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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga. Adidas Beach Volley (Ocean France) Et voici le premier jeu de la gamme "Adidas", une gamme qui comprendra bien évidemment des jeux de sport. Le volley de plage est un sport très coté aux États-Unis. C'est exactement comme le volleyball, si ce n'est qu'il n'y a que deux joueurs dans chaque équipe et que cela se joue en plein air. Au début du jeu, le logo "Ocean" apparaît, puis il arrive par-dessous une statue en or de deux joueurs de volleyball. Une fabuleuse musique retentit, et on découvre le haut de la statue qui défile verticalement à l'écran. Alors que l'image s'arrête sur ce haut de statue, l'image se transforme en une case de bande dessinée, représentant deux joueurs dans la même positon que celle de la statue. On assiste alors à une petite bande dessinée qui explique le scénario. Vous vous entraînez au volley de plage quand arrive un des entraîneurs d'Adidas qui vous propose un contrat pour un tournoi autour du monde, contrat qui vous propose beaucoup d'argent, si vous gagnez tous vos matchs bien sûr. ![]() Adidas Beach Volley Après ceci, une image de présentation du pays apparaît... Le match va bientôt pouvoir commencer. Le système de jeu est simple, puisqu'il faut arriver le premier à sept points pour passer au pays suivant. Seulement, de pays en pays, les joueurs adverses jouent de mieux en mieux. Au service, il est possible de lancer la balle selon plusieurs coups, tout comme à chaque action où vous choisissez, de manière simple, ce que vous désirez faire avec la manette. Pour récupérer une balle, il suffit de diriger votre joueur sur Une croix qui apparaît sur le terrain et qui représente le lieu d'arrivée de la balle. Si vous n'avez pas le temps d'y arriver, vous pouvez toujours tenter de plonger pour la récupérer. Tous les coups sont possibles, avec smatch, passe, manchette, contre, coups de défense, etc. ![]() Adidas Beach Volley L'aspect général est donc fantastique tant les personnages semblent tout droit sortis d'un dessin animé (japonais), ce qui leur donne en plus une personnalité assez forte. Magnifique graphiquement et dans les couleurs (surtout les fonds qui sont de toute beauté), Beach Volley est également très bien animé, et possède un défilement (on ne voit jamais le terrain en entier !) époustouflant. Bref, Adidas Beach Volley est l'une des réalisations les plus réussies sur Amiga, et que l'on soit fan ou pas de volleyball, on prendra certainement beaucoup de plaisir à jouer à ce qui sera certainement l'un des meilleurs jeux de sport de l'année. Adidas Golden Shoe (Ocean France) C'est vraiment la mode du football. Après Kick Off et MicroProse Soccer, voici venir la version de chez Ocean, qui est beaucoup plus belle que les deux premiers, mais dont nous n'avons pas encore pu tester la jouabilité, la programmation n'étant pas vraiment terminée. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a un défilement multidirectionnel très chouette, que la vue du terrain se fait du dessus, c'est désormais classique. Et que lorsque le ballon monte ou que les joueurs sautent, ils grossissent à l'écran, ce qui rend particulièrement bien, surtout que le grossissement est important. Par exemple, lorsqu'un joueur fait une tête en sautant, sa tête finie par être un sprite énorme de 64x64. ![]() Adidas Golden Shoe Battle Of Britain (Lucasfilm Games) Ce simulateur de combat pour Amiga, PC et Atari ST reprend le système de Battlehawks 1942, si ce n'est qu'il s'agit de la bataille d'Angleterre et que vous y jouez donc soit les Anglais, soit les Allemands. C'est exactement dans le même style, sauf que le nombre d'options a été revu à la hausse. Ainsi, la fonction magnétoscope qui permet de revoir une scène a changé. Il est maintenant possible de choisir l'angle de vue de la scène, et même de voir la scène vue par un autre avion que le vôtre ! Il est aussi possible de ralentir, d'accélérer ou de faire un arrêt sur l'image. Enfin, il sera possible de sauver les meilleures scènes sur disquette ! Contrairement à Battlehawks 1942, Battle Of Britain ne se déroule pas au-dessus de l'eau. De nombreuses missions vous permettront d'affronter l'ennemi, et comme dans Battlehawks 1942, vous monterez de grade au fur et à mesure de vos réussites. Un graphisme plus fin, des meilleurs sons, Battle Of Britain sera incontestablement supérieur à son prédécesseur, qui était déjà de bonne qualité. Attendons septembre, date de sortie du programme, pour voir si Battle Of Britain est aussi fantastique qu'il y paraît à première vue. Black Tiger (Capcom) Après l'excellent Forgotten Worlds, on pouvait se demander si les prochains jeux de Capcom ne seraient pas un peu ternes. Black Tiger arrive à point pour nous prouver qu'au contraire, les realisations Capcom sont de mieux en mieux. Black Tiger est un jeu qui n'est pas foncièrement original, mais lorsque la réalisation est aussi bonne, on est prêt à tout pardonner. Dans ce jeu, vous êtes un guerrier assez baraqué et surtout particulièrement bien armé. Votre masse d'arme à la main, vous vous apprêtez à explorer divers donjons à la recherche de trésors. Seulement voilà, les trésors sont tous protégés par des monstres aussi nombreux que laids ! Défilement multidirectionnel, graphismes presque aussi beaux que le jeu d'arcade et en tout cas magnifiques pour des micro-ordinateurs, animation excellente, malgré un nombre parfois très élevé de sprites, voilà de quoi ravir même ceux que les jeux d'arcade n'impressionnent pas. Côté jeu, c'est assez classique, avec des monstres qui laissent de l'argent derrière eux, l'argent permettant de s'acheter un meilleur équipement et des gadgets dans les quelques boutiques de chaque niveau (comme pour Forgotten Worlds). Au final, le plus impressionnant dans Black Tiger reste l'immensité des niveaux (qui fait que l'on ne sait pas par où passer tellement il y a de possibilités, ce qui est rare mais appréciable) et la qualité de la réalisation. Black Tiger est encore mieux fait que Forgotten Worlds ! Cabal (Ocean France) C'est à Ocean France qu'incombe la conversion de ce jeu d'Electrocoin. Ce n'est qu'une réadaptation d'Operation Wolf, avec cependant quelques différences. Ici, le décor est fixe et ne défile pas. On voit le ou les personnages (il est possible de jouer à deux) devant l'écran. Le but est bien sûr de tirer sur tout ce qui bouge, mais aussi sur les obstacles qu'il est possible de détruire : un mur, une maison ou une tour ! Bref, c'est assez destructeur, mais il y en a toujours a qui cela plait. Vous dirigez votre personnage à la manette et vous pouvez faire des roulades pour éviter les balles tirées par les ennemis, ou déplacer le curseur qui pointe sur la cible du tir. Là encore, des pages de sprites montrent les animations des personnages et les gros sprites qui composent les engins de fin de niveau. ![]() ![]() Cabal Drakkhen est un projet qui évolue depuis deux ans ! Le scénario de Drakkhen est basé sur le fait que dans de nombreuses mythologies, ce sont les dragons qui ont inventé le monde. Dans ce cas, leur mort provoque la disparition du monde en question. C'est juste ce qui arrive dans Drakkhen. Durant une grande bataille, un guerrier tue le dernier des dragons. Avant de mourir, le dragon s'écrie "Ankhar Drankkhen Agbnahir Hurdht", rappelant ainsi les paroles de la prophétie qui annonçait la fin des dragons et du monde. Le but des quatre aventuriers est d'explorer l'île volcanique sur laquelle ils ont été envoyés, une île composée de désert, de glace, de marais et de prairie, et qui ne fait pourtant que huit kilomètres sur huit. Il faudra à ces aventuriers beaucoup de courage pour éviter les nombreux monstres qui arpentent cette île, mais aussi beaucoup d'astuces pour découvrir les huit donjons où se cachent les huit derniers dragons. Certains sont bons, d'autres mauvais, et il faudra donc soit les rallier à votre cause, soit les tuer, et ceci pour récupérer les huit gemmes qui permettent d'incanter le dragon suprême (celui-là même qui a été tué) pour lui demander pardon et empêcher la fin du monde. Il faut bien sûr réussir la quête avant un certain temps, puisque la fin du monde est proche... Cependant, les joueurs découvriront des parchemins et apprendront des phrases qui leur permettront de comprendre certaines choses sur le monde de Drakkhen. Et puis il y a la magie, qui vient parfaire le tout, surtout que l'on compte près de 150 sorts différents ! ![]() Drakkehn Eye Of Horus (Logotron) Après l'incroyable Archipelagos, Logotron retourne vers le jeu d'arcade plus simple, en ayant toujours cette touche d'originalité qui leur est propre. Eye Of Horus est effectivement particulièrement original, puisqu'il se situe dans l'Égypte ancienne, et que la lecture de la documentation s'avère obligatoire si vous voulez y comprendre quelque chose. Dans ce jeu, vous dirigez le dieu Horus (homme avec une tête d'aigle), dont le pouvoir est de se transformer à volonté en aigle. Vous êtes à l'intérieur d'une pyramide depuis longtemps oubliée de tous, et votre but, en tant que dieu du bien, est de combattre le mal, personnifie par le dieu Set. Vous serez aidé dans cette dure tâche par Isis et Anubis. Pour pouvoir battre Set, il vous faut déjà acquérir plus de puissance, et pour cela, vous allez devoir explorer la pyramide pour ramener les différentes parties du corps d'Osiris (votre père) et les ramener à la chambre funéraire. Ensuite, vous aurez assez de puissance pour affronter Set. Le problème durant tout le jeu est de découvrir certaines armes et de comprendre leur fonctionnement, mais aussi de s'y retrouver dans cette gigantesque pyramide. De plus. de nombreux ascenseurs permettant l'accès à des salles sont bloqués, et il faut trouver des clés pour les ouvrir. ![]() Eye Of Horus Falcon: Mission Disk 1 (Spectrum Holobyte/Mirrorsoft) Alors que l'on commençait à ne plus trop entendre parler de Falcon, le simulateur de vol le mieux réalisé sur Amiga et Atari ST à ce jour, voici qu'une première disquette de complément arrive ! On pourrait croire que les nouvelles missions n'apportent pas grand-chose, si ce n'est un renouvellement du jeu, mais ce premier disque apporte en fait bien plus à Falcon. En effet, son seul défaut etait de n'avoir aucune stratégie de jeu, puisque les missions se suivaient sans se ressembler. Au contraire, ici, chaque mission fait partie d'un tout, et il est possible de les enchaîner les unes aux autres pour avoir une véritable campagne d'attaque, comme dans F-16 Combat Pilot, mais ici en mieux ! Avec une telle option, il semble évident que Falcon sera désormais le meilleur simulateur de vol sur tous les points. La première mission consiste à intercepter trois chars qui arrivent rapidement vers votre piste d'envol. S'ils y arrivent, ils vous empêcheront de décoller. Une fois les chars éliminés, il faut aller vers la mer intérieure du pays, où se trouve un véhicule amphibie capable de débarquer d'autres chars sur votre territoire. A vous de détruire ce véhicule avant qu'il ne recommence à envoyer ses chars vers votre base. Après la défense, l'attaque ! Vous devez maintenant couper les réseaux de communication de l'ennemi, telles les routes et les chemins de fer, tout en faisant attention aux défenses aériennes et aux nombreux Mig 29 ennemis (le Mig 29 est beaucoup plus puissant que le Mig 21 qui était l'avion ennemi dans Falcon). Une fois ceci fait, vous devez vous attaquer aux objectifs principaux : les usines, bases et autres lieux utiles à l'ennemi. Il est bien sûr possible de faire les missions dans le désordre, mais ce qu'il y a de bien est que le résultat d'une mission influence les missions suivantes. Si vous avez coupé la voie ferrée, il faudra cinq jours pour qu'un train puisse à nouveau l'emprunter, etc. Ce premier disque d'une longue série (Spectrum Holobyte pense en sortir tous les trois mois) apporte donc la touche stratégique qui manquait énormément à Falcon, mais propose également de meilleurs graphismes (les montagnes, les ponts et les engins sont beaucoup plus jolis), ainsi qu'un nombre important d'éléments animés (trains, chars, véhicules amphibies, camions, etc.). Si vous avez Falcon, il vous faut absolument le Mission Disk 1, et si vous n'avez pas encore Falcon, vous avez maintenant deux fois plus tort qu'avant ! Fire! (New Deal Productions) Et voici le premier jeu de cette nouvelle compagnie française. Il s'agit d'un jeu d'arcade dans lequel vous dirigez un hélicoptère. Cela rappellera Choplifter aux habitués du genre, mais ici les graphismes sont plus beaux et les missions souvent différentes. Le but du jeu est de réussir les cinq missions proposées, chaque mission étant composée de deux objectifs. La première se passe en Amérique Centrale, sur fond de champs et de collines. Il faut détruire tous les champs de pavot et de coca tout en faisant attention aux tirs des trafiquants, puis détruire le train blindé de ces derniers. La seconde mission vous emmène à Beyrouth, en mer, sur fond de ville en ruine. Il faut d'abord détruire la flotte syrienne tout en combattant les Migs qui la protègent, puis sauver des blessés en descendant à leur niveau, tout en évitant les tirs. C'est en Antarctique que se passe la troisième mission, sur fond de banquise. Il faut d'abord détruire les sous-marins nucléaires d'un savant fou, en faisant attention aux baleines, puis détruire les postes de défense de la base secrète du savant. Le Cambodge, ça vous dit ? C'est le lieu de votre avant-dernière mission, sur fond de mer puis de rizières. Il faut tout d'abord récupérer des boat-peoples en évitant les tirs ennemis puis détruire les rampes de missiles des Khmers Rouges. Enfin, la dernière mission se déroule en Libye où il faut dans un premier temps survoler un aéroport et détruire les jets au sol, puis détruire les postes de défense d'une usine chimique. Comme vous l'aurez remarqué, toute ressemblance avec des faits existant ou ayant existé n'est que pure coïncidence ! Le jeu en lui-même comporte un défilement différentiel sur six plans, avec des bandes très larges, ainsi que des sprites nombreux et beaux. Un jeu qui s'annonce très bien fait. H.A.T.E. (Gremlin) H.A.T.E. ressemble à s'y méprendre à Zaxxon. Même type de jeu, même type de défilement et pratiquement même graphisme. Seulement H.A.T.E, est un engin pas comme les autres. C'est une machine capable de se transformer selon le type de terrain qu'elle parcoure. Ainsi, si au premier niveau vous dirigez un avion. ce sera un char au second niveau et un aéroglisseur au troisième, et ainsi de suite jusqu'au 100e niveau. Côté réalisation, c'est au-dessus de la moyenne, mais la version que nous avons vue n'était pas du tout finale, et il n'y avait même pas encore les sons. Cependant, l'effet de relief était bien fait, puisque l'on voit l'ombre de l'avion onduler lorsqu'elle passe sur les crêtes des collines ! Ivanhoe (Ocean France) Après Voyager, Ivanhoe sera la seconde création originale de chez Ocean dont la sortie ne se fera que sur les micro-ordinateurs 16 bits. Ivanhoe est un jeu d'arcade qui pourrait très bien être un jeu de café tant son aspect, son style et son système de jeu ressemblent à des jeux comme Dragon Ninja ou encore le superbe Golden Axe. ![]() Ivanhoe ![]() Ivanhoe Le sixième niveau se déroule dans un labyrinthe. Vous devez conduire Ivanhoe jusqu'à la cellule du roi Richard, mais vous allez devoir affronter des gardes, des statues, et il y a en plus un chronomètre pour vous obliger à aller vite ! Si vous êtes toujours en vie, le roi vous suivra, et vous devrez le ramener en Angleterre. En fait, ce retour se fait en parcourant trois des niveaux précédemment traversés, les remparts du château, la ville et la forêt ! Durant tout le retour, vous devez protéger le Roi des coups des ennemis ! Enfin, alors que vous pensez en avoir terminé, il vous reste tout de même à éliminer le Prince Jean, qui a profité de votre absence pour prendre la place de Richard. Le jeu en lui-même se déroule un peu comme Ghouls N Ghosts. Le décor défile horizontalement, et le personnage se déplace en épousant le relief du sol, ce qui rend particulièrement bien. Il ne dispose que de son épée afin de pourfendre les vils ennemis, mais heureusement, il peut disposer de coups spéciaux après avoir ramassé certains bonus. L'un de ces coups fait que, lorsque vous frappez, votre personnage se multiple et effectue les trois coups d'attaque possibles. Un autre fait que votre personnage se divise en trois : lorsque vous frappez, vous avez en fait trois personnages qui attaquent. Il dispose également d'un super bouclier et d'un super coup d'épée qui provoque l'allongement de celle-ci durant la frappe, permettant ainsi de tuer des adversaires qui ne sont pas au corps-à-corps. Bref, Ivanhoe est un jeu magnifique : vous l'avez certainement compris en observant les photos qui illustrent cet article. Les graphismes sont superbes, et les personnages, dessinés par la graphiste qui a également fait Adidas Beach Volley, sortent tout droit d'un dessin animé - ce qui rappelle d'autant plus Ghouls N Ghosts. Les couleurs du décor sont magnifiques, et le jeu est plein d'interruptions : vous en avez vraiment pour votre argent. Le défilement est parfait, sans aucun ralentissement, même s'il y a quinze ennemis autour de vous (et pourtant chaque personnage est bien gros à l'écran). ![]() ![]() Ivanhoe Loom (Lucasfilm Games) Et voici le premier jeu d'aventure de médiéval fantastique fait par Lucasfilm Games. L'interface graphique du jeu dispense de toute entrée de texte, et ne fonctionne que par un système d'icônes. Le jeu se déroule à l'âge des Grandes Guildes, une époque mythique où les bergers, les forgerons et autres artisanes dirigeaient le monde. Le héros que l'on dirige se nomme Bobbin, membre de la secte des tisserands, et qui va se retrouver au centre d'une bataille du Bien contre le Mal. Au début du jeu, Bobbin est seul dans le village de la guilde. Tous les membres de cette dernière ont mystérieusement disparu, enlevés par une force inconnue. Bobbin cherche alors des indices, et trouve le bâton magique des tisserands. C'est avec ce dernier que tout le jeu se déroulera ! Le bâton apparaît à l'écran, sous la fenêtre graphique. Il est divisé en huit segments, chacun d'entre eux correspondant à une note, et est capable de détecter la magie et même d'en faire. Quand Bobbin est en présence de magie, le bâton s'illumine et résonne. Par exemple, quand Bobbin rencontre une nuée de chouettes dans une forêt noire, l'ululement des chouettes crée une séquence musicale de quatre notes sur le bâton. Si le joueur joue ces notes, un sort en rapport avec l'événement sera lancé. Ici, il s'agit du sort permettant de voir dans le noir ! Avec cette idée géniale, le joueur n'a jamais besoin de taper quelque chose au clavier. Il utilise seulement la souris pour cliquer là où il veut. Nous n'avons vu que la version PC qui sortira en septembre 1989, dont les graphismes sont déjà beaux, mais les versions Amiga et Atari ST, dont la sortie est prévue pour octobre, seront encore meilleures. Enfin, dernière originalité de Loom, il n'y a pas vraiment de manuel. En effet, le monde dans lequel se déroule l'aventure est si complexe que c'est une cassette d'une demi-heure qui explique ce qui s'est passé avant le début de l'aventure ! Génial, non ? New Zealand Story (Ocean) Et voici la toute prochaine adaptation de chez Ocean. Basé sur le jeu d'arcade de chez Taito, New Zealand Story est le type même de jeu que j'adore, un peu dans le style de Bubble Bobble ou de Rainbow Islands. Wally Walrus a capturé les 20 petits Kiwi de Joey le Kiwi (pas le fruit, l'animal !), et si vous ne les sauvez pas avant l'heure du thé, ils seront tous dévorés par l'immonde et énorme Wally. Dans ce jeu, vous allez devoir traverser des niveaux qui sont énormes et que vous découvrez grâce à un défilement multidirectionnel. Vous disposez d'un arc et de flèches pour vous défendre, mais vous trouverez d'autres armes en chemin. Hélas, tous les animaux vont tenter de vous empêcher d'arriver à temps chez Wally, que ce soient les lapins lanceurs de boomerang, les grenouilles, les chauves-souris, les fourmis et j'en oublie. Ce qu'il y a d'excellent dans ce titre, c'est tout d'abord le graphisme qui fait très "dessin animé", ce qui est sympathique. D'autre part, le défilement multidirectionnel est bien fait, et les tableaux sont plein de surprises. Ainsi, vous pouvez parfois plonger sous l'eau, et alors, si vous remontez en surface, vous pouvez cracher sur vos adversaires pour les faire tomber. Les fourmis utilisent des ballons que vous pouvez prendre pour voler, mais il y a aussi des dirigeables et encore plein d'autres petites choses de ce genre qui font que l'action ne manque pas dans New Zealand Story. C'est un excellent jeu qui nous permettra d'attendre Rainbow Islands pendant l'été ! Onslaught (Hewson) Voici le prochain gros jeu de chez Hewson, qui allie stratégie et arcade. La stratégie se rapproche d'un jeu de guerre assez simple, et les phases d'arcade sont en fait la bataille, le siège d'un château, la défense du château et le combat par magie ! Avec plus de 256 écrans en tout, des graphismes des auteurs de Verminator et Custodian, le jeu est magnifique. Nous n'avons pu voir que la phase où l'on attaque le château, qui est magnifique. Votre guerrier, ultra-armé et protégé, doit affronter un nombre très important d'ennemis, de tireurs qui n'hésitent pas à utiliser une baliste pour vous tuer, de cavaliers qui chargent sur vous lance à la main et bien d'autres ennemis encore. Côté graphisme et couleurs, c'est comme Verminator, c'est-à-dire que c'est presque trop beau. Et dire que ceci n'est qu'une des phases... Rockstar (Infomedia) Marc Fayal et Michel Centelles, les deux responsables d'Infomedia, avaient toujours rêvé de devenir des vedettes du rock. Seulement, voilà, le problème était qu'ils ne savaient pas du tout chanter, et qu'en plus, leur accent de Perpignan faisait que le public les confondait avec Gold, ce qui, vous l'avouerez, ne jouait pas vraiment pour eux ! C'est pourquoi, après avoir terminé Explora 2, ils se lancèrent à fond sur un programme qui leur permettrait d'être enfin des grandes vedettes du rock : Rockstar. Comme vous l'aurez compris, Rockstar est une simulation de carrière artistique. Le jeu commence alors que vous êtes à votre bureau. En cliquant sur les divers objets se trouvant sur votre bureau (télévision, téléphone, bloc-note, tiroir, etc.) vous accédez aux diverses possibilités de jeu. Vous pouvez faire des auditions et ainsi tenter de trouver un artiste valable. Une fois que vous avez trouvé un artiste et une musique, vous devez lui envoyer son cachet, après avoir déterminé le pourcentage que votre protégé toucherait sur les ventes. C'est le moment de faire un disque, et pour cela, il convient d'aller au studio d'enregistrement. Selon vos moyens, vous irez des studios les plus prestigieux aux plus paumés, un paramètre qui compte pour la qualité du disque. ![]() Rockstar Possédant des graphismes magnifiques et dignes de ceux d'Explora 2, Rockstar est une réussite car c'est à la fois un jeu très original et très captivant. Les musiques sur Amiga sont d'excellente qualité, et seront en MIDI sur Atari ST, ce qui sera encore mieux pour tous ceux qui disposent d'un synthétiseur. Pour les autres, il faudra se contenter de musiques simples, mais déjà largement suffisantes pour se prendre pour une rockstar. Nous avons demandé l'avis d'un spécialiste américain des carrières Rock'n Roll, Monsieur X, voici son appréciation : "Yeah I love this soft 'cause it's marvelous!". C'est bien ce que nous vous disions. Safari Guns (New Deal Productions) Le second jeu de New Deal Productions rappellera certainement Operation Wolf au niveau du maniement, mais, au contraire de ce dernier, on donne cette fois-ci dans l'anti-violence. Le but du jeu est en effet de faire un reportage-photo pour accompagner un article visant à alerter l'opinion publique sur le massacre des derniers animaux d'Afrique par les braconniers. Le but est d'arriver jusqu'au lac Victoria, après avoir traversé différentes zones comme la savane aride, les marécages, les haut-plateaux, les forêts vierges, les fleuves, etc. A chaque niveau, vous avez une pellicule de 24 poses, et vous devez prendre des animaux en exclusivité. Le but est de prendre le plus possible d'animaux, pour que votre reportage soit accepté. Chaque niveau défile comme dans Operation Wolf, et les animaux apparaissent à l'écran. Il suffit de prendre votre appareil, de viser l'animal à l'aide de la souris et de cliquer pour prendre la photo. Mais attention, de nombreux braconniers sont dans les régions que vous allez traverser, et il faudra souvent échanger votre appareil-photo contre votre fusil pour vous défendre, sans quoi vous risquez de perdre l'une de vos vies. Attention également à ne pas tirer sur les gardes, les touristes ou les indigènes ! Si vous arrivez à prendre un minimum de fois chaque animal, peut-être alors arriverez-vous aux chutes Victoria et pourrez alors inscrire votre nom dans les meilleurs scores, ce qui signifie que votre reportage est accepté. Un jeu magnifique, original et sans trop de violence, voilà une bonne idée. La réalisation suit, avec un défilement différentiel sur trois plans et un très bon graphisme. Sleeping Gods Lie (Empire/Titus) Si vous avez déjà lu la préversion concernant Drakkhen, vous allez être surpris par certaines ressemblances entre les deux jeux. Sleeping Gods Lie est en effet un jeu du même style, avec une réalisation à peu près semblable. Mais commençons par le scénario. Alors que vous venez à peine de vous réveiller, un bruit contre votre porte retentit. Vous ouvrez la porte et tombez nez-à-nez avec un kobold mourant. Ce dernier vous remet avant d'expirer un bracelet et vous charge d'apporter l'objet au Dormeur. Difficile donc de savoir où aller, surtout que le monde est grand, comprend huit royaumes, chacun ayant ses coutumes et ses habitants propres. ![]() Sleeping Gods Lie Reste maintenant, pour les départager, la réalisation, bonne des deux côtés, et le scénario, dont nous vous parlerons à la rentrée, lorsque nous aurons joué aux deux produits. Quoi qu'il en soit, les deux projets semblent plus que bons, et les amateurs de jeux d'aventure seront comblés. A noter que ce jeu réalisé par une compagnie anglaise sera distribué par Titus et entièrement francisé ! Thunderbirds (Granslam) Si vous êtes des fans de science-fiction, vous savez tous que Gerry Anderson fùt le créateur de la fameuse série télévisée Cosmos 1999. Si vous êtes de vrais fans de science-fiction, vous devez savoir qu'auparavant, il avait réalisé un feuilleton très coûteux, en 70 mm, entièrement fait de marionnettes. Le fabuleux feuilleton Thunderbirds, en français "Les Sentinelles De L'Air" reste un classique du genre, et ce n'est certainement pas un hasard si les épisodes viennent enfin de sortir en France en vidéo. Mais revenons un peu au jeu. Thunderbirds est un jeu d'arcade/aventure qui reprend le système de Terramex en l'améliorant un peu. Vous devez accomplir quatre missions. Au début de chaque mission, vous choisissez deux objets par personnage que vous dirigez. A chaque niveau, vous disposez de deux personnages, qui ne peuvent de toute manière que porter un maximum de deux objets. Pour passer d'un personnage à l'autre, il suffit de presser la barre espace. Le système de jeu est simple. Il faut employer les bons objets aux bons endroits, et ce n'est souvent qu'en essayant que l'on découvre les objets à utiliser. Une fois que vous avez terminé une mission, l'ordinateur vous donne un mot de passe qui permet d'aller directement à la suivante. ![]() Thunderbirds Il faudra donc, au troisième niveau, réussir à fracturer une banque qui lui appartient de manière à récupérer les documents. Enfin, le dernier niveau vous permet d'envahir la base de votre ennemi pour empêcher l'explosion d'une bombe atomique. Le scénario est aussi bon que celui des feuilletons, et, cela pourra en surprendre plus d'un, le graphisme rappelle vraiment le feuilleton. En plus, le jeu est très prenant et on y joue des heures et des heures durant. Bref, Thunderbirds est carrément dément ! Wicked (Activision) Il y a au moins une fois tous les deux mois un programme indéfinissable, étrange, enchanteur et génial. Après les récents Populous et Archipelagos, il semble que le prochain soit Wicked. Alors, si vous aimez ce genre de jeu, accrochez-vous je vous l'explique. Vous étiez un soldat. Un très brave soldat ! Trop brave peut-être parce que vous êtes mort ! Maintenant, vous n'êtes plus qu'une âme errante. Tout à coup, le dieu du soleil, un dieu du bien, vous invoque. Le chaos est en train de prendre possession du zodiaque, et le dieu vous demande d'arrêter cette invasion. Au moment où le jeu commence, le chaos occupe déjà les douze signes du zodiaque. Votre but est d'arriver jusqu'à celui du sagittaire, mais ce ne sera pas facile. Vous commencez dans le premier signe. Là, vous devez choisir la constellation où vous désirez combattre le mal. Pour soigner un signe, il faudra éliminer le mal dans trois de ses constellations. Et c'est là que tout se complique. Le combat entre le bien et le mal se déroule ainsi. Le joueur incarnant le bien et l'ordinateur qui incarne le mal apparaissent chacun parmi le niveau qui est fait de plus d'un écran. Il y a, à chaque niveau, plusieurs portails. Certains sont dédiés au bien, d'autre au mal. Des spores sortent de chaque portail, orange si elles sont pour vous, bleues si elles sont pour le mal. Les spores secrètent du tissu biologique (bon ou mal selon votre côté) que vous devez ramasser. Une fois que vous en avez avec vous, vous devez le lâcher sur une zone où il y en a déjà de manière à ce que le tout augmente. Vous devez aussi tirer sur les zones envahies par le tissu mauvais, de manière à ce que ce soit le vôtre qui envahisse le plus le niveau. Si vous un portail du mal est touché par le tissu biologique du bien, il est détruit ! Dès que tous les portails d'un des deux camps ont été détruits, la bataille est terminée. Histoire de compliquer le tout, après un certain temps, une carte de tarot apparaît à l'écran. La carte provoque des changements dans le jeu qui peuvent être favorables à l'un comme à l'autre des deux camps. Enfin, chaque constellation a un gardien que vous devez éviter à tout prix... Bonne chance ! Voilà. Vous avez tout compris, j'espère. Quoi qu'il en soit, Wicked est particulièrement original, possède des graphismes superbes et une musique excellente. La jouabilité est aussi de la partie, et ce sera certainement un succès !
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