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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Scorpion (Fly Fighter)
(Article écrit par Alain Huyghues-Lacour et extrait de Tilt - mai 1989)
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Pour son premier logiciel de jeu, Digital Magic a réussi à marier l'originalité et la passion :
dans un monde anachronique, à une vitesse démentielle, des tas d'adversaires coriaces et des
tonnes d'armes diverses (NDLR : ce jeu a été republié plus tard sous le nom de "Fly Fighter",
c'est le même jeu mais les niveaux sont dans un ordre différent).
Un héros futuriste
Digital Magic est un nouveau venu dans le monde des jeux qui compte se consacrer aux machines 16 bits.
On ne peut que souhaiter la bienvenue à ce nouvel éditeur anglais qui démarre très fort avec
ce superbe jeu d'action.
Dès la première image, on est frappé par la qualité du graphisme ainsi que par les anachronismes
de cette aventure. En effet, le héros futuriste arrive en hors-bord et saute dans un vaisseau
de pirates. Plus tard, lorsqu'il marchera sur le quai au milieu des pirates, on aura la surprise
de découvrir une automobile garée devant une maison. Ce curieux mélange séduira les amateurs
de science-fiction et de voyages dans le temps.
Action a plein tube
Mais revenons à notre héros qui traverse le bateau et descend le long de la coque pour ramasser
une première arme. Il remonte sur le pont, abat une mouette agressive d'un coup de laser et
saute rapidement sur le bateau suivant. Tout va très vite, il monte, il descend, il saute et
surtout il combat pirates, mouettes, crabes et poissons volants.
Les décors sont magnifiques, mais on n'a pas le temps de les admirer car l'action est frénétique.
Au moindre faux mouvement, c'est la chute dans la mer et la perte d'une vie. A chaque instant,
le danger le guette : il passe devant un mât et un tonneau tombe et l'écrase, il repart pour
se retrouver face à un canon et, avant même d'avoir eu le temps de réagir, une série de boulets
vient le frapper.
Il continue sa progression et finit par atteindre le quai. Il ne risque plus
de tomber à l'eau, mais ses ennuis ne sont pas terminés pour autant. A peine fait-il quelques pas qu'une
belle jeune femme en robe longue vient vers lui, sort un pistolet et tire. Ce n'est pas le moment de
faire le joli coeur, il l'abat, puis il fait face à un énorme chien. Et ça continue, vous n'avez
pas un instant de répit car de nouveaux monstres surgissent à chaque instant et il faut se battre
désespérément pour gagner le moindre pouce de terrain.
Plus loin, un mendiant dort par terre. Il a l'air inoffensif, mais alors que vous passez devant
lui, il en profite pour sortir rapidement un couteau de ses manches et vous le planter dans le ventre.
Scorpion est un jeu difficile et on ne fait pas long feu lors des premières parties. Mais par la
suite, on commence à repérer les coins les plus dangereux et on parvient à s'en sortir grâce à la
rapidité de réaction de votre personnage. Et puis, on s'aperçoit rapidement qu'il faut absolument
aller ramasser les armes, de plus en plus efficaces, que vous découvrez au cours de votre progression.
Vous en aurez bien besoin pour triompher des cinq niveaux que présente ce programme. Après le port,
vous traversez une forêt, des plaines enneigées et une crypte avant d'arriver dans le château où
vous livrerez vos derniers combats. A noter un bogue quand, parfois, votre personnage meurt, il réapparaît
dans le vide et meurt une nouvelle fois.
La réalisation
Scorpion présente d'excellents graphismes avec des décors très variés et une quantité incroyable de
monstres qui changent à chaque nouveau secteur. L'animation n'est pas moins réussie et le défilement
va à une allure folle dans toutes les directions. Et puis, ce qui est primordial dans un jeu d'action,
votre personnage répond immédiatement à la moindre commande et il est d'une maniabilité irréprochable.
En revanche, la bande sonore n'utilise pas suffisamment les capacités sonores de l'Amiga, mais c'est
bien là la seule critique que l'on puisse faire à ce programme. Scorpion devrait sortir prochainement sur Atari ST
et un second jeu d'action, Trained Assassin, devrait suivre rapidement du même éditeur.
Scorpion est un grand jeu d'action comme on aimerait en voir plus souvent, Bravo Digital Magic et continuez comme ça.
D'autres avis
Scorpion est superbe. Les dangers sont multiples et déjà difficiles dès le premier niveau.
La fixité des pièges et attaques vous permettra de faire mieux au prochain parcours.
Les graphismes et l'animation sont bien travaillés et la diversité des différents niveaux apporte
une grande variété au jeu [Jacques Harbonn].
Les graphismes de Scorpion sont beaux, les animations rapides et souples, les bruitages excellents.
Mais les programmeurs semblent s'être passé le mot pour ne nous faire que des réadaptations
de Ghost'n Goblins en moins bien. Que diable ! messieurs les programmeurs, mettez vos talents au
service de l'imagination toute puissante. Faites-nous délirer en nous faisant découvrir des univers
insoupçonnés. Pour cela, ouvrez les yeux et regardez autour de vous, notre monde regorge d'idées
et de thèmes jamais exploités [Éric Caberia].
Le décor de Scorpion est vraiment très réussi, varié, précis, rien à voir avec celui de
Tiger Road. Côté stratégie, il s'agit de
mémoriser rapidement chaque parcours pour éviter les embûches. Un bon programme, assez classique dans son jeu
mais heureusement complexe et varié. Un seul regret, le personnage, bien dessiné, n'est
pas très richement animé [Olivier Blottière].
Nom : Scorpion.
Éditeur : Digital Magic.
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 150 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Le côté anachronique.
- Quelques bons graphismes.
- Variété des niveaux.
Les points faibles :
- Domaine audio bien moyen.
- Difficulté élevée.
- Peu original.
- L'animation du personnage manque de souplesse.
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