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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sword Of Sodan
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - février 1989)
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Attention : ce succès est un anti-succès ! Késaco ? Tout simplement un logiciel très réussi graphiquement et
musicalement mais dont la jouabilité est très faible. Bref, un jeu que vous rangerez très vite dans votre placard.
Le scénario
Au même titre que Roger Rabbit mais dans un tout autre domaine, The Sword Of Sodan est sans aucun doute l'un
des jeux les plus décevants de ce début d'année. Graphiquement superbe, soutenu par un bruitage exceptionnel,
l'action qui vous pousse tout au long des tableaux est d'une pauvreté affligeante.
Le scénario de ce jeu de combat à la sauce médiévale est classique, éternelle quête contre le mal au travers d'un château mille
fois diabolique. Vous choisissez tout d'abord votre personnage, homme ou femme, avant de forcer le portail de
cette sinistre demeure.
Coup d'épée dans l'eau ?
Au premier coup d'oeil, la réalisation du jeu est superbe. Votre héros est grand, il occupe presque toute
la hauteur de l'écran. Le décor, très fouillé, défile devant vous dans un défilement sans heurt. La désillusion
intervient au premier coup d'épée. Face à tant de recherche au niveau du graphisme, comment apprécier la
précipitation et la sécheresse des coups.
Ce qui aurait pu approcher la qualité "dessin-animé" se transforme en une déroutante partie de "frappe à répétition".
Bien plus, le joueur s'aperçoit très vite qu'il ne dispose que de trois coups d'épée, de la marche avant et arrière
et de sauts que la trop grande vitesse d'exécution rend ridicules.
Et ce n'est pas tout... Il suffit de garder appuyé le bouton de tir sans même avancer pour vaincre la plupart
des ennemis. D'autant plus regrettable que ceux-ci sont (à l'ail) très variés et superbement dessinés.
Pour un logiciel de réalisation moyenne, la teneur stratégique de ce combat aurait largement suffi à motiver,
pour un temps, les amateurs de "frappe-them-up"... Mais face à la qualité graphique et sonore du présent logiciel,
comment supporter de tels défauts. Manque de place mémoire ? Non, il suffit de jouer à Barbarian II pour rejeter
l'excuse ! Manque de sérieux en tout cas pour les programmateurs qui ont cru que le rendu visuel et sonore
suffisait à promouvoir leur création.
Il reste de Sword Of Sodan de très belles ambiances qui laissent espérer que Discovery Software rattrapera cette erreur !
D'autres avis
Pourquoi mettre une note de 5/10 à ce logiciel ? Pour les graphismes ? Pour l'ambiance musicale ?
Pour le travail qu'il a fallu pour accoucher de ce jeu ? Sword Of Sodan ne vaut pas un centime. Il
mérite un regard dans une boutique ou chez un copain avant de passer à autre chose (Crazy Cars II
par exemple, ça c'est du jeu). Et pourtant ! La base de départ était, et reste, bonne. Alors, à quand Sword
Of Sodan II avec cette fois une jouabilité digne de ses graphismes ou de sa musique ?
[Éric Caberia].
Sword Of Sodan est l'exemple même du logiciel que vous achèterez si vous vous contentez de la vision
d'une démo dans une boutique. Beau, musicalement impressionnant, il séduira tous ceux qui ne joueront pas
avec lui. Au tout début de la partie, par contre, commence une vague inquiétude. Il
suffit de s'agenouiller et allons-y à chaque coup d'épée les soldats tombent. Le deuxième tableau est
un peu plus dur... la première fois. Après, ça devient la routine. Bref, une cata...
[Jacques Harbonn].
Nom : Sword Of Sodan.
Éditeur : Discovery Software, Innerprise.
Genre : jeu de combat.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- La taille des personnages.
- Décor fouillé.
- Défilement sans accroc.
- L'ambiance musicale.
Les points faibles :
- Pas assez de coups.
- Combats simplistes et répétitifs.
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