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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Starglider 2
(Article écrit par Éric Caberia et extrait de Tilt - octobre 1988)
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Starglider II repousse plus loin les frontières du possible sur micro-ordinateur. Avec des graphismes et des animations
ahurissantes, ce logiciel dépasse nos plus folles espérances.
Technique de choc
L'impossible existe, je l'ai rencontré en jouant à Starglider II. Ce type d'affirmation doit susciter chez
vous, cher lecteur, un peu de scepticisme. Mais Starglider II constitue vraiment une exception de taille.
Déjà le premier Starglider
donnait aux graphismes vectoriels une vitesse d'animation et un réalisme jusqu'alors
inconnus (rotations multidirectionnelles, poursuite des appareils ennemis). On crut que les progrès ne
se feraient plus que sur des points de détail. C'était parler sans avoir vu Starglider II.
Action spatiale
Reprenant la trame de Starglider, le logiciel vous met aux prises avec les impérialistes égroniens qui,
cette fois, s'attaquent à un système solaire tout entier. Ils sont aidés en cela par la multiplicité et
l'efficacité des armes de guerre qu'ils ont eu tout le loisir de mettre au point.
Vous disposez d'un vaisseau ultra-moderne, l'Icarus. Votre mission : annihiler l'armada égronienne.
L'armement de votre appareil est varié : des cubes d'énergie, des bombes à neutrons, un canon à
faisceaux de particules. Nombre de ces armes ne sont acquises qu'en cours de jeu.
Monde immense
Poussant le réalisme dans ses derniers retranchements, les concepteurs ont intégré un système solaire
dont les cinq planètes possèdent des satellites lunaires. Vous pouvez ainsi quitter l'une des planètes
à bord de votre Icarus, traverser l'espace et atterrir sur une planète ou une lune. Chaque planète
possède son propre environnement. Celles qui sont proches du soleil abritent très peu de forces
égroniennes et une faune animale mutante (l'effet des radiations).
Ces voyages ne sont pas de tout repos : vous subissez constamment l'attaque des pirates de l'espace
et autres prédateurs. Les ennemis disposent d'un nombre considérable d'armes et d'installations militaires :
des walkers (sorte de chars bipèdes), des mines de proximité, des vampires-fighters (chasseurs ultra-modernes),
des cargos, des missiles, etc.
Malgré la puissance de votre vaisseau, il vous faut recourir à des bases amies
qui disposent de réseaux souterrains permettant de rentrer en contact avec la résistance. Les interactions avec
les résistants sont visualisées sous forme de messages textuels. Ces contacts s'avèrent indispensables
pour définir vos objectifs et, par là même, éliminer les Egroniens (sinon le jeu n'est qu'une longue quête
sans but).
Interface nouvelle
Mais l'intérêt de ce logiciel n'est pas vraiment dans son scénario. Il réside surtout dans l'interface entre
Starglider II et le joueur. Pour commencer, les graphismes utilisent une technique récente dite de "3D surfaces pleines".
Les vecteurs ont fait leur temps. Les créatures - installations, vaisseaux, missiles -
présentent toutes les caractéristiques d'objets solides. Ce type de traitement graphique ne devrait pas permettre
des animations aussi rapides que celles de Starglider : la masse de calculs nécessaires pour les déplacements d'objets
en surfaces pleines est beaucoup plus importante que pour les graphismes vectoriels. Il n'en est rien.
Malgré son réalisme graphique, Starglider II emporte le joueur dans une sarabande endiablée
sans nulle autre pareille (si vous pensiez avoir tout vu avec
F/A-18 Interceptor, sous vous êtes trompés).
Reprenant une technique issue des simulateurs de vol, le logiciel vous permet de visualiser votre vaisseau
sous différents angles en temps réel. En cas d'explosion, vous assistez à la dislocation, avec rotation, de
l'Icarus.
D'autres petits détails donnent au logiciel ce cachet particulier propre aux chefs-d'oeuvre.
On constate ainsi le changement de couleur du ciel dû eu déplacement du soleil. Les bruitages ne sont pas
en reste : ils semblent directement issus des studios Lucas : les bruits d'explosion, les croisements de
trajectoire avec un vaisseau ennemi, les sons qu'émettent les appareils égroniens devraient convaincre
les sceptiques.
Conclusion
Rainbird, jamais à court d'inspiration, propose ce logiciel sur une disquette qui peut être lue à la
fois par un Amiga et par un Atari ST. Ceci grâce à une astuce de formatage (nommée "Argonaut Dual Loading System").
Malheureusement, la version qui nous a été envoyée ne pouvait être lue que par un Amiga. D'après certaines
rumeurs, la version Atari ST n'a pas grand-chose à envier à celle de l'Amiga.
D'autre part, le programme dispose dans son menu
d'une procédure-gadget qui permet de visualiser séparément, et sous tous les angles, chacun des éléments
stratégiques (vaisseaux, bases, chars, missiles). Vous pouvez même les utiliser comme curseur pour faire
des dessins (avec l'option "Painting with Rolf"). Starglider II fait décidément dans l'exceptionnel. Il devient sans
l'ombre d'un doute le meilleur jeu d'arcade spatial 3D... En attendant Starglider III, bien entendu !
Nom : Starglider 2.
Développeurs : Argonaut.
Éditeur : Rainbird.
Genre : jeu de tir.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- La taille de l'univers à explorer avec liberté de mouvement.
- La vitesse d'animation.
- Des graphismes 3D claires.
- Bruitages réalistes et agréables.
- Les mouvements de la caméra autour du vaisseau.
Les points faibles :
- Peut-être pas assez d'objectifs à atteindre.
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