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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Indianapolis 500
(Article écrit par Kéké Rosen et Frédéric Autechaud et extrait d'Amiga News - décembre 1990)
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Ayant eu l'opportunité de faire quelques tours de piste en 386 VGA avec la version PC de ce
jeu il y a deux mois, j'attendais avec impatience Indianapolis 500 sur Amiga.
Disons le tout de suite, je ne suis pas déçu.
Versions Amiga et PC
Hormis l'ajout du pilotage à la souris, du vrai son (pas le "beep" PC !) et la disparition de la pourtant
fort pratique option de sortie (qui permettait d'installer le programme sur le disque dur), la
version Amiga est la copie conforme de celle du PC.
Pour être plus exact, disons que le résultat que l'on obtient sur un A500 correspond, avec le son en plus,
à ce qu'arrive à faire un AT386 bien équipé. Le son, qu'il s'agisse des moteurs, des pneus, des
dépassements ou des accidents, est particulièrement bien réalisé au demeurant et apporte une touche de
finition inaccessible aux PCistes.
En 3D
Or donc, Indianapolis 500 vous propose de goûter à l'ambiance de la célébrissime épreuve disputée
sur 500 miles sur le Speedway d'Indianapolis. Aidés par des routines de 3D surfaces pleines que
beaucoup de compagnies de jeux doivent leur envier, les développeurs d'Indianapolis 500 (Papyrus Design
Group) ont poussé le réalisme à l'extrême.
Le jeu propose trois niveaux de calcul des détails qui influent inévitablement sur le nombre
d'images calculées par seconde et donc sur la fluidité de l'animation. Le calcul intermédiaire est
certainement le plus jouable car toute l'infrastructure du Speedway est présente mais ne pénalise
pas trop la vitesse. Le fait que le programme soit en 3D a également permis de réaliser des options
de visualisations que l'on peut qualifier de géniales : vous pouvez à tout instant revoir les
30 secondes précédentes de vos évolutions sur la piste du point de vue du pilote, d'une autre
voiture en piste, du bord de la piste, des images de la télévision, d'un hélico qui vous suit
ou du lieu du dernier accident (Frédéric Autechaud affectionne particulièrement cette dernière option ;
il organise sciemment des carambolages).
Le moteur ronronne
Les courses Indy sont juste à mi-chemin entre les courses de Nascar et la Formule 1 : des
premières elles gardent la piste en anneau et le côté spectaculaire, de la seconde les carrosseries
monoplaces et les moulins pointus (des V8 atmo qui grimpent à 11-12000 RPM).
S'agissant d'une course sur anneau, et donc de voitures "asymétriques", le nombre de paramètres de
réglage est impressionnant : appui aérodynamique avant et arrière, diamètre, qualité de gomme et
pression de chaque pneu, carossage de chaque roue, dureté de chaque amortisseur et un choix de
rapports de boîte. Ces paramètres influent de façon hyper réaliste sur la tenue de route et la
motricité de la voiture. La détérioration des chaussettes en course est également bien restituée
si vous faites crisser dans tous les virages, vous pilotes une savonnette au bout de dix tours.
Vous pouvez courir dans les écuries Cosworth, Lola et Penske. A titre pur d'information,
c'est Penske qui a remporté les deux dernières éditions de l'Indy 500. Vous pouvez prendre
votre temps pour peaufiner les réglages de votre chignole, les modifier en roulant et les sauver
sur disquette.
La séquence de qualification ne tolère pas d'hésitation sur une trajectoire et se passe avec détection
des collisions : si vous tapez un peu fort contre le mur, vous explosez immanquablement une, voire
deux chaussettes. La course peut être disputée avec ou sans neutralisations en cas de krash (le
drapeau jaune) et avec ou sans détection de collisions. Vous pouvez même
essayer de courir le "vrai" 500 miles avec arrêts aux stands et changements de pneus.
C'est une course de longue haleine et les pros de l'arcade pointeront du doigt le fait de
ne courir que sur un seul circuit.
Un dernier mot
Dernière précision, mais non des moindres, Indianapolis 500 exploite parfaitement nos machines
accélérées en 68030 : cela apporte une fluidité maximale en calcul détaillé sans influer
sur la vitesse réelle des voitures. Si les simulations vous stimulent, vous devez vous payer
ce jeu pour Noël.
Nom : Indianapolis 500.
Développeurs : Papyrus Design Group.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de course.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Le côté réalisme/simulation.
- Rapide, des courses qui décoiffent.
- Possibilité de piloter à la souris.
- Les sons.
- Le revisionnage.
Les points faibles :
- Quelques saccades sur Amiga 500 non étendu.
- Difficile de gagner.
- Un seul circuit, donc répétitif et durée de vie limitée.
- Pas de mode multijoueur.
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