Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 24 mai 2025 - 10:05  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in English


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Actualité : Les futurs succès de 1991 (quatrième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - mars 1991)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Chuck Rock (Core Design)

Après ce résumé rapide de la présentation de Chuck Rock, un jeu de plateau quelque peu délirant, voici des détails supplémentaires sur le jeu en lui-même. Composé de cinq niveaux (la plaine, la caverne, sous la mer, la glace et l'intérieur d'un dinosaure), ce jeu vous place dans la peau du sublime Chuck, homme préhistorique dont la femme vient d'être capturée par Gary, le méchant Cro-Magnon. Vous allez donc devoir, à travers les niveaux, affronter bon nombre d'animaux préhistoriques aux allures loufoques (mammouths, dinosaures divers, tyrannosaures, ptérodactyles, etc.) en leur lançant tout simplement des pierres à la figure. Le problème est qu'il faut sans cesse ramasser des pierres afin de les lancer, et que vous ne pouvez en avoir qu'une à la main au même moment. Ajoutons que les obstacles sont nombreux, et que Chuck Rock s'annonce encore meilleur que Car-Vup. Que dire de plus ?

Chuck Rock
Chuck Rock

Midwinter 2: Flames Of Freedom (Rainbird)

Déjà présenté en préversions sous le nom de Wildfire, Midwinter 2 est maintenant presque terminé. Après la glaciation, un changement de climat a fait fondre les glaces qui peu à peu ont englouti l'île de Midwinter, obligeant les survivants de la première catastrophe à se réfugier sur l'île d'Agora. Cette dernière fait partie d'un archipel de 42 îles (NDLR : forty-two), appartenant à la Fédération Atlantique. Hélas, le pays voisin, l'Empire Saharien, va bientôt tenter d'envahir les îles... et tout repart comme dans Midwinter, mais en plus grand.

En effet, sur chaque île de Flames Of Freedom, il faut faire ce que l'on faisait dans Midwinter, ce qui veut dire que la durée de vie du jeu est particulièrement longue. C'est bien sûr à vous d'accomplir les différentes missions proposées sur chaque île, et vous allez d'abord devoir créer votre personnage, en déterminant ses caractéristiques, et même son visage, que l'on peut créer grâce à un éditeur simple mais efficace. Chaque île a sa propre culture, politique, et vous obligera à utiliser des talents variés. Le jeu comporte 4000 personnages originaux, chacun avec sa tête et une histoire propres. Midwinter 2 comporte cette fois-ci 22 modes de transport, ce qui est totalement fou quand on pense que le premier en proposait quatre. De la marche à pied au voyage en dirigeable, en passant par le char, le camion, le bus, le train, la jeep, l'hélicoptère, le biplan, le propusleur dorsal. le bateau. le sous-marin, le jetski, l'aéroglisseur, la nage, et j'en oublie, chaque moyen de transport a son propre maniement. Du coup, une option permet de s'entraîner, afin de commencer vraiment le scénario en maniant correctement les divers appareils !

Mindwinter 2
Midwinter 2

Au niveau des armes, vous en avez 13 types à votre portée, ce oui n'est pas non plus négligeable. Afin de simplifier le jeu, il est désormais possible de programmer sa route sur la carte, ce qui évite de se diriger dans l'environnement en 3D et facilite le déplacement de nombreuses unités.

La stratégie joue un rôle plus déterminant que dans Midwinter, les missions sont plus intéressantes, la 3D est meilleure, la durée de vie du jeu est bien plus importante, et la jouabilité est plus agréable. Que demander de plus ?

Gauntlet 3 (US Gold)

Enfin un produit US Gold qui n'est pas une adaptation d'arcade, même si Gauntlet 3 est inspiré des deux premiers épisodes. La véritable nouveauté de ce jeu est d'être en 3D isométrique, ce qui change particulièrement le visuel du jeu, mais pas vraiment la jouabilité. Vous avez cette fois-ci un choix plus varié de personnages : guerrier, elfe, sorcier, walkyrie, rockman, lizardman, iceman, dieu de la mer. Chaque personnage dispose d'un type d'attaque particulier, et deux joueurs peuvent participer en meme temps. Le défilement de Gauntlet 3 est tout à fait honnête, et la seule chose que l'on puisse regretter sur la préversion sont les graphismes, pas toujours réussis...

Gauntlet 3
Gauntlet 3

Quest For Moonstone (Mindscape)

Ouest For Moonstone est un jeu d'action/aventure assez original, dans lequel vous jouez le rôle d'un chevalier devant retrouver une pierre bien particulière : la Pierre de Lune. Votre quête vous mènera à travers un pays moyenâgeux peuplé de créatures fantastiques que vous devrez combattre avec courage. Au niveau de l'aventure, l'avancement actuel de Quest For Moonstone ne permet pas d'en dire bien plus. Il semble que le système de jeu soit tel qu'il s'agit plus de recherches d'objets que de subtiles conversations avec des personnages ou encore que d'énigmes à la Dungeon Master. Par contre, il nous est totalement possible de juger de l'aspect arcade du jeu, par l'intermédiaire des combats avec les diverses créatures.

Quest For Moonstone
Quest For Moonstone

Chaque créature possède son propre mode d'attaque. Les trolls, qu'ils soient armés de haches ou de marteaux, tenteront de vous décapiter. Les ratmens sont de petites boules de poils qui roulent à terre et tentent de s'agripper à votre tête pour vous griffer le visage. Attention à leur chef, caché dans les bois, et dont la queue pend d'un arbre. Si vous la touchez par mégarde, vous finirez pendu ! Le dragon essayera bien sûr de vous carboniser, alors que le balok vous attrape, vous secoue violemment avant de vous dévorer la tête. Quant aux bêtes, elles vous jettent dans les airs. pour parfois vous faire retomber sur leur corne, vous embrochant alors...

Il s'agit d'un jeu gore, et les combats en question sont particulièrement sanglants. Il faut voir le sang gicler de la colonne vertébrale de votre chevalier embroché sur la corne d'une bête pour le croire. Après quelques secondes de combat, le rouge envahit vraiment l'écran.

Les graphismes sont assez réussis, quoique pas définitifs, mais ce sont surtout les animations qui impressionnent par leur réalisme. Quest For Moonstone s'annonce être un excellent jeu d'action/aventure, et nous vous en reparlerons certainement dans un futur proche !

Billiard 3D (Infogrames)

Pensant sans doute que les jeux de billard manquaient sur nos machines, Infogrames nous en propose un nouveau intégrant plusieurs types de jeu. Billard 3D, nom provisoire semble-t-il, regroupe le billard américain (jeu du 15 ou du 8), le billard français (trois bandes), et une table (assez fantaisiste) octogonale. Sur cette dernière, les rebonds sont bien sûr complètement fous et sûrement très déroutants.

Billiard 3D
Billiard 3D

L'ordinateur gère énormément d'effets, comme les rétros ou les coulés, et le programme est entièrement géré par la souris. De plus, le joueur a la possibilité d'engager des paris contre différents adversaires, gérés par l'ordinateur (cinq au total), ou un deuxième joueur, et la partie peut se jouer en 2D ou en 3D. Dernières précisions, une sauvegarde est prévue et tous les paramètres du jeu sont modulables.

D-Generation (Mindscape)

Derrière ce nom étrange, se cache un jeu d'action/réflexion, se déroulant dans une immeuble ultramoderne, siège des laboratoires d'expérimentations génétiques de la société Genoq. Sur plusieurs étages et à travers d'innombrables salles et couloirs, il faut explorer ce complexe pour sauver les employés qui y sont emprisonnés. L'ordinateur central s'occupant de la sécurité est en effet devenu complètement fou. Il ignore totalement la présence des monstres qui se sont échappés et qui hantent l'immeuble. Au contraire de ses directives originelles, il considère les humains comme dangereux, et fait tout son possible pour les éliminer. Par conséquent, vous devez non seulement affronter de nombreuses créatures étranges, mais aussi éviter ou détruire les pièges protégeant le complexe, trouver les clefs et les codes pour ouvrir les différentes portes, escorter les employés jusqu'à la sortie...

D-Generation
D-Generation

La vue des pièces est en trois dimensions isométriques, dans des décors assez sobres, mais efficaces pour ce type de jeu. Pour ouvrir les portes et couper les canons laser automatiques, il faut, la plupart du temps, appuyer sur des boutons (triangles jaunes sur un mur). Le problème, c'est qu'assez rapidement, dans une salle, vous allez avoir plusieurs portes, plusieurs lasers, des pièges, des monstres, des téléporteurs, des cellules photo-électriques et un certain nombre de boutons. La difficulté vient du fait que chaque bouton déclenche alors plusieurs mécanismes, et qu'il faut trouver des astuces infernales pour arriver à traverser un écran et éviter de se faire atomiser.

Les monstres eux, sont assez amusants, tout comme leurs modes d'attaques. Certains vous écrasent, d'autres vous avalent, d'autres encore vous arrachent la tête... Pour vous en débarrasser, vous avez un pistolet laser et quelques grenades. A noter d'ailleurs que vos tirs rebondissent sur les murs, ce qui permet, entre autres, de déclencher des mécanismes à distance (rusé n'est-ce pas ?).

S'il n'est pas très beau, D-Generation semble par contre très intéressant pour ce qui est des pièges, des astuces et des mécanismes à déclencher pour progresser dans l'immeuble. Il faut savoir utiliser la bêtise des monstres, pour qu'ils se prennent des pièges à votre place. En outre, vous avez accès dans certaines salles à des terminaux informatiques, et il est possible de discuter avec les gens que vous rencontrez dans les pièces. Cela semble augurer d'une partie aventure qui ne peut que rendre le jeu plus prenant. Très jouable et d'un genre assez rare (sur PC), il peut se révéler comme un très bon jeu. Il ne reste plus qu'à attendre la version finale.

Super Cars 2 (Gremlin)

Les auteurs du fabuleux Lotus Turbo Esprit Challenge revient avec une nouvelle course automobile : Super Cars 2. Cette suite est toujours une course vue du dessus, dans le genre de Supersprint, avec comme différence importante le fait que le circuit est plus détaillé, et donc défile sur tout l'écran. Il est possible de jouer seul, auquel cas le circuit prend tout l'écran, où à deux, et dans ce cas les joueurs ont chacun leur fenêtre de jeu.

Le jeu comporte trois niveaux de difficulté, propose dix voitures différentes et vingt circuits comprenant, cette fois, des tremplins, des ponts, des virages relevés, des collines, des tunnels, des croisements, des rampes et des chicanes... Tout ce qu'il faut pour qu'un jeu de voiture soit véritablement prenant, surtout si l'on y ajoute la neige et le sable, qui peuvent s'en mêler à tout moment, ou encore l'huile, les rochers, l'eau et le verglas.

Comme dans le premier, vous pouvez acheter des armes pour équiper votre voiture, afin d'éliminer les adversaires gênants. Quant à la jouabilité, nous faisons confiance aux auteurs de Lotus Turbo pour nous concocter des courses savoureuses.

Brain Bang (Cistar)

Après leur première production, Time Race, chez Loriciel, la jeune société Cistar récidive avec un nouveau logiciel de réflexion intitulé Brain Bang. Cette fois-ci, le but du joueur est non pas de remplir l'écran avec les pièces fournies par le programme, mais d'affecter ces mêmes pièces à des emplacements prédéfinis à l'aide de robots statiques spécialisés.

Brain Bang
Brain Bang (sur PC)

Le jeu se présente de la manière suivante : à une extrémité du circuit, on trouve un générateur de pièces, lesquelles tombent sur un tapis roulant, dont le sens de défilement est indiqué par des flèches. Il est bien sûr possible de changer le sens de défilement en cliquant sur les flèches. Ensuite, à vous d'utiliser les robots pour arriver à vos fins. Certains permettent de recolorer les pièces, les poussoirs permettent de sortir des pièces du circuit ou de les amener sur une partie du circuit, l'éjecteur propulse la pièce à une distance de deux à cinq cases, le téléporteur... vous téléporte. Autre élément du jeu sur lequel le joueur peut intervenir : les guides rotatifs. En fait, il s'agit tout simplement de petits aiguillages.

En mode deux joueurs, les points reviennent bien sûr à celui qui positionne correctement une pièce. En cas d'échec, des points négatifs sont également distribués. La version présentée tournait sur PC, mais le jeu sera également disponible sur Amiga et Atari ST. A noter que les graphismes ne sont absolument pas définitifs et que le jeu devrait compter une cinquantaine de tableaux.

Epic (Ocean)

Epic est incontestablement le jeu le plus attendu à travers le monde aujourd'hui. A en juger par votre courrier et vos nombreuses questions sur Minitel, ce nouveau jeu des auteurs de F29 Retaliator est quasiment déjà un jeu culte. C'est peut-être pour cette raison que, malgré nos deux premières préversions, nous continuons aujourd'hui à vous présenter ce produit plus avant, en espérant qu'il ne sera plus trop retardé.

Pour ce qui est de l'histoire, rappelons qu'il s'agit de science-fiction. La planète, sur laquelle vit votre peuple, est sur le point de se transformer en nova, ce qui oblige l'ensemble de votre race à un exode massif vers un nouveau monde. D'énormes vaisseaux quittent votre planète, ce qui est pris pour une attaque par vos ennemis jurés, et la guerre commence alors avec l'empire Rexxon. Votre flotte est composée d'un nombre important de vaisseaux de toutes tailles, mais c'est le chasseur Epic dont vous prenez les commandes. Epic est un jeu gigantesque, où les missions que vous allez devoir faire ne se situent pas toujours dans l'espace, contrairement à Wing Commander, mais parfois aussi à la surface des planètes. Chaque planète à sa propre atmosphère, mais surtout son propre relief, avec des villes, des trains, des défenses, des montagnes, etc.

Epic
Epic

Les auteurs du jeu avouent avoir été inspirés par de nombreux films, ce qui explique l'aspect cinématographique de la plupart des scènes, tout comme les formes très reconnaissables de certains vaisseaux (le jeu comprend 70 vaisseaux différents !). Au total, on compte maintenant plus de 10 Mo de graphismes. La 3D est encore plus rapide que dans F29 Retaliator, mais est aussi innovatrice. On y trouve, en effet, des cercles et des ellipses. Sur Amiga et Atari ST, le programme anime près de 400 polygones par seconde, à près de 16 images/seconde sur Amiga et Atari ST, et 50 images/seconde sur PC !

Comme dans Wing Commander, le scénario et le but des missions évoluent en fonction des résultats de chaque action que vous entreprenez, ce qui veut dire que le jeu ne sera jamais pareil pour une même mission. Avec une présentation époustouflante, des scènes mélangeant graphismes bitmap et 3D, des missions aussi nombreuses que variées, des voies numérisées, une musique de David Whittaker, et une réalisation à couper le souffle, Epic est bel et bien LE jeu que nous attendons tous. Espérons juste que l'attente ne sera plus trop longue...

Heroquest (Gremlin)

Heroquest est l'adaptation sur micro-ordinateur du jeu du même nom, un jeu de plateau dont l'action se déroule dans un monde médiéval fantastique. Vous dirigez quatre personnages dans un labyrinthe de pièces : le barbare qui frappe, le nain qui possède des outils de voleurs, l'elfe combattant et magicien à ses heures, et le magicien. Lors de la première quête, vos personnages ne sont pas armés et ne possèdent pas un seul sou en poche. Les personnages se retrouvent donc séparés pour la première mission : sortir du labyrinthe. Chaque personnage a un potentiel de mouvement et d'action. Lorsque ce dernier arrive à zéro, il faut passer au suivant. Chaque pas coûte un point, alors que fouiller une pièce ou chercher un passage secret vous en coûtera pratiquement la totalité. Ainsi, les personnages pourront fouiller chaque section du tableau qui apparaîtra à l'écran. On y trouve des potions magiques (vitesse, force, endurance) et de l'or. Il faut savoir que plus tard, chez le marchand, il sera impossible aux personnages d'échanger de l'argent (du moins dans la préversion).

En mode carte, vous avez, dès le début du jeu, la forme du plateau, et au fur et à mesure de votre progression, les salles visitées se colorent. Certaines semblent ne pas posséder de portes, c'est qu'il y a des passages secrets. De temps en temps, des ennemis vous attendent dans les salles tandis que d'autres vous attaqueront à l'improviste. Ils sont surtout constitués d'orcs, de gobelins et de fimirs. Les combats sont simples, il suffit de s'approcher de l'adversaire et de cliquer dessus, et voilà, soit vous êtes mort, soit c'est lui. Il en est de même pour la magie. Le jeu comporte une douzaine de missions. Heroquest respecte bien le jeu de plateau par son ambiance et par la simplicité de ses règles.

Gods (Renegade)

Le premier jeu des Bitmap Brothers, sous leur nouveau label Renegade, est quasiment terminé, et c'est avec plaisir que nous vous le présentons dans ce numéro. Je vous rappelle que les Bitmap Brothers avaient annoncé en septembre 1990 qu'ils quittaient Mirrorsoft pour fonder leur propre compagnie en association avec la maison de disques Rhythm King.

Gods est un jeu d'action/aventure qui se veut être le premier d'un nouveau genre au niveau de la jouabilité. En effet, Gods est le premier jeu qui s'adapte au joueur. Ainsi, si vous êtes particulièrement mauvais, lent, et que vous avez perdu quelques vies avant d'arriver à la fin du premier niveau, vous trouverez quelques bonus et une vie supplémentaire pour vous aider. Au contraire, si vous jouez comme un dieu, le programme vous enverra quelques monstres supplémentaires. Étonnant, non ? Le pire, c'est qu'à force de jouer, on devient bon, donc le jeu se complique, mais on s'améliore encore, et on finit, quand on connaît le niveau par coeur, par obtenir pleins de bonus inaccessibles au joueur inexpérimenté.

Ce système de jeu fait aussi qu'aucune partie ne se ressemble. Les monstres sont en effet plus ou moins intelligents, vous suivent parfois de loin pour vous avoir par surprise. Il vous faudra même laisser en vie des ennemis de temps en temps, afin qu'ils volent des objets inaccessibles à votre personnage. C'est à ce niveau que l'aventure rejoint l'arcade, puisqu'il faut parfois réfléchir dans Gods. Que ce soit pour trouver les bons objets permettant de continuer votre quête ou pour désamorcer des pièges, Gods demande un minimum de réflexion.

Gods
Gods

A côté de ce jeu très jouable, prenant, et particulièrement réussi, les Bitmap Brothers ont a nouveau excellé dans la réalisation. Sur Atari ST, on a l'impression qu'ils utilisent 32 couleurs, et il n'y en a que 16, sans compter le dégradé superbe dans le fond. L'animation est parfaite, aussi bien celle du personnage que celle des monstres, qu'ils soient petits ou énormes. Le jeu comporte, en effet, quelques monstres de fin de niveau très impressionnants, comme le dragon par exemple.

Entre chaque niveau, vous passez par l'échoppe d'un marchand pour acheter de l'équipement supplémentaire (armes, potions, pouvoirs, bouclier, nourriture, etc.). Le jeu comporte quatre niveaux aux graphismes différents, avec des monstres qui sont non seulement différents graphiquement, mais dont les comportements varient également. Gods sera disponible mi-mars 1991 sur Amiga et Atari ST, et devrait être testé dans notre prochain numéro. Quoi qu'il arrive, il semble assuré que ce jeu comptera parmi les meilleurs de l'année 1991.

Switchblade 2 (Gremlin)

Quand une aventure fait recette, autant la continuer un peu plus tard. Surtout que dans le cas de Switchblade, vous, Hiro, n'aviez pas réussi votre mission dans le premier épisode. Le grand méchant, Havoc, n'était pas mort. Vous êtes donc de retour, deux siècles plus tard, et vous incarnez un descendant de Hiro, avec des armes encore plus redoutables, missiles à têtes chercheuses, lance-flammes, et vous êtes bien décidé à massacrer tous les robots qui s'opposeront à vous.

Dans Switchblade 2, il y a six niveaux, avec un chef de fin pour chacun d'entre eux, et chaque niveau est composé de 100 tableaux. De quoi écluser toute la haine que votre famille a emmagasiné en 200 ans. Cette suite est développée par les programmeurs de Venus, souvenez-vous de ce jeu, et disons-le, c'est un signe de qualité. D'ailleurs, la préversion laisse présager quelque chose de tout bon. Le défilement est fluide, les graphismes sont bons, et l'action encore plus prenante que dans le premier épisode. Le retour de la vengeance très prochainement, en avril 1991, sur Atari ST et Amiga.

Baby Jo (?)

Eh, les éditeurs ! Ça vous branche un superbe jeu d'arcade livré sur un plateau ? Non, non, c'est pas du copinage. Simplement, on a vu ce mois-ci une préversion de Baby Jo. C'est mignon comme tout (il faut dire que le graphisme est d'Imagex, l'un des pères de la version micro-ordinateur de Ranxerox, et la programmation de Martinez). Figurez-vous que ces deux compères n'ont pas encore trouvé d'éditeur mais comme ils étaient pressés de savoir si leur jeu avait une chance de plaire, ils nous l'ont présenté. Verdict, c'est super : à mon avis, le premier qui éditera ce truc va disposer d'un succès potentiel de la même pointure que Mickey Mouse.

Baby Jo
Baby Jo

Le joueur dirige un petit bébé qui doit ramasser différents objets. Bien sûr, le coin est assez dangereux et, au milieu des options, on trouve parfois de mauvaises surprises. Scénario basique et réalisation sans faille (un tout petit peu lent mais ça va s'arranger), le jeu est bourré de gags marrants et de trouvailles en tout genre. Par exemple, bébé oblige, le héros doit de temps en temps retrouver un biberon pour faire remonter son niveau de vie. De même, lorsqu'il veut se déplacer plus vite, il doit mettre la main sur la "super couche" et pour se défendre des 500 monstres différents, il doit lancer des hochets. Vraiment mignon mais pas mièvre pour un sou, Baby Jo est appelé à faire parler de lui.

Voilà, l'information est transmise, aux éditeurs de se débrouiller avec ça. Il paraît qu'avant Infogrames, deux éditeurs ont refusé SimCity, négligeant même d'y jeter un oeil "parce qu'une simulation de ville, ça n'intéresse personne". Le premier qui pense qu'un bébé n'est pas un héros de jeu d'arcade fera la même erreur.

Killing Cloud (Image Works)

Image Works annonce la sortie imminente de Killing Cloud, un nouveau jeu dont ils semblent croire qu'il va faire un tabac. Bon, c'est vrai que l'on n'a jamais vu d'éditeur appeler la rédaction pour prévenir que son prochain jeu sera une merde sans nom, mais qu'importe, d'après les images, la chose s'annonce plutôt bien.

Nous sommes au XXIe siècle dans la ville de San Francisco. Au moment où commence le jeu, la moitié de la population a déjà succombé à un empoisonnement ; un terrible nuage toxique s'est en effet abattu sur la ville. En tant que membre de la police (en tant que joueur, aussi), on vous confie donc la mission de confiance : sauver le monde entier. Hélas, Frisco au XXIe siècle, c'est pire que New York de nos jours : la criminalité est au plus haut et vous devez également combattre les Anges Noirs, une bande de malfaisants du coin.

Techniquement, le jeu est assez beau, mélange d'écrans fixes de type aventure (à la souris, tout de même) et de scènes de simulation en 3D, assez proches d'un Starglider 2 par exemple. N'empêche, sur Atari ST, la préversion de la chose est belle et apparemment rapide. Bientôt sur les autres machines 16 bits.

Restrictor (Thalamus)

Une fois de plus, l'espace tout entier est en danger. Et comme par hasard, c'est sur vous que tombe la mission de le sauver. Battez-vous parmi les étoiles, sauvez l'univers tout entier, planète par planète. Battez-vous au sol, éliminez tous les envahisseurs dans des phases 3D époustouflantes de rapidité.

Restrictor
Restrictor

Ce n'est qu'une préversion, c'est sur Amiga, mais les graphismes sont prometteurs, et l'action déjà très rapide. Disponible chez Thalamus pour la fin mars 1991 sur Atari ST et Amiga.

F-15 Strike Eagle 2

MicroProse change d'avion comme de chemise, et après F-19 Stealth Fighter, voilà qu'il nous propose F-15 Strike Eagle 2, sur Amiga. Beaucoup d'améliorations par rapport à la dernière simulation de l'éditeur : un tableau de bord beaucoup plus complet qui évitera au joueur de manipuler le clavier trop souvent et de passer d'écran en écran, une plus grande rapidité d'affichage pour les scènes en 3D faces pleines très détaillées, onze vues disponibles, et deux nouvelles zones de combat par rapport aux missions précédentes (l'Europe centrale et le Cap Nord).

La variété des paysages rencontrés est assez impressionnante, et pour les possesseurs de F-19, il y a la possibilité d'utiliser les scénarios de ce dernier. Histoire de se venger là où vous aviez perdu avec un autre avion moins adapté au combat. Disponible sur Amiga au mois de mai 1991, chez MicroProse, au prix de 300 FF environ.


[Retour en haut] / [Retour aux articles] [Article précédent] / [Article suivant]