Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Powermonger
(Article écrit par Dany Boolauck et extrait de Tilt - novembre 1990)


Powermonger est sans conteste le jeu de guerre graphique le plus complet, et le plus beau. Il mêle allégrement tous les genres et, en plus, il est facile. Pas besoin d'être un spécialiste de haute volée. Powermonger est accessible à tous. Dany Boolauck n'hésite pas à s'engager : il s'agit pour lui du meilleur jeu de l'année, toutes catégories confondues !

Powermonger

Un jeu multigenre

Avant tout, je tiens à vous dire que ce test de Powermonger, précédemment nommé Warmonger, a été effectué sur une préversion jouable, mais sur laquelle plusieurs éléments ne sont pas encore installés. L'originalité du concept du logiciel et l'immense potentiel que recèle le jeu, indéniable malgré l'état relativement incomplet de la préversion, nous ont poussés à le présenter malgré tout en test.

Stratégie ? Aventure ? Simulation ? Jeu de guerre ? Difficile de classer Powermonger dans une catégorie. Il serait plus prudent de dire qu'il mélange un peu tous les genres, et avec une certaine réussite. C'est ce qui le rend fascinant !

Le monde de Miramar

Le système de jeu est très similaire à celui de Populous avec une série d'icônes/commandes, une carte du pays et un "site d'interaction". Entièrement gérable à la souris ce jeu se pratique en solo, à deux, trois ou quatre (cela nécessite la connexion d'ordinateur, par câbles ou via modem).

Powermonger

Powermonger raconte l'histoire (interactive) d'un monde dont la complexité dépasse tout ce qu'on a connu sur micro jusqu'à l'heure. Pratiquement, on peut voir à l'écran les habitants du monde médiéval de Miramar vivre au rythme des quatre saisons, exercer un métier tel que paysan, pêcheur, guerrier.

Vivant est le mot qui convient au monde de Powermonger. Tout d'abord, sachez qu'il est soumis aux variations climatiques ! En temps de paix, le peuple de Miramar travaille dur et jouit paisiblement du fruit de son labeur. On le voit travailler dans les champs, pêcher en mer, moissonner en été et jouer à une sorte de baseball en automne. On entend les oiseaux qui gazouillent, des chèvres qui bêlent et le bruit des outils des Miramariens !

Powermonger

Chaque habitant connaît son nom, son adresse, son métier et le seigneur qu'il vénère ! Le Miramarien se marie, fait des enfants et lègue ses biens à ses héritiers. Il part en guerre quand son seigneur l'ordonne et retourne à sa terre dès que ce dernier le libère. Loyal, il sait néanmoins se rebeller quand son seigneur pille trop souvent et sans discernement ses réserves de nourriture. Pour obtenir ces étonnantes informations sur les habitants, il suffit de cliquer sur l'icône point d'interrogation puis sur le personnage ou sur le village choisi.

Le but du jeu

Le but du jeu n'a rien de sorcier. Vous incarnez l'un des quatre seigneurs de guerre qui tentent de conquérir ce royaume et de régner sur ces terres en maître absolu. Au début, vous êtes seul, propriétaire d'une petite tour, au nord du pays et à la tête d'une petite armée d'une vingtaine de guerriers armés d'épées. Toute la première partie du jeu est une suite d'attaques des villages avoisinants. En effet, il faut impérativement faire quelques conquêtes dès le début, car les villages (ou villes) sont les seules sources d'approvisionnement en nourriture et en hommes.

En outre, ces premiers combats vous permettent d'enrôler le capitaine du village vaincu. Vous pouvez enrôler cinq capitaines au total. Ces derniers vous obéissent loyalement tant qu'ils ne manquent pas de nourriture. Vous transmettez vos ordres à l'aide de vos vingt-quatre pigeons voyageurs. Vos officiers exécutent immédiatement les ordres après réception du pigeon voyageur. La vitesse d'exécution de l'ordre dépend de la distance que doit parcourir l'oiseau (s'il n'est pas tué par l'ennemi avant !).

Powermonger

Un capitaine peut recruter des hommes, faire du commerce avec les civils, nouer des alliances, s'approvisionner en nourriture, transférer ses hommes sous le commandement d'un autre officier. Il peut également approvisionner une armée autre que la sienne en nourriture. Plus étonnant encore, il a la possibilité d'ordonner à un village vassal d'inventer quelque chose ! Par exemple, un village placé à proximité d'une mine fabriquera des canons ou des charrues. A noter qu'un village équipé de charrues augmente sa production de nourriture. Autre fonction intéressante, un capitaine peut se transformer en espion. Dans ce cas, il se fond dans la population d'une ville ce qui a pour effet d'activer, sur votre carte, le dépistage des déplacements de l'ennemi.

Pour avoir une chance de gagner à Powermonger, il faut impérativement maintenir, dans la zone, un bon équilibre économique. Un village qui invente ne produit pas de nourriture, c'est à vous qu'il incombe de l'approvisionner. Le même résultat est obtenu quand il y a des recrutements répétés de soldats dans un seul village.

La guerre n'est pas non plus une science facile. Mes hommes ont souvent déserté pour manque de nourriture ! D'autre part, j'ai plusieurs fois commis l'erreur d'adopter une attitude trop agressive pendant certaines attaques. Cela m'a valu l'affligeant spectacle de mon armée décimant entièrement le village. Pour régner, encore faut-il avoir des sujets ! Partir en combat est toujours un moment fort dans le jeu. On voit ses hommes se mettre en marche en rangs et envahir le bourg ennemi. Le combat s'engage, des soldats tombent (on voit leurs âmes monter au ciel !).

Attention, si le personnage que vous représentez meurt, la partie est terminée. Les combats ne sont pas toujours conseillés. Il vaut mieux une bonne alliance qu'une guerre coûteuse en hommes. Le bon joueur saura alterner la diplomatie et l'épée au moment opportun.

Conclusion

J'ai passé de longues heures sur ce jeu et je suis certain de n'avoir vu et compris qu'un dixième de Powermonger !

Questionné sur les éléments manquants de cette version, Peter Molyneux, son créateur, m'a confié que la version finale comportera des combats navals, des armées équipées d'archers et de canonniers, les arbres coupés repousseront, des maisons détruites seront reconstruites par les habitants. Et bien d'autres surprises que nous vous laissons le soin de découvrir.

Sur le plan technique, Powermonger n'est pas spectaculaire. Les graphismes et l'animation sont corrects. L'environnement sonore est excellent ! La prise en main demande un certain temps. Mais je vous assure que le jeu vaut bien cet effort ! Je ne peux que recommander fortement ce jeu aux fanas du genre. A mon sens, Powernonger est sans doute le meilleur programme de l'année 1990.

Nom : Powermonger.
Développeurs : Bullfrog.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 9/10.


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