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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga. Shadow Dancer (US Gold) Si vous pensiez que ce jeu n'était autre que l'adaptation officielle du film Danse Avec Les Loups, j'ai une triste nouvelle pour vous. En fait, c'est l'adaptation du jeu d'arcade du même nom, signé Sega, et qui n'est autre que le troisième volet des aventures de Shinobi. Comme le monde est petit ! Vous revoilà donc déguisé en guerrier ninja, mais rassurez-vous, vous n'avez pas une gueule de tortue et ne devorez pas des pizzas à longueur de journée. Non, vous êtes Shinobi, le plus valeureux des guerriers ninja ; la preuve, vous avez déjà survécu à Shinobi et Revenge Of Shinobi, vous n'avez donc rien à craindre. Quoique, par sécurité, vous êtes cette fois-ci parti avec votre loup, en vous disant qu'il pourrait toujours vous aider en cas de problème. ![]() Shadow Dancer Bon, et le loup dans tout cela, me direz-vous ? C'est en fait assez simple. De temps en temps, un ennemi intelligent s'est placé à l'écran de manière à vous avoir dès que vous surgissez, et l'attaquer devient impossible. Il est alors possible d'envoyer votre loup l'attaquer, ce qui l'occupe quelques secondes. Il vous faut alors rapidement tuer votre adversaire, avant qu'il ne blesse votre familier. En effet, comme tous les loups japonais, le vôtre, une fois blessé, se transforme en un minuscule chien inoffensif que vous n'aurez plus qu'à emmener à la SPA une fois votre mission terminée, tant il vous sera inutile. Voilà, c'est le plus de Shadow Dancer, et il faut avouer que cela change un peu la jouabilité par rapport aux épisodes précédents. Avec une réalisation assez bonne, en tout cas largement supérieure à l'infâme E-Swat, Shadow Dancer semble être une adaptation du jeu d'arcade réussie, et comporte tous les graphismes et niveaux de l'original, même s'il manque Kevin Costner et les Indiens. Nebulus 2 (Hewson) Nebulus 2, Pogo-à-gogo, ou le retour du dément, génial Nebulus. La petite créature du nom de Pogo a toujours la même allure dévastatrice et craquante ; ses nouvelles aventures dans le pays de Nor fait de mer et de tours ne doivent pas être sans vous rappeler sa première apparition et les inénarrables nuits blanches que celle-ci a dû provoquer. ![]() Nebulus 2 Fort heureusement, pour faire face à tous ces dangers, Pogo peut désormais s'équiper de matériel à chaque fois qu'il ramasse un cadeau. A lui de choisir ce qu'il veut, parmi les six outils différents, qui sont parfois indispensables pour continuer le jeu. Du coup, Nebulus 2 demande un peu plus de réflexion que son prédécesseur. Trois phases de bonus, avec sept plans de défilement parallaxe qui vous permettront de soigner vos maux d'estomac dus au géniallissime défilement rotatif des tours, se déroulent dans le désordre sur terre, mer et ciel. Le défilement rotatif des tours évolue à cinquante images par seconde en 52 couleurs, vous avez le droit de saliver ! Enfin, une option prévoit jus qu'à quatre joueurs, histoire de vous refaire une santé entre chaque échec et de voir vos petits camarades transpirer. Nebulus 2, c'est beau, très beau, et une fois commencé, il est dur de s'arrêter. C'est un jeu d'arcade où la réflexion n'est pas totalement absente, le tout coexiste en parfaite symbiose et équilibre ; un excellent jeu au vu des premiers tableaux. Battle Isle (Ubi Soft) Déjà présenté deux fois en préversion dans Génération 4, ce jeu de guerre très arcade est entré maintenant dans sa phase terminale. Seule la stratégie de l'ordinateur reste à implémenter, mais le jeu à deux joueurs est d'ores et déjà possible. Après une partie, une constatation s'impose : le logiciel est encore plus facile pour la prise en main que prévu, aspect très important dans ce type de logiciel. Dans le mode deux joueurs, chacun dispose d'une série d'unités (blindés, avions, bateaux...) et l'objectif est dans un premier temps, de conquérir un maximum de terrain pour ensuite anéantir l'ennemi. Au début de la partie, chaque camp possède des forces à peu près équivalentes, mais il est possible pour chacun d'augmenter sa puissance de feu et ses unités, en exploitant ses usines ou en occupant les usines adverses. De même, ces usines peuvent aussi servir à réparer certains matériels endommagés, mais il faut gérer l'approvisionnement en énergie. Les données géographiques jouent également un rôle dans le jeu et sur les actions entreprises par les deux camps. Par exemple, les montagnes ou rivières réduisent la mobilité de certaines unités, et les forêts constituent un abri naturel pour les fantassins. Au final, le jeu comportera plus de cinquante scénarios, en fait cinquante cartes, et il sera possible de jouer avec deux palettes de couleurs différentes (bleue et verte ou rouge et jaune). Remarque très importante, chacun des joueurs occupant une moitié de l'écran, peut agir indifféremment sur ses troupes, et le tout de manière simultanée. Ainsi, lorsque le tour de jeu se termine, toutes les actions auront été définies. Pour les combats, le principe est inchangé, l'action apparaissant dans le camp des attaqués et mettant aux prises les troupes sélectionnées. A noter que chacune des actions est matérialisée par une icône permettant au joueur de tout gérer via la manette. Sur le plan technique, sachez que les graphismes sont très satisfaisants (parmi les meilleurs vus jusqu'alors pour ce type de jeu) et qu'une excellente ambiance sonore accompagne le jeu. En bref, un logiciel qui tient toutes ses promesses. Attendons la version définitive et le mode un joueur pour le test, afin de se faire une idée encore plus précise. Elf (Ocean) L'histoire de ce jeu est des plus étonnantes. Développé par des indépendants, il a été montré pour la première fois à Ocean il y a peu de temps, alors qu'il était quasiment fini. Il est rare qu'une compagnie accepte des projets de l'extérieur, encore plus pour une société comme Ocean, et c'est dire les qualités d'Elf pour que ceci soit arrivé ! Et pourtant, cette équipe de développeurs qui se fait appeler Nirvana Systems n'en est qu'à son premier programme. ![]() Elf Vous devez tout d'abord trouver le chemin à suivre, car passer d'un tableau à un autre est facile, mais atteindre quelques zones de l'écran demande une certaine réflexion. Bien sûr, il vous faudra éliminer les très, très nombreux ennemis qui grouillent de tous les côtés, et vous disposez pour cela d'une arme assez quelconque dans le genre d'un lance-pierres. Fort heureusement, vous trouverez des sorts qui vous permettront ultérieurement d'avoir des armes plus puissantes, car magiques. Enfin, disons plutôt que vous allez devoir faire vous-même vos sorts. Un écran de préparation des sorts permet de sélectionner l'effet voulu, mais avant qu'il ne soit actif, il faut aller chercher différentes plantes et autres ingrédients dont la liste vous est donnée. C'est seulement lorsque vous aurez récupéré ces éléments qu'il vous sera possible d'utiliser votre sort. Et puis Elf n'est pas qu'un jeu d'action et de tableaux. Il est possible de s'arrêter auprès de certains personnages pour discuter avec eux, ce qui permet d'obtenir des informations, mais aussi de faire du troc, des achats... Techniquement, Elf est vraiment réussi. Il n'y a pas de défilement horizontal, mais le passage d'écran se fait par un défilement des plus réussis. En revanche, l'on a droit à un très beau dégradé dans le ciel, et à divers effets comme les reflets dans l'eau qui sont superbes. Quant aux graphismes, ils sont très soignés et rappellent quelque peu Verminator... Au final, Elf s'annonce comme un excellent jeu mêlant action et réflexion. Les auteurs ont annoncé qu'ils travaillaient déjà sur le prochain, qui devrait également être édité chez Ocean, et qu'il s'agirait d'un jeu se déroulant dans l'espace ! A suivre... Hydra (Ocean) Après le décevant S.T.U.N. Runner, l'on attendait avec impatience les nouvelles adaptations de jeux Tengen faites par Domark. Profitant de son passage pour les 4 D'Or, Clare Edgeley est venue nous présenter Hydra, déjà bien avancé. Dans ce jeu d'action, vous jouez le rôle d'Hydra, un agent secret spécialisé dans l'acheminement de marchandises importantes et ultrasecrètes. Les organisations terroristes surpuissantes essaient donc de vous intercepter, et utilisent pour cela une panoplie impressionnante d'armes et de véhicules : hors-bords, hélicoptères, ballons dirigeables, motomarines, avions, mines, missiles... De votre côté, vous disposez d'un superméga hors-bord, que vous pouvez rééquiper dans des boutiques entre les niveaux : munitions pour votre mitrailleuse, lance-flammes, écrans protecteurs, carburant, et j'en oublie. L'action se déroule aussi bien en mer qu'en rivière, voire dans les airs puisqu'un turbo vous permet de décoller par moments, afin d'abattre les ennemis aériens. Quoi qu'il en soit, en plus de détruire les nombreux ennemis, il faut éviter divers obstacles, sans oublier de ramasser les bonus qui apparaissent. L'animation semble ultrarapide, et le paysage défile à une vitesse assez incroyable, grâce à un défilement qui semble pour l'instant très fluide. Les neuf niveaux possèdent bien sûr des graphismes différents et variés, tout comme le sont les ennemis et les degrés de difficultés du jeu. Hydra s'annonce comme une bonne adaptation de la version arcade qui reste cependant très classique. Hunter (Activision) Si je vous dis que Hunter est un mélange de Midwinter, Virus et Conqueror, je suppose que vous aurez du mal à me croire. Ce n'est pourtant que l'exacte vérité, et encore, puisque Hunter est aussi plus original que ces trois jeux réunis ! Dans Hunter, vous jouez le rôle d'un agent-secret dont le but est de pénétrer en territoire ennemi afin d'y effectuer des missions variées (sabotage, assassinat...). Il peut se jouer de trois manières différentes. Le jeu de stratégie consiste en une série de missions uniques, de plus en plus complexes. Le jeu d'action n'est qu'une sorte de jeu de tir en 3D, où la réflexion n'a pas son mot à dire. Et puis il y a le jeu principal, dans lequel vous disposez de plusieurs vies pour accomplir des missions bien plus générales. ![]() Hunter Pour aller d'un lieu à un autre, et c'est là le côté dément de Hunter, vous commencez le plus souvent à pied, mais vous avez à votre disposition un nombre élevé de moyens de transport. Tenez, voici les moyens de transport que je Utilisé lors de ma première mission. J'ai trouvé rapidement une jeep, puis je l'ai abandonnée pour un vélo, puis un camion, pour enfin arriver au bord de l'eau et prendre un hors-bord. Sur la mer, j'ai croisé un bateau ennemi et l'ai pris d'assaut... me voici maintenant avec un yacht. Quelques minutes plus tard, après avoir sauté sur une mine, j'ai regagné la côté à la nage, pour trouver une planche à voile. Avec cette dernière, j'ai rejoint une nouvelle île, où m'attendait un hélicoptère. Au-dessus de la cible, je me suis fait descendre par un hélicoptère ennemi, mais j'ai pu sauter en parachute et continuer ma mission en char ! C'est incroyable ! Chaque moyen de transport à son propre aspect, sa maniabilité et propose des bruitages variés. Ce qui est encore plus fou, c'est que le jeu ne s'arrête jamais pour charger des données, et que vous passez donc sans problème d'un camion à une planche à voile ! Pire, vous avez la possibilité de sauter d'un véhicule en marche, ce qui permet parfois de détruire un bâtiment ou un ennemi. Car bien sûr, il y a de nombreux ennemis, à pied, en voiture, en char, en bateau, en hélicoptère, sans compter les bases de missiles, les canons... Dès qu'il s'agit de combattre, on a vraiment l'impression de jouer à Conqueror ou Virus, tant la réalisation est parfaite et l'aspect du jeu semblable. Mais croire que Hunter n'est qu'un jeu d'action serait une grave erreur. Si vous entrez dans les bâtiments alliés ou ennemis, vous y découvrirez du matériel que vous pourrez utiliser (trousses de soin, leurres, parachutes, plans des îles, carburant...). A tout moment dans le jeu, vous pouvez, à l'aide de la souris, sélectionner un de vos objets pour en faire usage : lancer une minifusée de repérage permet d'obtenir un plan détaillé de la région où vous êtes. Ensuite, il est possible de parler aux personnages que vous rencontrez, afin d'obtenir des renseignements sur certains lieux, et il est même possible de faire du troc ! Côté réalisation, Hunter est hallucinant ! La 3D bouge très vite et de manière particulièrement fluide, mais surtout, les objets sont variés et détaillés, et les "mouvements de caméra" lors des changements de moyens de transport sont impressionnants. Hunter est plein de détails, et l'on trouve ainsi dans les paysages des arbres, des fleurs, mais aussi des vaches, des lapins, des goélands, des canards, et même des requins dans l'eau (qu'il vaut mieux d'ailleurs éviter). Bref, Hunter devrait être LE logiciel marquant de l'année en matière de 3D. Navy Seals (Ocean) Basé sur le film du même nom, dont la sortie est constamment ajournée depuis septembre 1990 pour cause de Guerre du Golfe, Navy Seals raconte l'histoire d'un groupe des forces spéciales américaines chargé des missions les plus dangereuses, les plus secrètes, les plus risquées. Dans le jeu, vous voilà à la tête du groupe, et vous allez devoir accomplir une à une les missions que l'on vous propose. Des soldats américains ont été pris comme otages par une nation orientale quelconque, avec des stocks de munitions. Votre but est de faire sauter les otages, et de libérer les munitions. Enfin, c'est plutôt le contraire, pardon ! Pour ceci, vous ne disposez au début de chaque niveau que d'un revolver et de votre couteau ; mais comme vous êtes surentraîné, vous êtes capable d'effectuer quelques mouvements spectaculaires. En dehors de tirer, votre personnage peut s'accroupir et avancer ainsi plus en sécurité. Il lui est également possible de grimper sur les obstacles assez petits, comme les caisses et autres poutres. Comme il est très fort, il peut sauter d'une poutre à une autre, même si elles sont assez éloignées... il réussira très certainement à se raccrocher au dernier moment pour regrimper. Mais ce qui est très utile, c'est que votre personnage peut sauter aux plates-formes et s'accrocher dessous, afin de ne surgir qu'au moment où il est sous l'ennemi, ce qui tue net ce dernier ! Le principe du jeu est habituel aux conversions de films faites par Ocean. Chaque niveau doit être bien connu du joueur s'il veut le réussir. Ainsi, si l'on perd ses six hommes en moins d'une minute lors de la première partie, l'on apprend vite les mouvements qui sauvent, et surtout le chemin idéal pour terminer un niveau. On trouve évidemment sur son chemin des armes plus puissantes, comme le fusil d'assaut ou le lance-flammes. Les niveaux sont de plus en plus grands, et comportent rapidement des ascenseurs et autres lieux dangereux... Voici un jeu classique d'Ocean, mais Navy Seals possède un principe de déplacement du personnage original et une jouabilité bien réglée. Du coup, comme la réalisation est de qualité (les graphismes sont réussis, le défilement sur Atari ST un peu moins), on se laisse prendre par le jeu. Tentacle (Millennium) Entamé avec James Pond, la nouvelle gamme de logiciels de chez Millennium, basée à la fois sur l'humour, la technique et la jouabilité, s'étoffe avec Tentacle, un jeu de tir très original. Sur le plan du scénario, il faut avouer que les auteurs ont fait un effort, et l'histoire, sans être des plus passionnantes, ne se résume pas à repousser une horde d'envahisseurs de votre planète. En fait, il ne s'agit pas que de ça ! Fermez les yeux et imaginez l'univers, puis une galaxie, puis un système stellaire, et enfin une planète. Non, il ne s'agit pas de la Terre, mais d'une planète renfermant néanmoins une forme de vie dite évoluée, c'est-à-dire habitée par des êtres doués d'intelligence. Non loin de là, une colonie de droïdes, provenant d'une civilisation très avancée et très puissamment armée, croise dans l'espace intersidéral infini depuis l'aube des temps... Apercevant cette planète sur leurs moniteurs de contrôle, ils décident d'interrompre leur programme de vol pour s'établir sur celle-ci. Leur action inconsidérée provoque de nombreux troubles au sein de la faune et de la flore, en modifiant notamment leur développement naturel. Au fil du temps (c'est-à-dire quelques heures), la liste de leurs méfaits s'allonge : guerres, famines, maladies... suscitant toutes sortes de mutations. ![]() Tentacle Le but est donc de repartir dans le passé, de détruire les habitants de l'époque affectés par les changements moléculaires, et de placer un module capable de redresser la course du temps. Du succès dans chacune des époques dépend l'évolution logique des races et du progrès naturel de la planète, rendant cette dernière plus forte dans le temps présent pour sa défense. Voilà pour la trame de l'histoire ! Au niveau de la réalisation, il faut bien avouer que le jeu est excellent avec de formidables graphismes, dont la qualité égale celle de certains logiciels Psygnosis, et plus particulièrement certaines parties de Shadow of The Beast 2. De plus, le jeu comporte un défilement différentiel de toute beauté et un environnement sonore encore une fois très proche des productions Psygnosis. Si l'on ajoute à cela une présentation de toute beauté, une musique d'introduction également somptueuse, on obtient l'un des meilleurs programmes présentés en ce début d'année 1991. En ce qui concerne le maniement du vaisseau, c'est ce qui constitue la grande originalité du jeu annoncé précédemment. En effet, comme l'indique son titre, le vaisseau est relié aux éléments du décor via des tentacules, et se déplace à la façon d'un reptile, c'est-à-dire en suivant le tracé d'une onde, les tentacules absorbant le relief du terrain. Au niveau des armes, c'est plus classique avec un tir laser de puissance variable, et même une arme en forme de shuriken tournoyant autour du vaisseau et formant un véritable bouclier. Les ennemis sont nombreux et variés, à noter que l'explosion de ces derniers est encore une fois splendide. Dans chacun des niveaux, l'objectif du joueur est donc de placer ce module qui permettra à l'époque concernée de réintégrer sa place dans l'espace-temps. Dès que celui-ci est placé, le joueur devra veiller à sa sécurité pendant tout le temps imparti par le programme. A chaque fois que le module est touché, des secondes supplémentaires s'ajoutent au chronomètre de l'ordinateur, prolongeant en cela votre mission. Une fois que le module a accompli sa tâche, le joueur peut accéder au niveau suivant (sept au total). Stormball (Millennium) Après Archipelagos et Resolution 101, voici le tout nouveau programme de cette équipe anglaise, Stormball, une sorte de football futuriste des plus étonnants. Stormball est un jeu au principe assez simple, se jouant sur un terrain le plus souvent assez irrégulier, dont la seule particularité et d'être symétrique. Il n'y a qu'un seul joueur par équipe, et il peut se déplacer uniquement dans sa moitié de terrain. Le but est de lancer la balle de manière à ce qu'elle touche différentes cibles situées sur le terrain adverse, et éventuellement à ce qu'elle passe par les buts afin de marquer un maximum de points. L'adversaire tentera d'en faire de même, votre objectif devenant alors d'intercepter la balle en question. Si le principe est simple, le jeu l'est un peu moins, puisque vous avez droit à une vue en 3D du terrain, et qu'il est possible de voir ce dernier sous tous ses angles. Des angles, le terrain en comporte d'ailleurs beaucoup, et il faudra les utiliser au maximum pour tromper l'ennemi avec des rebonds pour marquer un maximum de points. Le jeu comporte huit terrains différents, et onze adversaires aux allures et tactiques variées. Cependant, il est possible de jouer à deux, deux écrans de jeu apparaissant alors. Il est même possible de jouer à deux chacun sur son écran, en reliant deux ordinateurs. Stormball était loin d'être terminé lorsque nous l'avons découvert, mais il semble qu'avec ce jeu de sport aux graphismes soignés et à la réalisation de qualité, les programmeurs d'Archipelagos nous ont à nouveau concocté un succès. Logical (Rainbow Arts) Dans la lignée de The Curse Of Ra, le prochain programme de Rainbow Arts est un jeu d'action/réflexion. Comme c'est souvent le cas pour ce type de programme, le principe de jeu de Logical est très simple, mais il n'est pas évident de le résumer en quelques lignes. Pour simplifier, disons seulement qu'il faut faire circuler différentes billes de manière que celles qui sont de la même couleur soient réunies dans un même réceptacle. Une fois que quatre billes de la même couleur sont réunies, elles disparaissent, mais il faut effectuer de nombreuses manipulations avant de parvenir à ce résultat. ![]() Logical
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