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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de No Second Prize
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - décembre 1992)
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Dans les rugissements de leurs moteurs et le crissement de leurs pneus malmenés, les six meilleurs
"cavaliers de la route" s'affrontent sur les plus prestigieux circuits de la planète pour remporter
la plus belle moto du monde. Avec No Second Prize, Thalion signe un grand succès qui pourrait très
bien devenir le Vroom des jeux de motos.
La victoire ou rien
Imaginez un engin de rêve, une moto dont les concepteurs n'auraient qu'un idée en tête : produire la
meilleure moto du monde, celle pour laquelle ce qui se fait de mieux serait tout juste suffisant.
Cette moto existe mais elle n'est pas à vendre. Deux modèles seulement ont été construits...
et le second a été perdu.
Aujourd'hui, le possesseur de l'unique exemplaire en a fait le prix d'une course spéciale unique
organisée sur les 20 plus grands circuits du monde entier. Seuls les six meilleurs "cavaliers de la route"
(quatre hommes et deux femmes) ont une chance de se qualifier. Vous allez incarner l'un d'entre eux.
Mais parviendrez-vous à remporter le prix ?
Trois ans !
Cela faisait trois ans que j'attendais ce jeu ! La première fois que je l'ai vu, c'était à
l'occasion d'un salon où Thalion tenait un petit stand. A l'époque, le jeu ressemblait plutôt à
un mélange étrange entre Hard Drivin' et Starglider 2 qu'à une course de motos. Mais la
3D s'annonçait déjà comme exceptionnelle...
Vous vous souvenez peut-être de Trex Warrior
qui proposait la 3D la plus fluide jamais vue dans un jeu micro ? Eh bien, vous pouvez
l'oublier ! Face à No Second Prize, tous les jeux en 3D font pâle figure. Quel
que soit le nombre d'objets à l'écran, la route défile avec une souplesse jamais
égalée. Aucun doute après avoir peaufiné ses routines pendant plus de trois ans, Christian Jungen devient
le maître incontesté de la 3D sur 16/32 bits.
Et la jouabilité est à la hauteur de la technique. A l'inverse de la plupart des courses
de motos parues dans le passé, No Second Prize est éminemment jouable. Le maniement
à la souris est simple et même ceux qui renâclaient à l'utiliser dans Vroom devraient y
trouver leur compte. Attention cependant, il vous faudra beaucoup d'entraînement avant
de devenir le roi de l'asphalte. Vous vous apercevrez vite qu'à foncer sans arrêt
ne sert à rien, et il vous faudra apprendre à ménager votre monture si vous ne voulez
pas finir la course dans le fossé. Bonne chance et, n'oubliez pas, il n'y aura pas de
prix de consolation.
Play... and replay !
L'une des idées originales du jeu est la mise en place d'une option "Replay" (revisionnage)
bien conçue et simple d'emploi. A tout instant, vous pouvez revoir les 30 dernières secondes de la
course à travers les "yeux" de quatre caméras : vision subjective, vision externe proche
de votre véhicule, vision externe éloignée et, enfin, prise de vue de l'hélicoptère qui suit
le motard en position de tête durant toute la course. Comme sur un magnétoscope, vous pouvez
déclencher l'arrêt sur image ainsi que l'avance ou le retour rapide. Bien pratique pour visualiser
vos cascades sous tous les angles !
Un jeu en comparatif ?
A moins de le comparer aux courses de type arcade (Super Hang-On, Road Rash),
on a bien mal à trouver des opposants valables à No Second Prize. Team Suzuki
de Gremlin, relativement ancien, ne lui arrive pas à l'essieu (3D plus lente, jouabilité
médiocre) et Red Zone de Psygnosis, quant à lui, ne tient même pas la route.
Bref, si vous cherchez une simulation de course motorisée, le choix s'impose
de lui-même : No Second Prize sinon rien !
Un autre avis
Waouhh ! Guillaume le Pennec ne vous a pas menti : No Second Prize, ça décoiffe ! Cette course
de motos porte bien la griffe Thalion, c'est-à-dire une conception
très soignée et un niveau de programmation exceptionnel. La 3D est la plus
fluide que j'ai jamais vue sur Amiga, et je ne doute pas que la version Atari ST sera
tout aussi impressionnante voire plus rapide puisque le 68000 de l'Atari ST va légèrement
plus vite que celui de l'Amiga. La jouabilité est excellente, la prise en main
de votre bolide s'effectue sans problème même si un peu plus de pratique sera
nécessaire pour la conduite avec boîte manuelle. Les bruitages ne sont pas en
reste et vous rappelleront ceux de Vroom. D'ailleurs ces deux jeux, bien
qu'utilisant des techniques d'animation différentes, offrent un plaisir de jouer
très similaire, grâce à une sensation de vitesse saisissante. Avis à tous
les "bikers" : No Second Prize vous attend
[Vladimir Clausse].
Nom : No Second Prize.
Éditeur : Thalion Software.
Genre : jeu de course.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
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