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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Flood
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - septembre 1990)
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On ne se rend pas compte des dégâts que peuvent causer les inondations dans certaines cavernes,
où vivent certaines créatures. Heureusement que Bullfrog et Electronic Arts sont là pour nous montrer
la misère d'un autre monde.
Quiffy est un petit personnage vert et mou, on dirait même qu'il a été taillé dans de la pâte Slime
(ou dans de la morve pour ceux qui ne connaissent pas la pâte Slime). Mais en fait c'est le seul
survivant d'une race qui jadis vivait dans des galeries souterraines, et se nourrissait de détritus.
Avec le temps, d'autres créatures se sont développées dans ces endroits, et ont massacré tous les Bobbies
(race de Quiffy). Et comme si cela ne suffisait pas, la Colère des Robinets s'est abattue sur les cavernes,
et ils larguent toute l'eau qu'ils peuvent fournir.
Quiffy ne peut évidemment pas respirer sous l'eau, c'est pour cela qu'il a intérêt à se magner le cul (je ne
sais même pas si les Bobbies ont un cul, d'ailleurs), avant d'être submergé. En clair, son but, c'est
de bouffer tous les détritus de chaque tableau, en évitant et en tuant, à l'aide d'armes qu'il aura à
ramasser, toutes les méchantes créatures qui hantent les lieux. Pour se déplacer, Quiffy réussit à
faire comme Jeff Goldblum dans La Mouche, il se colle à toutes les parois. Remarquez, s'il a vraiment
été taillé dans de la pâte Slime, c'est normal. Beuark.
Ce sont tout d'abord les bruitages qui sautent aux oreilles, complètement déments, ressemblant un peu à ceux
de Bumpy. Ensuite, c'est la taille des sprites, tout petits, qui d'une part laissent une aire de jeu appréciable
et conséquente, et qui permettent aux personnages d'être complètement animés. Enfin, c'est l'humour dissimulé
un peu partout qui apporte à Flood toute sa consistance, que ce soit dans les armes (grenade, bombe à retardement,
boomerang, etc.), ou dans l'attitude des personnages.
Un défilement multidirectionnel anime le décor et suit le personnage dans sa quête. Sur Amiga, Flood atteint des sommets,
il est beau graphiquement, l'animation est la même que sur Atari ST mais les bruitages sont nettement plus clairs,
plus fous et plus réalistes.
Flood est un jeu bien réalisé, drôle et captivant, qui court sur trente-six niveaux, plus six niveaux parallèles. Niveaux
que vous pourrez directement atteindre en début de jeu, grâce à des mots de passe donnés dans certains tableaux. Des
images que l'on aimerait voir plus souvent.
Nom : Flood.
Développeurs : Bullfrog.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 7,5/10.
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