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Actualité : Les futurs succès de 1991 (sixième partie)
(Article écrit par divers auteurs et extrait de Génération 4 - mai 1991)


Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.

Croisière Pour Un Cadavre (Delphine Software)

Encore une préversion de ce prochain jeu d'aventure cinématique que nous prépare Delphine Software. La raison de cette nouvelle préversion est simple : le jeu a totalement changé d'aspect et de principe de jeu.

Au niveau de l'aspect, tout a commencé par une nouvelle routine de 3D réalisée par Paul Cuisset. Ce dernier, impressionné par les personnages de Prince Of Persia, a programmé une routine permettant de faire varier d'échelle et d'animer de manière très fluide les personnages, à condition qu'ils soient constitués de manière vectorielle. Du coup, tous les personnages de Croisière Pour Un Cadavre ont été refaits. Ils sont donc moins détaillés graphiquement, mais leurs animations sont bien plus fluides, et surtout très nombreuses. Ensuite, il est désormais possible de faire varier la taille du personnage en fonction de sa position dans l'espace ! L'exemple que nous vous proposons montre le personnage principal traverser les deux écrans du ponton du bateau.

Croisière Pour Un Cadavre
Croisière Pour Un Cadavre

Evidemment, ces photos ne sont que quelques pauses de l'animation, qui se fait de manière très, très fluide. Toujours en ce qui concerne les animations, le personnage a désormais une marche très réaliste ou se baisse pour examiner les objets au sol. Lorsqu'il arrive au bar, le barman est en train d'essuyer les verres. Il sert à boire à une cliente, lave un verre, puis cherche une bouteille derrière son comptoir. Vous l'aurez compris, grâce à ce système, nous aurons désormais bien plus de personnages animés dans les jeux Cinématique, ce qui ne sera pas pour nous déplaire !

Croisière Pour Un Cadavre
Croisière Pour Un Cadavre

Côté jeu, l'énigme a quelque peu changé, mais il s'agit toujours d'une affaire de meurtre d'un milliardaire sur un paquebot de luxe. Quant au système de jeu, la grande nouveauté vient du fait qu'il suffit désormais de cliquer sur un objet pour qu'apparaissent tous les verbes s'y appliquant, ce qui est plus souple d'utilisation. Avec toutes ces améliorations, Delphine Software devrait faire de Croisière Pour Un Cadavre un jeu d'aventure encore plus réussi que ses deux premiers jeux. C'est tout le mal qu'on leur souhaite !

Booly (Loriciel)

Annoncé le mois dernier, Booly a bien avancé ! Je vous rappelle qu'il s'agit d'un "puzzle game", c'est-à-dire un casse-tête arcade, dans lequel le but est d'obtenir une couleur uniforme pour tous les éléments de l'écran, chacun d'entre eux fonctionnant suivant un code binaire (ouvert-fermé). En effet, chaque pièce ou presque, à loisir des cases, des feux tricolores, des interrupteurs... est reliée aux autres par le biais de liaisons bivalentes. Et chaque fois que le joueur actionne une pièce, les pièces avoisinantes bougent également. Si par exemple, vous actionnez une dalle de couleur grise pour la colorer en bleu, les dalles adjacentes se verront modifier pour, soit effectuer la même opération soit passer du bleu au gris. Ces liaisons autorisent donc le passage du message dans les deux sens. Toute la tactique consiste à isoler la suite des dalles à manipuler. Certaines d'entre elles cachent des bonus sous formes de points ou de temps supplémentaires.

Pour vous aider, il est possible de connaître toutes les liaisons en appuyant sur le bouton droit de la souris, mais en utilisant cette possibilité, vous entamez votre capital temps. En effet, chaque niveau doit être effectué en un temps limité, chaque niveau comportant trois tableaux. A noter également un tableau de bonus entre chaque niveau et un système de code pour éviter de reprendre la partie au début. Durant cette phase de jeu, précisons qu'il est impossible de voir les liaisons entre les dalles. Dernière précision, le jeu final pourrait comporter plus de mille tableaux.

Wizkid (Ocean)

Ocean présente ce produit comme la suite de Wizball, un jeu bien sympathique sorti depuis déjà plusieurs années sur Amiga et Atari ST. Si l'on peut noter quelques ressemblances dans l'aspect du personnage principal, il en est tout à fait autrement pour le jeu en lui-même. Je crois cependant pouvoir dire sans trop m'avancer, que Wizkid est le logiciel le plus délirant, le plus drôle, le plus loufoque, en bref le plus original depuis bien longtemps.

Wizkid
Wizkid

Vous y dirigez Wizkid à travers douze niveaux. Il doit retrouver Kith et Kin, retenus prisonniers dans le château de Zark, situé quelque part dans un monde assez extraordinaire. En fait, de douze niveaux, Wizkid devra visiter plus de 100 tableaux différents, tous plus étranges, mystérieux et colorés les uns que les autres. En général, les premiers tableaux d'un niveau consisteront en une sorte de casse-briques, dans lequel évoluent divers monstres. En sautant sur des briques (de formes très variables) ou en les lâchant les unes sur les autres, celles-ci tomberont en bas de l'écran, vous débarrassant au passage de ces immondes créatures qui vous en veulent à mort.

Pas très original jusque-là me direz-vous. Même si je vous dis qu'il y a de très nombreuses astuces, cachées, invisibles ou évidentes, permettant alors d'accéder à de nouveaux tableaux secrets, tous plus dingues les uns que les autres. De temps en temps, en sautant par hasard à un endroit, vous allez découvrir une porte secrète ou encore un bonus que vous n'aviez pas pu voir jusqu'alors. Par moment, pour ne pas dire très souvent, il faut faire preuve d'astuce et de réflexion pour déclencher un mécanisme, ouvrir une porte ou passer au tableau suivant. Ce qui est génial, c'est que d'une partie sur l'autre, vous découvrez de nouvelles ruses, et donc de nouveaux tableaux allant leur tour se révéler passionnants et surprenants.

Les graphismes sont parfaits pour ce type de jeu. Avec plein de couleurs flashantes, des décors assez bizarres et surréalistes, des sprites drôles et mignons. On s'amuse en jouant, on joue en s'amusant, c'est assez génial, et cela nous change des jeux violents et sanguinaires.

Outzone (Lankhor)

Nous vous l'annoncions le mois dernier, la société Lankhor se rappelle à notre bon souvenir avec, non pas le très attendu Vroom (plus de précisions normalement le mois prochain), mais un logiciel hybride, une sorte de casse-tête arcade, alliant le jeu de tir et la réflexion. Le but du jeu est assez simple, retrouver les vaisseaux égarés dans une zone hostile et les mener vers la liberté tout au long de 28 missions.

Si le but est simple, sachez que le principe du jeu est tout autre. Première difficulté, le vaisseau en détresse n'a aucune autonomie si ce n'est continuer sur sa trajectoire, et c'est à vous de le dirigez vers la sortie. Pour cela vous devez constamment le surveiller, dégager sa route (en détruisant les ennemis) et le faire slalomer entre les éléments du décor. Voilà pour votre rôle de tuteur. A noter que les ennemis ne s'attaqueront pas délibérément à ce vaisseau.

En ce qui concerne l'adversaire le but est bien sûr de l'anéantir, et l'on retrouve les traditionnels bonus d'un jeu de tir. Mais à la différence près qu'ils ne se ramassent pas sous forme de capsules à la suite de la destruction d'un ennemi. En effet, dans chaque niveau (sept au total de vingt écrans chacun), des blocs contenant une lettre sont présents, chacune de ces lettres correspondant à un symbole. Seulement voilà, pour obtenir un des bonus, il ne suffit pas de détruire un bloc (en le touchant avec le nez de votre appareil), mais les deux portant la même lettre. Car chaque lettre est présente sur deux blocs, souvent assez distants l'un de l'autre. Cela vous oblige à manoeuvrer de gauche à droite de l'écran pour reconstituer les paires. Le "E" vous redonnera de l'énergie, le "S" arrêtera le vaisseau en détresse pendant 20 secondes, le "W" vous octroiera une arme différente...

Mais ces blocs sont également présents durant tout le niveau, marqués cette fois d'un symbole géométrique. Ne contenant aucun bonus, il faut toutefois les détruire pour vous frayer un passage vers la sortie. Attention, dans certains niveaux, des blocs sont mobiles : la tactique consiste donc à toucher en premier le bloc immobile correspondant au symbole, pour ensuite toucher le bloc mobile. C'est le seul moyen de les éliminer ! A noter que certains blocs sont indestructibles.

Dernières précisions, sachez que le jeu comporte sept types d'armes différentes, un défilement différentiel, des effets visuels, et tourne en 50 image seconde même sur Atari ST.

Mercs (US Gold)

Les amateurs de jeux dans le genre de Commando seront comblés par la sortie prochaine de l'adaptation du jeu d'arcade de Capcom : Mercs. Dans ce jeu, jouable seul ou à deux, vous devez comme d'habitude affronter des hordes de soldats ennemis, et si possible les tuer avant qu'ils ne vous éliminent. Le but est simple : atteindre la prison où le président des États-Unis, tombé dans la jungle pour des raisons inconnues, est emprisonné par la guérilla.

Mercs
Mercs

Vous devez également progresser à travers chaque niveau, en trouvant les passages à emprunter pour aller toujours plus loin. De temps en temps, bloqué, il vous faudra détruire des bâtiments pour passer ! Pour vous aider, vous disposez d'armes supplémentaires en tout genre : bazooka, lance-missiles, tir double, triple. A certains moments, vous aurez même l'opportunité de conduire une jeep, et si vous jouez à deux, votre coéquipier pourra tirer sur les soldats ennemis.

A chaque niveau, vous devrez au final affronter un engin de guerre très puissant. Hélicoptère au premier niveau, char gigantesque au second ! C'est l'équipe de Tiertex qui s'est occupée de l'adaptation de ce jeu. Les programmeurs ont choisi de ne pas utiliser l'écran dans sa totalité, mais de réduire ce dernier au format de la machine d'arcade, ce qui explique le côté "vertical" de Mercs. Les graphismes sont très proches de la version arcade, et l'adaptation semble de qualité. Espérons que la jouabilité sera aussi au rendez-vous.

Shadow Sorcerer (SSI)

Le nouveau produit développé par la société SSI, est basé (comme très souvent) sur les règles de Donjons et Dragons. Il s'agit d'un jeu de rôle dont le scénario se passe dans le monde de Krynn très bien décrit dans les divers ouvrages consacrés à la quête des Lances Dragon (Dragonlance pour les anglophiles). Le jeu a été développé pour toucher un très large public, contrairement peut-être aux précédents produits SSI du même genre, nécessitant généralement une bonne connaissance du jeu de rôles AD&D. Cette fois-ci, débutants et joueurs confirmés devraient être satisfaits de ce jeu d'aventure interactif.

Shadow Sorcerer
Shadow Sorcerer

Le scénario semble assez original. Vous dirigez des aventuriers (Caramon, Tanis, Raistlin...), mais aussi un groupe de 500 réfugiés fuyant devant les troupes draconiennes. Il vous faut donc diriger, protéger, et trouver de la nourriture pour tout ce monde. Vous allez partir en éclaireur, dans une région inconnue, pour découvrir un lieu suffisamment sûr et agréable pour accueillir ces fuyards. Il va de soi que ce monde n'est pas totalement paisible et qu'il va falloir affronter de nombreux dangers. Qui plus est, vous êtes poursuivis par des troupes draconiennes el un dragon.

Le système de jeu est lui aussi novateur. Vous déplacez un groupe de quatre aventuriers à travers toute une région, les réfugiés suivant tant bien que mal. Si vos aventures périssent, d'autres prennent alors la relève, une quinzaine étant disponibles. Les déplacements se font sur la carte, des détails sur le type de terrain apparaissent au fur et à mesure que vous avancez : plaine, route, collines, forêt, montagne, lac... Si vous cliquez sur le bouton droit de la souris lors d'une rencontre, ou si vous arrivez devant un lieu particulier, vous passez alors en vue en trois dimensions isométriques, pour représenter cet endroit. En plus de vos quatre héros, jusqu'à sept ennemis peuvent aussi s'y trouver, ainsi que des décors assez variés. Vous pouvez donc y voir éventuellement les objets s'y trouvant, combattre ou discuter avec certains personnages.

Aux quatre coins de l'écran, les visages de vos aventuriers, ainsi que deux icônes, donnent accès à divers menus. En cliquant sur un personnage, vous obtenez alors divers renseignements sur ses compétences et vous pouvez définir son attitude lors des combats. Le sac à dos permet de voir les différents objets que ce personnage possède : potions, parchemins, clefs, anneaux... Si vous cliquez directement sur l'un de vos quatre héros dans la fenêtre du milieu, vous faites là encore apparaître un nouveau menu, sous forme d'icônes. Examiner, parler, lancer un sort, attaquer, utiliser une arme de jet, prendre un objet et se déplacer, sont les options offertes. Vous pouvez en fait déplacer un seul personnage ou tout le groupe, suivant votre choix.

Si les auteurs de ce jeu ont en effet utilisé un système convivial et accessible à tous, le jeu semble pour l'instant assez difficile pour ce qui est des combats. De même, la carte sur laquelle semble se passer l'aventure paraît pour l'instant un peu limitée, même si de nombreux lieux spéciaux vous donneront l'occasion d'explorer des bâtiments et des grottes. Sinon, les décors et les créatures rencontrées sont assez variés, le tout avec des graphismes sympathiques. Ce nouveau système de jeu fait primer le côté arcade-aventure sur le côté jeu de rôles à proprement parler.

Le tout maintenant est d'attendre une version plus avancée, pour savoir si la jouabilité est bonne, le scénario intéressant et le système de jeu totalement au point.

Pegasus (Gremlin)

Après sa période course automobile ou moto, Gremlin recommence à faire des jeux d'action. Après Switchblade 2, nous aurons droit à ce jeu de tir sublime et comportant plusieurs niveaux.

Pegasus
Pegasus

Dans la première moitié du jeu, vous chevauchez Pégase, le cheval volant, et affrontez des hordes de monstres, comme dans tout bon jeu de tir qui se respecte. Ce qui change avec Pegasus, c'est que les décors sont vraiment très beaux, animés, et que le jeu possède un défilement différentiel particulièrement propre.

La seconde moitié du jeu est dans le genre Shadow Of The Beast 2, puisque votre personnage quitte sa monture et doit alors arpenter les tableaux, et progresser de niveau en niveau. Particulièrement bien réalisé, superbe et visiblement très jouable, Pegasus devrait ravir les amateurs de jeux du genre.

Colors (Infogrames)

Dans la lignée des casse-tête arcade, Colors fait une entrée remarquée ! Le jeu peut se jouer seul contre l'ordinateur ou à deux joueurs, et le but est de conquérir un maximum de terrain. L'aire de jeu est constituée d'une multitude de petits losanges multicolores et chacun des joueurs doit, en choisissant une couleur, progresser vers l'avant. Explication, chaque joueur démarre d'un coin de l'écran à partir d'un losange et d'une couleur. Pour étendre son territoire, il existe une seule méthode, choisir de recolorer son camp avec une couleur adjacente à celui-ci. De cette façon, la surface s'étend à chaque coup, chacun d'entre eux n'étant limité en temps. Le gagnant étant le joueur ayant coloré la plus grande surface de l'écran, à la manière d'un Qix.

Au niveau des options, il est possible de jouer en mode "Challenge' (tableaux de difficulté croissante), choix du chronomètre, choix de la taille des losanges (plus ils sont petits et plus le jeu est difficile) et de leur densité. En plus de tout cela, il existe un mode "Frontier", interdisant certaines zones de l'écran au joueur. Pratiquement terminé, le jeu peut se jouer à la souris, au clavier ou à la manette.

Armour-Geddon (Psygnosis)

Le produit, présenté récemment par Psygnosis, nous avait particulièrement impressionné lors d'une précédente préversion. La toute nouvelle version que nous venons de recevoir ne fait que nous conforter dans notre opinion, même s'il va falloir attendre la version finale pour vous donner un avis définitif.

Armour-Geddon est à la fois un jeu de stratégie et un jeu de simulation. Votre but est la destruction d'une arme redoutable, un canon gigantesque à même d'annihiler toute vie sur une planète. Pour mener à bien votre mission, vous allez donc commander les forces envoyées sur place. Il faut tout d'abord faire preuve de stratégie, pour attaquer et s'emparer des usines dédiées à la fabrication de machines. Là, vos savants peuvent travailler efficacement et créer de nouveaux vaisseaux, de nouvelles armes et de nouveaux équipements. Lorsque vous aurez construit suffisamment de ressources, vous pourrez diriger ainsi en simultané, six véhicules différents parmi lesquels vous avez : un aéroglisseur, un char lourd, un blindé léger, un chasseur, un bombardier et un hélicoptère. Ensuite, suivant vos objectifs et leurs défenses, il faut donc faire le bon choix et envoyer des véhicules appropriés. De même, les armes disponibles et les équipements sont construits dans diverses usines, et donc accessibles en nombre limité. Il y a des lasers, des rockets, des missiles, divers types de bombes (à neutrons, à retardement, classique) mais aussi une interface de vision nocturne, un module de téléportation, des réservoirs supplémentaires de carburant, des écrans protecteurs, des brouilleurs radars... Suivant les véhicules, certains de ses équipements sont bien sûr interdits.

Armour-Geddon
Armour-Geddon

Pour dirigez vos véhicules, vous pouvez utiliser au choix la manette ou la souris, mais le clavier reste indispensable pour utiliser certaines options et surtout passer d'un véhicule à un autre (touche de fonction de F1 à F6) très rapidement. Tout comme dans Carrier Command, l'intérêt principal du jeu réside dans la possibilité d'utiliser plusieurs types de véhicules, et surtout dans la nécessité de bien coordonner vos troupes. La grosse surprise dans Armour-Geddon vient de la maniabilité propre à chacune de vos machines. La différence ne réside pas uniquement dans le fait que le chasseur est plus rapide que le bombardier par exemple. De nombreux autres éléments entrent en jeu. L'inertie, le coefficient de virage, le poids, la sensibilité, le temps de réaction, le coefficient de décélération... Il vaut mieux s'entraîner avec chacun des appareils et bien les maîtriser avant de passer aux choses sérieuses. Le plus dur dans le jeu consiste en fait à s'adapter rapidement au changement de véhicule durant une partie. Si vous passez d'un char léger à l'hélicoptère, vous êtes pendant quelques secondes complètement désorienté, le temps de vous souvenir des limitations ou des possibilités de votre nouvel appareil. Le réalisme de ces différentes simulations est époustouflant même si, pour l'instant, il rend le jeu plutôt difficile.

Pour ce qui est de la réalisation, il me suffirait de dire que c'est un produit Psygnosis. La présentation du jeu est encore une fois assez impressionnante. Les bruitages durant le jeu sont eux tout à fait géniaux et différents d'un véhicule à un autre. L'animation est très belle, fluide, réaliste et rapide, même quand plusieurs vaisseaux se trouvent en même temps à l'écran. Le joueur peut bien sûr accéder à une vue par satellite et à deux vues extérieures, qu'il peut paramétrer comme bon lui semble (rotation horizontale et verticale, zoom). Pour ce qui est enfin de la date de sortie, nous pouvons espérer voir une version définitive de ce jeu au mois de juin 1991 si tout va bien. Un jeu qui s'annonce prometteur.

Guardians (Loriciel)

Nous en savons maintenant un peu plus sur Guardians, le second casse-tête de Loriciel. Le but est donc d'empêcher une a trois triffids (des boules en fait) de sortir d'une sorte de cube. Pour cela, il faut impérativement murer le premier plan du jeu refermant ainsi intégralement ou presque le cube.

Pour ériger le mur, il faut utiliser les briques provenant aléatoirement du réservoir, lesquelles comportent une couleur. A l'aide de la souris, il suffit ensuite de les placer sur l'écran. Mais les agencer de la sorte ne vous avancera pas à grand-chose. En effet, si une triffid vient percuter la brique, elle la détruira. La tactique consiste donc à rassembler plusieurs briques de même couleur pour obtenir un morceau de mur. Sachez que ces morceaux ne peuvent s'obtenir qu'après avoir formé des blocs de quatre, six ou neuf briques d'une même couleur. Attention, certaines formes sont toutefois interdites, comme le "i" avec quatre pièces par exemple. Dans les niveaux supérieurs, certains obstacles apparaissent à l'écran comme des briques indestructibles et non intégrables dans une construction de briques. Sur le plan des options, Guardians est assez simple, si ce n'est le choix d'une famille (de Guardians bien sûr) au départ caractérisant la difficulté jeu. Sinon, classiquement, on retrouve toutes sortes de bonus, certains recelant parfois un malus.

La réalisation semble satisfaisante avec de bons graphismes (attention, la version présentée n'est pas définitive) et des bruitages qui devraient tenir un rôle primordial dans le jeu.

Castles (Interplay)

Vous mélangez de la bonne simulation économique et de l'aventure/stratégie et vous obtenez Castles. Doté de belles animations, ce jeu a, au moins, le mérite de sortir des sentiers battus.

Curieux, ce jeu d'Interplay qu'est Castles. Au premier abord, on croit avoir entre les mains une simulation économique médiévale. Il n'en est rien, Castles est beaucoup plus ambitieux que cela. Imaginez, un instant, que vous êtes un grand seigneur, à l'époque où les bardes sillonnent les routes, en quête de châtelains à divertir Votre roi vient de vous nommer baron, duc ou prince d'une belle région très fertile. Mais vous n'avez pas de château dans ce nouveau fief. Obstacle insignifiant pour un noble de votre importance, il suffit d'atteler vos nouveaux sujets à la tâche. Mais avant d'en arriver là, vous devez choisir l'endroit où s'élèvera votre château. L'intérêt stratégique prime sur le confort ou la beauté du site. Choisissez donc un endroit facilement défendable. Ensuite, faites le plan de votre humble bâtisse. Vous pouvez définir le nombre de tours, de murs (et leur hauteur), les entrées et la taille de votre donjon.

Castles
Castles

Naturellement, tout cela est fort coûteux, heureusement que les impôts sont là pour ça. Fixez donc le montant de la dîme, la taille et autre gabelle que vos sujets doivent vous verser. Ensuite, constituez une équipe de maçons, de charpentiers et d'hommes à tout faire. A vous de définir le nombre d'ouvriers affectés à la construction de chaque section du château (mur, tour, etc.). Si vous désirez construire rapidement, augmentez les ressources humaines tout en sachant que cela vous coûtera plus cher. Une seule solution dans ce cas : augmenter les impôts au risque de mécontenter le peuple et de semer ainsi le grain de la révolte.

Comme vous pouvez le constater, cette partie du jeu a des "relents" de SimCity ! Mais Castles, et c'est la surprise, contient également un gigantesque jeu d'aventure où plusieurs intrigues naissent, évoluent et parfois, s'entrecroisent. Et tout ces événements se déroulent simultanément ! Autrement dit, pendant que vous êtes en train de régler les problèmes inhérents à la construction du château, un messager peut vous demander de lui accorder une audience et c'est le début d'une intrigue. En fonction des situations, le programme vous propose une série de comportements à adopter. Vous devez choisir celui qui vous semble le plus approprié à la situation. Réfléchissez bien avant de prendre une décision car toute action entreprise influence directement le déroulement de tous les événements.

Est-ce tout ce que Castles offre ? Non, un seigneur convoite les terres de ses ennemis ou amis, il fait la guerre, il a le droit de vie ou de mort sur son peuple, bref, il peut faire ce que bon lui semble. En outre, vous pourrez choisir, au départ, entre deux types de scénario réaliste (inspiré des faits historiques) ou épopée fantastique (avec mages et sorciers). Castles sera disponible sur PC en juillet 1991 et sur Amiga fin 1991.

Frenetic (Core Design)

Frenetic (ce titre est provisoire) est un jeu de tir de Core Design, à la Xenon 2 avec cinq niveaux déments et une multitude d'armes à votre disposition. Encore un jeu de tir de plus, me direz-vous. Oui, mais celui-ci est encore plus beau, encore plus génial que les précédents (forcément puisque c'est le dernier venu). Dites-vous bien une chose, les jeux de tir, c'est comme l'acné. Pendant que des certains disparaissent, d'autres font surface ! Remarquez, il y a un autre point commun entre les boutons de jeunesse et les jeux de tir, c'est qu'on ne peut pas s'empêcher de jouer avec. Un conseil, jouez plutôt avec les jeux de tir, c'est plus marrant et puis, on a l'air moins con avec une manette entre les mains que d'être planté devant un miroir à compter les cratères sur son visage. Moralité : pour finir un jeu de tir, pressez les bons boutons, ceux de la manette.

Warzone (Core Design)

Ce logiciel produit par Core Design est un jeu d'action dans le plus pur style action/tir de commando. Doté d'un défilement vertical, Warzone se joue en solitaire ou en mode deux joueurs. Le but va vous surprendre : il s'agit de dégommer tout ce qui bouge à l'écran ! Bon, il est vrai que la recette n'est pas nouvelle mais il faut avouer que ce type de jeu est toujours aussi éclatant.

Warzone
Warzone

Votre personnage, aussi musclé que Rambo, doit traverser cinq niveaux (sans compter les niveaux secrets). Les niveaux comportent chacun, une trentaine d'écrans peuplés de soldats armés jusqu'aux dents et de canons. Face à cette armada, vous disposez de toute une panoplie d'armes dévastatrices que vous pouvez récupérer tout au long de votre parcours. Il vous suffit de tirer sur les mallettes disséminées dans le niveau et faire votre marché au lance-pruneaux. Les bonus, quant à eux, doublent, triplent et quadruplent la puissance de votre arme. L'intérêt du jeu réside dans le bon choix des armes qui vous permet de passer sans trop de casse les points chauds du niveau, comme le gros chef de fin de parcours. Une précision importante : en mode deux joueurs, vous ne pouvez pas vous entretuer. Sortie prévue fin mai 1991 sur Amiga et Atari ST. Une version PC est prévue.

R-Type 2 (Activision)

Les grands méchants qui dirigent notre univers ont parfois du mal à comprendre les choses. Evil Bydo, le grand méchant de R-Type revient à l'assaut, et continue avec ses idées de maître de l'univers en se montrant plus belliqueux que la dernière fois. Le déroulement du jeu est classique : jeu de tir horizontal, les monstres arrivent par vagues, et la mort de certains d'entre eux vous apporte des bonus éhontés. Comme dans le premier épisode, vous obtenez un tir plus puissant en effectuant une pression prolongée sur le bouton de feu.

Il n'y avait pas encore de bruitages dans la préversion mais le résultat final devrait combler les amateurs du genre au plus haut point. R-Type 2 doit sortir en juillet 1991 sur Amiga et Atari ST.

Myth (System 3)

Le prochain jeu de plates-formes digne de ce nom semble venir des unités de développement de chez System 3, et son titre sera Myth. Ce jeu existait déjà sur micro-ordinateurs 8 bits, mais la version Amiga qui va nous tomber sur les bras d'ici à quelques semaines a été entièrement repensée. Ce n'est pas un mal. L'histoire du jeu est en fait un bon mélange de tout ce que l'humanité connaît de mythes, de légendes et d'histoires sur les Dieux en tous genres.

Myth
Myth

Dôté de quatre tableaux et de nombreux sous-tableaux, avec Myth, vous ferez face à toutes ces créatures plus ou moins ignobles et aux intentions meurtrières évidentes. Les graphismes de cette préversion sont superbes, et une attention toute particulière a été apportée aux décors. Rien de tel pour se mettre dans l'ambiance. Reste à voir si la maniabilité, si les bruitages et le dosage de la difficulté seront à la hauteur, pour nous voir plonger au milieu des dieux de l'Olympe ou des vaniteux dieux celtiques. Sortie sur Atari ST et Amiga fin mai 1991 si Dieu le veut.

Mega Lo Mania (Mirrorsoft)

Non, Ce n'est pas un Populous bis mais un véritable jeu de guerre. "Un jeu de stratégie prenant, sans les longueurs qu'on rencontre habituellement dans ce type de jeu." Voilà comment est présenté Mega Lo Mania par Mirrorsoft. Tout d'abord, une mise au point s'impose : Mega Lo Mania n'est absolument pas un clone de Populous, ni de Powermonger malgré le fait que le concept de base de ces trois jeux soit assez similaire. C'est un jeu de stratégie par excellence, plus exactement, un jeu de guerre. Le but à atteindre est la conquête d'un territoire donné, en éliminant tous vos adversaires qui sont gérés par l'ordinateur.

Le jeu comporte plusieurs niveaux de difficulté croissante à l'intérieur desquels le joueur doit livrer plusieurs combats avant d'accéder au suivant. Au début d'une partie, vous disposez d'une centaine d'hommes que vous devez placer sur le terrain de votre choix. Trois types de terrains (aride, fertile ou neigeux) vous sont proposés. La taille de ces terrains, constitués de cases, varient d'un niveau à l'autre, les plus petits étant évidemment les plus rapides à conquérir. La difficulté de la partie dépend de la configuration du terrain et du nombre d'adversaires que vous oppose l'ordinateur (cela va de un à trois). L'étude de la configuration du terrain a son importance quand on sait que les déplacements sont toujours en direction des quatre points cardinaux (pas de diagonales) et d'une case à la fois.

Mega Lo Mania
Mega Lo mania

Dans Mega Lo Mania, chacun pour soi est la règle générale car chaque peuple présent sur le terrain essayera d'anéantir l'autre. Les alliances sont possibles mais elles sont de courte durée ! Toutefois, avant même de penser à attaquer, vous devez veiller à ce que vos hommes prospèrent et s'équipent convenablement. Pas de campagne militaire victorieuse sans préparation. S'établir dans une case riche en minerai est un bon début car vos hommes peuvent ainsi récupérer les matières indispensables à la fabrication d'armes et de bâtiments. Vous devez impérativement répartir vos hommes entre les diverses tâches telles que minage, la fabrication d'armes, la construction de forts, etc.

Plus un peuple devient puissant, plus il avance dans le domaine de la technologie. Ne soyez donc pas étonné si vos hommes, ayant atteint l'âge atomique, rencontrent des hommes qui ne sont encore qu'à l'âge de pierre ou à l'époque médiévale. Toute la finesse du jeu se trouve dans la gestion du temps. Organiser son temps pour équiper son armée correctement et rapidement et attaquer avant les adversaires soient trop puissants. Lorsque vous lancerez vos hommes contre un fort ennemi, tout se déroulera sans aucune intervention de votre part.

D'après les responsables de Mirrorsoft, Mega Lo Mania sera entièrement animé et entièrement gérable à la souris. Voilà en gros ce que vous réserve ce titre dont la sortie est prévue en août 1991 sur Atari ST, Amiga et PC.

Brides Of Dracula (Gonzo Games)

Gonzo Games, une société de développement britannique, va bientôt nous servir un jeu d'action où l'hémoglobine va couler à flots. De l'hémoglobine, il y en a dans tous les jeux d'action. Mais dans Brides Of Dracula, vous vous en doutez, le sang joue un rôle particulier. Il ne s'agit pas d'un jeu de tir, ni de combat mais d'un "bite'em up" (mordez-les tous) ! Hi hi, il s'agit de planter ses canines, coupantes comme des rasoirs, dans toutes les gorges qui passent à votre portée. Mais non, ce n'est pas si dégoûtant que ça. Vous verrez, il n'y a pas de quoi se faire du mauvais sang.

Si le rôle de Dracula ne vous convient pas, vous pouvez personnifier Van Helsing, le bon, qui tentera de tuer Dracula avec des pieux en bois ou des croix avec lesquelles il frappe le vampire (sur la tête). Cinq niveaux sont à explorer : le village, la forêt, le marais, le cimetière et l'antre de Dracula. En tant que Dracula, vous avez pour mission de trouver treize jeunes filles et les réduire en esclavage dans son antre (pas si mal que ça, la vie de vampire, vous ne trouvez pas ?). Les autres personnages et bestioles du jeu attaquent indifféremment Dracula et Helsing avec toutefois, des effets différents sur les deux héros. Le jeu comporte plusieurs tableaux et pièces secrètes, des raccourcis, etc. Le plus drôle doit être certainement le jeu à deux joueurs où l'un poursuit l'autre et vice-versa ! Prévu sur Amiga et Atari ST en juin/juillet 1991 sous le label Software Business.

Monster Business (Eclipse Software)

Eclipse Software Design, un nouvel éditeur autrichien, s'apprête à commercialiser son tout premier titre : Monkey Business. Ce jeu de plates-formes est, aux dires de ses créateurs, comparable à Bubble Bobble, Rainbow Islands et Snow Brothers. Un jeu très classique, en somme. Vous devez éliminer toutes les abominations ambulantes qui infestent les quarante-cinq niveaux de Monster Business, bref, tout ce qu'il y a de plus classique.

Monster Business
Monster Business

Toujours selon les auteurs, les points forts du jeu seront l'animation très fluide et "l'intelligence" des monstres qui vous donneront du fil à retordre. Monster Business sera disponible en juillet/août 1991 sur Atari ST et Amiga. Fin de cet article classique.

Challenge Golf (On-Line Entertainment)

Vous allez pouvoir travailler votre "swing" avec cette nouvelle simulation de golf. Le programme vous propose de traîner votre caddy bourré de clubs sur quatre parcours, tous des 18 trous, à savoir : Negativeland (Japon), Soto Grande (Espagne), Merion et Banff Springs (États-Unis). Challenge Golf se joue en solo ou à quatre joueurs avec, en plus, la possibilité de jouer contre un adversaire géré par l'ordinateur. Le niveau de difficulté est évidemment paramétrable (débutant, amateur ou professionnel, handicap). Voilà, voilà, vous savez tout. Ah ! Pardon... C'est un produit On-Line Entertainment et ça sort en mai 1991 sur Amiga.


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