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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Millennium, une évolution plus que prometteuse
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Génération 4 - mai 1991)
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Connue tout d'abord sous le nom de Logotron, cette société anglaise, basée à Cambridge depuis quelques
mois, suit depuis près d'un an une évolution plus que prometteuse. Après avoir produit des jeux tels
que Archipelagos,
Thunderstrike,
Resolution 101,
James Pond
et plus récemment Moonshine Racers,
Millennium annonçait la sortie de plusieurs gros titres avant la fin de l'année 1991.
Nous avons donc profité de l'European Computer
Trade Show se tenant à Londres pour rendre une visite bien sympathique à cette compagnie et
vous donner l'occasion de découvrir leurs futurs produits.
Les locaux de Millennium sont situés en périphérie de Cambridge, une superbe ville, célèbre
pour ses collèges, son université et ses équipes d'avirons. Les bureaux font partie d'un tout
nouveau centre, regroupant de nombreuses sociétés ayant pour centres d'intérêts la micro-informatique,
la bureautique, la télématique... Pour ce qui est des nouveaux produits, la plupart d'entre eux
sont en cours de développement et les versions que j'ai pu voir vont sans aucun doute être sujettes à
quelques modifications et changements.
James Pond 2: RoboCod
Le programmeur du jeu, Chris Sorrell, est un ami du très renommé Steve Bak, et il a déjà travaillé sur
pas mal d'autres jeux (Yolanda,
Stitting Image,
Fire And Brimstone,
James Pond).
Eh oui, votre agent secret favori est de retour dans un deuxième épisode qui s'annonce beaucoup,
beaucoup, beaucoup plus mouvementé. Après avoir utilisé le charme et la technique irréprochable propres
au célébrissime humain James Bond, Agent Secret 007, notre agent secret va s'identifier cette fois-ci
à RoboCop (pour les gens peu férus en langue anglo-saxonne, je signale que "cod" se traduit par
cabillaud), pour venir à bout d'une menace planétaire. Moitié poisson, moitié machine, il est RoboCod !
James Pond 2: RoboCod
Le jeu commence alors que James Pond est parti en exil, à cause de l'infâme Dr. Maybe. Ce dernier est de
retour avec un plan mille fois plus machiavélique. Quelques-uns de ses agents se sont infiltrés en effet
dans dix des plus grandes usines de fabrication de jouets, appartenant au Père Noël lui-même ! Après avoir
pris le contrôle de ces usines, ils semblent avoir enlevé en plus du Père Noël. Ils ont placé des bombes
miniaturisées dans les jouets devant être distribués à Noël prochain. Le Dr. Maybe menacera alors de les
faire exploser et il pourra prendre le pouvoir. Fish, l'agence d'espionnage qui emploie James Pond, décide
alors d'envoyer son meilleur élément pour venir à bout du Dr. Maybe. Le problème est que l'identité de
Pond est connue des hommes de main du Dr. Maybe. C'est donc après quelques modifications techniques et
physiologiques que James Pond va reprendre du service, sous un nouveau nom, RoboCod. Il est donc équipé
d'une armure ultraperformante, ainsi que de quelques éléments cybernétiques devant l'aider dans sa mission.
En fait, il possède en théorie, une puissance suffisante pour détruire tous les ennemis qu'il va rencontrer
et même plus. Il ne reste plus qu'à savoir s'il saura utiliser correctement ses nouvelles possibilités.
RoboCod doit donc visiter les dix usines tombées aux mains des criminels, chacune produisant des jouets
spécifiques. Il peut faire ceci dans l'ordre qu'il veut, en commençant par exemple par la plus dure, mais
il vaut mieux respecter l'ordre proposé, qui est progressif. Chacune des usines est divisée en secteurs,
de quatre à douze, avec pour chacun d'entre eux, une vingtaine d'écrans de jeux. Soit environ 80 niveaux
complètement différents les uns des autres et donc une durée de vie s'annonçant comme très grande.
Les usines sont consacrées respectivement aux équipements de sport, aux jeux de sociétés, aux peluches,
aux bonbons, aux voitures et aux trains électriques, aux poupées, aux ordinateurs, aux matériels de
dessin, aux jouets nautiques, la dernière étant réservée aux jouets de Noël et aux farces et attrapes.
Les décors pour ces usines seront bien sûr en rapport avec le type de jouets fabriqués, de même que la
plupart des ennemis, qui seront parfois des jouets mutants. Chacun des secteurs de chaque usine aura lui
aussi ses particularités. Dans l'usine spécialisée dans les jeux vidéo, vous aurez ainsi une section du
type Galaxian, une section du type Pac-Man... avec des décors caractéristiques de ces jeux, tout comme le
seront les bonus. Dans celle des équipements de sports, il y aura une section de type billard,
avec comme décors, une table de billard, les boules... Bon nombre de ces niveaux ne sont pas encore
dessinés, et nous n'avons donc pu voir que deux des niveaux. Cependant, aux vues de la qualité de ces
derniers, RoboCod devrait être graphiquement superbe.
James Pond 2: RoboCod
Pour ce qui est du jeu, notre héros doit donc trouver les jouets piégés, reconnaissables à leur couleur
bleue et à leur air triste et malheureux. Après le passage de RoboCod, ils retrouveront le sourire
et toutes leurs couleurs. Pour les déplacements, RoboCod possède quelques talents particuliers. Il peut
tout d'abord sauter assez haut et se mettre en boule, rebondissant alors un peu partout. Il peut en
outre agrandir son corps pour aller s'accrocher à divers éléments du décor, suspendu dans le vide,
il peut alors se déplacer le long d'une corniche. Pour ce qui est des armes et des bonus, près de 100
différents devraient être présents. A noter en outre que RoboCod peut donc vivre maintenant hors
de l'eau sans problème. Il y aura bien sûr des scènes sous-marines, mais son armure gênera RoboCod,
qui sera alors ralenti et maladroit. Par moment, il devrait même pouvoir utiliser certains objets
tels qu'une voiture dans l'usine appropriée et même peut-être le traîneau du Père Noël.
Pour ce qui est de l'animation des personnages, nous n'avons pour le moment pu voir principalement que
celle de RoboCod, qui est parfaite et amusante. Prévu pour fin novembre 1991, vous comprendrez que
RoboCod n'en est qu'à ses premiers balbutiements, mais ce qu'il nous a été donné d'en voir laisse
augurer d'un logiciel au moins aussi beau, amusant et jouable que James Pond, si ce n'est beaucoup plus.
Rendez-vous dans quelques mois, pour plus de renseignements et confirmation de cette première impression
favorable.
Même si RoboCod est loin d'être fini, il est à noter qu'il est déjà question d'un troisième épisode,
se passant dans un monde de science-fiction.
Robin Hood
Robin Des Bois, célèbre héros qui sévissait de l'autre côté de la Manche, est décidément très à la mode.
Sans parler des dizaines de films basés sur ce personnage et des non moins nombreux livres, bandes
dessinées, feuilletons et autres supports relatant les exploits de ce hors la loi, Robin Des Bois va
bientôt nous revenir dans deux films et surtout dans un jeu sur micro-ordinateur édité par Millennium.
Le programmeur, Steve Grand, est en fait un tout nouveau venu, puisque Robin Hood sera en fait son premier
véritable jeu. Il faut dire qu'il a travaillé de très longues années, pour mettre au point un système de
jeu d'aventure interactif révolutionnaire. Il a donc inventé une sorte de macrolangage, propre à autoriser
la création d'aventures dans lesquelles tout est traité en temps réel, qui porte le nom de Gulliver. Quelques
éléments d'intelligence artificielle et plus de mille règles pour régir un monde rendent le système tout
simplement parfait. Il ne fait aucun doute que Steve Grand va très rapidement proposer plusieurs autres
produits du même genre, puisque Gulliver semble désormais au point. En ce qui concerne la légende de Robin
Des Bois, le jeu apporte de nombreux éléments complémentaires originaux, même si l'histoire générale reste
la même. Vous allez par exemple rencontrer un dragon et un magicien, la magie étant un élément essentiel
dans le jeu.
Autant vous dire tout de suite que ce jeu s'annonce comme assez exceptionnel. La vue du terrain en 3D
isométrique utilise le même système que Populous,
Powermonger ou
Mega Lo Mania.
La fenêtre principale représente donc une partie de la région du comté de Sherwood (1/64e de sa totalité
en fait), avec ses bâtiments, ses arbres, la rivière et les divers personnages qui y vivent. Vous dirigez
Robin Des Bois, alors qu'il vient d'être déclaré hors la loi. Le but du jeu est bien sûr d'évincer le
shérif de Nottingham et de se marier à lady Marianne. Pour ce faire, Robin Des Bois doit interagir avec
une quarantaine de personnes, se faire des amis, effectuer certains travaux... Pour donner les ordres,
la souris et quelques icônes suffiront largement pour se déplacer, combattre, prendre un objet, l'utiliser
ou parler.
Robin Hood, c'est avant tout un monde interactif et vivant. C'est bien là le point essentiel du jeu, puisque
le jeu évolue en permanence. Les gens continuent à vivre normalement durant toute la partie ; les paysans
cultivent la terre ; un homme attrape un cerf, le tue, allume un feu pour faire cuire la viande ; les
moines emportent quelqu'un au cimetière, l'enterre puis font un petit sermon. Vous pouvez, si vous le
voulez, les suivre et assister à l'enterrement. Les personnages agissent en temps réel, ce qui veut dire
qu'où que vous soyez, il se passe toujours plein de choses ailleurs... En temps que hors la loi, vous
pouvez attaquer une personne pour lui prendre son argent. Elle essaie alors de s'enfuir et pousse des
cris pour ameuter les gardes. A un autre moment, vous vous approchez d'un lac. Une jeune femme se baigne.
En vous voyant, elle sort précipitamment et se rhabille. Quelques événements aléatoires sont aussi prévus,
avec par exemple les proclamations du shérif, qui rendent illégales certains agissements.
Mais là ne s'arrête pas l'interaction ! En effet, les saisons passent, et en fonction de ces dernières,
les gens réagissent différemment. En hiver, ils se retrouvent à la taverne pour boire un coup et se
réchauffer. Très peu de gens se promène dans le comté, et ils sont pour la plupart affamés. Tout le
paysage est recouvert de neige, alors qu'à l'automne, les arbres et les plantes avaient pris une
couleur rouge/marron, par opposition aux teintes bien vertes du printemps. En fait, les habitudes sociales
des gens évoluent en fonction de la saison. De même, leurs réactions vis-à-vis de Robin Des Bois évoluent
suivant vos actes. Si vous attaquez les riches, pour donner l'argent aux pauvres, les villageois vous
aideront par la suite. De même, vous allez rencontrer des personnages tels que Petit Jean, lady Marianne,
frère Tuck... dont il faut vous faire des amis. Peut-être qu'un simple combat contre Petit Jean pour
traverser une rivière, suffit-il à s'en faire un ami, qui sait ? Quoi qu'il en soit, les dialogues
occuperont une part importante dans l'aventure, les textes apparaissant dans des bulles. La magie, essentielle
pour finir l'aventure, est fonction des croyances religieuses des gens. Si vous aidez trop les moines,
pour la construction de leur nouvelle église, les villageois vont croire de plus en plus au Dieu chrétien,
et de moins en moins à la magie et aux puissances occultes, ce qui diminuera alors la puissance de votre
magie.
En fait, chaque personne peut "raisonner" en fonction de sa situation actuelle. Un certain nombre d'attributs,
pour chacun d'entre eux, permet de savoir si cette personne a faim, si elle aime àu non Robin Des Bois, si elle
aime ou non les Normands, si elle est croyante, si elle est courageuse... Ces caractéristiques évoluent sans
arrêt et elles régulent les réactions des divers personnages. Un autre élément important est la prise en
compte de leur champ de vision. Si Robin Des Bois est caché derrière une maison, un garde qui se trouve de
l'autre côté ne le voit pas. De même, pour surprendre de riches voyageurs, il suffit de se cacher derrière
un arbre pour surgir au bon moment. Robin peut aussi se déguiser, auquel cas, personne ne le reconnaît.
C'est génial ! C'est vivant ! Ce sera Robin Des Bois, un très grand jeu.
Pour ce qui est de la réalisation, un dessinateur était en plein travail lors de ma visite. Le fond entourant
le paysage en 3D sera en fait constitué de feuillages, de branchages et de verdure. De même, les personnages et
les décors vont être sans doute redessinés pour améliorer la qualité visuelle de ce jeu. La grosse surprise
vient aussi du fait que le jeu va être traduit en français. Le système interactif mis au point par Steve Grand
semble assez incroyable, et surtout il fonctionne à la perfection. Robin Des Bois doit donc être au final
un très bon jeu, original et prenant. Il ne reste plus qu'à espérer que la jouabilité, la durée de vie du jeu,
la traduction et les graphismes seront à la hauteur du reste. Réponse au mois d'octobre.
Tentacle
Toujours prévu pour le mois de juin 1991, Tentacle nécessite une nouvelle préversion, histoire de vous faire
baver un peu plus. Sachez tout d'abord que le programmeur, Mark McCubbin, fait partie de Eldritch The Cat,
une équipe particulièrement renommée outre-Manche. Il s'est occupé de la version Atari ST de Shadow Of The
Beast, ce qui explique sans aucun doute le style très "Psygnosis" de Tentacle. La présentation
est superbe, constituée de plusieurs séquences animées, basée sur un travail préparatoire important,
avec divers dessins de base. Il est d'ailleurs intéressant de voir les différences entre les planches de
base sur papier, et le résultat sur l'écran.
Tentacle
Nous avons aussi obtenu quelques précisions techniques sur Tentacle. La version Amiga tournerait à 50
images/s contre 25 pour la version Atari ST. Les musiques, au nombre de six, sont d'une qualité et
d'un style très proche de celles faites par les gens de chez Psygnosis pour ce qui est de la version
Amiga, de même que les bruitages au cour du jeu, eux aussi impressionnants. Le jeu se déroule en outre
avec deux défilements différentiels, tout au long des huit niveaux. qui vont constituer l'aventure.
Pour ce qui est du jeu en lui-même, il s'agit globalement d'un jeu de tir, même si à la fin de chaque
niveau il faut en plus protéger un objet particulier.
Cybernetics
Encore un jeu qui s'annonce bien avec Cybernetics, un jeu de stratégie avec quelques éléments plutôt
de type arcade. La version que nous avons vue ne possédait malheureusement pas d'option pause, qui
nous aurait permis de vous présenter quelques photos. Dans ce jeu, s'opposent quatre joueurs pour gagner
le pouvoir sur une planète. Celle-ci est morcelée en plus de 70 régions, qu'il va vous falloir conquérir.
Vous commencez donc le jeu avec un territoire et votre capitale. Il faut envahir les territoires voisins,
y installer des défenses, et surtout des usines qui fabriqueront des droïdes, qui à leur tour permettront
de défendre et d'attaquer de nouveaux territoires. Vous pouvez construire neuf types de droïdes, certains
étant plus lents, mais mieux armées, d'autre plus légers, d'autres encore possèdent une armure plus
importante...
Cybernetics
Ensuite, il faut déplacer vos sections de droïdes pour utiliser efficacement leur puissance
militaire. Si un combat a lieu, le champ de bataille est alors visualisé du dessus. Les lieux des
combats sont assez variés, avec des batailles en ville, dans les forêts, dans les plaines. Vous dirigez
un des droïdes de votre unité. Suivant son type, il possède divers armements mitrailleuses légères et
lourdes, lance-roquettes, lance-flammes, laser, missiles à tête chercheuse... mais ce, en nombre limité.
Il s'agit donc de découvrir les robots adverses et de les détruire, tout en évitant soi-même la surcharge
ou trop de dommages. Vous pouvez détruire certains éléments du décor pour augmenter votre champ de vision.
Cette partie du jeu m'a en fait énormément fait penser au jeu Battletech 2 ou encore à Full Metal Planet,
le jeu de plateau. Il sera possible d'y jouer à deux, chacun dirigeant une des nations, l'ordinateur s'occupant
alors des autres joueurs.
Stormball
Très bientôt, au mois de mai 1991 si tout va bien, nous allons donc avoir le plaisir de jouer à Stormball,
un jeu de sport assez bizarre. Son auteur, Paul Carruthers, a déjà participé à des jeux tels que
Xor,
Archipelagos,
Quadralien et
Resolution 101.
Avant de se lancer sur la suite de ce dernier titre, il nous a donc mijoté un jeu futuriste, qui par
bien des côtés nous rappelle ce bon vieux Speedball.
Vous participez donc à un tournoi, avec onze adversaires. Vous êtes un ancien joueur, qui suite à
un accident, a perdu l'usage d'un de ses bras. Heureusement, les progrès de la technologie et de la
chirurgie vous ont permis d'utiliser une prothèse, un bras artificiel, pour combler cette lacune.
Vos adversaires possèdent bien sûr des caractéristiques, une tactique et un style de jeu différents. Ils
sont classés hiérarchiquement, et il vous faut donc les battre un à un pour devenir le champion en titre.
Ceci se passe sur un terrain assez bizarre, tiré aléatoirement parmi une vingtaine. Le match se passe
en quatre quarts temps de même longueur. Pour gagner, il faut marquer un maximum de buts, et donc lancer
la balle et essayer de toucher des cases bonus, tout en évitant que votre ennemi n'attrape la balle
avant ou mieux, marquer un but. Vous devez rester dans votre moitié de terrain. Ce dernier est le plus
souvent asymétrique, avec par moment des murs en plein milieu ou sur les côtés.
Tout l'intérêt du jeu réside dans le fait que la balle rebondie sur les parois. En outre, le temps est
limité, ce qui vous oblige à agir rapidement. Il est possible de jouer à deux en même temps, l'écran se
séparant alors en deux moitiés, sans pour autant que la rapidité du jeu en souffre. Il faut en outre éviter
d'être touché par la balle sur les côtés ou derrière soi, car vous subissez alors des dommages. Très
jouable, Stormball réserve en outre quelques surprises, avec par exemple des bonus doublant vos points
ou des passages secrets faisant que la balle disparaît dans un mur pour réapparaître dans le mur opposé.
Shinto's Revenge
Wing Lai, programmeur de Cloud Kingdoms,
développe en ce moment un jeu, connu à l'origine sous le nom de "The Way Of The shuriken", qui sortira
donc en juillet 1991 sous son nouveau nom de "Shinto's Revenge". Tout commence avec une scène de présentation
très bien animée, dans un style de dessins rappelant énormément les séries japonaises. Un mystérieux
individu surgi à l'improviste dans une maison bien tranquille. Il massacre tout le monde, sauf le petit
Shinto qui décide bien sûr de punir ce meurtrier inconnu.
Shinto's Revenge
Il parcourt donc la région, séparée en fait en quatre sections distinctes, trouvant objets, armes et
indices qui vont le guider vers son ennemi. Au niveau des armes, une dizaine sont accessibles. Il y a
bien sûr les shurikens, mais aussi l'épée et d'autres non encore définies. Le terrain est vu du dessus,
votre personnage se déplaçant dans toutes les directions (défilement multidirectionnel), dans un type
de jeu d'arcade/aventure que l'on trouve d'habitude sur console. Chacune des section correspond en
fait à un niveau, et il faut les visiter dans un ordre bien précis. Chaque niveau possédera des graphismes
et des ennemis totalement différents des autres.
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