Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Publishing Partner Master 1.8 (PageStream 1.8)
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - novembre 1990)


Publishing Partner Master, version française du programme américain PageStream de SoftLogik, est enfin disponible. C'est une alternative intéressante à Professional Page de Gold Disk, et nous l'avons trouvé suffisamment stable pour une utilisation intensive.

Publishing Partner Master

Un logiciel Atari ST

La boîte est jolie, rose, et ne contient pas moins de cinq disquettes et un classeur pratique hébergeant un manuel épais "fait PPM" de je ne sais pas combien de pages (elles sont numérotées par chapitre, et je ne vais pas les compter individuellement, même pour vous chers lecteurs).

Je suis ordinacentrique malgré moi et je n'ai pas apprécié les images d'écran, qui sont partout celles de l'Atari ST (le bandeau entourant la boîte parle de l'importation de textes en provenance de deux obscurs traitements de texte, "Le Rédacteur" et "1stWord"). Entre nous, Upgrade Edition aurait mieux fait de préparer ce manuel sur Amiga, en utilisant la résolution supérieure de cette machine, pour les graphismes plus fins. Mais, et il y a un "mais" de taille, j'ai beaucoup apprécié la possibilité de copier un document PPM sur une disquette MS-DOS (avec DOS2DOS de Central Coast Software) et de l'emmener chez un copain équipé en Atari ST, de le charger dans la machine grâce à PPM version Atari ST, et de continuer à travailler sur ma production. Combien de fois faut-il l'apprendre, l'ordinacentrisme est vraiment bête.

On peut aussi, en théorie, importer des fichiers en Encapsulated PostScript (EPS) depuis tout autre ordinateur/logiciel qui peut générer ces fichiers (y compris Amiga/Professional Page). Ces fichiers sont importés comme des images, et prennent leur place dans une boîte sur l'écran. Malheureusement, on ne voit rien à l'écran, et mes essais pour les imprimer n'étaient pas concluants. Upgrade Edition m'assure que la version 2.1 apportera de sérieuses améliorations dans ce domaine.

Le manuel n'a pas d'index (un index est-il si difficile à faire ?), mais à l'usage, il s'avère assez pratique et facile à suivre, étant organisé autour des menus et ayant la même logique.

PPM exige un A500 ou plus (mais on ne parle pas d'A3000) avec minimum de 1 Mo de mémoire et un lecteur de disquette. Il y a un programme d'installation sur disque dur mais pour les méfiants comme moi qui aiment surveiller étroitement ce qui se copie sur le disque dur, il y a aussi des explications simples et efficaces pour une installation "à la main", fichier par fichier.

Parmi les tiroirs créés, il y a "Divers.PPM", qui contient les pilotes d'imprimantes et les modules d'importation et exportation de fichiers en provenance d'autres programmes. Il est intéressant de laisser un maximum de ces modules (en fonction bien sûr de votre espace mémoire disponible, et en excluant des myriades de pilotes d'imprimantes que vous n'utiliserez jamais) car PPM les lisent à son lancement et il n'est pas possible d'en charger d'autres après.

J'ai dit cinq disquettes ? Oui, on se croirait chez Microsoft. Deux sont pour le programme et les pilotes, et les trois autres sont pour une collection impressionnante de polices de caractères entièrement compatibles PostScript. C'est une façon abordable d'échapper aux polices standard contenues dans les imprimantes laser PostScript, même si neuf fois sur dix on revient à Times et Helvetica.

Pour les utilisateurs d'imprimantes non PostScript, toutes ces polices sont vectorielles, c'est-à-dire qu'elles donnent de bons résultats sans escalier à toutes tailles d'impression.

Premières impressions

Quand on change de mode le curseur hésite avant de traverser les lignes séparant les différentes boîtes de la fenêtre "Boîte à Outils". On dirait qu'il allait trébucher. Désagréable, même avec l'utilitaire Sun Mouse. Il y a une longue hésitation avant que le changement de mode soit effectif. En contrepartie, on peut faire une sauvegarde à partir de n'importe quel mode et sans avoir à attendre une réécriture totale de l'écran (un gros défaut de Pro Page).

On peut définir une grille avec plus de précision, et la règle elle-même est plus détaillée que dans Pro Page. J'en ai profité pour faire un plan d'appartement très rapidement (voir écran en haut de page). Il y a un grand choix de trames de remplissage.

La première chose que je fais c'est de choisir les couleurs de l'écran (impossible dans Pro Page). Six documents peuvent être ouverts simultanément et on peut faire du couper-coller entre eux (impossible dans Pro Page), mais dès qu'on commence à imprimer une de ces docs, on ne peut plus travailler sur les autres. Quel dommage !

Quelques détails en passant : "Pressez Help pour arrêter l'impression". Ah oui ? Ni Help ni Ctrl-C ont pu convaincre mon imprimante de s'arrêter... L'imprimante laser non plus... Au secours !

Il a fallu consulter le manuel de l'Amiga pour découvrir qu'avec une astucieuse combinaison de trois touches on peut dompter n'importe quel programme... La boîte de sélection de fichiers ne comprend pas le double-clic : ayant sélectionné son fichier, la souris est obligée de se remuer et de faire clic dans le gadget "Oui".

Le gadget "Parent" ne comprend pas non plus que pour moi l'assignation "P:" n'est autre qu'un moyen rapide d'atteindre l'adresse dh0:anews/pages/pages30. Oui, vous avez devinez, je change mensuellement les deux derniers chiffres de cette assignation (qui est dans le startup-sequence). Par exemple, le mois prochain la ligne d'assignation sera : "Assign p: dh0:anews/pages/pages31".

Pour revenir à notre fenêtre de requête de fichiers, il comprend très bien, quand je tape "P:" que je veux me mettre dans le tiroir des pages du mois (en général il y est déjà, car l'une des grandes commodités de PPM est le fait de pouvoir configurer à l'avance l'endroit où il va se mettre quand on choisit, par exemple, "Ouvrir" dans le menu "Document"). Mais quand je clique sur "Parent" pour remonter dans le tiroir "dh0:anews/pages" il affiche le choix entre dh0:, dh1: et RAM:.

Pour ceux qui préfèrent utiliser le clavier et négliger la souris, PPM est le rêve ! Tout est disponible à travers le clavier, même si les combinaisons de touches sont quelques fois gênantes. Pour changer de vue d'écran de pleine page à pleine largeur, par exemple, il faut appuyer sur "Amiga+6", action qui relève de l'exploit pour ceux d'entre nous qui ne sont pas non-pianistes. Un détail agaçant : le "®" obtenu par "Alt+R" sur l'Amiga s'affiche sur l'écran mais l'imprimante LaserWriter PostScript ne l'imprime pas.

La justification des textes est excellente et finement contrôlable. Vous avez à votre disposition des fonctions de rotation de texte ou graphismes et en créant des polygones vous pouvez fair couler du texte autour d'un objet irrégulier.

Publishing Partner Master
Justification de texte avec Publishing Partner (gauche) et Pro Page (droite)

Le temps de traitement d'images bitmap est bien plus lent que dans Pro Page, et il n'y a pas de mode couleur pour visualiser en détail une image (la représentation à l'écran est limitée aux seize couleurs définies par vous - voir plus loin).

Le plus grand problème pour une utilisation professionnelle de PageStream est sans doute cette lenteur d'affichage des images (sans carte accélératrice). D'accord, le chargement initial d'une image haute résolution de 64 ko est plus rapide - "seulement" 45 secondes contre trois minutes - une éternité - dans Pro Page. Mais après, chaque fois que vous changez de taille d'image dans PPM ou que vous copiez votre image ou que vous changez de vue de page, vous avez droit à une attente interminable. Par exemple, avec une image sur la moitié de la page et quelques lignes de texte vous attendez environ trois minutes pour le réaffichage (en non-multitâche) d'une pleine page en vue 200%.

Dans Pro Page, le réaffichage est presque instantané. Heureusement que l'Amiga vous permet de continuer avec d'autres tâches pendant que les circuits quelque part là-dedans se donnent du mal à la tête en recalculant ce sacré réaffichage ! Oui, d'accord, cette machine n'est pas toujours facile, elle nous exaspère, mais tous ces programmes productifs sont multitâches, et mis à part les machines Unix elle est unique (et uniquement pratique) dans ce royaume.

PPM reconnaît les dessins en provenance d'Aegis Draw Plus, ou bien vous pouvez en créer "sur place" grâce aux outils disponibles : boîte (et boîte aux angles arrondis à la Mac et ST), filets perpendiculaires, filets libres, cercle, ellipse, arc de cercle et arc elliptique (c'est-à-dire des morceaux de cercles et d'ellipses comme sur les portes du plan de l'appartement).

Le traitement de la couleur n'est pas spécialement évident, sans doute à cause de la transposition Atari-Amiga. L'écran monochrome de l'Atari ST n'a que deux couleurs (noir et blanc). Sur Amiga, PPM permet l'affichage de seulement quatre couleurs, mais on peut passer à seize avec le paramètre "Colors=Sixteen". Ces couleurs sont totalement définissables par l'utilisateur et assignables à de "vraies couleurs" de la palette (jusqu'à 255 couleurs par document) que vous avez créée. Quand le blanc est déjà utilisé pour le papier et le noir pour l'encre, il ne reste que deux tons pour représenter sur l'écran vos autres 253 couleurs...

Conclusion

Pour une utilisation professionnelle : nous allons faire des essais de sélection couleur et de sortie sur photo-composeuse avec PPM, Professional Page et Saxon Publisher. Ce sont des fonctions d'une importance capitale pour les professionnels. Avec Professional Page, nous avons l'impression que cela marche plus ou moins bien mais il est difficile d'en dire d'avantage.

Pour une utilisation semi-professionnelle ou familiale : vous avez donc un choix difficile entre Publishing Partner Master et Professional Page. Les deux programmes sont capables d'une sortie correcte, aussi bien en bas de gamme matricielle 9 aiguilles (240x216) qu'en laser ou jet d'encre 300 PPP. L'affichage (textes et graphismes) à l'écran est nettement supérieur chez Pro Page, le mode 200% étant très agréable et même relativement rapide sous 68000 (l'Amiga de base). Mais en contrepartie PPM est capable d'une meilleure justification. Professional Page 1.31 version 1.2 française est vendu à 3450 FF, plus cher que PPM 1.8 version française (prix public maximum conseillé 2721 FF).

Dans les deux cas, il faut choisir entre la dernière version en anglais (respectivement les 3.1 et 2.0), vendue moins cher en France par des importateurs parallèles, et les versions françaises. Il est dommage que l'importateur de Professional Page passe un an à traduire les versions successives : espérons que Upgrade Edition fera mieux avant les éventuelles mises à jour de PPM (la version 2.0 est déjà en vente aux États-Unis, mais la version 2.1 sera bientôt la prochaine traduction d'Upgrade Edition. Il sera intéressant de voir le prix de la mise à jour.

Si vous aimez beaucoup de graphismes dans vos pages vous avez intérêt à choisir Professional Page. Si vous voulez un texte hyper-propre sans avoir à faire des retouches manuelles, choissisez PPM. Mais surtout, essayez avant d'investir.

Nom : Publishing Partner Master 1.8 (PageStream 1.8).
Éditeur : SoftLogik.
Genre : PAO.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 2721 FF.


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