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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Switchblade 2
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - juillet 1991)
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Si vous avez apprécié Switchblade 1, le deuxième épisode vous plaira
à coup sûr puisqu'il développe, pour un même principe de jeu, des sprites et une mise en scène très
améliorés.
Un héros remis en scelle
Il aura fallu attendre plus d'un an et demi pour découvrir la suite de Switchblade, un titre qui nous
avait fortement séduit en janvier 1990 sur Amiga et, il y a moins longtemps, sur GX 4000.
Switchblade 2 est désormais disponible, et pour le grand plaisir de tous les amateurs d'action/plates-formes.
Comme dans le premier épisode, votre personnage va découvrir dans cette mission un labyrinthe souterrain
complexe, dont les salles et couloirs se dévoilent au fur et à mesure de la progression. La partie utilise
toujours le principe des salles secrètes que l'on ne détecte qu'en frappant les murs de pierre...
Switchblade 2 est graphiquement bien plus convaincant que son grand frère. Votre héros est grand,
mieux animé et plus réaliste que le personnage du premier épisode.
Améliorations dans tous les compartiments
Le décor de cette nouvelle mission est très beau sur Amiga. Il reste proche de celui de Switchblade 1,
mais c'est au niveau des pièges et énigmes que le parcours est plus passionnant. Beaucoup d'élévateurs, des échelles,
des trappes, des plates-formes quasi-inaccessibles si l'on ne maîtrise pas le saut puissant :
certains tableaux ne vous laisseront aucun répit !
Les monstres ont, eux aussi, gagné en variété et en beauté. Ils sont nombreux, et possèdent tous une technique de
combat particulière. Enfin, les bruitages sont corrects, suffisants pour le jeu, même s'ils n'atteignent pas
la perfection de ceux de Gods par exemple.
Toujours comparé à ce dernier titre, et à Navy Seals, Switchblade 2 possède des atouts non négligeables.
Son jeu est aussi maniable que celui des deux titres concurrents. Les sauts sont précis et l'on peut,
lorsque l'on est en l'air, orienter la trajectoire du personnage. Le réalisme des mouvements est moins
bon que celui de Navy Seals. La continuité du jeu et sa difficulté, en revanche, séduiront bien
plus ici. Si la partie est difficile, le temps de combat n'est pas limité, ce qui est un avantage
certain pour qui aime, comme moi, définir des stratégies efficaces plutôt que trop simplement
brutales.
De même, comme c'était le cas pour Gods, des bonus de toutes sortes sont répartis dans le
labyrinthe. En jouant "intelligent", on pourra refaire très régulièrement le plein d'énergie et
collecter, assez rarement cette fois, des vies supplémentaires. L'aspect stratégique de Switchblade 2
vous invite également à ramasser des trésors. Ils seront utiles pour acheter,
dans les magasins qui jalonnent le parcours, des armes puissantes, de la nourriture, des
pouvoirs, etc.
La jouabilitè du programme passe, enfin, par la très grande précision des tirs. Plus que le mitraillage compulsif,
il faudra utiliser les armes avec précision pour avancer rapidement dans le labyrinthe.
Les munitions sont comptées et l'on aura vite compris que certaines sont plus puissantes que
d'autres et suffisent â vaincre un ennemi même coriace.
Conclusion
Switchblade 2 vous offre donc un jeu très nerveux, très porté sur l'action, mais qui
développe une stratégie de déplacement proche de celle de Prince Of Persia ou de Rick
Dangerous. Ce n'est pas peu dire dire ! Il aurait suffit que l'animation du joueur
soit un peu plus souple et prenne en compte des mouvements aussi originaux et réalistes que
ceux de Navy Seals pour que ce titre rivalise avec le grand Gods. Mais même si ce n'est
pas le cas, n'hésitez pas à vous procurer Switchblade 2, c'est un investissement que je
vous conseille vivement.
Nom : Switchblade 2.
Éditeur : Gremlin.
Genre : jeu d'action/plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
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