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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Populous
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'A-News (Amiga News) - juin 1989)
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Ça fait du bien d'être Dieu ! Depuis The Sentinel,
je n'avais pas vu de jeu aussi étrange et envoûtant.
Et miracle, Populous est arrivé ! Bien que ces deux logiciels n'aient strictement rien à voir, leurs ressemblances
sont nombreuses, ainsi que vous allez pouvoir vous en apercevoir.
Le but tout d'abord
Celui-ci est de détruire entièrement l'ennemi (d'accord, ce n'est pas très original). Pour ce faire, vous n'incarnez rien
moins qu'un Dieu tout-puissant, dirigeant une armée de fidèles prêts à mourir pour vous.
Vous commencez au départ avec une armée très limitée (deux ou trois personnes) que vous devez faire prospérer le plus
rapidement possible. Bien entendu, en tant que Dieu, vous disposez de beaucoup d'avantages, dont celui de disposer
d'une voiture de fonction et d'un chauffeur. Mais c'est sans importance car cela n'a rien à voir avec le jeu.
Vous pouvez donc à votre gré modifier le terrain (plus le terrain est plat, plus les constructions sont faciles et imposantes),
déplacer votre symbole, l'Ankh (c'est là que tous vos fidèles se dirigeront), disperser des marécages autour des camps
ennemis dans lesquels les adversaires disparaîtront avec un schlllurp glouton, engendrer un tremblement de terre
détruisant les constructions déjà établies, faire de votre chef un chevalier, véritable machine de guerre brûlant
tout sur son passage, élever un volcan où bon vous semble (j'ai remarqué que c'était beaucoup plus efficace quand on
les créait chez l'ennemi), noyer tout le terrain dans une inondation ravageuse (comme vos bonshommes ne sont pas plus
étanches que ceux de l'ennemi, je vous conseille de bien réfléchir avant de transformer le terrain de jeu en
mare aux canards) et enfin déclencher l'Armaggedon : les deux camps rassemblent toute leur population dans un personnage
et les deux représentants combattent à mort.
Toutes ces options ne sont accessibles que si vous disposez de suffisamment d'énergie (appelée "manne"), celle-ci
étant directement proportionnelle aux constructions et à la population que vous possédez. De plus, vos fidèles vous
obéissent aveuglément : vous pouvez leur ordonner de construire, de se diriger vers l'Ankh, de combattre systématiquement
tous les ennemis qu'ils rencontrent ou encore de se rassembler pour former des personnages plus forts.
Jeu profond
Il y a 500 mondes à conquérir, et selon votre score, vous faites un bond plus ou moins important d'un tableau à l'autre
(idem que dans The Sentinel). Je passerai rapidement sur les nombreuses autres possibilités (jouer à deux sur deux Amiga,
ou bien par l'intermédiaire d'un modem, créer ses propres mondes, modifier le comportement de l'adversaire...)
afin d'en venir au côté stratégique, car il y a une stratégie à adopter, et celle-ci dépend en grande partie de
l'environnement.
Tout d'abord, l'éternel dilemme : faut-il construire des châteaux-forts dès le début (longs à remplir mais résistants) ou
bien plusieurs petites constructions qui fourniront des hommes plus rapidement (ils sortent dès que l'habitation est pleine)
mais dont l'ennemi ne fera qu'une bouchée si un de ses chevaliers passe dans le coin ? Vaut-il mieux patiemment attendre
que le niveau de manne soit suffisamment élevé pour aller déposer un volcan sur le QG adverse, ou bien y aller par
petits coups (tremblements de terre, marécages) ?
Il n'y a aucune réponse définitive à ces questions. Seule la position respective des adversaires (chacun sur une île
séparée ou sur le même continent), le type du terrain (montagneux, désertique, glacial...) et l'expérience vous
permettront de faire le meilleur choix.
Comme il est possible de sauver une partie en cours de jeu, il est difficile de rester coincé sur le même monde
trop longtemps, et même si cela se passait, il suffirait de revenir au monde précédent et le score, probablement
différent, vous catapulterait sur une autre carte.
Bilan
Ajoutons pour finir que le manuel est en français, la musique est inquiétante à loisir et je suis sûr que vous serez persuadé
qu'il s'agit d'un logiciel sublime pour lequel plusieurs dizaines d'heures seront nécessaires afin d'en maîtriser toutes
les ficelles.
Nom : Populous.
Développeurs : Bullfrog.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Prenant et immersif.
- Nombreux mondes.
- Création de vos propres mondes.
- Jouable à deux.
- Bonne musique et sons d'ambiance.
Les points faibles :
- A la longue, niveller le terrain n'est plus très amusant.
- Aire de jeu assez réduite.
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