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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Faery Tale Adventure
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - octobre 1987)
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Ambiance captivante, musique oppressante, décor de qualité pour ce logiciel en 3D.
Tout à la fois jeu d'aventure, jeu de rôle et jeu d'action, The Faery Tale Adventure s'appuie
sur une classique légende moyenâgeuse. Plus simple, sans aucun doute, que certains de ses
confrères, ce logiciel profite en contrepartie d'une animation exceptionnelle. La réflexion
et la stratégie vont de ce fait côtoyer sans cesse l'action pour donner lieu à une suite
ininterrompue de combats. Le jeu y gagne bien sûr en intérêt et... en difficulté !
Scénario
Un paisible royaume connaît depuis peu l'emprise de forces occultes. La cause de ce mal :
la disparition d'un talisman magique. Tandis que se multiplient les attaques ennemies,
trois valeureux guerriers se lancent à la recherche de l'arme bénie. Julien, Philip et
Kevin sont placés tour à tour sous vos ordres. Trois chances en fait d'aboutir à la
fin de ce sinistre cauchemar.
Le jeu
Ce jeu de rôle n'utilise pas, une fois n'est pas coutume, la représentation aérienne
de vos déplacement sur une carte stylisée. Ici, le personnage évolue en 3D dans un décor
de qualité, pénètre dans les bâtisses ou donjons, traverse les rivières et lacs sur un
radeau, etc. C'est à coup sûr l'un des atouts majeurs de cette simulation.
La démarche de notre héros est réaliste. Entièrement maniée à la souris, la partie est
aussi souple que possible. Outre la fenêtre graphique, l'écran comporte une fenêtre "texte",
un menu d'icônes et un compas. Ce dernier vous permet d'évoluer selon huit directions en
pointant les flèches correspondantes. Les différentes actions sont sélectionnées sur le menu.
On débute l'aventure
L'aventure commence dans votre village de Tambry. Avant de prendre la route, il est bien sûr nécessaire
de visiter tous les établissements de la cité. Une pinte de vin consommée au bar de l'auberge,
une clef en or et divers autres objets collectés près des cheminées ou sous les tapis, vous
passez enfin les portes de la ville. Il faut tracer le plan de votre évolution. La carte fournie
avec le logiciel permet dans un premier temps de s'orienter par rapport aux chemins de pierre.
Malheureusement, de nombreux détails n'y figurent pas, notamment remplacement exact des cités
non accessibles par des routes.
Regarder, fouiller et parler vont devenir vos trois armes essentielles. Divers indices sont en effet
éparpillés sur la route. De nombreux personnages éclairent peu à peu le sens réel de votre quête.
L'aventure serait facile sans les nombreux combats qui vont mettre votre vie en danger. Le joueur
novice risque vite de perdre les pédales... Pas moyen de faire un pas sans que survienne une horde de fantômes
ou quelques brigands à la solde de l'ennemi !
Signalées par une musique oppressante (et par la mise en branle du lecteur de disquette...), ces
attaques ne vous laissent en fait que deux issues fuir ou combattre. La première solution peut être
efficace pour peu que l'on connaisse la topographie des lieux traversés ! Vous risquez en effet
à tout moment de vous heurter à une chaîne de montagnes ou de peiner dans un marécage...
Mieux vaut donc pour l'instant s'initier à la pratique de l'épée ou de la masse d'arme.
Tout comme le mode "déplacement", le mode "combat" est géré par un compas : le bouton droit
de la souris placé sur une des flèches de direction actionne votre arme selon l'orientation choisie...
Difficile cependant de venir à bout simultanément de trois ou quatre ennemis. La stratégie est
alors aussi nécessaire que captivante feinte pour simuler la fuite et attendre qu'un seul adversaire
vous colle au talon, demi-tour et... férocité ! Difficile dans les premiers temps, le combat
représente la plus intéressante des manoeuvres du jeu. De plus, vous trouvez sur le cadavre
de vos victimes de nouvelles armes, divers sortilèges, bref, de quoi matérialiser révolution de
votre savoir.
Un jeu de rôle complet
L'action ne doit pas pour autant détourner votre attention des règles classiques du jeu de rôle :
bravoure, chance, facilité de communication, vitalité ou fortune témoignent de votre réussite.
Il importe également de surveiller la nourriture restante, d'apprendre à utiliser les multiples
sortilèges mis à votre disposition, etc.
De tous ces aspects, ce sont en définitive la richesse du décor et l'originalité de l'animation qui
méritent à mon avis le plus d'attention. Outre le réalisme et l'importance des combats,
vous allez par exemple profiter de l'angoisse d'une nuit trop noire, du risque d'une promenade en
radeau ou encore de la beauté d'un paysage de montagnes enneigées...
Votre terrain d'action (environ 150 écrans parcourus par défilement) sera bien sûr le lieu de
nombreuses agonies. Trois ou quatre vies sont accordées à chacun des trois frères.
Un conseil, lancez une sauvegarde avant chaque combat...
Nom : The Faery Tale Adventure.
Développeur : David Joiner.
Éditeur : MicroIllusions.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1986.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
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