Obligement - L'Amiga au maximum

Jeudi 25 avril 2024 - 09:21  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Point de vue : L'opinion d'un atariste sur l'Amiga 500
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - décembre 1990)


Le match Amiga-ST est vraiment passé de mode. Avec raison ! Si les deux machines conservent leurs avantages et défauts, elles sont toutes deux de mieux en mieux pourvues en logiciels de tout poil, Jacques Harbonn, qui fut - et reste - un inconditionnel de l'Atari ST, s'est également offert un Amiga et a tout de suite été enthousiasmé par la machine. Voici ce qu'il en pense...

La technique

L'Amiga est avec l'Atari ST le seul ordinateur puissant à moins de 3500 francs. Il dispose comme processeur d'un 68000, cadencé à un peu plus de 7 MHz. Ce 16-32 bits est un des grands ténors du marché, on le retrouve d'ailleurs sur Atari ST, Mac et les consoles les plus prestigieuses : Mega Drive et Neo-Geo. Rien à voir avec le processeur poussif des PC d'entrée de gamme. Ce 68000 est soutenu par une série de coprocesseurs très puissants (Denise, Agnus, Paula) qui le soulagent de toutes les tâches subalternes.

L'Amiga est vraiment très bien doté au niveau des capacités graphiques. En mode "overscan" (suraffichage) haute résolution, on accède à la résolution impressionnante de 768x580 pixels. Et tout cela avec une débauche de couleurs de 32 en mode normal à 4096 en mode HAM avec conflit de proximité. Seuls la Neo-Geo et le Mac II peuvent se targuer de capacités réellement supérieures... En contrepartie, la haute résolution s'accompagne d'un scintillement assez désagréable de l'écran, à moins de disposer d'une carte Flicker-Fixer et d'un moniteur multisynchro, ce qui grève lourdement le budget.

Richesse du son, mémoire extensible...

En ce qui concerne l'animation, l'Amiga dispose depuis toujours de l'équivalent du Blitter des Atari STE (le coprocesseur qui accélère les transferts de blocs, très utile pour l'animation). Bien programmé, il permet d'obtenir de superbes défilements différentiels. Côté son, on retrouve la même richesse : quatre voies en stéréo et surtout un coprocesseur de qualité qui offre de multiples possibilités et un son d'une grande pureté. Rien à voir avec le désolant processeur Yamaha de l'Atari ST ou le bip poussif des PC. J'entends une voix qui dit "Et l'Apple II GS avec ses 16 voies ?". Oui, c'est vrai, mais ce ne sont pas les trois douzaines de GS présents en France qui risquent de porter ombrage à l'Amiga bien implanté. En revanche, les consoles 16 bits sont des concurrentes plus sérieuses dans ce domaine.

Le système d'exploitation de l'Amiga a ses bons et ses mauvais côtés. Le fait qu'il soit sur disquette évite les mésaventures rencontrées sur Atari lors des changements successifs de ROM. Le Workbench avec son fonctionnement interne multitâche, ses icônes variées, ses menus déroulants et en cascade, sa souris et ses fenêtres multiples est bien plus convivial que les commandes MS-DOS. Mais il n'est pas exempt de défauts : absence de tri, de case d'ouverture maximale, et surtout obligation de repasser sous CLI (interpréteur de commandes à la manière du MS-DOS) pour certaines opérations. Tous ces défauts sont corrigés sur le Workbench 2.0 de l'Amiga 3000, qui ne devrait pas être trop difficile à adapter aux Amiga 500.

Le clavier est d'excellente qualité. La mémoire de masse est constituée d'un lecteur intégré de 3,5 pouces double face, d'une capacité de 880 ko. Cette grande capacité s'est malheureusement faite au détriment de la vitesse de lecture. Cette lenteur n'est d'ailleurs pas due au matériel lui-même mais à la structure des disquettes et au système d'exploitation.

L'Amiga offre en standard un certain nombre d'interfaces : lecteur de disquettes externe (jusqu'à quatre au total en comptant celui qui est intégré, les ST et Mac classiques étant eux limités à deux), interfaces série et parallèle, prises manettes et souris correctement accessibles (pas comme sur Atari STE !), prises Cinch pour connexion stéréo sur chaîne Hi-Fi. On dispose en outre de deux connecteurs supplémentaires sur l'Amiga 500. Le connecteur d'extension mémoire interne est le plus utilisé car les applications sérieuses demandent un minimum de 1 Mo pour travailler (et souvent plus pour les animations). Il devient possible de gonfler son Amiga 500 en interne jusqu'à 2 Mo pour un coût raisonnable.

Une nouvelle carte, la KCS Power PC Board, qui se connecte toujours sur le port d'extension interne, apporte 512 ko de mémoire, une horloge et surtout un émulateur PC-XT de bonne puissance. On peut augmenter encore la mémoire en ayant recours au connecteur externe (qui fournit tous les signaux contrairement à celui de l'Atari ST) ; jusqu'à 8 Mo pourront être ainsi installés.

L'Amiga 2000 avec ses multiples connecteurs d'extension élargit d'autant les possibilités de branchements de cartes variés (émulateur PC-XT, AT et Mac, cartes d'entrées-sorties, contrôle de processus, etc.). Au chapitre des périphériques, les disques durs sont bien représentés, ainsi que les numériseurs sonores ou vidéo (dont le remarquable mais coûteux Superpic, temps réel et les plus accessibles Vidi Amiga, temps réel, ou Digi-View Gold, en HAM). Les genlocks sont aussi à l'honneur, l'Amiga s'étant taillé une place de choix dans le domaine du vidéo domestique.

La logithèque de l'Amiga est maintenant bien étoffée et l'année 1990 a beaucoup apporté dans certains domaines professionnels un peu défaillants jusque-là. Le jeu est très bien représenté et toutes les catégories sont abordées : jeux d'action, d'aventure, de réflexion, de rôle, de stratégie/action, de simulation. Les jeux d'action sur Amiga sont vraiment superbes avec des graphismes très colorés, une animation d'une fluidité impressionnante et des bandes sonores d'enfer.

Ici nul besoin, comme sur PC, d'avoir une configuration lourde et coûteuse (il faut un 386 VGA avec carte sonore pour surpasser l'Amiga dans ces domaines). L'Amiga est sans aucun doute la seule machine à pouvoir concurrencer au moins en partie les consoles 16 bits dans le créneau des jeux d'action (penchez-vous un peu sur Battle Squadron...).

Jeux, graphismes, animations, PAO

En outre l'Amiga est bien plus qu'une console de jeux. Dans les domaines graphisme et animation, Deluxe Paint III et Photon Paint sont absolument remarquables. Si vous ne devenez pas rapidement un Leonard de Vinci, c'est que vraiment vous n'êtes pas doué !

La vidéo domestique est roi lui aussi. Des logiciels comme Deluxe Video III permettent des présentations superbes (animées et sonorisées) pour un travail somme toute facile. L'arrivée d'Excellence 2.0 pour les traitements de texte, de Publishing Partner Master pour la PAO et d'excellents et multiples programmes de MAO permet enfin à l'Amiga de jouer dans la cour des grands.

En revanche, tableurs et bases de données relationnelles sont moins bien représentés. On peut trouver cependant des produits intéressants pour de petits travaux. Un pas vers l'avenir a été franchi avec l'Amiga 3000 : processeur 68030 (32 bits) avec son coprocesseur 68881 cadencé à 16 ou 25 MHz, Workbench 2.0 beaucoup plus puissant, très haute résolution (1280x512), quatre connecteurs d'extension 32 bits (Zorro III) et deux connecteurs AT, etc. Il vise le même créneau que le TT d'Atari mais son prix apparaît un peu moins compétitif.

En conclusion, l'Amiga 500 est un excellent ordinateur, particulièrement à l'aise pour le graphisme et l'animation, mais disposant aussi maintenant de bons produits de bureautique.

Bilan

J'aime
  • Les remarquables capacités graphiques.
  • La qualité du processeur sonore.
  • Le clavier franc.
Je n'aime pas
  • La lenteur de la gestion des disquettes.
  • Les lacunes de l'interface graphique.
  • Le manque de logiciels professionnels de bureautique.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]