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Mardi 08 juillet 2025 - 04:53 |
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Voici une poignée de titres ludiques que préparent les éditeurs Amiga.
Syndicate (Electronic Arts)
Anciennement nommé BOB, Syndicate est le tout prochain jeu de l'équipe de Bullfrog, et est annoncé pour Amiga et PC début 1993. Le jeu se déroule dans un futur proche, à une époque où les microprocesseurs cérébraux, qui se plantent à l'arrière du cou permettent à n'importe qui de vivre leurs rêves les plus fous. Le joueur dirige la compagnie qui a inventé le système, mais se retrouve aujourd'hui confronté à sept autres concurrents. Pour ne pas se faire dépasser, votre but est de capturer des villes, entre 100 à 200 ! Imaginez que chaque ville est quatre fois plus grande qu'une carte de Populous, et vous imaginez ce qui vous attend.
Spécialistes des micro-mondes, Peter Molyneux promet que les villes de Syndicate seront plus réalistes et plus vivantes, avec chacune leur propre population et des personnages qui se déplaceront de tous les côtés, pour aller travailler, etc. Il y aura même des trains, des voitures, des camions ou encore un monorail et vous verrez la différence entre les heures tranquilles et la sortie des bureaux !
Le jeu se contrôle en bougeant trois curseurs qui représentent l'intelligence, la force et la perception et en déplaçant les huit hommes de votre équipe. Vous pourrez voler des véhicules, planter des neuro-processeurs dans le cou d'autres personnes pour les contrôler et j'en passe. Syndicate s'annonce définitivement comme le meilleur jeu de Bullfrog à ce jour.
Space Hulk (Electronic Arts)
Après Space Crusade chez Gremlin, voilà qu'Electronic Arts nous propose Space Hulk, d'après le jeu de plateau du même nom, signé Games Workshop. En fait, il s'agit du premier jeu d'une longue série basé sur le monde de Warhammer 40000, dont Electronic Arts possède les droits.
Dans Space Hulk, le joueur se retrouve aux commandes d'une équipe de Marines Terminator, à bord d'un vaisseau infesté d'aliens, les Genestealers. Pires que ceux des films, les Genestealers ne sont qu'une masse de dents et de griffes, protégée par une carapace très résistante, qui ne peuvent se reproduire que dans les corps étrangers ! Manque de chance, ils sont tombés sur la race humaine, qui est bien décidée, grâce à vous, à leur faire passer cette idée rapidement. Après avoir sélectionné et équipé votre commando avec le matériel haute technologie le plus perfectionné du moment (armures robotiques, gants de force, lances-flammes...), vous pouvez choisir votre mission. Le jeu permet de jouer les missions d'origine du jeu de plateau, mais également deux campagnes enchaînant scénario sur scénario lors d'une histoire plutôt inquiétante.
Space Hulk
Desert Strike (Electronic Arts)
Après avoir fait un carton sur Mega Drive, Desert Strike arrive pour Noël 1992 sur Amiga, programmé par Gary Roberts, déjà responsable de l'excellente conversion de John Madden Football. L'histoire, dont on a bien du mal à trouver d'où les scénaristes ont pu s'inspirer, se déroule dans un petit émirat arabe, envahi par le Général Kilbaba, un tyran voisin. Vous jouez le rôle d'un pilote d'hélicoptère de l'armée américaine, et vous allez devoir accomplir des missions ultra-secrètes pour libérer le pays, à bord de votre Apache AH-64.
Le jeu comporte 27 missions allant de la destruction d'un site de lancement de missiles Scud au sauvetage d'agents alliés disparus en passant par la destruction de divers équipements ou lieux ennemis. Le jeu est en 3D isométrique, avec une vue de trois-quart assez originale, mais permettant de bien visualiser les villes, bâtiments, dunes et les nombreuses installations ennemies.
Très prenant, le jeu bénéficie d'une réalisation de qualité (graphismes détaillés, animation réussie, défilement multidirectionnel) qui devrait normalement en faire le digne successeur de Choplifter ! Un succès assuré pour Noël...
Road Rash (Electronic Arts)
Tout comme Desert Strike, Road Rash est la conversion Amiga d'un succès récent d'Electronic Arts sur Mega Drive, et devrait sortir en novembre 1992. Original, le jeu combine la vitesse d'une course de moto et la violence d'un combat de rue. Les courses auxquelles vous allez participer sont en effet sans règlements, car totalement interdites aux États-Unis.
Road Rash
Le jeu comporte cinq circuits différents allant du Sierra Nevada au désert, chaque circuit ayant son lot d'obstacles et de surprises ; voitures, autres motards, troupeaux de vaches et, dans la même catégorie, la police ! Même les meilleurs conducteurs risquent de tomber au moins une fois tant les risques sont élevés... mais ce n'est pas grave, car les animations pour les chutes sont variées et font partie du plaisir que l'on prend à jouer à Road Rash. Après chaque course, vous pouvez non seulement réparer votre moto, mais aussi améliorer les capacités de votre moto ou de son conducteur. Très prenant, rapide, original, jouable à deux, Road Rash promet des courses acharnées.
Populous 2: The Challenge Game (Electronic Arts)
Alors que la version PC de Populous 2 arrive bientôt (en haute résolution qui plus est), The Challenge Game est une extension qui, non content de vous donner de nouveaux graphismes (ambiance japonaise) et de nouveaux terrains, vous permet aussi de participer au Challenge Game. Cette option, qui rappelle un peu Lemmings, vous oblige à sauver un maximum de personnes des catastrophes habituelles de Populous 2. Très drôle et particulièrement original, Challenge Game est la disquette d'extension la plus réussie à ce jour pour un jeu !
Populous 2: The Challenge Game
La suite de Castles est entrée en phase finale de développement et croyez-moi, ça va faire mal. Castles 2 comporte en fait beaucoup plus de phases de gestion économique, politique et social que de scènes de construction de châteaux. Vous serez opposés à plusieurs autres joueurs (gérés par l'ordinateur) dans la conquête des territoires qui constituent l'Angleterre médiévale. Vous aurez toujours la possibilité de construire vos forteresses, en plaçant murs, tours, portes, douves...
Mais le jeu ne s'arrêtera pas là. Vous devrez envahir les régions avoisinantes, vous allier avec vos voisins, essayer de les assassiner à l'occasion... L'intérêt du jeu semble donc largement supérieur à celui du premier volet, avec en outre une technique de programmation et des graphismes ayant, eux aussi, évolués. Des scénarios devraient suivre quelques mois après la sortie du titre.
Super Cauldron (Palace Software)
Grande figure de la micro-informatique ludique, la citrouille de Palace Software (Cauldron pour les intimes) a longtemps partagé la vedette avec le célèbre Sorcery sur la scène ludique des années 1980. Dans le premier épisode, le joueur dirigeait les pas d'une sorcière qui devait concocter une potion magique. Ballade dans les bois et vol nocturne sur un balai étaient les principaux ingrédients de ce jeu mémorable. Histoire de marquer son public, le second épisode fit entrer le héros dans la peau rondouillarde d'une brave citrouille (l'un des principaux monstres qui hantait l'univers de Cauldron). Aujourd'hui, avec le rachat de Palace Software par Titus puis sa renommination en Titus U.K., la citrouille reprend du service pour Super Cauldon.
Dans cette mouture, le joueur endosse le corps de la fille de la sorcière du premier épisode (!?). La jeune femme désire venger la mort de sa parente. Pour cela, elle doit affronter de nombreux univers tous plus fous les uns que les autres. Côté magie, la gamine n'a rien à envier à la défunte sorcière. Alors que cette dernière ne pouvait user que d'un sort de foudre, la nouvelle génération maîtrise parfaitement une douzaine d'incantations. L'enfant peut par exemple créer temporairement des plates-formes ou se téléporter pour franchir des obstacles.
Au regard de cette première version jouable, Super Cauldron s'annonce comme un jeu d'arcade assez ensorcelant. Les versions PC, Amiga et Atari ST sont annoncées toutes trois pour les fêtes de fin d'année.
Chaos Engine (Renegade)
Renegade et les Bitmap Brothers frappent à nouveau avec ce titre très prometteur qu'est Chaos Engine. Disponible dans un premier temps aux alentours du mois de novembre 1992 sur Atari ST et Amiga puis au début de l'année 1993 sur PC, ce jeu est un jeu d'action/tir à défilement multidirectionnel dans lequel vous incarnez un aventurier bien déterminé à venir à bout d'une monstrueuse création d'un savant fou, le Chaos Engine. Celle-ci a créé une faille dimensionnelle et ainsi ouvert la porte d'une autre dimension chaotique transformant les habitants de la région en bêtes monstrueuses et sanguinaires.
Chaos Engine
Chaos Engine
Shadow Of The Beast 3 (Psygnosis)
Il arrive enfin... plus beau et plus fou que les épisodes précédents. Les développeurs, la célèbre équipe de Reflections, ont en effet tenu compte des remarques du public pour faire de cet ultime épisode le meilleur de la série, mais surtout le plus jouable. Votre personnage a enfin retrouvé forme humaine après sa victoire contre l'Archmage Zelek dans Shadow of The Beast 2, et doit désormais affronter le Beast Lord ; Maletoth.
Shadow Of The Beast 3
Ultimate Fight (Stywox)
Nous vous avons déjà parlé d'Ultimate Fight. À l'époque, ce jeu ne nous montrait que ses graphismes et quelques routines d'animation. A présent, Ultimate Fight est quasiment terminé, le jeu tourne complètement, il ne manque plus qu'à intégrer les bruitages et à améliorer quelques aspects techniques.
Le premier titre de ce nouvel éditeur français ne fait pas preuve de très grande originalité ; ce n'était pas le but, il faut plutôt voir une entrée en matière, une manière d'installer ses prochaines réalisations. Ultimate Fight est donc un jeu de tir avec effet 3D ; les ennemis et les éléments du décor viennent du fond de l'écran et foncent vers vous. Fait assez rare sur micro-ordinateur, deux joueurs pourront participer simultanément, chacun son vaisseau à l'écran.
Ultimate Fight
Divisé en trois parties distinctes, Ultimate Fight vous proposera une première course de qualification contre trois autres pilotes, afin de déterminer le héros qui partira sauver l'univers, puis des combats sur six planètes différentes, et enfin un duel à l'épée laser contre le Grand Chef des Grands Méchants de l'Espace. Des sons numérisés sont intégrés au programme, de nombreuses musiques accompagneront vos combats, eux-mêmes entrecoupés de nombreuses pages écrans superbes. Nous avons vu la version Atari ST, qui est déjà bien rapide, les programmeurs de Stywox nous ont assuré que la version PC sera identique, et que la version Amiga sera en 50 images par seconde.
Demon's Back (Stywox)
Pour l'instant, Demon's Back n'a que des écrans à nous proposer, mais regardez-les, ils sont superbes. Ce jeu d'action divisé en six niveaux va vous projeter sur la planète Ogwa, dans la peau d'un chevalier pas trouillard pour un rond qui va se faire une joie de cartonner tous les méchants qui se présentent. L'intérêt de Demon's Back réside donc dans la qualité des graphismes, mais aussi dans la taille des sprites, énormes, prenant parfois tout l'écran.
Demon's Back
Rabbit Run Always (Stywox)
Hop, on ne chôme pas chez Stywox, le premier produit est en cours de finition, et déjà un deuxième, puis un troisième produit arrivent dans nos petites mains. Rabbit Run Always a le mérite de nous offrir un héros, ou des héros puisqu'il sera possible de jouer à deux, aux caractéristiques inhabituelles ; un lapin en peluche.
Rabbit Run Always
Dragon's Lair 3 (ReadySoft)
Eh oui, le temps passe et les héros, loin d'être fatigués, continuent leur progression sur le chemin tortueux de la vie. Au début du chemin, Dirk, héros de Dragon's Lair, avait dû sauver sa fiancée Daphné des griffes de Singe, le dragon maléfique, méchant et très désagréablement mauvais qui l'avait séquestrée pour l'épouser. Pour cela, Dirk avait dû courir comme un dératé un peu dans tous les coins, seulement aidé par le joueur qui le dirigeait, tant bien que mal, à la manette. Dans Escape From Singe Castle, grande révolution : il fallait s'attaquer à un méchant dans le château de Singe et sortir du château de Singe. Pour cela, Dirk avait dû courir comme un dératé un peu dans tous les coins, seulement aidé par le joueur qui le dirigeait, tant bien que mal, à la manette.
Les progrès étaient longs à venir. Vint alors Dragon's Lair 2 Time Warp et là, on commença à sentir que les choses étaient bien différentes. Il s'agissait cette fois de sauver Daphné des griffes de Mordroc qui la séquestrait pour l'épouser. Pour cela, Dirk avait dû courir comme un dératé un peu dans tous les coins, seulement aidé par le joueur qui le dirigeait, tant bien que mal, à la manette mais tout de même, que de chemin parcouru depuis Dragon's Lair 1.
Dragon's Lair 3
Batman Returns (Konami)
Si tout ce que vous aimez dans un jeu, est la présentation, l'animation et les graphismes, alors vous allez être servi ! Si vous avez vu le film, vous comprendrez le début du jeu. On vous informe de la présence du Pingouin dans Gotham City et votre mission sera de le traquer pour le vaincre. Le scénario suit celui du film. Vous commencez votre aventure dans la Batcave. Si vous allumez votre terminal, vous verrez une séquence numérisée des informations locales. Chaque écran est presque parfait, et quand vous déplacez l'icône jaune de Batman sur une sortie, il deviendra rouge. Cela vous permet de voir les objets que vous pouvez prendre et les routes sur lesquelles vous vous dirigez.
Batman Returns
Le jeu comporte d'autres scènes impressionnantes comme celle ou vous admirez la vue du haut d'un immeuble, et en cliquant sur l'icône de la rue, vous y descendrez en planant. La demo que nous avons vu ne comporte pas encore d'intrigue principale mais vous pourrez vous cacher, inspecter des objets et généralement agir comme Batman. Vous pouvez ainsi utiliser tous les personnages et l'équipement spécial dont dispose Batman. Pendant les séquences de combat, vous déciderez si vous allez mettre votre adversaire hors d'état de nuire ou, plus subtilement essayer de l'interroger pour obtenir de précieux indices. Enfin, la chronologie est respectée, déterminant la situation de chaque personnage et la disponibilité des indices (vous ne trouverez personne au City Hall à minuit !). L'environnement, complété par des vraies chauves-souris qui volent, renforce l'atmosphere sinistre. Le film était noir et mystérieux et le jeu respecte cet état d'esprit. Le scénario impliquera, bien entendu, la Catwoman.
1869 (Max Design/Flair Software)
Ce jeu a été un tel succès en Allemagne depuis sa sortie en août 1992 que la compagnie britannique Flair Software compte le distribuer et le traduire aussi bien en anglais qu'en français. Qu'est-ce que l'année 1869 a-t-elle de vraiment spécial ? L'invention du ketchup par un certain M. Heinz ? Oui, mais aussi des événements comme l'ouverture du canal de Suez constituant une véritable révolution en matière de navigation maritime. L'éditeur autrichien Max Design a conçu cette nouvelle simulation autour des événements de cette année. En fait, le jeu commence en 1854 et finit en 1880 : c'est la période pendant laquelle les voiliers furent remplacés par des navires à vapeur.
1869 est plus qu'une simulation financière/économique. Les événements historiques ont été étudiés en profondeur et intégrés dans le jeu. Les guerres de l'opium en Asie ou de l'Indépendance en Amérique influencent non seulement les prix et la disponibilité des biens mais causent également la fermeture des ports et la confiscation des navires. Vous pouvez obtenir des contrats plus lucratifs pendant les guerres mais si vous êtes malchanceux, ce ne seront pas des troupes régulières qui vous attendront au point secret d'accostage, mais des soldats rebelles et vous perdrez bateau et cargaison.
1869
Cette simulation est jouée presque comme une aventure, les écrans animés sont complémentaires et ajoutent plus de profondeur au jeu. L'interface est vraiment simple et flexible avec quelques textes amusants. Des options à choix multiples apparaissent et vous cliquez sur la ligne que vous voulez exécuter. Beaucoup de pages de statistiques sont disponibles à la demande. Si vous aimez les simulations, alors vous aimerez beaucoup ce jeu. Prochainement sur vos écrans !
Creatures (Thalamus)
Alors que la version 8 bits de Creatures 2 fut en tête des ventes pendant plusieurs semaines en Grande-Bretagne, WJS qui a développé de nombreux titres pour Psygnosis et travaille actuellement sur Beastmaster pour Thalamus, ne se repose pas sur ses lauriers. Cette équipe nous concocte déjà non seulement la version 16 bits de Creatures 1, qui sera prête dans environ six semaines, mais enchaînera immédiatement avec Creatures 2.
Creatures est un irrésistible jeu de plates-formes très marrant, rempli d'affreux monstres, réalisé grâce aux meilleures techniques de programmation sur Amiga. Vous êtes Clyde Radcliffe dont les amis sont retenus prisonniers dans d'horribles chambres de tortures. Tout un village est ainsi captif. Vous devez donc sauver vos amis en voyageant de la Forêt Noire hantée de gâteau à un pays peuplé de créatures démoniaques (hommes-grenouilles, piranhas...) et entrer dans les chambres des tortures elles-mêmes.
Creatures
Le héros débute avec un tir laser vraiment efficace contre les créatures, mais les nombreux sauts et actions pour leur échapper compliquent beaucoup les choses. Grâce à de rapides mouvements multidirectionnels avec la manette, vous pouvez ajuster la direction de vos tirs grâce à un panneau de contrôle qui apparaît quand vous tirez sur la manette. C'est un moyen très efficace pour atteindre les cibles qui se trouvent dans les coins. Alors que certains adversaires sont terrassés en un seul coup, d'autres nécessitent plusieurs tirs. Vous ne devez surtout pas les laisser vous toucher.
Tous les deux niveaux, vous vous retrouvez dans la chambre des tortures pour sauver un ami. Ces séquences de chambres des tortures sont vraiment spéciales et constituent une partie importante du jeu. Vous remarquerez également que, bien que la plupart des ennemis semble des individus, certains sont en fait des groupes, et si vous tuez l'un d'entre eux, tous mourront. Vous pourrez visiter la traditionnelle échoppe pour acheter des armes plus efficaces ou même obtenir des conseils de la part de la sorcière. Elle vous donnera jusqu'à trois indices pour vous aider lors de votre prochaine confrontation dans la chambre des tortures.
Bien que ce jeu ait l'air d'un simple jeu de plates-formes tout ce qu'il y a de plus classique, de nombreux casses-têtes sont incorporés et vous devez faire appel à tous vos réflexes et à toute votre astuce pour atteindre certaines parties de l'écran. Heureusement, les contrôles à la manette sont très maniables et mettront à vos dispositions tous les mouvements.
Kiro's Quest (Thalamus)
Dans ce jeu d'arcade/action, vous incarnez Kiro, un intrépide aventurier dont les amis ont été capturés et gelés dans des blocs de glace par un affreux méchant. Vous devez donc essayer de les sauver à l'aide de la dernière invention de votre ami le professeur, une machine à voyager dans le temps. Vous visiterez de nombreuses planètes où vous affronterez de nombreux d'adversaires et surmonterez beaucoup d'obstacles. Votre seul moyen de progression est de tirer sur les méchants pour les transformer en dalles de glace que vous pousserez pour boucher les trous au sol afin de vous frayer un chemin (ouf !). Vous disposerez de nombreux bonus, secrets ou non, représentés essentiellement par des friandises hamburgers, fruits, glaces, gâteaux, etc.
Kiro's Quest
Zyconix (Mirage)
Ce jeu est un mélange étonnant et détonnant de Tetris, Klax et d'Arkanoid, où vous pourrez défier votre agilité, votre patience et, en mode deux joueurs, l'un de vos amis. Le principe est très simple : vous devez éviter que les briques qui tombent du haut de l'écran ne s'empilent, remplissant ainsi l'écran. Pour cela, vous devez manoeuvrer les briques de manière à former des lignes horizontales et/ou diagonales de même couleur pour les faire disparaître. Horizontales et diagonales, mais surtout pas verticales !
La différence avec Tetris par exemple, est que plusieurs briques tombent en même temps et leur vitesse et leur nombre augmentent au fur et à mesure. Avec la souris, vous disposez de quatre icônes pour manipuler ces briques. On peut ainsi, après beaucoup d'entraînement, retenir les briques en attendant une brique d'une certaine couleur. Cela n'est pas encore trop difficile à réaliser si ce n'est que des briques spéciales tomberont également. Cela peut aller des briques transparentes qui peuvent être placées n'importe où, des briques mines qui explosent au-dessus d'une colonne et la réduisent d'un cran, des briques aiguilles qui détruisent toute une colonne, des balles qui, comme dans Arkanoid, détruisent une à une les briques... Ces briques spéciales sont innombrables et vous devrez bien les connaître pour les utiliser au mieux.
Vous disposez de quatre niveaux de difficulté qui sont en fait quatre types de jeux différents que vous pouvez choisir. Louis/Jazz est le jeu classique où vous devez "juste" éviter que l'écran ne se remplisse. Dans Blind Boy/Rave, vous devez faire disparaître une pile de briques déjà à l'écran, une fois nettoyée, une autre apparaît. Dans Spry/Funky, vous devez lier les briques le plus rapidement et le plus efficacement possible, car quand une brique touche le haut de l'écran, une ligne indestructible apparaît. Enfin, dans Shazza/Soul, vous jouez contre la montre. Chaque jeu possède ses propres difficultés et permet ainsi beaucoup plus de variétés dans le défi.
Bouncy Bat (Accolade)
Accolade nous propose un jeu d'arcade "meilleur et plus rapide de Sonic et Zool réunis". Vous êtes une chauve-souris et vous devez affronter de multiples ennemis sur huit pays : Candyland, Duploland, Iceland, Woodland, Underworld, Mechanoland. Chaque "pays" possède ses propres graphismes. Mais il existe de nombreux mondes cachés à découvrir. Comme dans Sonic, des fruits et des bonus vous permettront de voler pendant un temps déterminé. Vos ailes, déployées pendant le vol, constituent des armes efficaces pour contrer les nombreux méchants. Parfois, des arbres ou des murs vous fourniront de l'énergie supplémentaire, pas du tout superflue étant donné la difficulté du jeu. De plus, pour vous compliquer la tâche, vous devez trouver la sortie par vos propres moyens et avec les 150 plans/chemins incorporés dans le jeu, ce n'est pas évident, surtout quand le temps est limité.
Bouncy Bat
Pandemonium (Gremlin)
Pandemonium est un jeu d'action et de stratégie difficile à classer car il réunit combat et réflexion/stratégie. Vous dirigez de mignons petits personnages, les Bobbins, ainsi que leur roi. Votre tâche est de réunir trente joyaux cachés dans le château des Bobbins. Comme ce château est immense, vous disposez d'une carte où vous décidez de la partie à explorer, chaque partie étant de difficulté différente.
Le jeu a un air de Lemmings, puisqu'avec de plusieurs "outils" vous devez atteindre une partie de l'écran pour prendre le joyau en question, pendant que des ennemis vous attaquent. Ces outils sont innombrables : bombes pour détruire les rochers qui bloquent le passage, matériaux de construction pour bâtir ponts et autres escaliers, ballons pour voyager sur tout l'écran... ça ressemble beaucoup à un jeu de plates-formes puisqu'il y a plusieurs paliers/étages. Mais l'élément stratégique est un aspect déterminant. En effet, vous devez non seulement construire le chemin d'accès au joyau grâce à des Bobbins maçons mais, comme de multiples ennemis vous attaquent de toutes parts, il vous faut également affecter à certains Bobbins une fonction plus belliqueuse : des gardes du corps pour Sa Majesté, des guerriers pour protéger les ouvriers, des éclaireurs pour tuer les ennemis les plus téméraires.
La vitesse de construction des passages est primordiale : plus vous affectez de maçons et moins cela vous prendra de temps. Comme les joyaux n'apparaissent en un endroit du château que pendant un temps limité, après lequel ils disparaissent pour réapparaître en un autre endroit, vous avez intérêt à faire vite. Prenons un exemple : un Bobbin maçon met environ 30 secondes pour construire un escalier et 20 secondes pour un pont. Chaque Bobbin maçon supplémentaire vous permettra de gagner cinq secondes. Or, vous n'avez droit qu'à quatre maçons. Vous devez donc absolument les protéger avec des Bobbins guerriers ou éclaireurs, car la liste des ennemis est très très longue : dragons, merlins, archers, homme des cavernes, etc. Malgré son apparente complexité, Pandemonium est très facile à manier et cependant difficile à finir. De bien belles "prises de têtes" en perspective...
Reach For The Sky (Virgin)
Reach For The skies est un jeu en 3D polygonale avec de nombreuses techniques graphiques réellement innovantes dont celle de Gouraud, aussi bien que de nouvelles présentations visuelles est une simulation produite par Rowan Software, qui était responsable de Falcon, une des meilleures simulations actuelles. Le jeu est situé pendant l'affrontement de la Seconde Guerre mondiale entre Anglais et Allemands. Vous pouvez choisir votre camp. En outre, le cours de l'histoire peut être bouleversé si vous employez des tactiques différentes (du côté des Allemands) ou en échouant à freiner l'avancée allemande (du côté des Anglais).
Reach For The Skies est divisé en un nombre de phases. En tant qu'Allemand, vous êtes restreint à des cibles raisonnables pour cette phase. La première phase se déroule quand l'aviation allemande a tenté de repousser la RAF Outre-Manche. L'idée des Allemands était d'attaquer des navires Alliés qui sont dans la Manche. Ainsi, quand la RAF s'est précipitée à leur secours, les forces allemandes pouvaient engager plus de bâtiments. Le plan a très bien marché jusqu'à ce que la RAF ait saisi ce qui se passait. Elle a donc pris la décision de réduire les sorties en Manche. Pendant le jeu cependant, il y a un important convoi transportant des munitions pour un de ses avions. Si ce convoi était endommagé et/ou détruit, les renforts du joueur en souffriraient énormément.
La phase 2 concerne l'attaque allemande sur les installations de radar. La phase 3 commence avec l'attaque des terrains d'aviation de la RAF, qui se termine, avec la phase 4, celle des cibles industrielles et civiles. L'Éclair.
Reach For The Sky
En cliquant sur des menus déroulants, on peut redistribuer les forces, annuler et lancer une attaque. La dernière sélection donne accès à un autre menu où vous sélectionnez le nombre des avions et leur direction. Chaque terrain d'aviation détient un seul type d'avions alliés (Spitfire ou Hurricane). Pendant un vol, on peut contrôler jusqu'à quatre avions par escadron britannique (huit chez les Allemands). A n'importe quel moment, comme dans Flight Of The Intruder, on peut aller de la cabine de pilotage au flanc de l'avion, bien sûr. Il n'y a pas de systèmes de grades ni de promotions. Les grades constituent en fait le niveau de difficulté, comme dans Falcon et Flight Of The Intruder.
Le moral des troupes joue également une grande part. Il est fondé, ou établi, davantage sur le moral moyen de toute la flotte que sur celui des pilotes individuellement. Cependant, si un pilote arrive d'une base où le moral est faible à une base où le moral est haut, le moral moyen de ce dernier diminue. Si une base cause de nombreux tués, le moral montera, améliorant du même coup les compétences. S'ils perdent régulièrement des pilotes, alors le moral chutera. Il y a une fiable diminution du moral pour un avion endommagé également. Les bases à faible moral peuvent en récupérer mais très lentement.
Il y a quatre usines d'avions fabriquant chacune un avion par jour, où se fournissent les bases. Un avion peut être réparé sur les bases. Néanmoins, si une base est endommagée, la réparation prendra plus de temps. Si les usines sont touchées, elles arrêtent la production jusqu'à ce qu'elles soient complètement réparées, ce qui peut prendre de cinq à huit jours.
Une des nouvelles caractéristiques est la gestion de la lumière et des ombres, grâce à l'utilisation des 256 couleurs (version PC VGA) au lieu de 16. Imaginez le rendu de la 3D d'un Spitfire vu de l'extérieur... L'avion pivote et on voit l'effet de lumière. A cause de la complexité de la version PC, les programmes Amiga et Atari ST seront moins réussis. Le jeu est fondé sur l'authenticité aussi bien au niveau du scénario que des commandes de jeu qui tient compte de l'aérodynamisme. Ce jeu multifacette devrait plaire aussi bien aux amateurs de stratégie qu'à ceux des simulateurs.
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