus de 60 contrées, îles et pays (Nouveau Monde, Groenland, Occident, Afrique, Perse...), et visiterez plus de 200 villes, villages ou abbayes (Byzance, Paris, Canterbury...). En tout, près de 5376 lieux différents. Le jeu compte également plus d'un million de figurants : des Vikings, des commerçants, des paysans, des moines, des musulmans, des Byzantins, des Tartars.... Tout au long de votre périple, vous aurez à affronter de nombreux dangers, tels les éléments : la mer déchaînée, la banquise, le froid, le brouillard, la tempête... Vous devrez aussi échapper, lors de régates aux pirates vikings dont le seul but sera de vous piller.

Au niveau des actions, une grande liberté vous est donnée, puisque bon nombre de missions vous sont proposées : chercher un présent exceptionnel pour votre roi, découvrir des terres lointaines, assiéger Paris ou Byzance, délivrer un personnage, rapporter une corne de Licorne... Au bout du compte, peut-être atteindrez-vous la demeure des dieux Thor et Odin.

Attention, à chaque instant, il vous faudra prendre soin de votre équipage, le nourrir, le motiver... A l'heure de votre mort, un bilan de votre vie établira votre capacité à intégrer ou non le Valhalla, paradis des Vikings. Pour la réalisation, cela semble excellent avec de très bons graphismes (32 couleurs sur Amiga comme sur Atari ST). Pour le reste, attendons le mois prochain pour juger !

Plotting (Ocean)

Plotting est déjà en rubrique préversions ce mois-ci. L'adaptation sur micro-ordinateur ne s'est pas faite attendre ! Et devinez le nom de la société ayant racheté les droits ? Ocean, bien sûr ! De toute façon, lorsqu'il s'agit d'une adaptation de jeu d'arcade, il suffit de citer Ocean, la réponse étant bonne dans neuf cas sur dix. Cette société a en effet acquis la grande majorité des droits des adaptations des jeux d'arcade.

En ce qui concerne ce jeu, il est pratiquement identique à la borne d'arcade, c'est dire sa qualité générale. Si vous n'avez pas lu le Génération 4 du mois dernier, je vous en rappelle brièvement le principe. Accrochez-vous : l'explication du jeu n'est pas des plus aisées. Pouvant se jouer seul ou à deux, il s'agit d'éliminer un nombre donné d'éléments (en fait, des petits carrés) marqués d'un symbole (il en existe plusieurs) à l'aide d'une raquette en un temps limité. Une fois lancée, celle-ci prendra le symbole de l'élément touché, et en cas d'erreur (c'est-à-dire qu'elle a été lancée vers un élément portant un symbole différent par exemple), la raquette vous reviendra. Vous avez droit à trois erreurs. En revanche, si elle touche un ou plusieurs des éléments correspondant au symbole, elle les éliminera. A chaque fois que vous éliminez un ou plusieurs éléments et si après ceux-ci, le symbole est différent, elle l'adoptera. Et ainsi de suite.

Dernière précision, seuls deux côtés du carré sont accessibles. Pour atteindre le côté supérieur, il suffit de faire rebondir la raquette sur le haut du décor. Dans les niveaux supérieurs, des nouvelles difficultés apparaissent, tels des tonneaux vous empêchant d'atteindre telle ligne ou telle colonne. A noter la présence d'un "Construction Kit" avec lequel il est possible d'éditer ses propres tableaux. En bref, un super jeu de réflexion avec une très bonne réalisation (bons graphismes et bons bruitages). A coup sûr, un super succès en puissance.


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