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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Drivin' Force
(Article écrit par Robert Franchi extrait de Génération 4 - février 1990)
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Heureux les amateurs de courses automobiles, ils ont de quoi jouer en ce moment ! Le dernier-né s'appelle
Drivin' Force, produit par Digital Magic.
Moi, vous me connaissez, j'adore les bagnoles et les motos, alors je chausse mon casque et mes gants,
et contact ! Déjà, la musique de présentation est bien dans le ton, avec un rythme Rock, qui ne vous
donne pas envie de traîner sur la route. Tableau d'options : je sélectionne "Knockout", d'abord parce
que c'est la première du lot, et ensuite parce que ce nom m'est sympathique.
A la manette ou à la souris, vous dirigerez pas moins de six véhicules : un buggy, une formule 1,
un camion, une moto et une voiture de tourisme. Nouvelle musique,
tout aussi rythmée que la première : c'est là qu'on apprécie son Amiga !
Devant moi, un paysage du style désertique, avec sa piste, ses dunes qui montent, tournent et
redescendent, ses cactus. J'embraye... Ouaah ! Que ça décoiffe, pire que le Dakar ! Mon bolide
obéit à la moindre sollicitation, tout le reste suit, et toujours cette super musique !
Aussi rapide que le Out-Run d'arcade.
Il y a cependant un graphisme assez bizarre et primaire, qui donne à la route une grande vitesse de
défilement, et surtout permet une fantastique animation des paysages lors des changements de
direction.
Dans un premier temps, les graphismes paraissent très limités avec des sprites très moyennement
réussis. De plus, pourquoi le bitume traditionnel est remplacé par des espèces de
bûches particulièrement bâclées ? Cela fait bizarre et ceci est présent dans tout le jeu.
Pour ma première participation, je me classe troisième (sur neuf), ce qui me donne le droit de
recommencer. Alors, rebelote, et cette fois-ci, c'est plutôt en ville que ça se passe, avec
des monuments sur les bords de la route, qui ressemblent à des églises ou des maisons en caoutchouc.
J'écris "caoutchouc", parce que quand je m'en paie une, mon véhicule rebondit en arrière comme
aux autos-tamponneuses, toujours du rythme !
Une troisième épreuve dans une campagne enneigée n'offre pas beaucoup de différences par rapport
aux deux premières, pas plus que la quatrième, ni la cinquième (il y en a 25 en tout).
Ça commence à devenir lassant,
le coeur n'y est plus, alors j'arrive cinq ou sixième. L'écran s'éteint, et s'inscrit un "Game Over".
Pas de score, aucun rappel des temps mis pour réaliser les parcours. Aïe ! Aïe ! Plutôt décevant.
Changeons d'option, changeons d'engin... Le jeu ne varie pas pour autant, à part les morceaux de
musique, et la Formule 1 se conduit comme le buggy ou la moto. Par contre, l'intérêt s'amenuise
au fil des minutes... Il m'a fallu à peine plus d'une heure pour faire le tour du jeu et en
avoir marre.
Drivin' Force ne demande pas de technique particulière : on fonce, on évite, on
freine et on fonce à nouveau. Du réflexe et de la vivacité uniquement. L'excellente animation
aurait pu être à la base d'un très bon programme, si les auteurs avaient fait preuve d'un peu
d'imagination, et avaient su trouver des options plus originales. Ils n'ont même pas prévu une
pause ! Le gros-oeuvre était de bonne qualité, mais la finition insuffisante. Dommage.
Nom : Drivin' Force.
Éditeur : Digital Magic Software.
Genre : jeu de course.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 270 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Bruitages de qualité et musiques rythmées.
- Très rapide.
- Les différents véhicules.
Les points faibles :
- Courses répétitives et lassantes.
- L'effet 3D (les rondins) est mal retranscrit.
- La fin est brève et ne donne pas le temps ou le score.
- La Formule 1 se conduit comme le buggy ou la moto.
- Difficile de rester sur la piste.
- Pas de pause.
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