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Vendredi 01 août 2025 - 20:15 |
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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.
Lionheart (Thalion)
A notre grande surprise, on s'est retrouvé à la rédaction avec une démo jouable de Lionheart, le futur grand jeu de Thalion, à qui nous devons No Second Prize et Amberstar. Depuis Shadow Of The Beast, nombreux sont les jeux qui s'y sont référés (défilement multidirectionnel et sur un nombre incroyable de plans, des graphismes abasourdissants et des animations irréprochables). Lionheart fait partie de cette catégorie, mais semble porter un grand coup au maître incontesté du genre.
Si vous jetez un coup d'oeil aux graphismes, vous remarquerez qu'ils sont encore plus colorés que Shadow Of The Beast. Les sprites bénéficient d'un nombre de couleurs plus conséquent (le grand défaut du titre de Reflections était de proposer de sprites avec quatre teintes). L'animation n'est pas en reste non plus avec des mouvements plutôt fluides (sans atteindre la qualité de Flashback, tout de même) et nombreux. On peut ainsi voir le personnage chercher son équilibre lorsqu'il est sur une toute petite corniche.
Lionheart
Nous avons peu de renseignements concernant le scénario ou encore sa sortie mais ne vous en faites pas, on vous tiendra au courant. Lionheart risque de faire un gros carton et, personnellement, c'est tout ce que je lui souhaite car, de ce qu'on peut voir dans la démo, c'est déjà très impressionnant.
Street Fighter 2 (US Gold)
Le phénomène Street Fighter 2 ne s'est pas encore émoussé sur console Super Nintendo qu'une version micro-ordinateur est en développement sur Amiga chez nos amis d'US Gold. Nous avons même eu la chance d'avoir entre nos mains une démo jouable ! Autant vous dire que tout le monde s'est précipité en salle de test pour un affrontement titanesque.
Street Fighter 2
La version Amiga est encore en plein développement et les graphismes que vous pouvez voir ne sont pas définitifs. S'il y a comparativement moins de couleurs que pour la version SNES, le jeu est en revanche légèrement plus rapide. Vous pouvez jouer seul ou à deux, après avoir choisi un des huit opposants. L'intérêt du jeu réside dans le nombre incroyable de coups disponibles, et qui plus est, ils sont tous différents suivant vos champions. En outre, chacun possède quelques coups particuliers : boule de feu, tornade... La grande jouabilité rend le jeu vraiment prenant mais un problème va se poser. Sur Super Nintendo, vous disposez de six boutons pour donner des coups, ce qui offre une combinaison de possibilités impressionnante. La version que nous avons vue ne possédait pas encore tous les coups possibles et, déjà, la manette était exploitée à son maximum ! Comment vont-ils faire ? Les disparitions de quelques mouvements ne seraient cependant pas gênantes, voire bienvenues pour le commun des mortels.
Ishar 2 (Silmarils)
Après un premier épisode plutôt bien accueilli par les amateurs de jeux de rôle, Silmarils a décidé de lui donner un petit frère. Ishar 2 reprend bien sûr tous les éléments du premier volume jusqu'à l'équipe de héros que vous pouvez récupérer à partir de votre disquette de sauvegardes. Mais l'aventure s'annonce autrement plus cyclopéenne. Le monde visité est, en effet, constitué de dix îles, où chacune se montre aussi vaste que l'ensemble du territoire exploré en compagnie du premier tome. Autant vous dire tout de suite que les joueurs ne sont pas près de se remettre de cette nouvelle aventure !
Ishar 2
Ishar 2
Transarctica (Silmarils)
Transarctica s'inscrit dans la lignée de Storm Master. Il s'agit d'un jeu de stratégie à teneur hautement ferroviaire. Pour comprendre le scénario, il faut "revenir" en 2022. En cette année de grandes incertitudes, le fameux effet de serre évoqué par les scientifiques à l'aube du vingt-et-unième siècle a brûlé toutes les étapes. Pour endiguer les flots dévastateurs du Soleil, il fût préconisé de balancer des charges nucléaires à haute altitude afin d'établir une sorte d'écran opaque artificiel au-dessus de la planète. Le résultat dépassa toutes les espérances plongeant la Terre dans une nouvelle ère glaciaire. De son côté, l'humanité fit grise mine. L'anarchie ne tarda pas à poser les bases d'une nouvelle civilisation, l'Union Viking, une gigantesque compagnie de trains qui dicte sa propre loi.
Transarctica
Il faut reconnaître que ce scénario, s'inspirant de la Compagnie Des Glaces, sort des sentiers battus. Heureusement, le reste de l'aventure est tout aussi riche. Le joueur doit tout d'abord apprendre à manoeuvrer sa machine à vapeur. Cette étape est rigoureuse, car les responsables de Silmarils ont mis un point d'honneur, n'hésitant pas à avaler une tonne de documents, à la rendre aussi réaliste que possible. Ainsi, le mécanicien de bord doit ménager ses manettes pour ne pas faire exploser sa chaudière.
Côté voyage, le monde de Transarctica s'étend de Paris à la côte Est de l'ex-Union Soviétique. Nous retrouvons donc des vestiges d'anciennes cités. Certaines sont spécialisées dans la traite des esclaves, d'autres dans l'élevage de mammouths, d'autres encore sont devenues des gares de marchandises ou encore de gigantesques usines. Il ne faut pas oublier les mines de charbon qui restent un élément indispensable du jeu ; sans combustible, le train reste en gare.
Transarctica
Le monde de Transarctica regorge de créatures qui vont tenter de vous déposséder de vos marchandises, des pirates, des barbares, sans parler de la terrible "Horda", une horde loups affamés. Lors des rencontres, le jeu laisse la place à des scènes d'actions où le joueur peut tout diriger, jusqu'au moindre de ses hommes. Enfin, en cours de partie, vous aurez la possibilité de remplir de courtes missions.
Transarctica fait immanquablement penser à des oeuvres comme Elite ou Pirates! de MicroProse. Les références sont de taille, espérons seulement que le produit final, annoncés pour les fêtes de fin d'années, ne nous laissera pas sur notre faim.
Dr Who Dalek Attack (Alternative/New Label Admiral)
Pour ceux qui ont eu le grand privilège de se rendre assez souvent chez nos voisins d'Outre-Manche et d'y déguster leur délicieuse cuisine (moi, j'étais toujours fourré au Mac Do midi et soir !), le Dr Who doit vous sembler familier, pour peu que vous ayez un peu regardé le "Tube", c'est-à-dire la télévision dans le "slang" anglais. Pour les autres qui n'auraient pas eu ce grand privilège, sachez que Dr Who est l'équivalent anglais de Star Trek aux États-Unis, un feuilleton spatial interminable et intersidéral qui passe sur la BBC depuis près de vingt-neuf ans et qui, au fil des années, a acquis un statut de série culte un peu partout en Europe et même aux États-Unis.
Le Docteur Who est une sorte d'agent spatio-temporel qui se déplace aux commandes de sa "Tardis" (sorte de véhicule de police assez démodé mais tout à fait efficace, puisque la série dure depuis vingt-neuf ans !). Ce pauvre Docteur a toujours fort à faire et ses voyages le ramènent toujours face à ses ennemis jurés qui sont les Daleks, des robots sans pitié (et méchants) dont la devise est : Exterminer, Exterminer, Exterminer et celle-ci est maintenant aussi connue en Angleterre que l'Union Jack.
Dr WHo Dalek Attack
Mais attention, cela n'est pas de tout repos puisque nos amis devront affronter de nombreux personnages célèbres de la série, entre autres, Gorilla Man, les Robomen, les Ogrons qui seront sans pitié et feront tout pour tuer le Docteur. Prévoyez donc de vous déplacer un maximum et d'être relativement sous pression ; heureusement, il y a des compensations puisque vous disposerez d'une arme et de toute une instrumentation qui vous sortira des nombreux mauvais plans qui peuplent le jeu, par exemple, en escaladant les tuyaux de drainage.
Pour bouger, vous allez bouger puisque le jeu se déroule sur cinq lieux : Londres, Paris, Tokyo, New York et... le propre monde de l'ignoble Davros, tout cela à un train d'enfer avec des tirs permanents donnant tout son panache à ce titre où vous devrez surveiller le temps qui vous est imparti ainsi que votre état de santé. Après vingt-neuf ans de bons et loyaux services, les Daleks sont toujours là, je crois donc que vous ne serez pas de trop.
Metal Law (New Bits On The RAM)
Metal Law, quèsaco ? Tout simplement un jeu de tir de très bonne facture qui nous arrive tout droit d'Allemagne et promet beaucoup d'amusement puisque la vitesse d'évolution est absolument diabolique et qu'il y a, ici, toute la dimension "speed", mais une "speed" intelligente, faisant que certains jeux de tir se différencient de certains autres. Les programmeurs sont inconnus mais vous ne manquerez pas, j'en suis sûr, de hululer lorsque je vous dirai que c'est le grand Chris Hulsbeck, l'un des meilleurs musiciens de cette industrie, qui s'est chargé personnellement d'apporter ses talents, afin de mettre un maximum de piquant dans ce titre où vous découvrirez la dure loi du métal.
OK, les gars, plantons le décor : nous sommes en 2015 et la ville de New York est dans une atmosphère de terreur et de turpitude qui gâche tout, quand on sait que cette ville est d'un naturel si calme ! Enfin, toujours est-il que seule, la E.F.I.S.E, troupes de combat de haut niveau, est capable de ramener l'ordre et le calme dans cette ville voulant retrouver sa liberté. Tous les espoirs de ces braves new-yorkais reposent donc sur vous et il serait vraiment dommage de les décevoir.
Metal Law
Assez parlé technique, parlons concret : vous démarrez dans ce jeu avec juste une petite arme de puissance assez réduite, une barre de santé au bas de l'écran et votre nombre de vies, également affiché. Comme on ne vous a pas appelé au secours pour venir faire du tourisme, vous entrez de plain-pied dans des combats incessants où vous affrontez à la fois ennemis aéroportés et créatures au sol qui, rassurez-vous, ne devraient pas poser trop de problème si vous faites preuve d'un minimum d'habileté. Vous découvrirez aussi un certain nombre de sensations de jeu de plates-formes (qui ne sont pas sans rappeler RoboCop) puisque vous devez aussi sauter sur des objets et, qu'en plus, l'écran se subdivise en de multiples corridors.
Ce qui reste pourtant le plus important et que je tiens vraiment à souligner, c'est de ramasser, de ramasser et de ramasser encore tous les charmants objets qui, non seulement n'attendent que vous, mais en plus, vous permettront ensuite d'acquérir plus de puissance, de meilleures amies ainsi qu'une nette amélioration de votre condition physique. Cette dernière pouvant vous aider à franchir des fossés qui effraieraient le commun des mortels. D'ailleurs, au sujet des fossés particulièrement extrêmes (du genre Ushuaïa, séquence le nez dans le ravin), ne vous découragez surtout pas car des dragons volants apparaîtront à certains moments pour cracher une flamme gigantesque dont la puissance vous propulsera de l'autre côté.
Ils ont vraiment pensé à tout dans ce programme et, surtout, à faire en sorte de ne pas nous prendre la tête, ce qui est, au demeurant, une très bonne chose : l'action ne s'enlise jamais et il existe une véritable diversification que l'on retrouve, par exemple, simplement dans tous les sous-tableaux que développe chaque niveau où vous serez très occupé à retrouver la sortie.
Le maniement est relativement simple, mais pensez absolument à vous munir du maximum d'objets supplémentaires, car je ne vois pas pourquoi on se compliquerait la vie. Vous devez principalement vous frayer un chemin entre plates-formes et ennemis et cela demande une certaine dextérité en matière d'utilisation de manette ; tout ceci vous mènera à des chefs toujours plus importants et singuliers.
Conclusion, verdict cher maître : un jeu de tir qui a oublié d'être bête et ne se contente pas de nous resservir la même soupe en développant des combats, mais aussi toute une dimension de médiéval fantastique qui n'est pas commune à ce type de jeu et n'est pas pour nous déplaire. Vive les esprits novateurs !
WWF European Rampage Tour (Ocean)
Super, voici la suite de WWF Wrestle Mania qui était sorti avant celui-là, puisque celui-ci est le numéro deux comme je viens de vous le dire. Les fanatiques de ce sport dégénéré vont être aux anges et vont pouvoir diriger leurs héros favoris sur un ring. En effet, ce titre vous invite à boire un café dans le resto du coin. Mettant en scène les principaux catcheurs connus, y compris les célèbres équipes de catch à quatre, vous allez pouvoir vous en foutre plein la gueule pour pas un rond. Jugez plutôt : il n'existe pas moins de soixante-deux coups différents et, lors d'une partie à deux, on peut combattre l'un contre l'autre ou bien ensemble.
Comme tout jeu de ce style, le but reste de vaincre tous ces monstres de la bagarre lors d'une tournée à travers toute l'Europe. Au terme de ce tournoi, vous pourrez faire le guignol devant les milliers de spectateurs du Madison Square Garden de New York où se déroule la grande finale. Rassurez-vous, votre entraîneur vous prodiguera plein de conseils précieux et se chargera de vous encourager. Le côté frime de ce sport (surtout le catch à quatre) ainsi que l'humour dont fait preuve la plupart de ses participants, n'ont pas été oubliés. Après un coup délirant, votre personnage se retourne en gueulant partout et l'adversaire en profite pour lui labourer le dos. Les sorties de ring sont géniales et les animations assez bien conçues.
Malheureusement, la préversion testée n'en était qu'au premier stade de jouabilité et il est assez difficile de se rendre compte de ce que sera la version définitive. Toujours est-il que les fanas de catch ne seront sûrement pas déçus, bien que ce type de programme ait souvent beaucoup de mal à décoller sur micro-ordinateurs.
Dick Special (Miracle TBA)
Eh bien, voilà un jeu qui revient de loin, c'est vraiment le moins que l'on puisse dire puisque l'aventure de sa création remonte à cinq ans, lorsqu'il fut développé pour Activision puis sur Telecomsoft (Rainbird) mais n'a jamais pu être terminé, car la compagnie a déposé son bilan ! Fort heureusement, le jeu et son esprit ont été conservés et repris par les programmeurs qui se sont occupés de l'adapter à la fois sur consoles et micro-ordinateurs. Eh oui, il s'agit bel et bien des gens de chez Miracle qui viennent de distribuer Zyconix pour Accolade et travaillent, en plus, sur tout un tas de jeux et conversions dont la version CDTV de Sensible Soccer, un titre dont nous avons eu le plaisir de vous parler dans nos colonnes.
Quelques objets et personnages de Dick Special
Dès le début, vous êtes placé dans un univers isométrique où vous pouvez interagir avec à peu près chaque objet, ce qui contribue pas mal à l'intérêt du jeu puisque, lorsque vous examinez une pièce, vous pouvez, par exemple, ouvrir des boîtes, prendre des livres, prospecter un peu dans tous les coins et même ramasser des gâteaux, pour les manger bien sûr ! En outre, il y a tout un esprit assez délirant dans Dick Special qui fait que ce titre prend une dimension assez particulière et débouche souvent sur des situations tout à fait inhabituelles qui peuvent être créées, par exemple, lors des dialogues de notre détective avec les autres personnages. Ces dialogues se font par bulles apparaissant à certains moments.
Quelques objets et personnages de Dick Special
Arabian Nights (Krisalis)
Attention, il ne s'agit pas de "Tales Of The Arabian Nights" qui avait fait, en son temps, le bonheur des joueurs d'Amstrad CPC mais bien d'un tout nouveau jeu qui devrait nous arriver pour Noël 1992. Vous y incarnez un héros des plus sympathiques qui semble ne pas avoir beaucoup de chance puisqu'il a trouvé le moyen de se faire retenir prisonnier par le Calife qui croit, à tort, que vous avez enlevé sa fille ! Pensez donc, vous, capable d'une chose aussi vilaine. Non, cela est impossible et c'est bien ce que vous allez prouver en ayant la double tâche de vous évader, mais aussi, de délivrer la fille de votre hôte forcé.
Ce titre nous plonge d'emblée dans l'univers oriental, avec toute sa panoplie de sabres et guerrier féroces, mais aussi avec un gigantesque dédale de tunnels souterrains qui furent construits des années auparavant et se révèlent votre seule issue de sortie de cette ville où, décidément, vous vivez assez dangereusement. Seule solution, prendre la clé des champs avec la belle captive.
Mais avant de dire "Hasta la Vista baby" à tout ce beau monde, vous n'êtes pas au bout de vos surprises puisque vous aurez fort à faire avec des éléments tous plus loufoques les uns que les autres : personnages mi-arbres mi-humains, hommes pierres et autres véritables dangers publics, aéroportés de surcroît, sans oublier, bien sûr, les innombrables espaces d'eau et de feu que vous devrez franchir avant d'atteindre le château noir. Concrètement, qu'avons-nous là ? Tout simplement un jeu à multifacettes qui développe principalement des plates-formes où vous alternez entre combats et résolutions d'énigmes sur quinze tableaux.
Avant tout, vous devez secourir un prisonnier mais, pour cela, vous devrez récupérer les clés qui ouvrent les portes du donjon. Et puis, go, ça va à fond la caisse avec des plates-formes à ne plus savoir qu'en faire, où vous devrez passer maître dans l'art du saut puisqu'en cas de chute, vous aurez le plaisir de vous retrouver dans un bain d'acide qui fera disparaître, en un éclair, vos trois unités énergétiques.
Mais vos ennuis ne feront que commencer car vous devrez libérer le prisonnier qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de se placer là-haut, au grand air, en plein milieu de l'écran ! Sans oublier, bien sûr, le régal que vous vous ferez de franchir des lits aussi enflammés que la voiture de Rémy Julienne après une cascade. Il y a, bien évidemment, une partie plus "calme" puisque vous rencontrerez une foule de personnages, dont certains vous remettront des joyaux qui vous aideront grandement. Vous les trouverez à l'intérieur des nombreuses pièces qui peuplent le jeu et ceux-ci vous feront avancer beaucoup plus rapidement dans l'aventure. Bref, on a là tout ce qu'il faut d'amusement et d'action d'arcade pour nous satisfaire et c'est exactement ce que l'on demandait à ce programme. Touchdown !
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