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Samedi 24 mai 2025 - 03:34 |
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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.
Maupiti Island (Lankhor)
Nous vous avions déjà parlé de Maupiti Island le mois dernier, cette fois-ci, nous y revenons d'une manière plus détaillée avant de pouvoir le tester complètement. Le scénario est toujours le même, mais un rappel ne fera pas de mal.
Jérôme Lange, c'est-à-dire vous, en route pour le Japon par la voie des mers, à bord du yacht de son fidèle ami Duhamel, le Brisban, est obligé d'accoster en pleine nuit sur l'île de Maupiti en raison de l'annonce d'un cyclone. Le lendemain matin, le cyclone étant passé au large, vous recevez la visite d'une femme nommée Maguy. Elle a l'air bouleversée, et vous explique qu'une des habitantes de l'île a disparu, et vous demande de mener l'enquête. En jetant un rapide coup d'oeil aux alentours, vous remarquez qu'un nouveau bateau a jeté l'ancre à Maupiti durant la nuit, le Bamboo. Ayant quelques heures libres, vous décidez d'accepter sa proposition et commencez vos investigations sur le champ. Dès cet instant, l'enquête policière s'installe.
Maupiti Island
Vous pouvez également suivre un des personnages de l'île, espionnant ainsi ses faits et gestes, sauf si vous êtes découvert avant... Il vous faudra aussi faire attention à votre constitution et surveiller votre alimentation sous peine de dépérir très vite. Sur chaque lieu que vous visiterez, soyez très attentif, certains objets traînent ici et là. Si vous pensez avoir repéré quelque chose, une loupe vous permettra de le visualiser sans problème. A noter le souci extrême du détail des programmeurs tout au long du jeu (par exemple, les mouvements des touches du piano mécanique jouant une partition correspondant exactement à la mélodie). On a véritablement l'impression de faire partie du jeu. D'autant plus que la communication avec les personnages se fait toujours, comme dans le Manoir De Mortevielle, par l'intermédiaire d'une synthèse vocale, ajoutant encore au réalisme de Maupiti Island.
Cette fois-ci, il y a près de 450 phrases préenregistrées constituant environ 50 minutes de dialogue. Bien entendu, vos sujets de conversation seront de plus en plus nombreux, au fur et à mesure de votre progression dans l'intrigue. Durant tout le déroulement du jeu, un environnement sonore est présent, différent pour le jour et la nuit, changeant pour chaque décor et pouvant influer sur certains événements. En mettant bout à bout chaque morceau musical, la longueur totale de la bande son serait d'environ une heure. D'ailleurs, sachez qu'en tout, ce logiciel compte près de 3 Mo de données. Un conseil, surveillez avec intérêt la date de sortie de ce logiciel, car Maupiti Island s'annonce comme LE jeu d'aventure de ce début d'année 1990 !
Harricana (Loriciel)
D'ici peu de temps, vous allez tous entendre parler d'Harricana, importante course de motos des neiges se déroulant dans le grand nord canadien, dont Loriciel nous propose une version micro-ordinateur. Dans celle-ci, la course compte douze étapes et vingt concurrents. Le principe est simple : le dernier arrivé est disqualifié et ne prend pas le départ de l'étape suivante. Il existe six adversaires un peu particuliers que vous retrouverez nécessairement en fin de parcours. La fin de partie sera dure ! Chacun d'entre eux possède des caractéristiques propres (le maladroit, le brutal, le rapide...), et toute l'astuce consistera à suivre le bon concurrent sans se laisser distancer.
Afin de pouvoir progresser dans la course, sans avoir à tout recommencer à chaque erreur, les programmeurs ont inclus une option des plus intéressantes : vous pouvez enclencher un magnétoscope à tout moment, et de cette façon revisualiser votre course jusqu'au moment de votre faute. A partir de cet instant, vous reprenez les choses en main et repartez de plus belle. Le jeu comportera aussi quelques notions d'orientation et la réalisation s'annonce prometteuse. Wait and see !
Simulcra (MicroProse)
Côté jeu d'arcade en 3D, il n'y a pas eu pour le moment des milliards de titres. Nous avons eu Virus, et ce mois-ci, Conqueror. Simulera est un nouveau jeu de ce genre, dans lequel vous dirigez un char à la surface d'une planète envahie d'ennemis, qui sont aussi bien sur terre que dans les airs. Certains ennemis semblent tout droit sortis de Tron. Côté 3D, c'est sublime, avec des ombres propres et des ombres portées. Malgré un nombre important d'objets à l'écran, le jeu reste fluide et très sympathique à jouer. Reste qu'il est loin d'être terminé, et que nous vous en reparlerons donc prochainement.
Simulcra
Ce tout nouvel éditeur français nous propose un jeu original et pourtant simple. Un diablotin et un ange se livrent à une bataille sans merci, lors d'un jeu de réflexion assez simple, rappelant le morpion, mais avec une variante. Le but est d'aligner cinq pions, mais la manière dont on place les pions est assez surprenante. Votre personnage peut tourner autour du plateau de jeu pour insérer un pion sur n'importe quel bord. Si jamais la case est déjà occupée par un pion, il le pousse pour s'y mettre... Ce qui peut provoquer une réaction en chaîne, et ainsi pousser toute une rangée de pions. Un pion éjecté en dehors du plateau de jeu est perdu. Voilà, c'est tout. C'est très simple, mais prenant, et le jeu bénéficie d'une réalisation de qualité, avec des graphismes très agréables. Prévu pour jouer à deux, il est tout de même possible de jouer seul contre l'ordinateur !
Astate (New Deal)
Astate est un jeu d'aventure entièrement graphique et animé, dans lequel il n'y aucun texte à taper ou même à l'écran. Sur chaque page graphique, vous dirigez à la souris une icône de commande. En cliquant sur le bouton de droite, vous changez la commande en question. Le déplacement est représenté par une paire de bottes, le ramassage d'objet par une main, etc. Bref, le système de jeu est très simple, et Astate s'adresse donc à un public jeune, désireux de découvrir le jeu d'aventure. Le scénario... nous vous en dirons plus le mois prochain.
Dragons Breath (Palace)
Dragons Breath, le tout prochain jeu de Palace, est un mélange de stratégie et d'arcade, avec quelques éléments d'échanges, le tout se déroulant dans un monde médiéval fantastique. Au coeur des terres d'Anrea, il y a la Montagne du Nain, au sommet de laquelle se dresse le Grand Château. Trois personnalités de ce monde veulent découvrir le secret de l'immortalité, qui réside dans le trône du château. Trois personnes peuvent participer à Dragons Breath, mais n'importe quel personnage peut-être également joué par l'ordinateur.
Dragons Breath
Drivin' Force (Digital Magic)
Le problème avec ce jeu, dont nous n'avons pour le moment qu'une démo, c'est de prendre des photos, car s'il y a une pose, nous ne l'avons pas trouvée. Or, il y a près de 60 images à la seconde, ce qui est un peu rapide pour obtenir une photo de qualité. Drivin' Force est une réadaptation de Power Drift, avec une grosse différence, puisque la réalisation est ici exemplaire.
Drivin' Force
Final Command (UBI Soft)
Final Command est un jeu d'aventure graphique, de science-fiction, entièrement contrôlé à la souris. L'action se situe sur une nouvelle planète découverte, où se trouve une colonie nommée Ipsos III. Un réacteur qui fuit provoque la destruction d'une partie des installations de la colonie. On construit alors une seconde station, Junar G2. Alors que les savants sur place sont sur le point de faire une découverte primordiale, la Fédération perd tout contact avec la colonie, et envoie immédiatement un vaisseau militaire, le Centaure. Quelques jours après, le Centaure ne répond plus ! On vous envoie sur les lieux pour découvrir ce qui se passe...
Final Command comporte des graphismes très curieux, qui mettent dans l'ambiance étrange du jeu. Les effets sonores sont également assez angoissants, et comme le scénario ne l'est pas moins, Final Command s'annonce comme un jeu d'aventure très spécial.
Fred (UBI Soft)
Voici un nouveau jeu d'action/aventure se déroulant dans un monde médiéval fantastique. Ce n'est pas le premier, ni le dernier, mais Fred semble proposer assez d'idées originales pour sortir du lot. Tout d'abord, Fred est techniquement bien fait, avec des graphismes et des sons sympathiques. A côté de cela, la grosse originalité est qu'il y a trois plans de jeu. Le personnage peut passer d'un plan à l'autre, si aucun obstacle ne l'en empêche. Ainsi, au premier plan, il passera devant un arbre, au second, il se cognera contre l'arbre, et au troisième, il passera derrière. Comme les ennemis évoluent aussi sur ces trois plans, il est possible d'éviter leurs tirs et coups en changeant rapidement de plan. A chaque tableau, vous devez combattre les ennemis et trouver la clé permettant de passer au niveau suivant. Le décor défile horizontalement ou verticalement selon les niveaux, le jeu totalisant près de 50 tableaux.
Fred
En 1988, le jeu de stratégie avait été Carrier Command, incontestablement. De manière encore plus nette, 1989 aura, vu la domination quasi-totale de Populous. Midwinter pourrait bien être le jeu de stratégie de 1990. Un jour, un gigantesque météore tombe sur Terre, avec un effet identique à l'explosion d'une bombe de 10 000 mégatonnes. De la poussière et des débris sont éjectés dans l'atmosphère, empêchant ainsi les rayons du soleil de venir réchauffer notre planète. La température journalière tombe vite à -25°... et la Terre connaît donc un hiver éternel.
Le jeu se déroule sur l'île de Midwinter, une île longue de près de 600 kilomètres, aux contours très irréguliers. La catastrophe naturelle, bien qu'ayant décimé bon nombre de personnes, a laissé quelques survivants. Ceux-ci se sont organisés en société, construisant des abris où règne une température assez chaude pour permettre à la vie de continuer. Alors que sur l'île, tout s'organise très bien, un matin, votre colonie perd le contact avec les colonies du sud de l'île. Un ennemi, inconnu pour le moment, semble décidé à prendre d'assaut vos installations... Une nouvelle guerre, vient de commencer.
Midwinter est un parfait mélange d'action et de stratégie. Vous devez empêcher les abris thermiques de tomber aux mains de l'ennemi, mais aussi recruter des alliés parmi les habitants de l'île, puis obtenir une victoire militaire ou stratégique. Il vous faudra alors détruire le camp de l'ennemi, au sud de l'île. Seulement, si tous vos abris sont pris, vous perdrez et mourrez de froid ! Le pays est représenté par un monde gigantesque, en 3D fractals formes pleines. Vous parcourez le pays par divers moyens de locomotion. Vous pouvez skier, conduire un buggy des neiges ou encore faire de l'escalade ! Chaque moyen a des avantages et des inconvénients, certains allant plus vite, d'autres étant plus sûrs, et enfin, les derniers étant les seules possibilités d'aller en certains lieux. Ce sont ces parties du jeu qui représentent l'action. Côté stratégie, il est possible, sur la carte de Midwinter, de repérer tous les mouvements des ennemis, et de donner facilement des ordres à vos troupes. Vous devez recruter 32 alliés pour combattre l'envahisseur, et ce qui est fantastique, c'est que chaque personnage possède sa propre personnalité, histoire et ses propres caractéristiques, ce qui rend le jeu encore plus passionnant.
Graphiquement, Midwinter est très réussi, puisque le paysage en 3D défile dans toutes les directions de manière très fluide. Les mouvements des véhicules sont aussi très réalistes. Ainsi, si vous suivez un buggy ennemi, cela vous rappellera Stunt Car Racer, tellement ses mouvements seront réalistes et bien accordés au terrain rencontré. Le fait que le terrain soit si réaliste au niveau des mouvements, joue un rôle important dans la stratégie. Il est, en effet, possible de préparer des guets-apens en fonction du terrain !
Le jeu est simple d'utilisation, tout se décidant à la souris, par des icônes, comme dans Carrier Command. Pour terminer sur ce jeu qui s'annonce génial, voici quelques-unes de ses caractéristiques (que nous n'avons pas encore pu vérifier...) : le jeu comporte 10 000 lieux en 3D fractals, ce qui représente près de 20 millions de triangles ! Parmi les 10 000 lieux, 3000 d'entre eux portent un nom unique (c'est dire l'ampleur du monde). Le joueur peut avoir jusqu'à 32 personnages, chacun ayant 14 caractéristiques. Graphiquement, le joueur peut voir ce qu'il y a devant lui jusqu'à 3 kilomètres. L'animation permet de gérer jusqu'à 400 triangles par image, certains objets ayant bien plus de 30 faces ! Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre.
Unreal (UBI Soft)
Voici un jeu qui pourrait très bien sortir de chez Psygnosis. Surprise ! il nous vient des Français d'UBI Soft. C'est simple, Unreal est graphiquement beaucoup plus beau que Shadow Of The Beast, ce qui n'est pas rien, vous l'avouerez. Le jeu se compose de deux phases. La première est une phase 3D, dont il est difficile de proposer des photos, tant la vitesse est importante. Vous y dirigez un dragon et devez détruire des ennemis et éviter des obstacles. C'est un peu comme dans Space Harrier, où plutôt Galaxy Force. Ce qui est fou, c'est que l'effet de 3D est aussi réussi que dans les jeux d'arcade Sega, ce qui est carrément du jamais vu. C'est d'autant plus impressionnant qu'il y a un défilement différentiel dans le fond, avec un dégradé de couleur magnifique.
Unreal
Space Harrier 2 (Grandslam)
Space Harrier, particulièrement réussi, était signé Elite. Pourtant, Sega a préféré confier la conversion de Space Harrier 2 à Grandslam. Le jeu comporte quelques différences avec la première version. Tout d'abord, dès le début du jeu, il est possible de choisir le niveau où vous désirez commencer, ce qui n'est pas si mal, car vu la difficulté de ce jeu (tout comme Space Harrier), il n'est pas toujours évident d'aller très loin. Côté jeu, cela consiste toujours à détruire les ennemis, tout en évitant les obstacles nombreux qui arrivent vers vous. La réalisation est bonne, les graphismes sont réussis. Bref, ça s'annonce bien !
Beverly Hills Cop (Tynesoft/Paramount Pictures)
Hey, maille brozer, ça te dirait de jouer les blacks ? C'est yeah ! Tu vas prendre la peau (black donc) d'Eddy Murphy, son flingue, sa trempe, et tu vas nous liquider toute cette racaille qui grouille dans notre jolie ville de millionnaires. Ne vous méprenez pas : ce n'est pas fastoche de prendre le rôle d'un flic comme Murphy. Il vous faudra faire des poursuites en voitures avec largage de caisses d'un camion pour vous planter ; aussi jouer les cow-boys dans un entrepôt louche et malfamé ; et bien entendu, vous devrez refaire la fameuse scène du film : mitraillage dans le jardin d'une superbe villa de Berverly Hills.
C'est un jeu qui risque de bouger pas mal, avec des graphismes réussis. Vous trouverez certainement votre compte dans l'une de ces trois séquences, ou les trois grandes familles de jeu sont réunies : simulation pour la poursuite en voiture, 2D avec un défilement multidirectionnel pour la baston dans l'entrepôt, et scène vue en plongée pour le carnage dans la villa. Un jeu complet en somme.
Ultimate Darts (Gremlin)
Vous avez reçu, comme cadeau d'anniversaire, un micro-ordinateur. Ça coûte cher, ça offre d'infinies possibilités de jeux, mais voilà : ce que vous aimez par-dessus tout, ce sont les fléchettes. Jusque-là, c'était ennuyeux : vous ne vouliez pas prendre le risque de vexer les personnes ayant acheter l'ordinateur en vous procurant un bête jeu de fléchettes à vingt francs. C'était sans compter avec Gremlin, qui va sortir, tenez-vous bien, un jeu de fléchettes sur micro-ordinateurs.
Mais comment ont-ils fait ? C'est très simple. Ou plutôt, c'est très compliqué, vu que toute la simplicité du jeu de fléchettes, qui fait d'ailleurs son charme, disparaît évidemment avec cette version. Toutefois, pour les vrais amateurs de ce sport de café irlandais, on peut y trouver quelque chose d'intéressant : choisissez une démonstration par un vrai champion de fléchettes, jouez à deux ou tout seul contre l'ordinateur, choisissez votre cible, etc. Mais vous brûlez d'envie de savoir comment ils ont procédé pour faire comme si on lançait la fléchette sur la cible : hé bien, vous lancez votre souris dans l'écran et le programme repère les fêlures de votre moniteur. Non, je déconne...
En fait, votre fléchette se trouve sur la cible (dont la moitié prend déjà tout l'écran), elle tremble comme si vous aviez chopé la maladie de Parkinson, vous la placez (avec votre souris) à peu près là où vous voulez qu'elle aille. Et vous cliquez. Évidemment, vu qu'elle n'arrête pas de gigoter, elle ne se plante par exactement là où vous le vouliez, et c'est le seul élément qu'ils aient trouvé pour simuler le tir. Bof. C'est très beau, bien réaliste, très complet pour tout ce qui est des règles (tournois, mise au point, etc.), mais pas franchement amusant à jouer.
Conqueror (Rainbow Arts)
Un sympathique système de combat en 3D, où vous dirigez un char sur des champs, des routes de campagnes et des villages. A grands coups de canons, vous devez détruire les autres chars sillonnant les alentours. A l'écran, vous voyez le terrain où vous évoluez comme un mouchoir soutenu dans l'air : un carré de champ et de routes vus en perspective avec l'impression d'ondulation selon la géographie du sol. Votre petit char est dessus, et il avance tranquillement en laissant derrière lui des grosses trainées de terre labourée.
Pour les amateurs de 3D, c'est une pièce en plus pour votre collection ; pas une perle mais certainement assez intéressant sur le plan technique pour vous interpeller quelque part. Pour jouer, il me semble qu'il n'y a pas assez de précision dans le graphisme, il arrive fréquemment que le terrain vous coupe la vue de votre char. C'est immoral. Mis à part ceci, le jeu reste très performant quant à la stratégie. Et puis vous devez casser du Russe, et comme on vous l'a appris dans les films américains, ce sont eux les méchants.
Grand Prix Cycle (Accolade)
Et voici une nouvelle course de moto pour Amiga. Après une longue période d'attente fébrile pour les jeux de course en tout genre, voici que maintenant, ils fleurissent tous sur Amiga, un peu attirés par cette bécane. Dès le départ, vous avez le choix entre tout un tas de circuits selon divers pays (France, États-Unis, Australie, Allemagne...). Ensuite, il s'agit de vous qualifier pour la course. Si votre temps est suffisamment bon, à vous la position de tête, sinon bonjour la galère car vous aurez tous les concurrents à dépasser, et cette phase de jeu n'est pas réellement évidente.
Côté réalisme, Grand Prix Cycle est assez bien rendu, vous vous retrouvez sur le siège de la moto et vous ne voyez que le guidon dans le bas de l'écran, tout le reste est réservé à la piste, aux décors et à vos divers adversaires. Le graphisme et l'animation sont bien rendus, ainsi que l'impression de vitesse. Voilà un titre qui devra être suivi avec le plus grand intérêt lors de sa sortie, et qui pourra peut-être supplanter l'insupplantable Super Hang On...
Speedboat Assassin (Virgin Mastertronic)
Au volant d'un hors-bord hyper-rapide et vu de dos, vous allez devoir passer dans un couloir de bombes rouges extrêmement sensibles. C'est minuté et c'est dangereux, vous explosez avec une facilité déconcertante. Après cette première épreuve, Manhattan en face vous, vous devrez éviter des zodiacs fonçant droit sur vous, des missiles, des poteaux qu'on se demande ce qu'ils foutent là, des bombes, etc.
Speedboat Assassin
Clown-O-Mania (Star Byte)
Reprenant un peu le thème du célébrissime Pac-Man, Clown-O-Mania est un jeu de labyrinthe. Pour s'échapper de ce dédale et des affreux monstres qui lui courent après, notre petit clown doit semer des barrières (sous forme de triangle), pour arrêter ses poursuivants. Chemin faisant, il doit également récupérer des pastilles vertes disséminées tout au long de son parcours, ce qui lui permettra de gagner un maximum de points. Certaines de ces pastilles lui permettront de gagner de la vitesse (ce qui est souvent assez utile) et d'autres lui feront changer d'univers.
Clown-O-Mania
Damocles (Novagen)
Damocles, c'est d'une part la suite de Mercenary, et d'autre part, c'est une comète que vous êtes chargé d'intercepter le plus rapidement possible ; avant qu'elle ne s'écrase sur Eris, une des neuf planètes du système solaire Gamma. Point. Vous n'avez que quelques heures pour explorer les trente cités dispersées sur les neuf planètes, sans vous poser inutilement sur l'une des dix-neuf lunes du système. Dans ces cités, vous pouvez assouvir vos besoins de pillage (n'oublions pas que vous êtes un ancien mercenaire), vous faire pas mal d'argent et vous balader dans de nombreuses bâtisses, afin de trouver les éléments nécessaires à l'interception de la comète.
L'ordinateur de bord de votre vaisseau, qui sera toujours à vos côtés, vous sera un utile compagnon, vous décrivant plus ou moins ce que vous voyez, vous indiquant votre position et vous annonçant que vous êtes viré le cas échéant. Pour les amateurs de 3D, c'est un événement ; pour les autres, c'est une découverte !
Pipedreams (Lucasfilm Games)
L'avantage avec les jeux sur ordinateur, c'est que l'on peut vraiment tout apprendre, dans n'importe quel domaine. Par exemple, avec Pipedreams, vous allez pouvoir vous initier à la plomberie. C'est chouette, hein ? Cela se présente sous forme d'un tableau quadrillé, où l'ordinateur place un robinet. A gauche de l'écran, vous avez des formes de tuyaux qui défilent, que vous devez installer sur votre grille afin de donner à l'eau le plus long trajet possible. Vous installerez systématiquement le dernier bout de tuyau de la colonne, et le fait de voir quatre bouts à l'avance, vous permet de faire une ébauche de plan.
Avant l'écoulement de l'eau, vous avez quelques secondes pour imaginer vite fait un circuit à construire. Puis, l'eau arrive. Tant que vous installez les bons morceaux de tuyaux à la sortie du robinet, l'eau avance sans problème, jusqu'à ce que, pris de panique, vous n'arrivez plus à installer les bons morceaux, vous cliquez plusieurs fois le même pour le faire changer de forme, il fait un coude ou il faut pas... L'eau arrive, vite, vous n'avez pas les bons morceaux et puis, tsoin tsoin, l'eau est bloquée, elle ne peut pas aller plus loin. Tous les morceaux de tuyaux en trop disparaissent, vous enlevant autant de points. C'est simple, c'est rigolo, c'est intelligent : que demander de plus ?
Miami Vice (Capstone)
Faut-il encore vous parler de Miami Vice (ou Deux Flics amis amis), ou pas ? Je pense que ce n'est pas la peine. Qui ne connait pas ces deux flics conduisant une Testa Rossa tous les jeudis soir sur une chaîne que je ne citerais pas. Seulement ici, ce n'est pas la même affaire car grâce à Capstone, nous y avons droit même sur nos moniteurs. L'histoire est des plus recherchés, comme vous allez vous en rendre compte, puisque qu'il s'agit de démanteler un réseau de trafiquants de drogue (quelle originalité). D'après ce qu'on a pu voir à partir d'une préversion, le jeu ne semble pas extraordinaire et la seule originalité réside dans le fait que l'on dirige les deux flics l'un après l'autre et à tour de rôle sur l'écran. Le graphisme est un peu mièvre et la musique également, mais rappelons tout de même que ce n'est qu'une préversion, prenons notre mal en patience et attendons un peu.
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