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Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 24 mai 2025 - 03:34  

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Actualité : Les futurs succès de 1990 (cinquième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - mai 1990)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Kick Off 2 (Anco)

La rédaction de Génération 4 étant composée d'inconditionnels de Kick Off, nous attendons avec une vive impatience la sortie de Kick Off 2. Nous vous présentons les différences majeures et les modifications apportées par rapport à Kick Off.

Cette fois-ci, il est possible de jouer jusqu'à quatre simultanément (sur Amiga et Atari ST uniquement) formant deux équines de deux. Le jeu à deux contre l'ordinateur étant également possible. Des centaines de joueurs sont disponibles, possédant chacun des caractéristiques différentes. Mais ce n'est pas tout, Kick Off 2 reprend certaines options de Extra Time ou de Player Manager. Un logiciel trois en un en quelque sorte. En effet, le joueur peut donner de l'effet à la balle, dispose de plusieurs techniques de tir (neuf en tout) et peut sélectionner son équipe parmi seize définies. Il est également possible d'élaborer ses propres tactiques d'attaque et de défense, et mieux, de reprendre celles sauvegardées avec Player Manager.

Kick Off 2
Kick Off 2

Pour les matchs, il existe plusieurs solutions : disputer le championnat ou la coupe. Autre option très intéressante, le joueur a la possibilité de sauvegarder ses meilleures séquences sur une disquette et ainsi de se créer un "Golden Disk". Pour personnaliser encore plus les parties, il est également possible de charger ses propres équipes (jusqu'à quatre). Au niveau des règles, des changements également, puisque maintenant, la règle du hors-jeu est gérée par l'ordinateur.

Côté réalisation, c'est superbe avec une version Atari ST largement améliorée au niveau des graphismes, une version Amiga encore meilleure. Autre bonne nouvelle, les possesseurs de PC pourront enfin goûter aux joies du football sur leur ordinateur. Tout cela s'annonce très prometteur.

Might And Magic - Book Two (US Gold)

Encore un jeu américain distribué par US Gold. Ce jeu d'aventure interactif fait suite au premier volet, sorti il y a quelques années sur PC, mais peut bien sûr être joué indépendamment. C'est un jeu ressemblant fortement à Bard's Tale, avec plus de paysages extérieurs et de lieux. Votre quête vous mènera à travers le monde de Cron, dans des forêts mal fréquentées, des toundras gelées, des déserts, et aussi, de nombreux châteaux et donjons envahis de monstres en tout genre.

Le jeu comporte un scénario, que le joueur découvre au fur et à mesure qu'il progresse, et se joue entièrement à la souris et au clavier.

All Dogs Go To Heaven (Sullivan Bluth)

Et voici le tout prochain programme des auteurs de Dragon's Lair, Space Ace et Dragon's Lair: Escape From Singe's Castle. All Dogs Go To Heaven, c'est le dernier dessin animé de Don Bluth, traduit en France par Charlie.

All Dogs Go To Heaven
All Dogs Go To Heaven

Cette fois-ci, il ne s'agit par contre pas d'un jeu d'arcade, mais de plusieurs jeux, alliant réflexion, action, et même quelques scènes à caractère éducatif puisqu'il vise les 4 à 12 ans ! Ainsi, il y a un jeu basé sur les mots, un jeu d'arcade, une course, un labyrinthe, un jeu de logique, un jeu de réflexe, et encore trois autres épreuves, avec la qualité graphique et sonore que l'on connaît à Don Bluth.

Murder In Space (Infogrames)

Murder In Space est le nouveau programme de Bertrand Brocard, auteur de Meurtres en Série ou plus récemment de Meutres à Venise. Il s'agit toujours d'une histoire policière mais cette fois-ci, le logiciel est plus qu'une aventure et intègre de nombreuses phases de simulation et d'arcade. L'histoire se passe en l'an 2005 à bord d'une station orbitale alors que le programme de la mission GW-003 se déroule sans encombre et selon les objectifs prévus.

C'est dans cette ambiance détendue que survient la première tentative de meurtre. Dès lors, un climat de suspicion s'instaure, rendant les rapports entre les membres de l'équipage difficiles voire pénibles. Bien sûr, le "Pegasus Space Consortium" est immédiatement alerté. C'est à cet instant précis que vous entrez en scène pour tenter, dans un premier temps, d'apporter des éléments de réponse à cette tentative d'assassinat, et ensuite pour éclaircir les faits et dégager les responsabilités de chacun.

Concernant la réalisation de ce logiciel, Bertrand Brocard est fidèle à lui-même (NDC : méfions-nous des gens qui sont fidèles à eux-mêmes !). Basé sur un scénario soigné et élaboré suivant des impératifs cinématographiques, votre enquête vous demandera bon nombre de qualités. Vous devrez piloter la station orbitale, effectuer des sorties dans l'espace grâce au fauteuil spatial (et ainsi passer d'un module de la base à l'autre) ou encore accomplir certaines expériences biologiques ou astronomiques. Pour vous aider, vous disposez de l'ordinateur de bord : il prend en charge toute la partie logistique de votre enquête. Sachez que dans un souci d'exactitude et de réalisme, Bertrand Brocard a fait appel à des spécialistes de la vie en apesanteur. Pour l'emballage, et comme l'équipe Hitech a l'habitude de faire, des indices grandeur nature seront présents.

Alcatraz (Infogrames)

L'action se déroule dans la ville de San Francisco en 1993 alors que le marché entier, ou presque, de la drogue (essentiellement héroïne et cocaïne) est contrôlé par un seul homme, Pablo Escobar (toute ressemblance avec un personnage réel est bien sûr fortuite). L'organisation qu'il a mis en place est si complexe et si habilement montée que toutes les polices et services internationaux ont été incapables de l'appréhender ni même d'approcher son repère. Il faut dire que cet homme a profité du tremblement de terre secouant la zone de San Francisco en 1989 pour annexer l'île d'Alcatraz, et y établir son quartier général alors qu'elle était déclarée interdite pour raison de sécurité.

Aujourd'hui, la situation est grave. Les dernières enquêtes menées sur l'extension du fléau de la drogue sur le territoire américain montre que de plus en plus d'individus sont touchés, surtout chez les jeunes. La CIA a donc pour mission de recruter les meilleurs hommes en vue d'une opération coup de poing afin d'éliminer Pablo Escobar. De plus, les deux hommes choisis pour ce "contrat" devront ramener des documents permettant à la police d'arrêter les complices de Pablo Escobar une bonne fois pour tout. Quant au stock de drogue, il devra être détruit.

Action Concept/Commando Wars (Titus)

Comme convenu, nous revenons sur le premier projet de la gamme Action Concept, présenté le mois dernier en exclusivité dans Génération 4, et que nous suivrons au fil des mois. Pour les infidèles, rappelons que la gamme Action Concept sera basée sur un premier jeu, Commando Wars, que des disquettes supplémentaires (à un prix moindre) viendront totalement modifier, aussi bien graphiquement qu'au niveau du jeu en lui-même !

Dans Commando Wars, vous dirigez un homme parmi un commando, et les autres hommes du groupe suivront plus ou moins vos ordres, selon leur moral, leur discipline et les ordres en question. Ce n'est pas un jeu de guerre, mais un jeu d'action, avec quelques éléments de stratégie. Le jeu est en 3D isométrique.

Commando Wars
Commando Wars

Ce mois-ci, les programmeurs ont quelque peu avancé sur le projet, mais s'ils rencontrent bien sûr des difficultés, ils ont le moral, ce qui est déjà un bon point. Les graphistes, qui ont eux un boulot d'enfer, travaillent plutôt en ce moment à rendre la 3D isométrique le moins carré possible. Sur les nouveaux écrans que nous vous proposons, vous pouvez donc voir la rivière, dont les bords sont loin d'être réguliers, ou le hangar caché sous la colline. Pas de doute à avoir ici, ça ressemble à tout sauf à Crafton & Xunk ! Des nouvelles du projet, dès le mois prochain...

Emelyn Hughes International Soccer (Audiogenic)

Encore un jeu de football ! Oui, mais celui-ci, c'est le meilleur, disent-ils chez Audiogenic. Le problème, c'est qu'une vingtaine de jeux de football sont annoncés, et tous semblent, aux dires de leurs auteurs, être le meilleur. Celui-ci a pourtant des chances, puisqu'il est particulièrement connu sur ordinateurs 8 bits où il s'est vendu à un nombre incroyable d'exemplaires : 100 000. Il semblerait que ce soit la simulation la plus proche du vrai football.

Emelyn Hughes International Soccer
Emelyn Hughes International Soccer

En tout cas, ce que l'on peut en dire, c'est que le jeu se déroule sur un terrain vu en coupe, et défilant horizontalement. Le jeu comporte des graphismes sympathiques, un environnement sonore excellent, et la jouabilité semble être au rendez-vous. A confirmer !

Shadow Warriors (Ocean)

Voici le premier logiciel d'une longue série d'adaptations d'arcade de chez Ocean. Il s'agit de mener votre personnage, un guerrier ninja, au cours de six niveaux infestés d'ennemis organisés la plupart du temps en gang. Vous affronterez tour à tour des combattants aux pieds et mains nus, des karatékas, des hommes armés de bâtons et des molosses pouvant soulever sans problème un énorme tronc d'arbre, lui-même capable de vous assommer d'un seul coup.

Pour vous défendre, vous ne pouvez compter que sur l'enseignement prodigué dans votre enfance par les grands maîtres des arts martiaux. Dorénavant, vous maîtrisez parfaitement les sauts chassés, les coups de pieds arrière, les sauts périlleux... Autre moyen de défense, la nature du décor : une cabine téléphonique peut vous servir de paravent et un balcon vous donner une chance d'échapper à vos ennemis. A la fin de chaque niveau, un colosse encore plus fort et plus résistant que les autres vous attend.

Sur le plan de la réalisation, Shadow Warriors s'annonce excellent avec les décors de l'arcade et une superbe animation des personnages. Si la jouabilité ne fait pas défaut, nul doute que ce logiciel sera un succès !

Epic (Ocean)

Epic, c'est le tout prochain programme des auteurs de Falcon sur Amiga et Atari ST, à qui l'on doit également F29 Retaliator. En fait, ce jeu n'est autre que Goldrunner 3D, qu'ils programmaient pour Microdeal, jusqu'à ce que la compagnie décide d'arrêter la production du jeu... Ocean en profita donc pour reprendre le produit, qui s'annonce comme l'un des événements de l'année.

Epic commence, comme tout jeu, par une présentation... Mais là, je dois avouer qu'après cette dernière, on est déjà dans tous ses états, vu qu'elle est fabuleuse, totalement animée, mélangeant 3D et dessins, musiques numérisées... Bref sublime ! La présentation commence sur votre planète, où votre peuple vit en paix. Seulement récemment, les scientifiques ont découvert que le soleil de votre monde est de plus en plus instable, et devrait donc exploser sous peu ! Du jour au lendemain, une évacuation globale de la planète est organisée, à bord d'un gigantesque vaisseau, le Redstorm, et d'une flottille de vaisseaux plus petits. Le problème, c'est que l'armada va devoir traverser une ancienne zone neutre, près de laquelle se trouve l'Empire Rexxon, une race guerrière aux allures de lézards. Après avoir assisté au départ précipité de la planète, avec comme fond sonore des extraits des "Planètes" de Holst, vous assistez à l'échec des négociations entre vos ambassadeurs et les Rexxons. Il est donc décidé de passer en force, le plus rapidement possible, afin de limiter les dégâts. Et c'est là que le jeu commence.

Epic
Epic

Epic est à mi-chemin entre la simulation futuriste et le jeu d'action. Côté jouabilité, on est très proche d'un jeu de tir en 3D, mais avec un scénario, des missions, et une profondeur qui le rapproche des simulations. Lors de votre première mission, vous commencez à bord du Redstorm, un vaisseau contenant la quasi-totalité de la population de la planète, un peu dans le genre de celui de Battlestar Galactica. Vous êtes à bord d'un prototype d'intercepteur, paré à décoller de la piste de lancement. Une fois cela fait, vous voilà navigant dans l'espace, à côté de cette énorme masse qu'est votre vaisseau mère (imaginez ça en 3D !). Vous allez devoir traverser un champ de mines, puis, aller rapidement vers deux planètes, que vous devrez survoler afin de détruire leurs stations radars, et l'escadrille de chasseurs rexxons qui s'y trouve. Si vous ne faites pas ceci rapidement, les Rexxons vous repéreront bien trop tôt ! Les surfaces des planètes sont détaillées, entièrement en 3D, et comportent divers ennemis comme des chars, etc.

Votre seconde mission vous fait à nouveau survoler une planète, puisqu'elle consiste à détruire un complexe minier, d'où les Rexxons tirent leur carburant. Évidemment, ce dernier est défendu. Cette fois-ci, quoi qu'il arrive, l'ennemi vous aura repéré, et sera arrivé au vaisseau mère avant vous. Alors que vous approchez le Redstorm, vous voyez qu'il est attaqué par les Rexxons. A vous de détruire les ennemis, aidé par le système de défense du vaisseau mère. Si vous réussissez, vous atterrissez enfin.

La mission quatre recommence dans la panique, puisque l'un de vos vaisseaux contenant du matériel se fait attaquer. Il va falloir le défendre, surtout qu'il contient des armes et munitions primordiales pour votre victoire finale ! La mission cinq consiste à foncer vers une planète pour y détruire, le plus rapidement possible, un canon-laser, capable de tirer Jusqu'à votre vaisseau mère. Plus vous mettez de temps, plus le Redstorm est endommagé. La mission six est une mission de contre-attaque, puisque vous décidez de vous en prendre aux Rexxons. Vous allez sur leur planète, jusqu'à la capitale, où vous devez détruire leur QG.

La mission sept est la première grosse bataille. La flotte ennemie vous a rejoint, avec un vaisseau dans le genre du Redstorm, six vaisseaux de guerre et douze escadrons de chasseurs ! Après avoir eu l'essentiel de la flotte ennemie, vous devez détruire le vaisseau mère ennemi... Mais avant cela, lors de la mission huit, vous devez affronter les Vanguards, des intercepteurs aussi puissants que le vôtre, avec des pilotes chevronnés qui ne vous feront pas de cadeaux. Pendant ce temps, les deux vaisseaux mères engagent un combat rapproché, durant lequel le Redstorm sera bien endommagé. A vous d'en finir rapidement avec les Vanguards, sans quoi le Redstorm finira par exploser. Une fois le vaisseau mère ennemi détruit, vous assisterez à la phase finale de l'histoire, sous forme d'une animation particulièrement lumineuse... Mais avant d'en arriver là, il vous faudra maîtriser complètement Epic.

Epic, comme vous vous en rendez compte, promet d'être l'un des événements de l'année. Ceci est vrai, d'autant plus que le jeu est magnifiquement réalisé, avec une 3D très rapide, des chargements accélérés et peu nombreux entre les missions, près de 600 ko de sons et musiques numérisées... Bref, Epic porte bien son nom !

Railroad Tycoon (MicroProse)

Sim City ferait-il des émules ? En tout cas, Raiload Tycoon, même s'il traite d'un sujet différent, fait appel à un système de jeu rappelant fortement celui de Sim City. Ce logiciel vous propose de revivre la fantastique épopée du chemin de fer, aspect le plus visible de la révolution industrielle à travers le monde, durant essentiellement le XIXe siècle. En effet, débutant en 1930, le programme vous permet d'engager une partie sur une centaine d'années. Le but du jeu est simple, devenir le roi du chemin de fer. Bien sûr, vous n'êtes pas seul sur le marché et vous devrez faire face à une rude concurrence engendrée par d'autres personnages habités des mêmes ambitions.

Avant de commencer une partie, le logiciel vous demande de choisir un niveau de difficulté. Chacun correspondant à vos prises de risques dans les différents secteurs d'activité gravitant autour de l'industrie ferroviaire. Vous pouvez jouer en tant qu'investisseur, financier, magnat du rail... Ensuite, il vous faut définir une zone géographique propice, d'après vos estimations, au rapide développement d'un réseau ferré. Sachez, que le territoire des États-Unis est sans doute le moins difficile à équiper. Dès que vous choisissez une autre région du globe, la partie deviendra plus difficile. Une fois le théâtre des opérations choisi, le jeu proprement dit commence. Il est possible de visualiser la carte, plus ou moins précisément à l'aide de plusieurs zooms, juste en cliquant sur la partie désirée. Ensuite, il suffit de cliquer sur les deux villes à relier et de commencer la construction de la ligne, non sans avoir pris note des besoins des usagers (transports de courrier, de vivres, de biens mobiliers...). En plus de cela, votre choix doit prendre plusieurs facteurs en compte, comme la complémentarité des productions de chacune des villes et les gains possibles en rapport avec l'investissement.

L'édification de la ligne doit se faire selon des règles bien établies, en produisant d'abord les rails, puis la station (quatre modèles de stations disponibles allant de la simple gare au terminal), puis enfin la mise en chantier du train. A vous de gérer au mieux votre mise initiale d'un million de dollars. Si vous avez choisi de vous tenir au courant des activités de vos concurrents, périodiquement une page écran retraçant leurs faits et gestes apparaîtra. De même pour vos comptes, chaque opération financière y figurant de manière détaillée. Plus loin dans la partie, vous pourrez juger opportun de conclure une alliance avec tel ou tel concurrent ou avec un banquier si vous manquez d'argent. Sachez que tout est possible.

Très bien conçu, bénéficiant d'une bonne réalisation (ce type de logiciel ne nécessite pas des graphismes et des bruitages démentiels), Railroad Tycoon s'annonce véritablement excellent.

Dynasty Wars (Capcom)

Et voici le tout prochain jeu de chez Capcom, réalisé comme il se doit par Tiertex. Dynasty Wars se situe dans la Chine médiévale. La dynastie Han vient d'être renversée par les Seigneurs de la Guerre, qui continssent à dévaster le pays. Alors que tout semble perdu, quatre guerriers s'unissent pour défier les oppresseurs. Dans Dynasty Wars, il est possible de jouer seul ou à deux à la fois. Chaque joueur choisi l'un des personnages, chacun ayant des caractéristiques différentes, ainsi qu'une arme personnelle.

Dynasty Wars
Dynasty Wars

Le jeu se déroule sur un terrain qui défile horizontalement, de droite à gauche, et comprenant sur Atari ST, la version présentée ici, un défilement différentiel très propre. Ce qu'il y a d'original dans ce jeu, c'est que l'on ne dirige pas un personnage, mais le cheval sur lequel il se trouve. En appuyant sur le bouton de feu, on utilise son arme. Plus on appuie longtemps, plus le coup est fort. En fait, à partir d'une certaine force, l'arme lance carrément un éclair ou une boule de feu, ce qui est pratique pour en finir avec certains ennemis. Les ennemis sont parfois aussi à cheval, mais il y a également des fantassins, des archers, et j'en oublie.

Il est également possible d'utiliser de la magie de temps en temps, ce qui a pour effet de nettoyer l'écran des ennemis présents, sauf pour les personnages importants, que l'on croise une ou deux fois dans chaque tableau. Le jeu bénéficie d'une présentation très japonaise, d'un graphisme assez bon, et d'une animation soignée, ce qui en fait une conversion de qualité ! Avec cinq niveaux différents graphiquement, le joueur, en plus, n'est pas au bout de ses peines.

Centurion: Defender Of Rome (Electronic Arts)

Encore un jeu signé Kellyn Beeck, l'auteur de Defender Of The Crown. Centurion est un mélange de stratégie, de jeu de rôle, qui comporte des graphismes superbes et une animation impressionnante. Vous devrez mener des batailles, mais également user de diplomatie pour arriver à vos fins.

Vous commencez le jeu en tant que jeune officier aux commandes d'une légion romaine. Le but est de défendre Rome des troupes barbares, en utilisant vos talents de diplomate ou de soldat, tout en annexant peu à peu les provinces avoisinantes. Il est possible d'offrir une protection ou une alliance avec Rome aux gouverneurs desdites provinces, afin de les rallier à votre cause. Les combats sont vus du champ de bataille, et le joueur intervient en choisissant la formation des troupes, ainsi que leur tactique. Dès que la bataille commence, vous pouvez même diriger des troupes individuelles, comme l'infanterie ou la cavalerie, sur des troupes ennemies particulières. Si vous vous débrouillez bien, Rome deviendra de plus en plus forte, et ses frontières seront de plus en plus éloignées, ce qui vous obligera bientôt à construire une flotte de bateaux... Bientôt commenceront également les combats maritimes !

Entre deux guerres, le joueur peut utiliser un peu de l'argent du butin pour construire un stade, où se tiendront les jeux. Il choisira un gladiateur qu'il dirigera alors dans un combat à mort dans l'arène. Au cirque, il sera même possible de participer à des courses de chariots, où vous pouvez donner des coups de fouets à vos adversaires pour vous en débarrasser ou encore déchiqueter les roues des chariots concurrents...

Impossible ici de dire à quel point le jeu est complet. Rien qu'aux arènes, il est possible de tricher, en achetant un concurrent, en droguant les chevaux et même en invoquant les dieux. Centurion: Defender Of Rome est un jeu qui s'annonce vraiment superbe, varié, et particulièrement prenant.

The Break (Ocean)

The Break, vous n'en avez jamais entendu parler, et c'est normal, puisque c'est un logiciel uniquement distribué par Ocean, mais réalisé par l'équipe de Starbyte. A première vue, c'est-à-dire en regardant les photos, on peut être très inquiet, et se dire que ça n'est pas beau. Disons que les graphismes ne sont pas le principal atout de Tie Break, qui se veut plutôt être le Kick Off du tennis.

The Break
The Break

Et de ce que nous avons pu en voir, cela paraît tout à fait vrai, puisque les personnes qui y jouaient au salon Trade Show semblaient avoir bien du mal à en décrocher. En attendant, le jeu est assez original, puisque vous ne déplacez pas votre joueur. Celui-ci se place automatique, et vous ne faites que décider du coup à faire, et du moment auquel vous désirez le faire. Voilà qui risque d'en déranger plus d'un au début, mais la jouabilité étant parfaite, je suis sûr qu'ils oublieront rapidement cela...

Alpha Waves (Infogrames)

Voici sans doute le projet le plus abouti de tous ceux d'Infogrames, même s'il demande encore quelques semaines de finition avant sa sortie. Le principe du jeu, entièrement en 3D, est fort simple : enfermé dans une pièce cubique, il s'agit de mener votre sprite, au moyen de diverses plates-formes vers l'une des portes permettant d'accéder à une autre pièce. Pour traverser chacune de ces pièces, vous disposez d'un capital temps variable suivant le niveau où vous vous trouvez et des bonus récoltés auparavant.

Pour se déplacer, il suffit de presser le bouton de tir de la manette. Mais de cette façon, vous ne pourrez avancer que sur une surface plane sans pouvoir atteindre les plate-formes qui se trouvent aux quatre coins de l'espace formé par la pièce. Le seul moyen d'y parvenir passe obligatoirement par une plaque de couleur rouge (il s'agit en fait de la toute première plate-forme) située à même le sol, c'est à dire au niveau où vous commencez. Une fois dessus, votre sprite commencera à rebondir de plus en plus haut et une fois son amplitude maximum atteinte, il suffit de presser le bouton de tir pour vous déplacer dans les airs et rejoindre l'une des plates-formes. Et ainsi de suite pour progresser vers l'une des portes. Bien évidemment la principale difficulté sera de doser parfaitement la pression exercée sur le bouton de tir. Si celle-ci est trop importante, vous dépassez la plate-forme et retombez au niveau le plus bas. Par bonheur, il existe une parade : vous avez la possibilité de placer la "caméra" n'importe où dans l'espace, vous pouvez donc visualiser le sprite sous toutes les formes désirées (de dessus, de dessous, de côté, de trois-quart, de trois-quart haut....). De cette façon, il suffit de se placer derrière le sprite avec un angle d'environ 50° vers le haut pour apercevoir l'ombre qu'il projette sur le sol. Celle-ci est d'une aide très précieuse pour se situer dans l'espace. Elle permet de se positionner sans trop de problèmes sur les plates-formes. Mais le jeu comporte d'autres difficultés comme des aliens présents à pratiquement chaque niveau et bien décidés à empêcher vos déplacements ou alors, beaucoup plus sournois, des plates-formes tournantes, ou apparaissant de temps à autre ou les deux à la fois...

Sur le plan de la réalisation, de la jouabilité et de l'intérêt d'Alpha Waves, il n'y a rien à dire, c'est du tout bon ! Mais outre le système du jeu, Alpha Waves se veut un logiciel complètement nouveau. En effet, ce programme est lié à un récent phénomène directement issu des États-Unis : le "brain building". Il s'agit en fait d'une petite mallette renfermant un casque de baladeur, une paire de lunettes flashantes et un générateur d'ondes. Par l'intermédiaire de cet appareil, il est possible (d'après Serge Chagnoleau, le vulgarisateur de cette technique en France), en calant les ondes du cerveau sur celles du brain building, d'accéder à des états programmés à l'avance : relaxation, apprentissage, antistress, amélioration de la mémoire, hyper-vigilance... C'est exactement le même principe qu'Alpha Waves véhiculera dès sa sortie. Avant de débuter une partie, il sera possible de choisir entre trois programmes : relaxation, hyper-vigilance et apprentissage, le rythme sonore s'harmonisant à votre choix. Alors... tout ceci en fait-il le premier programme ludique thérapeutique ? Attendons sa sortie pour juger !

DragonStrike (SSI)

DragonStrike est une simulation de dragon que nous vous avons dévoilé dans le précédent numéro. C'est surtout le premier jeu d'arcade se déroulant dans le monde du jeu Advanced Dungeons & Dragons, ce qui est important. Le jeu est une véritable simulation, dans laquelle vous jouez le rôle d'un lancier qui, juché sur le dos d'un dragon du Bien, doit accomplir diverses missions contre le Mal.

Se jouant à la souris et au clavier, le jeu demande un certain temps d'adaptation : on n'apprend pas à voler en dragon tous les jours ! Bien sûr, vous contrôlez le déplacement de votre dragon, un peu comme un avion, mais en moins maniable, surtout à grande vitesse. En fait, un dragon, c'est un peu comme un vieux coucou : ça gagne de la vitesse surtout en descendant, et ça en perd énormément en montant. Heureusement, en variant la vitesse des battements d'ailes, vous pourrez aller plus ou moins haut. Un "altimètre" se trouve à droite de l'écran, ce qui vous permet de vous repérer facilement. Si vous pouvez un peu voler n'importe comment, attention cependant à ne pas vous écraser trop rapidement au sol, et encore moins à entrer en collision avec une montagne !

De votre dragon, vous pouvez regarder tout droit, mais aussi à gauche, à droite et même derrière vous, ce qui est très utile lors des combats en vol ! Parlons-en justement de ces combats, qui sont de deux sortes. Pour attaquer un ennemi, il faut si possible arriver sur lui en venant d'une altitude plus élevée. Si c'est votre dragon qui attaque, alors il tentera de mordre le dragon ennemi. Si c'est vous, vous tenterez, à l'aide de vos lances, de toucher le dragon ou le chevalier le montant. Ce n'est pas toujours facile, puisque vous devez diriger la lance en même temps que le dragon, surveiller l'altitude, la vitesse, etc.

Heureusement, vous disposez d'un moyen plus aisé pour les combats : le souffle de votre dragon, qui est de deux sortes, contrairement à celui des ennemis. Lors des combats, vous devez faire très attention à ne pas passer trop près de l'ennemi, qui pourrait alors vous faire tomber. Si tel est le cas, votre dragon tentera de vous rattraper à temps. Sans quoi, vous vous écraserez au sol, à moins que vous n'ayez l'objet magique qui est un anneau de Feather Fall, et qui vous permet de tomber lentement, telle une plume. Attention cependant, les ennemis continueront de vous attaquer ! Ah oui, il y a des objets magiques qui servent dans le jeu. D'origine, vous disposez d'une boule de cristal, qui fait office de radar ! On y voit les ennemis et les importants lieux alentours. Au début du jeu, vous avez également trois doses de baume de soin, qui vous permettent de soigner vos blessures ou celles de votre monture. Le jeu est composé de multiples missions. Au début de chacune, vous assistez à un compte rendu vous expliquant la situation actuelle vis-à-vis des forces du mal (on est alors en pleine guerre de la Lance, pour les connaisseurs), et votre objectif. Après cela, vous avez la possibilité de voler rapidement dans la zone où va se dérouler la mission, histoire de reconnaître les lieux. Ensuite, la mission commence vraiment.

Lors des missions, vous affronterez des dragons bien sûr, mais aussi des wyverns, et des troupes au sol (attention aux archers !). Vous attaquerez des châteaux, des bateaux, et même les terribles forteresses volantes du Mal. Chaque fois que vous réussissez une mission, vous garderez les objets magiques que vous aurez peut-être trouvés, et monterez en grade. Vous avez la possibilité de changer d'ordre dès que vous atteignez un rang important, histoire d'avoir une monture meilleure, des missions plus importantes et plus difficiles.

Entièrement en 3D, le jeu est superbe, et totalement paramétrable, afin de pouvoir tourner rapidement sur n'importe quel PC, en attendant la version Amiga. Il y a trois types de 3D différentes, plus ou moins détaillées, mais on peut aussi choisir d'avoir des ennemis bitmap plutôt qu'en 3D. DragonStrike est un jeu très original, avec des missions variées, et qui bénéficie d'une réalisation irréprochable, et de pages écrans magnifiques. Il n'y a hélas pas de version Atari ST annoncée, mais vu le succès que le jeu devrait avoir, on a des chances d'en voir une un jour.

Future Classics - Collection 1 (Electronic Zoo)

Future Classics, c'est une compilation de cinq jeux jouables seul ou à deux. Diskman est une sorte de Pac-Man, Tankbattle une bataille de chars, Blockalanche est une réadaptation de Block Out, Lost'N Maze est un labyrinthe, et Diet Riot, un nouveau Pac-Man, dans lequel il faut manger des aliments à basses calories, et évitez les hamburgers qui sortent des restaurations rapides !

Resolution 101 (Millennium)

Prisonnier depuis quelque temps, une nouvelle loi, la résolution 101, va peut-être vous permettre de gagner votre liberté. Pour cela, vous allez devenir un chasseur de primes, qui deviendra libre en tuant une à une toutes les crapules qui terrorisent la ville depuis un certain temps. On vous entraînera un peu, on vous fournira un véhicule de base, et ensuite, votre avenir sera dans vos mains. Hélas ! La réalité est plus complexe, car les ennemis ne font pas de quartier. Non seulement ils vous tirent dessus, mais ils font tout pour éviter vos tirs, disparaissent au coin d'une rue, se cachent derrière un bâtiment pour en ressortir après avoir largué des mines dans le tournant.

Bref, votre nouveau boulot est un véritable enfer, et vous aurez besoin de réflexes et de nerfs d'acier pour survivre à cette terrible épreuve. Heureusement, après quelques victoires, vous pourrez mieux vous équiper en armes, en ajoutant des lasers, des roquettes et des mines. Vous pourrez également améliorer votre véhicule, pour passer de votre voiture standard à un aéroglisseur capable d'affronter tous les terrains. Vous pouvez également, durant le jeu, aller dans un garage, afin de réparer la casse ou de refaire le plein.

Réalisé par les auteurs du génial Archipelagos, Resolution 101 est un programme où l'action est incessante. C'est un jeu mi-chemin entre l'arcade et la simulation, où la 3D est parfaite et d'une rapidité incroyable. Les ennemis sont sous formes de sprites, afin d'être plus beaux, ce qui est excellent. Sur le tableau de bord, un écran vidéo vous permet de voir la tête de vos adversaires. Les grimaces qu'ils font lorsque vous les touchez sont à mourir de rire ! Chaque niveau du jeu se déroule dans une partie différente de la ville, avec des décors plus ou moins différents, et on n'a donc jamais l'impression que le jeu se répète, d'autant plus que les ennemis sont de plus en plus variés au fur à mesure que l'on avance dans la partie. Ils réagissent assze intelligemment, cherchant véritablement à vous semer, voire à vous tendre des pièges ! Un sacré bon jeu...

The Plague (Innerprise)

The Plague, c'est le tout nouveau jeu des auteurs de Sword Of Sodan et de Battle Squadron. The Plague se déroule dans le futur, sur une planète où une expérience ayant mal tournée a contaminé la population, faisant de certains d'entre eux d'horribles monstres. Vous êtes envoyé pour faire le nettoyage, et autant dire que ça ne va pas être simple !

The Plague
The Plague

C'est tout pour le scénario, qui n'a rien d'excitant, mais c'est normal, chez Innerprise, on travaille plutôt la réalisation. Et The Plague ne faillit pas à la renommée de la compagnie, puisqu'il est techniquement très impressionnant. Défilement horizontal plein écran, avec un minimum de 32 couleurs, sprites gigantesques, musique et sons infernaux, couleurs flashantes, tout dans The Plague est à la hauteur d'un jeu d'arcade. Les monstres sont fous, les armes supplémentaires aussi, et c'est sans aucun doute l'un des meilleurs jeux du genre, au niveau technique.

Reste à juger la jouabilité, qui était le point faible de Sword Of Sodan, mais gageons que les auteurs auront su tirer parti des critiques formulées à l'égard de leur premier programme à ce sujet. En attendant, The Plague sera bientôt terminé, puisqu'il sort le mois prochain, et l'équipe d'Innerprise s'attaque maintenant à la suite de Battle Squadron !

Super A (Tomahawk)

Super A, c'est le nom de code d'un super agent secret, membre d'une organisation luttant contre les gangs internationaux. Un groupe de terroristes tient entre ses mains un petit pays riche en ressources minières, à l'aide d'une armée de soldats, mais aussi de robots télécommandés et gérés par ordinateurs. Vous jouez le rôle de Super A, et vous avez pour mission de détruire les cerveaux des terroristes. Hélas ! À peine arrivé, vous êtes fait prisonnier. Heureusement, quelque temps après, vous arrivez à neutraliser un gardien vous apportant à manger, et l'aventure peut commencer... Le jeu aussi !

Super A
Super A

Le joueur empruntera de nombreux moyens de locomotion (avion, bateau, moto, aéroglisseur), lors de simulation de pilotage en 3D. Il aura également souvent la possibilité de montrer ses capacités en combat, lors de luttes au poing où avec une arme, contre les agents terroristes. Action et tactique seront au rendez-vous !

Rorke's Drift (Impressions)

Voici un jeu de guerre, mais d'un genre tout à fait différent de ce que l'on a pu voir auparavant. Il se déroule en 1879, et recrée l'incroyable bataille où 137 soldats anglais affrontèrent 4000 zoulous ! Le but des programmeurs était de faire un jeu de guerre où l'on pourrait voir réellement l'affrontement, et ils ont donc choisi une vue isométrique particulièrement pratique. Le joueur contrôle les 137 soldats, et décide quand ils avancent, reculent, se reposent, visent, combattent ou font feu. Il y a un sprite par pièce, ce qui veut dire que l'on voit vraiment 137 soldats, et assurément 4000 zoulous.

Impressions

Toutes les actions sont représentées par des animations, qui font que le champ de bataille grouille rapidement de personnages courant, tirant, avançant... C'est en plus assez réussi graphiquement, ce qui veut dire que Rorke's Drift risque bien d'être un jeu de guerre grand public.

Escape From Colditz (Digital Magic)

Dans ce jeu se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, vous prenez le contrôle de quatre prisonniers de guerre, incarcérés dans le fameux camp de Colditz, véritable château transformé en Sonderlager ! Votre but est de rejoindre un pays allié ou neutre, voire de rejoindre la résistance française. Mais avant cela, il va falloir vous échapper du château, en utilisant de manière astucieuse tous les objets que vous pourrez trouver : draps, trombones, fils électriques, etc. Vous pourrez même creuser des tunnels, comme dans la Grande Évasion.

Le jeu se déroule sur un terrain isométrique, défilant, avec de nombreux lieux en extérieur, et plus de 600 pièces du château, ce qui reconstitue de manière très fidèle Colditz...

Time Race (Cistar)

Time Race est le type même du jeu de réflexion avec lequel il est très dangereux de commencer une partie. Le but du jeu est assez simple : remplir totalement une surface avec des formes cubiques composées d'au moins trois éléments. Ces éléments ne sont ni plus ni moins que des triangles isocèles dont l'assemblage de quatre d'entre eux forme un carré. Mais attention, ces triangles sont de couleurs différentes et les agencer est soumis à des règles bien précises. La première d'entre elles vous empêche d'en mettre deux d'une même couleur côte-à-côte, sinon, ils disparaissent. Autre difficulté, les noirs, qui peuvent servir à détruire ceux déjà placés en cas d'erreur, ne peuvent s'associer qu'avec des blancs.

Enfin, veillez à ne pas vous "boucher" certains endroits du niveau, sans quoi vous devriez défaire tout votre travail. Bien sûr, chaque niveau se fait en durée limitée. Très prenant et très dans l'air du temps, ce programme devrait plaire à tous.

Bad Blood (Mindscape)

Et voici le tout nouveau programme des auteurs de Times Of Lore. Le jeu reprend le même système d'icônes, permettant au joueur d'évoluer dans le monde du jets sans rien avoir à taper au clavier. Le système à tout de même été bien amélioré, puisqu'il y a plus d'actions possibles et plus de vocabulaire. Techniquement, Bad Blood est également bien meilleur, étant donné qu'il utilise le même système qu'Ultima VI, permettant sur PC d'avoir 256 couleurs.

Bad Blood
Bad Blood

Le jeu se déroule sur une Terre post-apocalyptique, ravagée par une guerre nucléaire, et dont la surface est totalement stérile. Sur cette Terre, survivent deux races, les humains et les mutants, qui se battent constamment pour la survie de leur race. Aujourd'hui, le combat final entre les deux races se prépare et pourrait bien signifier l'anéantissement total de toute forme de vie sur Terre... A moins que vous ne trouviez, à temps un moyen d'empêcher ceci.

C'est donc un jeu d'aventure/rôle, dans lequel vous rencontrerez et combattrez un nombre très important de créatures diverses. Il vous sera également possible d'avoir des discussions sensées avec les personnages importants du jeu. Bad Blood s'annonce non seulement passionnant, mais aussi superbe ! Il sortira en mai 1990 sur PC, puis vers juin 1990 sur Amiga et Atari ST.

Dragonslayer (Linel)

(Sifflement du vent... Au loin, on entend des chants mystiques... .à lire avec une voix rauque !)

Une autre époque... Un autre monde... Un dragon terrifiant, aidé de ses séides maléfiques, terrorise le monde et ses habitants. Craignant pour leur vie et leur foyer, ils sacrifient tous les ans une vierge au monstre qui, en échange, les protège. Sous ce règne de terreur, nombreux sont ceux qui ont essayé de retrouver les fragments d'un talisman très puissant. Il est dit que ce talisman magique aurait appartenu à un sorcier, qui, il y a bien longtemps, aurait vaincu le dragon et ses cohortes de monstres. C'est uniquement avec ce talisman qu'un aventurier pourra trouver la tanière du dragon, et surtout aura une chance de le tuer ! Beaucoup ont essayé... tous ont péri. Aujourd'hui, c'est votre tour (vous pouvez reprendre votre voix normale).

Dragonslayer, c'est un logiciel dont nous vous parlons depuis bien longtemps, et qui sortira enfin cette année. C'est un jeu dans le genre de Barbarian, mêlant arcade, aventure, et quelques bribes de stratégie. Il faudra que votre personnage traverse bien des lieux, dont une forêt, des marécages, et enfin un château comprenant plus de 400 pièces... Le jeu comporte plus de 40 types de monstres différents, dont certains font plus de la moitié de l'écran ! Enfin, le combat final sera une scène particulièrement grandiose...

Pas de date de sortie exacte, mais une chose sûre : le jeu sera disponible cette année. Enfin, aussi sûr qu'il y a deux ans et que l'année dernière !

Necronom (Linel)

Et voici le nouveau jeu de tir des auteurs d'Insanity Fight, un jeu à défilement horizontal comprenant plus de 400 écrans, avec 300 ennemis différents, 25 monstres de fin de niveau, 32 niveaux différents avec onze fonds variés, 3000 images pour les animations, et pour finir 48 couleurs à l'écran ! En plus, cette débauche de technique ne cache pas un mauvais jeu, mais un jeu de tir excellent et particulièrement jouable.

ShockWave (Digital Magic)

ShockWave comporte le scénario le plus original que l'on ait vu ces dernières années. A bord de votre véhicule, vous devez en effet conduire à travers divers paysages, en évitant les hordes d'aliens qui tentent de vous détruire. Voilà ! Avouez que ce n'est pas mal trouvé du tout, non ? A côté de cela, le jeu est techniquement splendide, avec un effet de zoom en 3D fabuleux, une rapidité encore plus impressionnante que celle de Drivin' Force, surtout qu'en plus, le paysage fait des rotations selon vos mouvements ! On se croirait presque en train de jouer à Galaxy Force... Il n'y a qu'à voir la phase où l'on se trouve dans le canyon d'une planète artificielle (étrange, ça me rappelle quelque chose !) pour tomber à la renverse. Si le jeu est jouable, ça sera un succès à tous les coups.

Projectyle (Electronic Arts)

Voici un jeu de sport futuriste, réalisé par l'équipe Eldritch The Cat. Dans ce programme, huit équipes jouent un championnat de 21 semaines, ou bien un tournoi plus rapide. Ce qu'il y a d'original dans ce sport, c'est que chaque match est joué par trois équipes, sur un terrain composé de quatre quarts, et durant trois périodes. Le palet est placé au centre du terrain, et peut être envoyé dans l'un des quatre quarts. Dans trois d'entre eux, on trouve un joueur défensif et deux joueurs attaquants, alors que dans le dernier, la zone de but, chaque équipe possède ses cages ! N'importe quand, trois joueurs peuvent participer à Projectyle, en utilisant les manettes ou le clavier, et même les ports manettes supplémentaires sur Atari ST ou Amiga, à l'aide de l'extension qui servait à Gauntlet 2.

Projectyle
Projectyle

Chaque joueur sélectionne parmi les huit membres de son équipe un joueur pour la zone de défense, un pour la zone de but, et un autre pour ses deux zones d'attaques. Il est possible d'améliorer les caractéristiques des joueurs en les entraînant à la position à laquelle vous les placez. Projectyle est un jeu rapide, avec un défilement non moins rapide, multidirectionel et très fluide, et promet de longues heures de délire, à jouer à plusieurs à ce jeu un peu fou !

Legend Of Faerghail (Rainbaw Arts)

C'est la première fois que Rainbow Arts propose un jeu de rôle, et autant dire que nous l'attendons avec impatience, puisqu'ils promettent des graphismes et des sons d'excellente qualité. Le Mal commence à envahir les terres de Faerghail. Les elfes ayant vendu leurs âmes au Mal, arrivent sur la région dévastant et tuant tout sur leur passage Sans une armée et sans volonté de vaincre, le peuple parait destiné à tomber entre les mains du Mal. Dans une contrée au nord-ouest de Faerghail, il reste cependant un espoir : un magicien lance un sort, invoquant un guerrier. La quête de ce guerrier est de libérer Faerghail des troupes elfes. Ce guerrier, c'est vous !

Le jeu comprend un monde médiéval gigantesque, coupé en deux par une chaine de montagnes. On y trouve huit donjons, ayant chacun environ quatre niveaux, un niveau pouvant avoir jusqu'à 1200 pièces. Vous y croiserez près de 80 adversaires différents, qui ne feront pas que vous attaquer, certains vous suivront et vous tendront des pièges ! Côté langages, les nains, magiciens et monstres n'ont pas le même, et vous devrez donc les apprendre ! Un grand jeu en perspective.

Up & Away (ImageWorks)

Ce qui est fou avec Mirrorsoft, c'est qu'ils ont toujours des tonnes de projets. On a eu beau en présenter sur 20 pages dans le dernier numéro, il y en a encore de nouveaux ce mois-ci ! Up & Away est un jeu d'arcade, simple dans le concept, mais très sympathique à jouer, pour un ou deux joueurs.

Magnose et Flip-It sont deux habitants de la planète Mars, autrement dit, des Martiens ! Ils sont envoyés sur Terre, afin de ramener les millions de litres d'eau dont Mars a besoin pour ne pas devenir une planète morte. Même si ce sont des amis, ils sont en compétition, car le premier qui réussira gagnera la somme fantastique de deux gargoids, ce qui lui assurera une vie tranquille jusqu'à la fin de ses jours. Cependant, pour réussir dans leur mission, ils vont devoir venir à bout de six niveaux différents, où les Terriens feront tout pour les en empêcher.

Chaque joueur joue sur une moitié verticale de l'écran, et son but est à chaque niveau d'arriver le premier tout en haut du décor, qui défile verticalement, de manière différentielle. Chaque Martien doit faire vite, mais ils doivent également éviter les dangereux animaux qui peuplent la Terre et qui ne sont pas décidés à se laisser faire. Bref, Up & Away est le genre de jeu très simple, mais qu'il est impossible de lâcher une fois que l'on commence à y jouer !

Up And Away
Up & Away

Italy 1990 (US Gold)

Après le succès formidable de Kick Off, toutes les compagnies (ou presque) ont décidé de sortir leur logiciel de football, avec plus ou moins de réussite. Mais il semble bien qu'Italy 90 d'US Gold soit l'un des meilleurs et peut-être le meilleur !

Au niveau de la simulation, il intègre tous les paramètres au jeu : dribbles, tacles, têtes, fautes, feintes... De plus, votre réussite dans vos actions, quelles qu'elles soient, n'est pas innée mais dépend de nombreux facteurs, exactement comme dans un vrai match. La compétence du joueur, sa place par rapport à la balle, sa force, son agressivité ainsi que celles de ses adversaires entreront en ligne de compte. De même pour l'équipe, suivant votre sélection et les places attribuées aux joueurs, telle tactique s'avérera moins performante qu'une autre. C'est pourquoi vous devrez être particulièrement vigilant lors du choix de vos joueurs et examiner avec soin leurs diverses caractéristiques, en apprécient leurs forces et leurs faiblesses. Avec le logiciel sera livré un "Livre D'Or De La Coupe Du Monde 90" présentant les équipes, la planification de leurs rencontres ainsi que les grands joueurs passés, présents et futurs.

En plus des options classiques, Italy 90 offre le jeu à deux contre l'ordinateur. Vous pourrez également sauvegarder vos données. Côté réalisation, c'est excellent avec des graphismes somme toute assez jolis, de bons bruitages et une excellente animation, précise et rapide. A suivre !

Team Yankee (Empire)

Voici une simulation de combat de chars basée sur le livre à succès américain de Harold Coyle : Team Yankee. Le jeu, tout comme le livre, couvre les premiers jours d'une troisième guerre mondiale, du point de vue d'un groupe de soldats américains et russes, engagés dans une terrible bataille de blindés, avec le célèbre char M1, au coeur de bien des simulations de chars.

Le jeu mélange graphismes bitmap et 3D, comme dans Sleeping Gods Lie, de la même compagnie. Son originalité est qu'il est possible de commander quatre chars en même temps, auquel cas l'écran se divise en quatre fenêtres, chacune représentant la vue d'un des chars. C'est pratique, surtout qu'il suffit de cliquer sur une des fenêtres pour revenir en plein écran, à la vision de ce char en particulier. Côté écran, vous disposez également d'un écran résumant l'état de vos troupes, et surtout d'une carte sur laquelle il est possible de faire des zooms, tracer des courses, etc. Au point de vue tactique, le joueur peut faire appel à un soutien aérien ou terrestre, et peut utiliser divers armes et véhicules. Il peut même camoufler certains d'entre eux, utiliser des fumigènes pour éviter les tirs ennemis, puis des armes à visée laser pour tirer au travers. Bref, ce jeu s'annonce bien complet, et surtout bien fait.

Thunderstrike (Millennium)

Le jeu se déroule 200 ans après que les réseaux de télévision aient pris le contrôle de la Terre. L'émission qui fait alors le plus d'audience est la retransmission des jeux olympiques militaires, et surtout de la partie nommée Ground Defense. Le but est de patrouiller, en vaisseau, au-dessus d'une région, et de défendre les réseaux de communication et les installations au sol. En fait, ce jeu est un Defender, mais en 3D, et avec une vue de derrière le vaisseau, comme dans Virus.

Thunderstrike
Thunderstrike

Ce qui est fabuleux, c'est que la vue du jeu est donnée comme si une caméra, montée sur une jeep, suivait le vaisseau au sol. Du coup, on a le droit à des plans assez sympathiques ! Côté 3D, c'est ce que nous avons vu de plus rapide à ce jour, et en plus, le jeu est agréable, avec des armes supplémentaires, des ralentis et des graphismes superbes.

Prophecy 1: The Viking Child (Electronic Zoo)

Prophecy, c'est un jeu dans le genre de Wonderboy In Monsterland, avec des graphismes assez sympathiques. Ce mélange action et aventure (enfin, vraiment un zeste d'aventure !), à travers un nombre de niveaux complètement fous, et c'est d'ailleurs là que Prophecy s'en tire à bon compte par rapport aux autres jeux du genre. A chaque niveau, les décors et monstres que l'on croise sont différents, ce qui est appréciable. En plus de cela, vous trouvez de l'argent, que vous pouvez utiliser dans les boutiques pour acheter quelques armes supplémentaires, de l'équipement ou encore des objets magiques...

Rotox (US Gold)

Décidément, cette année, la société US Gold adopte un rythme infernal au niveau des sorties de ses jeux. Qui plus est, leur qualité est généralement excellente et Rotox en est le dernier exemple. Incarnant un superbe robot d'une nouvelle ère, vous devez subir, avant d'être déclaré bon pour le service, une série de tests tous plus meurtriers les uns que les autres. Et si vous échouez, vous serez irrémédiablement renvoyé à la casse ! Il vous faudra opérer sur dix niveaux, situé dans l'espace, divisés chacun en neuf sections et traitant chacun d'un thème particulier (écologie, circulation...). Tout au long de ceux-ci, vous affronterez des hordes d'ennemis, vous devrez éviter des mines, mais le plus dur sera sans doute de vous déplacer sur des plates-farmes mouvantes sans tomber dans le vide intersidéral. Pour vous défendre, vous commencez avec un simple laser mais votre armement deviendra de plus en plus puissant (missiles à tête chercheuse, propulseur dorsal...) au cours de votre progression.

Au niveau de la réalisation, Rotox introduit une conception tout à fait nouvelle et révolutionnaire : "le rotoscape". En fait, ce n'est pas bouger par rapport au monde qui vous en entoure, mais le contraire ! Tout votre environnement tourne autour de vous sur une rotation de 360° et le jeu est vu de dessus. Les graphismes sont agréables, l'animation est très bonne et les bruitages sont carrément géniaux, certains étant numérisés à partir de la bande sonore du film "La Planète Interdite". A noter aussi une superbe présentation !

Nuclear War (US Gold)

Voici un jeu complètement loufoque et basé sur la guerre nucléaire. Vous jouez le rôle d'an chef d'État devant lutter contre quatre pays aux dirigeants fictifs (Ayatollah Kookamanie, Jimy Farmer...). A chaque tour, vous pouvez construire des armes nucléaires, des bombes, des avions, des systèmes de défense. Vous pouvez également faire de la propagande dans d'autres pays, ce qui attire du monde chez vous, ou encore faire décoller quelques avions, et enfin lancer une attaque sur une ville. Le nombre de morts est de plus en plus impressionnant, et quoi qu'il arrive, vous terminez soit mort, soit à la tête d'un monde dévasté. C'est un jeu de guerre très sympathique, accessible à tous, et bourré d'humour noir. On adore !

Cyberball (Domark)

Cyberball, c'est un programme pour les fous de violences sportives, ceux qui avaient adoré Rollerball au cinéma et qui se le repassent tous les soirs au magnétoscope. Mais la différence avec le film, c'est que vous jouerez au football américain, pas avec des humains, mais avec des robots. Le but du jeu consiste à trouver des tactiques défensives ou offensives et de regarder jouer votre équipe. Une fois le match terminé, vous devrez remettre vos joueurs en état, réparer les bras cassés et les têtes arrachées, remplacer certaines machines par d'autres. Une bonne idée pour ce jeu qui ne semble toutefois ne pas atteindre des sommets quant à sa réalisation.

Crossbow (Seven Screen)

Voilà un jeu d'aventure médiévale proposé par Seven Screen, dans lequel réflexion et action sont présents. Dirigé par icônes (à la souris), votre héros, qui n'est autre que le célèbre Guillaume Tell, devra tout aussi bien chercher des indices pour réussir son aventure, que se battre à l'épée, à l'arbalète, au bâton, etc. Une bonne réalisation pour ce jeu qui sortira sur Atari ST et Amiga et qu'on attend avec impatience pour le test définitif.

Crossbow
Crossbow

Venus (Gremlin)

Après que l'homme eut détruit tous les insectes à grands renforts de cochoneries chimiques, une nouvelle race de bestioles mutantes a fait son apparition ; gros et vindicatifs, les insectes de la nouvelle génération ne sont pas contents du tout et ils ont les moyens de le faire savoir. Pour venir à bout de ce fléau, une mouche-robot a été créée afin d'éliminer tous les mutants. C'est vous qui la piloterez. Elle est polluante que les pesticides et tout aussi destructrice. En plus des graphismes superbes et d'une excellente animation, Venus est bourré de trouvailles telles certaines scènes se jouant à l'envers. Ce jeu d'action/tir sur cinq niveaux prévu sur Amiga, ne passera pas inaperçu.

The Killing Game Show (Psygnosis)

Vous dirigez un petit robot, héros d'une émission télévisée se déroulant dans un futur lointain, loin, très loin de chez nous (mais non, pas en Belgique voyons ! Encore plus loin dans l'espace, juste après Knokke-le-Zoute). Le petit robot est installé dans un cylindre métallique se remplissant lentement de liquide. Or, le saviez-vous, les robots craignent le monoxyde d'hydrogène, vulgairement appelé eau. S'il trempe un orteil dans le liquide, il finira aussitôt en poussière électromagnétique. Il doit donc grimper de palier en palier, trouver des armes et détruire d'autres robots. Quelle existence ! En plus, il doit trouver des moyens pour ralentir la montée des eaux. C'est extraordinairement beau, c'est incroyablement difficile, bref, c'est Psygnosis.


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