Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 03:29  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Test d'Indianapolis 500
(Article écrit par Kéké Rosen et Frédéric Autechaud et extrait d'Amiga News - décembre 1990)


Ayant eu l'opportunité de faire quelques tours de piste en 386 VGA avec la version PC de ce jeu il y a deux mois, j'attendais avec impatience Indianapolis 500 sur Amiga. Disons le tout de suite, je ne suis pas déçu.

Indianapolis 500

Versions Amiga et PC

Hormis l'ajout du pilotage à la souris, du vrai son (pas le "beep" PC !) et la disparition de la pourtant fort pratique option de sortie (qui permettait d'installer le programme sur le disque dur), la version Amiga est la copie conforme de celle du PC.

Indianapolis 500

Pour être plus exact, disons que le résultat que l'on obtient sur un A500 correspond, avec le son en plus, à ce qu'arrive à faire un AT386 bien équipé. Le son, qu'il s'agisse des moteurs, des pneus, des dépassements ou des accidents, est particulièrement bien réalisé au demeurant et apporte une touche de finition inaccessible aux PCistes.

En 3D

Or donc, Indianapolis 500 vous propose de goûter à l'ambiance de la célébrissime épreuve disputée sur 500 miles sur le Speedway d'Indianapolis. Aidés par des routines de 3D surfaces pleines que beaucoup de compagnies de jeux doivent leur envier, les développeurs d'Indianapolis 500 (Papyrus Design Group) ont poussé le réalisme à l'extrême.

Indianapolis 500

Le jeu propose trois niveaux de calcul des détails qui influent inévitablement sur le nombre d'images calculées par seconde et donc sur la fluidité de l'animation. Le calcul intermédiaire est certainement le plus jouable car toute l'infrastructure du Speedway est présente mais ne pénalise pas trop la vitesse. Le fait que le programme soit en 3D a également permis de réaliser des options de visualisations que l'on peut qualifier de géniales : vous pouvez à tout instant revoir les 30 secondes précédentes de vos évolutions sur la piste du point de vue du pilote, d'une autre voiture en piste, du bord de la piste, des images de la télévision, d'un hélico qui vous suit ou du lieu du dernier accident (Frédéric Autechaud affectionne particulièrement cette dernière option ; il organise sciemment des carambolages).

Le moteur ronronne

Les courses Indy sont juste à mi-chemin entre les courses de Nascar et la Formule 1 : des premières elles gardent la piste en anneau et le côté spectaculaire, de la seconde les carrosseries monoplaces et les moulins pointus (des V8 atmo qui grimpent à 11-12000 RPM).

Indianapolis 500

S'agissant d'une course sur anneau, et donc de voitures "asymétriques", le nombre de paramètres de réglage est impressionnant : appui aérodynamique avant et arrière, diamètre, qualité de gomme et pression de chaque pneu, carossage de chaque roue, dureté de chaque amortisseur et un choix de rapports de boîte. Ces paramètres influent de façon hyper réaliste sur la tenue de route et la motricité de la voiture. La détérioration des chaussettes en course est également bien restituée si vous faites crisser dans tous les virages, vous pilotes une savonnette au bout de dix tours.

Vous pouvez courir dans les écuries Cosworth, Lola et Penske. A titre pur d'information, c'est Penske qui a remporté les deux dernières éditions de l'Indy 500. Vous pouvez prendre votre temps pour peaufiner les réglages de votre chignole, les modifier en roulant et les sauver sur disquette.

Indianapolis 500

La séquence de qualification ne tolère pas d'hésitation sur une trajectoire et se passe avec détection des collisions : si vous tapez un peu fort contre le mur, vous explosez immanquablement une, voire deux chaussettes. La course peut être disputée avec ou sans neutralisations en cas de krash (le drapeau jaune) et avec ou sans détection de collisions. Vous pouvez même essayer de courir le "vrai" 500 miles avec arrêts aux stands et changements de pneus. C'est une course de longue haleine et les pros de l'arcade pointeront du doigt le fait de ne courir que sur un seul circuit.

Un dernier mot

Dernière précision, mais non des moindres, Indianapolis 500 exploite parfaitement nos machines accélérées en 68030 : cela apporte une fluidité maximale en calcul détaillé sans influer sur la vitesse réelle des voitures. Si les simulations vous stimulent, vous devez vous payer ce jeu pour Noël.

Nom : Indianapolis 500.
Développeurs : Papyrus Design Group.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de course.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.

NOTE : 8/10.

Les points forts :

- Le côté réalisme/simulation.
- Rapide, des courses qui décoiffent.
- Possibilité de piloter à la souris.
- Les sons.
- Le revisionnage.

Les points faibles :

- Quelques saccades sur Amiga 500 non étendu.
- Difficile de gagner.
- Un seul circuit, donc répétitif et durée de vie limitée.
- Pas de mode multijoueur.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]