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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga. Silent Service 2 (MicroProse) Depuis le temps que l'on attendait la suite de Silent Service, la voici enfin sur PC, en VGA 265 couleurs, avant les versions Amiga et Atari ST. Bien sûr, les 256 couleurs jouent beaucoup pour l'aspect du jeu. Les bateaux sont des numérisations retravaillées, et sont donc particulièrement réalistes, tout comme les explosions et les tirs de torpilles. Le jeu comporte également de nouvelles animations, comme les grenades sous-marines que l'on voit exploser près de votre sous-marin. En dehors de cette différence graphique particulièrement remarquable, le jeu propose plus de missions, plus de lieux, un plus grand nombre de scénarios, et des sons numérisés. Le jeu comporte désormais deux zones de combat : l'Atlantique Nord, où vous dirigez un sous-marin américain devant faire face aux Japonais, et le Pacifique Sud, où vous assumez le rôle d'un commandant allemand devant empêcher les alliés de parvenir à leurs fins. Enfin, il y a un scénario se déroulant sur plusieurs années, et qui permet de faire véritablement évoluer la carrière de votre commandant. A tout cela, il faut ajouter une option permettant de revoir la dernière bataille. Silent Service 2, même s'il aura été long à venir, semble bien tenir ses promesses. King's Quest V (Sierra On-Line) Parmi les nombreux produits que nous avons pu voir de Sierra On-Line, King's Quest V s'annonce comme le plus impressionnant. L'histoire marque le retour de lord Graham, et le jeu sera le plus grand de la série. La sortie n'est prévue que pour la fin de l'année 1990, et nous ne savons pas grand-chose du scénario... Par contre, nous avons pu jeter un coup d'oeil aux graphismes, qui sont à tomber par terre. C'est bien simple, on dirait plutôt des tableaux. D'ailleurs, au lieu de faire les dessins sur ordinateurs, ce sont des graphistes professionnels qui ont dessiné chaque écran, à l'aérographe. Après quoi, les dessins originaux ont été numérisés puis retravaillés. Le résultat est étonnant, et on a bien du mal à penser qu'un jour, des sprites viendront se positionner au-dessus de ces écrans. Tiens, les sprites ! Eux sont encore en 16 couleurs, mais les graphistes espéraient avoir le temps de les faire avec bien plus de teintes, ce qui serait carrément fou... ![]() King's Quest V (PC) Space Quest 4 (Sierra On-Line) Rencontrer Mark Crowe et Scott Murphy, telle fut l'une des surprises de cette visite chez Sierra On-Line ! Les concepteurs de la série des Space Quest étaient en train de terminer Space Quest 4, dont la sortie est prévue sur PC pour la fin de l'année 1990. Space Quest 4 est un épisode encore plus délirant que les précédents. Vous y jouez toujours le rôle de Roger Wilco, et vous êtes poursuivi par la police des suites, qui veut mettre fin à votre série ! Assez rapidement, vous vous retrouvez projeté dans Space Quest 14, et votre but devient alors de trouver un moyen de retourner dans Space Quest 4. Je vous avais prévenu, c'est carrément fou. ![]() Mark Crowe et Scotty Murphy Vaxine (US Gold) Aussi étonnant que cela puisse sembler, Vaxine est la suite d'E-Motion, et est des mêmes auteurs. Autant dire qu'ils n'ont pas chaumé depuis la sortie du premier jeu de particules. Ce qu'il vaut mieux savoir avant de jouer à Vaxine, c'est qu'avant d'être un jeu, c'était une démo. Du coup, on a le droit au traditionnel damier défilant dans toutes les directions à une vitesse folle, et à un nombre étonnant de boules en lancer de rayons rebondissant de tous les côtés. Voilà pour l'aspect visuel du jeu. Le damier est vu de votre vaisseau, que vous dirigez à la souris, de manière très simple. Vous devez protéger des molécules de couleur enfoncées dans le sol. En l'air, se trouvent des virus, de couleurs différentes également. Il faut éliminer les virus à l'aide du vaccin de la même couleur, dont vous disposez d'un nombre de doses limité. Tant que les virus sont isolés, ils sont inoffensifs et faciles à avoir. Déjà, quand deux d'entre eux se rejoignent, leurs mouvements deviennent plus imprévisibles, et les atomiser est déjà plus complexe... mais vous ne craignez toujours rien ! Par contre, à partir du moment où ils sont trois ou plus, ils deviennent vraiment durs à détruire, et deviennent dangereux. En effet, ils se dirigent alors vers une des molécules que vous protégez, de la même couleur qu'eux. Dès qu'ils sont dessus, vous n'avez que quelques secondes pour les arrêter, sans quoi les virus et la molécule explosent, en créant des virus de chaque autre couleur... Et tout se complique alors ! Le problème est de bien économiser les vaccins, que l'on peut récupérer fort heureusement en tirant le groupe d'étoiles se trouvant au départ de chaque niveau, ou celui qui file à toute vitesse à la fin de chaque niveau. Si jamais vous manquez de vaccin d'une couleur, vous n'irez plus très loin. Enfin, si toutes les molécules que vous protégez sont détruites, c'est la fin du jeu. D'autre part, des portes noires, sortes de monolithes, apparaissent aléatoirement sur le terrain. Si vous passez au travers, tous les virus s'immobilisent jusqu'à votre prochain tir, ce qui permet de gagner de précieuses secondes, surtout dans les niveaux éléves. Plus intéressant qu'E-Motion, bien mieux fait et surtout beaucoup plus jouable, Vaxine est réellement superbe, aussi bien sur Atari ST que sur Amiga, ce qui est tout de même notable ! Operation Harrier (US Gold) Et voici déjà le tout nouveau programme des auteurs de Rotox, utilisant à nouveau le système Rotoscape, qui permet de faire tourner totalement l'écran de jeu autour du sprite que dirige le joueur, situé au centre de l'écran. Cette fois-ci, il s'agit d'un jeu mêlant action et simulation, mettant en scène le fameux avion anglais Harrier, dont la particularité est de pouvoir décoller verticalement. Les décors, les objectifs au sol et les bateaux ennemis sont en 3D, contrairement à votre avion et à ceux des ennemis. L'effet de profondeur est particulièrement bien rendu, un peu comme dans les phases de Thunderblade vues de dessus. ![]() Operation Harrier Crime Wave (US Gold) Et voici le nouveau programme des auteurs de Mean Streets, jeu présenté en préversion sur PC, et devant sortir en septembre 1990 sur Amiga, PC et Atari ST. Si Mean Streets était un jeu d'aventure avec des scènes d'action, Crime Wave est un jeu d'action. Le jeu rappelle un peu l'arcade Narc, à la fois pour la jouabilité et le scénario. Ici, vous devez libérer la fille du président des États-Unis, capturée par une bande de trafiquants de drogue sans scrupules. Le jeu est assez beau, car en VGA 256 couleurs, et comme jeu d'action, c'est l'un des plus réussis sur PC. Le défilement n'est pas trop mauvais, tout comme l'animation des personnages, mats ce sont surtout les excellents sons numérisés qui rendent le jeu réellement étonnant. De plus, de superbes scènes numérisées animées viennent interrompre régulièrement le jeu, afin de reposer votre main fatiguée. En effet, Crime Wave est le type de jeu où l'on tire plusieurs balles par seconde, et une roquette toutes les cinq balles ! Autant dire que l'action ne manque pas. Crime Wave devrait, tout comme Mean Streets, être adapté rapidement sur Amiga et Atari ST pour une sortie d'ici la fin d'année 1990. The Secret Of The Monkey Island (Lucasfilm Games) Voici le tout nouveau programme de l'auteur de Maniac Mansion et Zak Mac Kraken, Ron Gilbert. C'est son premier programme utilisant le système de jeu tel qu'il était dans Indiana Jones Aventure, quoiqu'il ait été encore largement amélioré depuis. The Secret Of The Monkey Island est une histoire de pirates, et se déroule dans les Caraïbes. Vous incarnez un jeune Anglais arrivant sur une île infestée de pirates, avec comme objectif de devenir un des leurs. Avant de réussir, il vous faudra faire vos preuves au cours de trois missions : vaincre au combat le Maître d'Épée, trouver un trésor caché et cambrioler la maison du gouverneur. En plus de cela, bien d'autres choses seront à faire, et bien d'autres aventures vous attendent, comme la rencontre avec un bateau fantôme, et toutes les classiques histoires de pirates. Côté humour, The Secret Of The Monkey Island semble être encore plus drôle que Maniac Mansion, c'est dire ! Aussi bien graphiquement que dans les conversations nombreuses que vous tiendrez avec les habitants de l'île, il est omniprésent. Côté réalisation, le jeu est encore mieux fait qu'Indiana Jones Aventure, avec un système de jeu encore plus simple, permettant de jouer plus vite, sans avoir à cliquer autant qu'avant un peu partout. Côté graphique, on a parfois l'impression qu'il y a plus de 16 couleurs, ce qui n'est pas du tout le cas, c'est dire la qualité des graphismes du jeu. Devant sortir sur PC cette année, il sera rapidement adapté sur Amiga et Atari ST pour une sortie vers le début 1991, entièrement en français, comme nous en avons maintenant l'habitude ! Un succès en perspective... Secret Weapons Of The Luftewaffe (Lucasfilm Games) Après Battle Of Britain, la compagnie américaine nous propose un nouveau simulateur de vol, encore meilleur ! Dans ce dernier, vous pouvez piloter des avions allemands ou américains de la Seconde Guerre mondiale. L'originalité vient du fait que les avions allemands à votre disposition ne furent jamais construits (la guerre mettant fin à ces projets, mais avaient été conçus et étaient sur le point d'être réalisés). Autant dire qu'avec de tels avions du côté de l'Allemagne, l'issue de la guerre aurait certainement été différente. On trouve un avion capable de monter très rapidenient, et encore d'autres machines surpassant celles des Américains. ![]() Secret Weapons Of The Luftewaffe Secret Weapons Of The Luftewaffe devrait disponible sur PC, les versions Amiga et Atari ST sont prévus pour le début 1991. Pang (Ocean) Présenté en rubrique Sous Les Arcades, dans le numéro 23 de Génération 4, Pang arrive déjà sur micro-ordinateurs. Et c'est bien évidemment Ocean qui s'est chargé de l'adaptation ! Première constatation, aucune différence n'est visible entre les deux versions. Graphiquement, c'est superbe (plus d'une centaine de couleurs sur Amiga), les musiques et bruitages sont d'excellente qualité, en accord avec les régions visitées, et l'animation du personnage comme des boules est exemplaire. Je vous rappelle le principe du jeu, à chaque niveau le joueur doit détruire toutes les boules présentes à l'écran. Si au début, elles sont peu nombreuses, leur nombre augmentera rapidement au fil des tableaux. De plus, dès que le joueur parvient à toucher une boule avec son fusil (ne lui autorisant, au début, qu'un seul tir), cette dernière se dédouble en deux boules qu'il est possible de tirer elles aussi, et ce trois fois de suite. Bien sûr, il faut éviter de se faire toucher par une de ces boules, sans quoi c'est la mort ! A chaque fois, ou presque, qu'une boule est détruite, elle libère un bonus. Certains vous donneront une arme supplémentaire (double tir, persistance du tir), d'autres quelques secondes de répit en gelant l'écran (sauf le joueur)... Mais ils ne sont pas tous bons à prendre, la dynamite par exemple fera exploser toutes les boules multipliant les risques de se faire toucher. Dans les niveaux supérieurs, divers obstacles viennent entraver l'objectif du joueur : des dalles indestructibles déviant le parcours des boules, le nombre des boules augmente, la neige rend le maniement du personnage plus hasardeux... En bref, un superbe jeu d'arcade, tant sur le plan de la réalisation que de l'intérêt alliant à merveille les réflexes et la réflexion. Un succès en puissance ! Captive (Mindscape) Captive, c'est peut-être LA surprise du mois, n'ayant jamais entendu parler de ce jeu-là auparavant. Pourtant, Captive a tout pour devenir un méga succès ! C'est simple, disons que c'est très pompé sur Dungeon Master, mais qu'il s'agit de science-fiction et que c'est bien plus beau. Avouez que ça peut faire un carton... Captive se déroule dans un futur légèrement apocalyptique, où le mot justice n'a plus aucun sens. Par exemple, vous avez été emprisonné pour un crime que vous êtes quasiment certain de ne pas avoir commis. Après 200 ans d'emprisonnement (en hybernation heureusement), un ordinateur se plante et arrête le processus d'hybernation, vous laissant seul et sans rien dans une cellule minuscule. Un seul objet se trouve dans un coin de la pièce, et il s'agit d'une petite valise. Les 200 ans ont agi sur votre mémoire, et vous avez bien du mal à vous rappeler de tout ce qui pourrait vous aider en un moment pareil. Tout de même, vous pensez que c'est le genre de valise contenant un ordinateur ; et vous ne vous trompez pas... Ouvrant la valise, vous découvrez un ordinateur en état de marche, mais vieux de près d'un quart de siècle ! Quoi qu'il en soit, ce sera le seul élément vous permettant de vous échapper. ![]() Captive Côté jeu, Captive ressemble énormément à Dungeon Master. Tout se joue à la souris, et on retrouve les mêmes icônes et les mêmes possibilités que dans le jeu de chez FTL. A la rigueur, le système est un peu plus pratique. Une arme en main peut être utilisée en cliquant dessus avec le bouton droit, ce qui permet de faire combattre les quatre robots très rapidement. Chaque niveau est fait de nombreuses bases, qu'il faut explorer afin de découvrir tous les renseignements nécessaires à votre évasion, mais aussi de scènes extérieures, dans un monde apocalyptique envahi de monstres divers. Le pire, c'est qu'une fois que vous êtes délivré (ce qui doit prendre tout de même beaucoup de temps), vous pouvez recommencer une partie, le programme étant capable de créer de nouveaux mondes, complexes, labyrinthes, etc. Les possibilités sont trop nombreuses pour être décrites ici, mais sachez qu'il est possible de connecter des puces aux cerveaux des robots, ceci leur donnant divers programmes : cartographie, nombreux radars, analyseurs, etc. Apparement, le jeu est plus violent que Dungeon Master, du fait des armes dont on dispose (lance-flammes, fusil-laser, etc.), mais s'il comporte plus de pièges, il semble ne pas y avoir véritablement d'énigmes à résoudre. Cependant, nous n'avons presque pas joué avec Captive, et il faudra donc attendre le test final pour savoir si oui ou non, Captive peut faire aussi fort que Dungeon Master ! Quoi qu'il en soit, la réalisation est d'ores et déjà meilleure. Captive sortira en septembre 1990 sur Amiga et Atari ST, la version PC suivant d'ici la fin de l'année. Tom And The Ghost (Ubi Soft) En attendant Great Courts 2, voici le dernier programme de l'équipe de Blue Byte. Le principe du jeu est un peu spécial, puisque vous dirigez non pas un seul personnage mais deux. En fait il s'agit de retrouver la mère d'un petit garçon, Tomi, enlevée par l'esprit du magicien fou Endur lors d'une visite guidée dans son château. Une légende raconte que si ce magicien parvient à livrer dix victimes humaines à Lucifer, il obtiendrait en échange un pouvoir sans limites sur Terre. Avant Ellen, la mère de Tomi, neuf autres personnes ont disparu sans laisser de traces. Il est donc impératif de retrouver Ellen ! Votre rôle dans cette affaire est double : retrouver Ellen pour contrer les projets d'Endur et lui rendre son fils. Vous jouez le rôle de sir Arrow, âgé de 500 ans, et qui jura juste avant sa mort de combattre Endur et ses sbires, responsables de la perte de son unique amour. Si au premier abord, votre tâche peut sembler facile, il en est tout autrement après quelques minutes de jeu. En effet, Tomi est avant tout un enfant et réagit en tant que tel. Il peut, à tout moment, décider de s'arrêter pour une raison quelconque et refuser de vous suivre. Pour le ramener à la raison, une seule solution, utiliser le sifflet que vous devrez vous procurer dès le début (assez facile !). Mais votre rôle de tuteur ne s'arrête pas là. Pour éviter certains pièges, comme des dalles découvrant des trappes sous vos pieds, vous devrez carrément prendre Tomi dans vos bras. Tout au long du jeu, vous découvrirez de nombreux objets que vous devrez utiliser à bon escient (arbalètes, briquets...). Côté réalisation, Tom And The Ghost bénéficie de bons graphismes et les personnages sont bien animés. Maic le véritable point fort, c'est sa jouabilité ! Explora 3 (Infomédia) Après quelques mois de retard, le troisième volet d'Explora devrait être disponible pour octobre 1990. Cette nouvelle aventure nommée "Sous Le Signe Du Serpent" débute alors que l'écrivain, que vous incarnez, se retrouve devant sa feuille blanche à court d'idée. L'ultimatum de votre éditeur vous laisse trois mois pour lui livrer l'ébauche de votre prochain roman, sans quoi vous seriez contraint de chercher une autre maison d'édition. Ce matin, après une soirée bien arrosée, le réveil fut difficile. D'un geste machinal, vous allumez votre téléviseur alors que le journal télévisé commence à peine. Tout à coup c'est la stupeur, vous entendez votre nom et ce que vous apprenez va transformer votre vie. De fil en aiguille, vous serez confronté à de multiples dangers et serez amené à connaître la mystérieuse secte des Serpents. La réalisation d'Explora 3 est encore meilleure que ses prédécesseurs. En tout, le jeu comporte près de 400 écrans différents avec de superbes graphismes mêlant numérisations et dessins, 225 vues extérieures, des animations présentes dans de très nombreux écrans... L'action se déroule au sein d'une ville entière dans laquelle le joueur peut se déplacer à pied, en bus, en taxi et en métro. L'interface utilisateur a également bénéficié de sensibles progrès. Dorénavant, le joueur peut se déplacer n'importe où et, par exemple, ouvrir une porte ou examiner un objet sans perdre de temps. Le scénario, riche et fouillé, laisse néanmoins une grande place à l'humour. En conclusion, un logiciel complet, fort bien réalisé qui devrait passionner les amateurs d'aventure. Duck Tales (Disney Software) Duck Tales, c'est un jeu dans le genre des titres de Cinemaware, mettant en scène le fameux Picsou et ses neveux, les Castors Juniors. Ne tournez pas la page en pensant que Duck Tales est un jeu pour gamin, car vous manqueriez un programme particulièrement drôle, s'adressant bien sûr aux jeunes, mais dont la jouabilité et l'originalité devraient plaire à tous. L'ennemi de toujours de Picsou lui lance un défi : dans quelques semaines, je serai le plus riche. S'engage alors une course incroyable autour du monde entre les deux fameux canards, afin de récupérer des trésors pour augmenter la fortune de Picsou. Sur la carte du monde, vous devez choisir votre destination. Un premier jeu, consistant en un voyage en avion, vous conduit jusqu'au lieu choisi. Attention, en vol, vous devez éviter bien des obstacles, comme les nuages, les piaanos et les enclumes ui tombent des dirigeables et plein d'autres gags mettant en péril votre avion. L'atterrissage devra être plus ou moins bien réussi, mais si vous ne vous écrasez que sur la piste, ce n'est pas trop grave ! Ensuite, selon le lieu, on a droit a un jeu parmi un nombre important. L'un d'entre eux consiste à prendre en photo des animaux rares. Le jeu est simple, on tourne son personnage au moment adéquat et on appuie sur le bouton de la manette pour déclencher la photo. Reste à savoir quel animal est le plus rare, afin de tirer le maximum d'argent de ce petit jeu sans grands risques. ![]() Duck Tales Pour gagner de l'argent, vous pouvez également, à partir de votre bureau, boursicoter. Il est possible d'acheter et de vendre des actions, et d'observer les variations de la bourse à chaque tour. Enfin, histoire de se détendre, Picsou peut effectuer dans son coffre-fort un bain d'argent. Il plonge dans une montagne de pièces et semble particulièrement heureux lorsqu'il "nage" dedans. Duck Tales bénéficie de graphismes excellents, rappelant vraiment les personnages de Disney, et d'animations parfaites. La réalisation technique n'est par contre pas toujours des meilleures, surtout les défilements, mais le jeu est tellement sympathique à jouer que l'on oublie rapidement ce petit détail. Un jeu pour petits et grands, qui sortira entièrement en français. Days Of Thunder (Mindscape) "Construisez-moi une voiture et je gagnerai Daytona", c'est le défi lancé par Tom Cruise dans le nouveau film de Tony Scott (le frère de Ridley "Alien/Blade Runner" Scott), déjà réalisateur de Top Gun avec la même équipe. Days Of Thunder, c'est Top Gun avec des voitures. Du coup, le jeu est facile à imaginer : c'est une course de stock-cars sur les plus grands circuits des États-Unis. ![]() Days Of Thunder On peut bien sûr compter sur une 3D vraiment rapide, la version PC étant réalisée par l'équipe d'Argonaut Software (Starglider 1 & 2), les versions Amiga et Atari ST étant réalisées par Creative Materials. The Immortal (Electronic Arts) Voici une bonne surprise d'Electronic Arts, avec ce nouveau jeu de l'auteur de Zany Golf et Marble Madness. Difficilement classable, car à mi-chemin entre le jeu d'arcade et le jeu d'aventure, The Immortal est un jeu dans lequel vous dirigez un sorcier à la recherche de Mordamir, disparu depuis bien longtemps. Le jeu commence dans l'entrée d'un donjon, où une image de Mordamir se forme à partir de la fumée d'une bougie, expliquant qu'il est emprisonné à l'étage le plus profond du donjon. Le joueur peut alors commencer, mais il va vite découvrir que le lieu cache bien des secrets et des dangers : de nombreux monstres (gobelins, limaces, trolls, krakens, dragons, araignées), mais aussi des trappes et d'autres surprises. Fort heureusement, le joueur découvre au fur et à mesure du jeu des indices et des objets qui l'aideront dans sa quête. En effet, chaque personnage rencontré à quelque chose à dire ou à apporter, et chaque clé, message, arme ou parchemin magique à son utilité ! Le jeu est véritablement un mélange d'arcade et d'aventure, avec une vue de trois quarts, un peu comme dans Feary Tale, mais en plus détaillée. Les combats se déroulent à la manette, ainsi que les phases où vous évitez divers monstres ou pièges. Il faut donc être doué afin de pouvoir battre vos adversaires. Côté aventure, il y a un scénario assez complexe, avec des histoires de trahisons, de pactes, et même des énigmes à résoudre... Ce qui frappe dans ce programme, en dehors des graphismes assez bons, c'est la variété des décors et des actions à accomplir, et surtout l'animation des personnages et du décor. Votre magicien descend les échelles d'une manière grandiose, et chaque fois qu'il meurt, vous avez droit à une scène animée superbe, correspondant au type de mort dévoré par un ver de terre géant, par un nid d'araignées, etc. Il y a bien des phases différentes dans le jeu. Ainsi, dans les égouts, vous devez, monté, sur votre tonneau, allez approcher le kraken, monstre mythique, afin qu'il vous suive. Il faut alors traverser tous les égouts sans se faire rattraper, ce qui relève de l'exploit, afin de l'attirer jusqu'au bout de l'égout, où une tornade le fera disparaître pour toujours. Lors du combat contre le dragon, vous devrez être d'une précision incroyable dans l'exécution de vos sorts si vous ne voulez pas mourir brulé. The Immortal est à la fois original, beau et particulièrement bien fait. Tout ce qu'il faut pour remporter un vif succès ! Indianapolis 500 (Electronic Arts) Ceux qui ont vu Indianapolis 500 sur PC s'en souviennent encore comme étant la course automobile la plus réaliste jamais faite, et le jeu où l'impression de vitesse était le plus prenant. C'était donc avec une certaine crainte que l'on attendait la version Amiga de ce jeu. Quelle heureuse surprise ! Electronic Arts en fait une excellente conversion, tout aussi rapide que la version PC, mais avec un fond sonore totalement dément. Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu, Indianapolis 500 est une simulation de course de bolides sur le circuit d'Indianapolis. Vous pouvez choisir parmi trois voitures différentes, après quoi vous pouvez soit vous entraîner afin d'obtenir une meilleure place sur la grille de départ, soit commencer une course, auquel cas vous partez en dernière position. La vue principale est obtenue de la voiture, alors que vous ne voyez que le tableau de bord... Graphismes splendides, animation in-cro-ya-ble, impossible de ne pas être pris dans le jeu. En plus de cela, vous pouvez à tout moment revoir les 20 dernières secondes au ralenti, comme vous les avez vécues où à partir de caméras. Les vues extérieures sont splendides, originales et variées : vue d'avion, des côtés de la piste, vues télévision, vue de l'arrière de la voiture, etc. Bref, Indianapolis 500 est techniquement parfait, mais en plus de cela, il possède des sons déments, rendant la course encore plus réaliste. Un jeu que tous les possesseurs d'Amiga se devront d'avoir chez eux ! Powermonger (Electronic Arts) Cela faisait pas mal de temps que nous vous parlions de ce nouveau jeu de Bullfrog, les auteurs de Populous et Flood. Bien que ressemblant fortement à Populous au niveau de l'aspect, il ne faut pas le confondre avec Populous 2, la suite, qui sortira début 1991. ![]() L'équipe derrière Powermonger ![]() Powermonger A ce monde crédible et détaillé viennent se greffer les saisons. Les couleurs des paysages changent au fur et à mesure de l'année, et il arrive même qu'il pleuve où qu'il neige. Dans ce dernier cas, on peut voir les éleveurs rentrer le bétail et les moutons dans leurs granges, et même les oiseaux migrer ! Mais il y a encore plein d'autres détails (je ne peux pas tout vous dire), comme le fait que les habitants vont couper du bois pour l'hiver, que les armées proches d'une forêt vont se cacher dedans, que d'autres vont y fabriquer des arcs pour riposter, que des soldats tuent les pigeons voyageurs, moyen couramment utilisé pour envoyé vos ordres, etc. Non, ce n'est pas une blague, même si tout ce que je viens de vous expliquer paraît incroyable, c'est pourtant la vérité. Autant donc dire, avant de vous expliquer le jeu, que Powermonger est exceptionnel, et que l'on pourrait sans y jouer s'amuser des heures à observer ce qui s'y déroule. Dans le jeu, vous jouez le rôle d'un dirigeant d'une tribu venant d'arriver sur ce nouveau territoire. Il y a dans le jeu 200 territoires différents conquérir afin d'être le maître du monde, chacun ayant diverses évolutions aléatoires. Il y a donc des milliards de parties différentes jouables avec Powermonger ! Le monde est peuplé de villages isolés, de communautés de marchands ou de pêcheurs, mais aussi de grandes villes. Pour conquérir chaque monde, il faut obtenir le soutien du peuple, par la force, les négociations ou la corruption. Une fois que le joueur est soutenu par les siens, il peut leur demander de se mettre à évoluer. Il suffit de cliquer sur l'icône "Inventer" et plus ou moins rapidement, quelqu'un fera une invention. Ce sera soit une nouvelle arme, plus dévastatrice, soit une nouvelle machine pour leur travail, selon le degré d'agressivité déterminé par le joueur. Vous dirigez vos armées à travers le territoire, de manière très simple, puisque l'ensemble du jeu se pratique à la souris. Vous devez fournir de la nourriture à la population, ou ils iront la chercher eux-mêmes. A chaque fois qu'un village passe de votre côté, son capitaine aussi. Chaque capitaine a une véritable personnalité, et doit être traité indépendamment. A vous de trouver comment le manoeuvrer au mieux. Vous pouvez échanger un capitaine, le combattre, l'acheter, ou encore lui demander d'espionner la ville dont il s'occupe. La partie n'est pas gagnée d'avance, car l'ordinateur contrôle trois autres powermongers (fous de pouvoir), dont le but est semblable au vôtre. Il sera également possible de jouer à plusieurs en connectant ensemble des Amiga, PC ou Atari ST. En fait, Powermonger est un jeu de guerre avec des éléments de diplomatie, mais tellement vivant qu'il plaira à tous... Powermonger, c'est plus qu'un jeu : c'est une expérience à vivre ! Fate: Gates Of Dawn (Rainbow Arts) Les rangs des fans de jeu de rôle grossissent un peu plus chaque jour. C'est pourquoi nous ne voulons pas manquer de vous présenter le dernier jeu de ce genre : Fate: Gates Of Dawn. Gen4 a réussi à parler au programmeur Olaf Patzenhauer qui développe pour Rainbow Arts ce "jeu de rôle mammouth", et qui nous révèle ici ces premières informations. La singularité de Fate: Gates Of dawn est l'excellence du fond sonore. A chaque situation correspond un bruit adéquat : les pas résonnent, les oiseaux gazouillent, la pluie clapote et les chameaux blatèrent. Le but du jeu est de fuir un mystérieux univers de médiéval fantastique. Ceci n'est possible qu'avec l'aide d'une incantation bien précise, que l'on obtient au cours du jeu. Le cadre de l'aventure est un monde gigantesque, composé de contrées sauvages démesurées, de grandes villes et de donjons poussiéreux. Partout rôdent des monstres redoutables comme des krakens ou des serpents, mais aussi des personnages secourables qui fournissent des renseignements et se joignent à l'aventure. Mis à part le but du jeu proprement dit, la fuite hors de ce monde imaginaire, l'aventurier doit résoudre d'autres problèmes. Il peut par exemple débarquer sur une île où d'adorables fées lui relatent l'enlèvement d'une des leurs. Il est clair (...) qu'en tant que galant homme, il ne peut dire non et essaie de retrouver et de délivrer la fée disparue. Les moyens de déplacement dans les terres sauvages sont la marche à pied, le bateau ou... le métro. Au milieu de celles-ci, il existe en effet des stations d'où l'on atteint à l'aide d'un "dragon-train" les autres stations du réseau circulaire. Mais attention ! Près des stations rôdent parfois des monstres en colère. Il vaut mieux alors séparer le groupe : les faibles magiciens et fées restent derrière, et les braves guerriers vont combattre le monstre. Chaque personnage a des particularités déterminées. L'un est lâche, l'autre très courageux. De petites fenêtres donnent au-dessus de l'état de chacun des renseignements : a-t-il faim ? Combien d'endurance lui reste-t-il ? Toutes ces questions sont lisibles un court instant sur le cadran du personnage concerné. Dans des délais précis (une fonction chronomètre est incluse) les personnages doivent boire et manger. Mais au-delà de ces impératifs, il ne faut pas empêcher un PNJ d'entrer dans la première taverne venue pour grignoter un petit quelque chose. En effet, chaque personnage a sa propre volonté. Si on ne le traite pas correctement, il peut se fâcher et laisser le groupe. C'est un jeu très réaliste, plein de détails et muni de graphismes que peu de jeux de rôle ont connu avant. Il sera disponible début septembre 1990. En attendant, les fans de jeu de rôle devront patienter avec Dragonsflight. Transatlantic (Rainbow Arts) Fans de la simulation économique Oil Imperium, tendez l'oreille et écarquillez les yeux : le graphiste Tobias Richter travaille en collaboration avec le programmeur de Legend Of Faerghail, Olaf Barthel, sur la suite officielle. Et à qui donne-t-on en exclusivité les premières photos d'écran et informations ? A Gen4, naturellement ! ![]() Transatlantic A côté du luxe et du confort, les conditions de sécurité ne doivent pas être négligées. Des portes qui se ferment hermétiquement en cas d'avarie sont nécessaires mais coûteuses. Les navires doivent être périodiquement révisés en chantier. Un armateur qui a amassé d'importants profits peut se faire construire un bateau tout neuf, et avant qu'il soit lancé a lieu la cérémonie de baptême au champagne. A côté des décisions concernant l'équipement et l'état des navires, l'armateur doit choisir quels seront les itinéraires empruntés par ses navires. Sur un planisphère sont représentés 50 ports. Il faut cliquer avec la souris les ports choisis et la route souhaitée. Un autre menu traite de la banque. On y reçoit les allées et venues sur un relevé de compte, on demande des crédits pour combler des découverts et on peut hypothéquer les navires. Toutes les informations importantes concernant la conjoncture économique apparaissent à l'écran. Les agences de voyage et les études de marché donnent des informations sur les destinations de vacances les plus demandées et la banque indique l'échéance de la prochaine hypothèque. De plus, une commission internationale veille à ce que tous les navires soient dans un état irréprochable. A l'occasion des détectives ou des saboteurs peuvent également postuler pour un emploi dans la société. Il existe des moyens plus douteux de gagner de l'argent ; on peut, par exemple, assurer très cher un bateau et charger un saboteur de laisser sombrer le pauvre vieux rafiot. Parfois, l'escroquerie est mise au jour et le patron de la société passe devant les tribunaux. Mais dans le cas contraire, l'affaire peut rapporter gros. Bien sûr, on peut engager des saboteurs pour faire couler les bateaux des concurrents. Les enlèvements et les assassinats sont de toute façon dans les cordes des sombres individus que l'on engage dans les quartiers portuaires. Pour se protéger de telles agressions de la concurrence, il est préférable d'embaucher un détective qui s'embusque dans la compagnie. Hélas, les mauvais garçons sont corruptibles, et obéissent au plus offrant. Bonjour l'ambiance ! Pour distraire le joueur des fatigues de la haute stratégie, les programmeurs ont inclus quatre séquences d'action : dans l'une d'entre elles, un personnage court dans le navire à la recherche d'une avarie, récupère des colis et essaie d'empêcher le bateau de couler en fermant les portes de sécurité afin d'arrêter le flot qui pénètre à l'intérieur. Dans une autre scène, le joueur remorque des paquebots à l'aide de cinq chalands à l'intérieur du port. La troisième séquence d'action se passe sur le pont et l'on voit en perspective 3D les récifs et les balises ; il faut alors réagir vite pour naviguer entre les rochers. La quatrième scène est encore en discussion. Les programmeurs ont quoi qu'il en soit tout leur temps, car Transatlantic est prévu pour janvier 1991. Simulcra (MicroStyle) Simulera, c'est le tout nouveau jeu de l'équipe de Graftgold, surtout connu pour leur adaptation de Rainbow Islands. C'est un jeu de tir en 3D, mais avec un minimum de réflexion tout de même. Au début du jeu, vous commandez un char, et vous devez explorer le niveau, qui est en fait une sorte de labyrinthe. Tirez sur les chars ennemis, mais aussi sur les miradors et autres obstacles, et vous trouverez certainement des bonus. Ceux-ci vous apportent de l'équipement divers, comme un radar, une carte du niveau ou encore des missiles guidés. A partir du moment où vous trouverez des ailes, vous pourrez sauter au-dessus des obstacles ou encore aller sur une partie du niveau auparavant inaccessible. Trouvez le Turbo Booster, et vous pourrez alors voler ! A chaque niveau, vous devez détruire cinq générateurs qui créent des champs de force vous interdisant l'accès à certaines parties du niveau. Côté 3D, le jeu est particulièrement rapide, bien plus par exemple que Virus, tout en restant très fluide ! Les bruitages sont tout à fait corrects, et le jeu se révèle très prenant à jouer. Réalisation parfaite et jeu prenant, voilà de quoi faire un nouveau succès chez MicroStyle, après RVF Honda et Stunt Car Racer. Badlands (Domark) Badlands, c'est un des récents jeux d'arcade de chez Tengen dont la license a été reprise par Domark. Le jeu reprend le principe de Super Sprint, c'est-à-dire d'une course automobile sur un circuit vu de dessus, et où un à quatre joueurs peuvent participer. Le changement vient du scénario, puisque les courses se déroulent dans des paysages en ruines, à une époque post-atomique. Du coup, on est plus près de Mad Max que des courses automobiles, puisque chaque conducteur est équipé de missiles, et peut donc tenter de détruire ses adversaires. Le jeu comprends huit circuits totalement différents, au niveau du tracé mais aussi du décor. Et dans Badlands, le décor joue un rôle important, puisqu'il agit sur le déroulement du jeu. Il est en effet entièrement animé, et à tendance à s'écrouler durant une partie, victime de missiles perdus. Dans le circuit de la ville, il faut ainsi éviter les lignes électriques qui tombent à terre, ou encore le réservoir d'eau qui fini toujours par chuter. Dans le désert, les montagnes s'écroulent et les rochers tombent sur la piste. Dans la raffinerie, des tâches d'huiles envahissent le terrain, le rendant particulièrement glissant. En plus de cela, il y a des éléments du décor, ou parfois des personnages, qui rapportent des bonus (en points, en vies ou en missiles) quand on leur tire dessus ! Si vous terminez premier sur un circuit, vous gagnez le droit de continuer. En fait, quel que soit le nombre de joueurs, il faut qu'ils arrivent avant les voitures dirigées par l'ordinateur pour continuer. Après chaque victoire, vous retournez au stand, où vous pouvez acheter de l'équipement (missiles, turbo, pneus, pare-chocs...) avant de repartir en course. Les versions Amiga et Atari ST sont assez proches de la version arcade, si ce n'est que l'on ne pourra jouer qu'à un ou deux joueurs. Rick Dangerous 2 (Firebird) L'équipe de Core Design nous a concocté une suite à Rick Dangerous (4 D'Or 1989 du Meilleur Jeu d'Action) qui devrait connaître le même succès que son prédécesseur. Chaque niveau commence par un petit dessin animé loufoque... Le premier raconte comment Rick revient à Londres après ses premières aventures, pour découvrir que des vaisseaux extraterrestres survolent la ville. L'un d'eux se pose à Hyde Park, et Rick part l'explorer. Le jeu commence ! Rick est maintenant blond et a une cape sur le dos... On dirait Flash Gordon, mais en bien plus grotesque. D'ailleurs, Rick Dangerous 2 possède des ennemis tout aussi ridicules que dans le premier épisode, ce qui est loin de nous déplaire. A la fin du premier niveau, le vaisseau part avec Rick sur la planète des extraterrestres, mais tombe loin de leur base. Rick va devoir traverser trois mondes différents ! Le second niveau se déroule dans le royaume glacé de Freezia, où Rick affronte des espèces de Vickings grotesques. Au troisième niveau, il doit traverser les forêts de Vegetablia, alors que le quatrième niveau l'envoie dans les mines boueuses de la Citadelle de Barfalatropolis. Dans les mines, Rick découvrira des esclaves travaillant à extraire le minerai radioactif permettant à la citadelle de voler dans l'espace. Après avoir libéré les esclaves, il monte dans un ascenseur. Enfin, le dernier niveau permet à Rick d'entrer dans la citadelle. Je ne peux vous dire ce qu'il doit y faire, mais sachez que c'est particulièrement complexe ! Côté nouveautés, il y a des endroits où le sol est glissant, d'autres où la gravité vous joue des tours. En plus de cela, le sprite de Rick change selon qu'il est boueux, mouillé, etc. Le programme comporte en plus des tableaux secrets. Le jeu a été amélioré : il est maintenant possible de faire glisser les bombes dans une direction, au lieu de les poser à vos pieds. Cela permet d'ailleurs de détruire plusieurs aliens, ou d'ouvrir des passages apparemment inaccessibles. D'autre part, le jeu possède maintenant des défilements horizontaux et verticaux. Les pièges sont encore plus sadiques que dans le premier épisode, mais on progresse mieux... Enfin, la bonne idée de Core Design est qu'il est possible d'accéder directement aux quatre premiers niveaux, ce qui permet de jouer un nouveau niveau lorsqu'on est coincé dans un autre. Cependant, pour accéder au dernier, il vous faudra jouer les quatre premiers d'affilée. Plus beau, mieux fait, plus jouable et toujours aussi drôle, Rick Dangerous 2 est incontestablement le meilleur jeu de plateau à venir dans les mois qui viennent... Fireball (Firebird) Fireball est un jeu de football futuriste, où deux équipes de deux joueurs s'affrontent. Le but du jeu n'est pas vraiment de marquer des buts mais plutôt de détruire les salamandres gardant les buts, à l'aide d'un ballon nommé Fireball. Le terrain de jeu est particulièrement grand, et comporte tout de même huit buts (quatre par équipe), chacun étant gardé par une salamandre, dont le souffle de feu est fatal aux joueurs. ![]() Fireball RoboCop 2 (Ocean) Ocean travaille en ce moment même à la réalisation de RoboCop 2 sur Amiga et Atari ST. C'est l'équipe qui a fait les Incorruptibles, Midnight Resistance et Batman: The Caped Crusader, qui s'en occupe, ce qui est particulièrement bon signe. Le jeu reprend le même système que le premier, mais avec une petite partie réflexion. ![]() RoboCop 2 Une meilleure réalisation et un jeu plus intéressant pourraient faire de RoboCop 2 la plus grosse vente de Noël 1990. Mais d'autres concurrents sont sur la piste, comme Dick Tracy de Dysney Software, Teenage Ninja Mutant Turtles de Mirrorsoft, ou même Total Recall, toujours d'Ocean !
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