Obligement - L'Amiga au maximum

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Dossier : Classic Reflections - Qu'est-il arrivé à DKB ?
(Article écrit par Trevor Dickinson et extrait de Amiga Future - février 2015)


Note : traduction par David Brunet.

Qu'est-il arrivé à DKB ?

Tout au long de la relativement courte histoire de l'Amiga, de nombreuses talentueuses personnes et sociétés ont contribué à son succès et à son histoire. Certaines sont devenues célèbres pendant les années Commodore, tandis que d'autres ont été plus actives après la disparition de cette dernière. Ce mois-ci, je passe en revue une société tierce, qui a développé du matériel Amiga à Wixom dans le Michigan, une ville qui abritait autrefois l'usine de fabrication de Ford qui construisit de nombreuses voitures américaines emblématiques comme la Ford GT, la Ford Thunderbird et la Lincoln Town Car. Contrairement à beaucoup d'autres entreprises, sa contribution à l'Amiga s'est étalée non seulement sur les années Commodore mais aussi les années post-Commodore et elle a même été brièvement associée à la tentative de relance d'Amiga Inc. après la déception des années Gateway. Ce développeur fut Dean Kenneth Brown et DKB Software, Inc. fut le nom de sa société. Voici son histoire Amiga.

Dean Brown DKB logo
Dean Brown de DKB

La voie intérieure

Bien que Dean Kenneth Brown obtint son premier Amiga 1000 début février 1986, sa carrière ne débuta pas sur cette machine. Il dirigea durant plusieurs années sa propre entreprise de programmation et de conseil, en développant des logiciels pour le Tandy TRS-80 et pour un clone IBM de Sanyo fonctionnant sur MS-DOS. Le nouvel ordinateur Amiga n'en était qu'à ses débuts, mais M. Brown se sentit vite frustré par la quantité d'annonces sans lendemain en termes de logiciels Amiga et décida d'agir par lui-même.

Comme l'Amiga 1000 original était limité à 256 ko de mémoire, il développa une carte d'extension mémoire de 1 Mo et, début 1987, il sortit l'Insider, l'une des premières extensions pour le nouvel Amiga. L'Insider, vendu au prix de 349,95 $, fut commercialisé par Michigan Software Distributors, et comportait 1 Mo de mémoire Fast et une horloge temps réel sauvegardée par une pile non remplaçable. Bien que le processeur 68000 de l'Amiga devait être retiré, il était relativement facile d'installer la carte à l'intérieur de la machine. La carte était connectée au socle du 68000 et plusieurs fils de liaison devaient être connectés à la carte mère de l'Amiga. Le processeur 68000 était inséré dans un port correspondant sur la carte Insider.

Insider
Insider

L'Insider fut un succès immédiat et, comme le dit Dean Brown, "nous avions construit 250 cartes en nous attendant à ce que cela suffise pour quatre mois de ventes, mais la totalité de la production fut vendue en deux semaines. Je recevais des appels de personnes du monde entier : France, Japon, Afrique du Sud, ce qui, pour moi, était sidérant". En tout, il vendit plus de 6000 cartes Insider en 1987, ce qui convaincu Dean Brown qu'il y avait une demande latente parmi les utilisateurs Amiga pour des extensions de qualité. Il commença immédiatement à travailler sur son prochain projet Amiga, ce qui conduisit à la création de la société DKB Software.

Insider
Publicité de 1987 pour l'Insider

En 1988, Dean Brown commercialisa la carte KwikStart Plus pour Amiga 1000 qui fut de nouveau distribué par Michigan Software et vendu au prix de 169,95 $. Elle incluait la nouvelle ROM Kickstart 1.2 et permettait à l'Amiga de démarrer plus rapidement en éliminant le besoin d'une disquette Kickstart ainsi qu'en rendant les 256 ko de mémoire utilisés par le Kickstart. Contrairement aux cartes Insider, l'installation de Kwikstart nécessitait quelques compétences en matière de soudure. La puce PAL située en 6J sur la carte fille Amiga devait être dessoudée et la ROM Kickstart enlevée. Un nouveau socle était livré, qui devait être soudé à l'emplacement 6J, et une puce PAL de remplacement était fournie. La carte Kwikstart se connectait également au socle du 68000, remplaçant le processeur qui était réinstallé dans un port correspondant sur la carte Kwikstart. Une fois la carte installée, deux fils supplémentaires devaient être soudés à la carte mère de l'Amiga.

Pour maintenir la compatibilité avec certains logiciels, des cavaliers furent inclus pour désactiver la carte KwikStart ; elle pouvait également être désactivée en appuyant sur les touches Control-Amiga-Amiga pendant plus de trois secondes, permettant à l'Amiga de démarrer à partir de la disquette Kickstart 1.1 originale. La carte KwikStart était également compatible avec l'Insider et les deux pouvaient être installés ensemble dans le même Amiga.

Chasseur de puces mémoire

La percée majeure suivante de Dean Brown eut lieu après le lancement par Commodore des nouveaux modèles Amiga 2000 et 500 en 1987. À cette époque, davantage de logiciels Amiga étaient disponibles, dont une grande partie n'était compatible qu'avec l'Amiga 1000 et l'ancienne ROM Kickstart 1.1. En 1988, Dean Brown lança MultiStart, l'un des premiers commutateurs de ROM Kickstart pour Amiga 500 et 2000, qui se vendit au prix de 129,95 $ et qui fut à nouveau distribué par Michigan Software. Commercialisé en tant qu'améliorateur de compatibilité pour les Amiga 500 et 2000, MultiStart était fourni avec la ROM Kickstart 1.1 répartie sur quatre puces PROM. Contrairement à la carte KwikStart, elle était très facile à installer et ne nécessitait aucune soudure. Elle se connectait à l'emplacement de la ROM Kickstart, remplaçant la ROM Kickstart 1.2 qui était réinstallée dans un port correspondant sur la carte MultiStart. Un fil de la carte devait également être connecté à la broche 41 de la puce Gary embarquée. La commutation entre les ROM Kickstart était simplement réalisée en maintenant les touches Ctrl-Amiga-Amiga enfoncées pendant trois à six secondes. Encore une fois, les ventes de MultiStart furent très bonnes et pour la plupart des utilisateurs Amiga, c'était un cas typique du concept "installer et oublier" : une fois installée, vous n'aviez plus à vous en soucier.

Le coût des puces mémoire augmenta en raison d'une pénurie causée par un conflit commercial entre les États-Unis et le Japon sur les importations à bas prix, et DKB brada sa carte Insider (sans mémoire installée) à un prix réduit de 150 $ plus 3 $ de frais de port.

Pendant ce temps, Dean Brown travailla sur une mise à niveau de sa carte Insider. La nouvelle version, rebaptisée Insider II, pouvait gérer jusqu'à 1,5 Mo de mémoire Fast et fut commercialisée en 1989 au prix de 249,95 $, sans mémoire installée. Outre l'augmentation de la capacité mémoire, l'installation fut similaire à celle du modèle précédent, sauf que, dans la version NTSC, un clip devait être fixé à la broche 14 de la puce à l'emplacement P6 sur la carte fille Amiga. En raison de contraintes d'espace dans la version PAL, ce clip devait être coupé et le fil soudé à la broche 7 de la puce à l'emplacement U4S sur la carte mère. Dean Brown révéla également qu'il développait un module de mémoire Fast statique pour l'Amiga 2000.

Insider II
Insider II

Un nouveau départ

La carte KwikStart fit également l'objet d'un important ravalement de façade. La nouvelle version, vendue au prix de 99,95 dollars sans les ROM Kickstart, fut rebaptisée KwikStart II. Elle incorporait deux emplacements qui permettaient d'installer les ROM Kickstart 1.3 et 2.0 en même temps. Comme pour la version précédente, la carte se connectait au socle du 68000 et nécessitait le remplacement d'une puce PAL soudée sur la carte fille de l'A1000. On pouvait aussi commuter la ROM, via un raccourci clavier, et donc sans mettre l'A1000 hors tension et, si une seule ROM Kickstart était installée, l'A1000 pouvait toujours être démarré à partir d'une disquette pour maintenir la compatibilité pré-Kickstart 1.3 avec des logiciels plus anciens. Cependant, contrairement à la version précédente, l'espace mémoire de 256 ko réservé au Kickstart n'était pas libéré car l'image de la ROM Kickstart 2.0, plus grande, utilisait cet espace d'adressage. La KwikStart II disposait également d'un troisième emplacement ROM de rechange pour les potentielles futures mises à jour.

Kwikstart II
Kwikstart II

KwikStart II
Publicité pour Kwikstart II

Vers la fin de 1990, Dean Brown commença à faire de la publicité et à distribuer ses produits sous la marque DKB Software pour la première fois. Dans le même temps, contrairement à la plupart des autres fabricants d'électronique américains, dont Commodore, il offrait une garantie complète d'un an sur tout son matériel.

Le produit Amiga suivant de Dean Brown fut BattDisk, une carte Zorro II comportant de la mémoire vive et pouvant être utilisé comme un RAM Disk persistant pour A2000 et A3000, vendu au prix de 269,95 dollars sans mémoire installée. Le BattDisk comprenait un disque RAM statique résistant à la réinitialisation, sauvegardé par pile et pouvant contenir jusqu'à 8 Mo de mémoire Fast. Il gérait le démarrage automatique sous Kickstart 1.3, alors que le RAM Disk statique super rapide pouvait être protégé en écriture matériellement et logiciellement.

DKB BattDisk
BattDisk

Le 31 juillet 1991, Dean Brown déposa les documents de création de sa nouvelle société qui était désormais dénommée DKB Software, Inc.

Dean Brown continua à lancer de nouveaux produits. MultiStart fut mis à jour et renommé MultiStart II. Cette nouvelle mouture, vendue directement auprès de DKB au prix de 99,95 $, permettait aux propriétaires d'A500 et d'A2000 d'installer les ROM Kickstart 1.3 et 2.0 en même temps et de passer de l'une à l'autre à l'aide d'un raccourci clavier. Comme auparavant, un fil de connexion devait être attaché à la broche 41 de la puce Gary.

DKB produisit en fait plusieurs variantes de la carte. L'une d'entre elles comportait trois emplacements Kickstart et une nappe qui reliait le troisième emplacement à l'emplacement Kickstart de la carte mère. Une autre variante disposait de longues pattes sur le fond de la carte MultiStart qui s'inséraient directement dans l'emplacement Kickstart de la carte mère. Une autre version avait deux ROM Kickstart de 40 broches et une nappe à connecter à l'emplacement Kickstart de la carte embarquée. Le MultiStart II s'avéra extrêmement populaire auprès des utilisateurs d'Amiga et, comme le confirma Dean Brown : "À un moment donné, je vendais 1700 MultiStart II par mois. Ils étaient vendus, faisaient leur travail, et les gens oubliaient qu'ils étaient là, pour la plupart".

Son produit suivant allait également devenir un succès, notamment auprès des utilisateurs du système Video Toaster 2000. En 1991, DKB lança la MegAChip 2000, une carte mémoire offrant 1 Mo de mémoire Chip supplémentaire accessible par les puces propriétaires de l'Amiga, ce qui en faisait une extension essentielle pour les travaux sérieux en matière de graphismes, de vidéo de bureau, de rendu 3D, d'animation et de multimédia. La MegAChip 2000 se connectait à l'emplacement de la puce Agnus et comprenait un câble qui devait se connecter à la broche 36 de la puce Gary. Cette carte était fournie avec 1 Mo de mémoire et disposait d'un emplacement pour la puce Agnus pouvant être remplacée en option par une Super Agnus, augmentant ainsi la mémoire Chip maximale à 2 Mo. Le prix de vente initial était de 299,95 $ avec 1 Mo de mémoire mais sans la puce Super Agnus qui était en supplément. Elle était entièrement compatible avec le Workbench 2.0 et la puce Denise ECS, ainsi qu'avec le Video Toaster et d'autres genlocks et tampons de trame.

MegAChip 2000
MegAChip 2000

MegAChip 2000
Publicité pour MegAChip 2000

Fin 1991, DKB commercialisa une version mise à jour, nommée MegAChip 2000/500, qui fonctionnait à la fois avec l'Amiga 2000 et 500. DKB publia également SecureKey pour les A2000 et A3000, en 1991, au prix de 124,95 dollars. Il s'agissait d'une carte Zorro II autorisant les utilisateurs à protéger leur Amiga et leurs données par un mot de passe contre toute utilisation non autorisée. Une fois réglé, si un mot de passe était mal saisi trois fois, l'Amiga était mis hors tension avant de pouvoir le saisir à nouveau. Cependant, retirer la carte SecureKey était un moyen très simple de contourner le mot de passe.

Options d'extension

Lorsque Commodore commercialisa l'A2630 en 1989, sa carte accélératrice 68030 pour les A1500, A2000 et A2500, elle n'y avait inclus que 4 Mo de mémoire Fast. Heureusement, Commodore avait prévu dessus un emplacement dédié aux cartes mémoire tierces et, début 1992, DKB révéla les détails de sa nouvelle DKB 2632, une carte d'extension mémoire 32 bits pour l'A2630.

DKB 2632
DKB 2632

Cette carte, vendue initialement à 699,95 $, était fournie avec 4 Mo de mémoire, et comprenait également quatre emplacements SIMM 72 broches pouvant accepter jusqu'à 112 Mo de mémoire Fast supplémentaire, via des ajouts de 1, 2, 4, 8, 16 ou 32 Mo. À la fin de 1992, le coût de la mémoire ayant baissé, DKB réduisit le prix de la version 4 Mo à 549,95 $. DKB proposa également une version avec 8 Mo pour 799,95 $ ainsi qu'une carte avec 16 Mo pour 1199,95 $.

Lors du salon World Of Commodore, qui se tint à New York en avril 1993, DKB annonça sa première carte d'extension pour l'Amiga 1200. La carte DKB 1202, vendue au prix de 189,95 $, s'insérait dans la trappe de l'A1200 et comportait un coprocesseur mathématique 68881 cadencé à 16 MHz, une horloge temps réel sauvegardée par pile et deux emplacements SIMM pouvant contenir jusqu'à 8 Mo de mémoire Fast 32 bits. La DKB 1202 était idéale pour les opérations mathématiques intensives telles que les déformations, l'animation, la manipulation d'images ou le lancer de rayons. Une version avec un FPU 68882 cadencé à 40 MHz était également disponible en option.

DKB présenta aussi The Clock, une horloge simple, sauvegardée par pile, vendue au prix de 29,95 $ et se connectant au port horloge interne de l'A1200. Au milieu de l'année 1993, DKB annonça qu'il serait le distributeur américain de la Piccolo, une carte graphique RTG 24 bits Zorro II/Zorro III développée par Ingenieurbüro Helfrich en Allemagne. La carte Piccolo était dotée d'une double mémoire tampon et de plusieurs écrans et était vendue à partir de 699 $. Elle était fournie avec 1 ou 2 Mo de mémoire vidéo rapide et était capable de gérer de véritables modes d'écran 16 et 24 bits ainsi que des résolutions entièrement programmables.

DKB
Divers périphériques de DKB

DKB présenta la carte Piccolo lors de la deuxième édition annuelle du World Of Commodore Amiga à Pasadena, États-Unis, en septembre 1993 avec sa nouvelle carte DKB 3128, un périphérique d'extension mémoire Fast 32 bits en Zorro III pour les modèles A3000 et A4000 équipée d'une carte accélératrice Commodore A3640. La DKB 3128 gérait jusqu'à 128 Mo de mémoire Fast, proposée sur quatre emplacements SIMM à 72 broches, le tout au prix initial de 374,95 $ sans mémoire installée. Malheureusement, une explosion anéantit l'usine japonaise qui produisait 60% de l'approvisionnement mondial en résine de créosol. Comme il s'agissait d'un élément clé dans la fabrication des puces mémoire, le prix de la mémoire grimpa en flèche. Avant l'accident, 4 Mo de mémoire pour cette carte pouvaient être achetés pour 145 $ mais après l'incendie, le prix doubla. De plus, en raison d'une incompatibilité avec la norme Zorro III de Commodore, la DKB 3128 ne fonctionnait pas avec les premières cartes Commodore A3640 produites. Commodore résolut le problème pour les cartes A3640 à partir de la série de la version 3.1. La carte DKB 3128 s'avéra populaire auprès des utilisateurs du Video Toaster qui avaient le besoin et probablement les moyens financiers d'acheter une carte entièrement équipée.

DKB 3128
DKB 3128

Le vent du changement

Vers la fin de 1993, DKB annonça qu'il était également le distributeur américain des cartes graphiques haut de gamme Rainbow. Au salon World Of Commodore de Toronto en décembre, DKB dévoila la DKB 1240, sa nouvelle carte accélératrice 68030 32 bits pour Amiga 1200 qu'elle prévoyait de livrer en février 1994.

Comme Commodore réduisait ses coûts en rognant sur ses effectifs et en annulant le développement de produits, DKB révéla qu'il avait repris la fabrication du contrôleur Fast SCSI-2 A4091 de Commodore pour les Amiga équipés de ports Zorro III. On murmura aussi que DKB avait acquis les droits de la carte DSP de Commodore pour l'A4000. Cependant, DKB annonça qu'il n'était plus le distributeur de la carte graphique Piccolo, mais qu'il prévoyait de lancer au printemps 1994 sa propre carte graphique Zorro III 24 bits à bas prix, baptisée Talon, qui utiliserait les mêmes pilotes EGS que les cartes Piccolo et Spectrum, le tout pour un prix de moins de 500 dollars.

DKB publicités
Publicités pour Piccolo et Talon

La carte DKB A4091 sortit début 1994 au prix de 395 dollars. Elle était équipée d'un connecteur SCSI-2 interne à 50 broches et la carte pouvait loger un disque dur 3,5 pouces. Elle disposait aussi d'un connecteur Centronics GD externe à 50 broches qui nécessitait de coûteux câbles et terminateurs SCSI. Bien qu'elle comprenne une ROM de démarrage automatique et une terminaison de bus SCSI active, elle ne disposait pas de mémoire embarquée et ne fonctionnait qu'avec les A3000 et A4000 dotés du Buster 11. Elle était également compatible avec tout A3000 équipé d'une carte A3640.

DKB 4091
DKB 4091

De son côté, Commodore allait de mal en pis et, le 29 avril 1994, la société déclara faillite. Malgré cela, DKB continua à faire avancer le développement de ses produits Amiga. Il lança la carte accélératrice DKB 1240 pour l'A1200 (425 $). Cette carte, qui comportait un processeur 68030 fonctionnant à 28 MHz et un emplacement SIMM 72 broches pouvant comporter 128 Mo de mémoire Fast, s'insérait dans la trappe ventrale de l'A1200. Le processeur 68030 était cadençable à 40 MHz et un FPU 68882 ainsi qu'un contrôleur SCSI-2 étaient également disponibles en option.

DKB 1240
DKB 1240

Post Commodore

Après la chute de Commodore, les fournisseurs et les fabricants fuirent en masse la scène Amiga. Cependant, Dean Brown tenait à assurer à ses clients que DKB était toujours engagé sur ce marché. Dans un article publicitaire spécial sur les profils d'entreprise paru dans le numéro de septembre 1994 du magazine Video Toaster User, Dean Brown s'engagea à soutenir l'Amiga : "Nous sommes toujours engagés sur le marché de l'Amiga et dès que la production de machines redémarrera, nous serons prêts à fournir les périphériques dont le marché a besoin."

Fidèle à ses paroles, DKB continua à développer sa gamme de produits Amiga. Il signa un accord de distribution avec Power Computing pour les droits de distribution aux États-Unis du Power XL Drive, un lecteur de disquette haute densité de 1,76 Mo. Les versions externe et interne du lecteur étaient disponibles au prix de 175 $ et 170 $ respectivement. DKB signa également un accord avec Cloanto pour distribuer le logiciel de dessin Personal Paint 6.1 (99 $) aux États-Unis, qui comprenait une disquette bonus d'images en 256 couleurs.

Soucieux d'élargir sa gamme de produits pour A1200, DKB lança Cobra (195,95 $), une carte accélératrice 68030 à bas coût, s'insérant dans la trappe de l'A1200. Celle-ci était fournie avec un processeur 68030 fonctionnant à 28 ou 33 MHz ou un 68EC030 fonctionnant à 40 MHz, couplé à un FPU 68882 optionnel cadencé jusqu'à 40 MHz. Elle comprenait également un emplacement mémoire SIMM à 72 broches pouvant accepter jusqu'à 128 Mo et une horloge sauvegardée par pile. La Cobra était compatible avec AmigaOS 2.x/3.x. Cependant, elle avait besoin d'une mise à jour de son micrologiciel pour Kickstart 3.1, sinon elle ne fonctionnait pas si la mémoire était en place.

DKB Cobra
DKB Cobra

DKB produisit également Mongoose, une version à 50 MHz de la carte accélératrice DKB 1240, proposée à un prix de moins de 350 $. Après la sortie des cartes accélératrices DKB 1240 et Cobra, DKB commercialisa Ferret, un contrôleur SCSI-2 optionnel, basé sur la puce Qlogic FAS246, qui comprenait un connecteur SCSI DB25 externe et supportait des vitesses de transfert allant jusqu'à 2,8 Mo/s.

La société construisit également RapidFire (175 $), un contrôleur SCSI-2 à bas coût pour port Zorro II, également basé sur la puce Qlogic FAS246. Ce contrôleur disposait d'une amorce automatique, d'une terminaison passive et d'un connecteur passerelle à diode de détection d'activité du disque. Comme l'A4091, il comportait de l'espace sur la carte pour y loger un disque dur 3,5" et incluait un connecteur interne à 50 broches ainsi qu'un connecteur externe DB25 SCSI. Contrairement au A4091 qui n'avait pas de mémoire embarquée, le RapidFire proposait deux emplacements SIMM 72 broches pouvant contenir jusqu'à 8 Mo de mémoire. Malgré cela, ce n'était pas un périphérique DMA et ses performances pâtissaient si l'on accédait à deux disques durs de la carte en même temps.

Plein feu

Bien qu'Escom ait acquis en avril 1995 les actifs de l'Amiga, à la fin de cette année, la plupart des fabricants de matériel tiers Amiga aux États-Unis avaient soit fermé, soit rejoint le monde Intel. DKB continua malgré tout à s'opposer à cette tendance et fut la première entreprise nord-américaine à lancer une carte accélératrice Amiga à base de 68060 pour l'Amiga 2000.

La carte accélératrice WildFire 68060 (1699 $) ne fut pas une simple refonte d'une carte 68040 préexistante mais un développement de pointe, conçu pour le marché professionnel du Video Toaster en Amérique du Nord, dont la majeure partie était basée sur des machines A2000 et A2500. Elle était construite autour d'un processeur 60860 fonctionnant à 50 MHz et comprenait une interface mémoire 64 bits gérant jusqu'à 128 Mo sur quatre emplacements SIMM 72 broches. Elle se connectait au port processeur de l'A2000 et contenait un bus PCI pour de futures options d'extension, comme une carte graphique PCI 24 bits.

La WildFire 68060 incluait aussi une carte Ethernet intégrée (RJ45 10BaseT et adaptateur 10Base2 en option) présentant des vitesses de transfert allant jusqu'à 100 Mbps ainsi qu'un contrôleur Fast SCSI-2 d'une vitesse de transfert maximale de 10 Mo/s. Les interfaces SCSI et Ethernet étaient toutes deux pilotées par DMA pour des vitesses de transfert maximales. Des connecteurs SCSI haute densité internes à 50 broches et externes furent intégrées comme d'habitude. La carte comprenait également une flashROM pour les mises à jour de son micrologiciel, qui intégrait le Kickstart 3.x afin de fonctionner correctement. DKB révéla également les plans d'un modèle pour l'A4000 et l'A4000T ainsi qu'une carte multi-entrées/sorties pour Zorro II dotée d'un port parallèle, de quatre ports série, ainsi que d'un module d'extension optionnel ajoutant un autre ensemble de ports (un port parallèle et quatre ports série). La WildFire fut probablement la carte accélératrice la plus puissante sortie pour l'A2000 et elle trouva un marché prêt et enthousiaste parmi les utilisateurs d'Amiga avertis d'Amérique du Nord.

En 1996, DKB lança Spitfire, une version à prix réduit de son contrôleur SCSI-2 RapidFire vendue à moins de 100 dollars. Il s'agissait d'une carte beaucoup plus petite et convenait particulièrement bien dans l'optique d'ajouter un lecteur de CD sur un A4000. Comme la RapidFire, elle était basée sur la puce Qlogic FAS246 et gérait aussi l'amorce automatique, la terminaison passive, et comprenait un connecteur passerelle à diode de détection d'activité du disque. Elle comprenait également un connecteur 50 broches interne et un connecteur SCSI DB25 externe, mais la plus petite carte ne comprenait pas d'extension mémoire et ne pouvait accueillir de disque dur. Là encore, ce n'était pas un périphérique DMA et elle souffrait de problèmes de performance similaires à ceux de la carte RapidFire.

DKB Spitfire
Spitfire

En raison de difficultés internes avec l'équipe de conception, la carte graphique Talon annoncée précédemment fut annulée mais DKB dévoila les détails de sa nouvelle carte vidéo Inferno pour la carte WildFire. Inferno, qui embarquait 4 Mo de mémoire vidéo, était basée sur un contrôleur graphique Cirrus Logic GD544 et connectée au bus PCI de la carte WildFire. Un commutateur d'écran était inclus pour les configurations à écran unique et des options pour une carte de capture vidéo et entrelacée furent également prévues. La carte Inferno était gérée par les pilotes graphiques CyberGraphX et pouvait afficher des écrans 1600x1280 entrelacé en 16 bits et 1280x1024 non-entrelacé en 24 bits, tous deux à 85 MHz. Le prix de vente initial devait être d'environ 350 $ et sa livraison était prévue pour septembre 1997.

Initiative communautaire

Pendant ce temps, alors que Dean Brown s'efforçait de maintenir à flot les affaires de sa société, il s'impliqua également dans un effort communautaire et commercial plus ambitieux qui avait pour but d'aider à maintenir en vie le rêve Amiga.

Escom succomba à un fléchissement mondial des ventes de PC en 1996 et, après avoir déclaré faillite, ses actifs Amiga furent finalement vendus à Gateway en mars 1997. Gateway réorganisa immédiatement l'entreprise : Amiga Technologies fut rebaptisée Amiga International, conserva son siège allemand et Petro Tyschtschenko resta président. Elle demeura responsable de la commercialisation du matériel Amiga existant et de la négociation de nouveaux accords de licence. Une nouvelle société, Amiga Inc., fut créée pour développer la future technologie Amiga. Elle était dirigée par Jeff Schindler, un responsable de confiance de Gateway, épaulé par Joe Torre en tant qu'ingénieur principal, et Bill McEwen et Fleecy Moss en tant que sous-traitants indépendants.

Au milieu de cette tourmente, plusieurs personnes partageant les mêmes idées décidèrent de créer une organisation à but non lucratif afin de protéger et faire progresser l'Amiga et ses logiciels, organisation qui serait ouverte aux autres grands groupes d'utilisateurs et d'intérêts. Plusieurs des premiers développeurs de l'Amiga, comme R. J. Mical, Dale Luck et Carl Sassenrath, rendirent visite à la veuve de Jay Miner et obtinrent sa permission et sa bénédiction pour utiliser le nom "Jay Miner Society for the Advancement of Personal Computing" (JMS). En outre, un conseil industriel d'ingénieurs et de développeurs fut formé afin de discuter et éventuellement organiser des projets de développement appropriés. L'Industry Council for the Open Amiga (ICOA) fut formé à partir de là et officiellement lancé lors du salon World Of Amiga qui se tint à Londres en mai 1997. L'ICOA forma un comité directeur temporaire de cinq personnes, dont Dean Brown et Fleecy Moss qui fut engagé par Gateway.

Le comité de pilotage fut chargé de contacter Gateway et d'ouvrir un dialogue sur l'avenir de l'Amiga. Au départ, Gateway se montra réceptif et, en août 1997, les représentants de l'ICOA furent invités, avec plusieurs autres représentants de la communauté Amiga, à une première réunion au siège de Gateway dans le Dakota du Sud, aux États-Unis. Gateway ayant manifesté son intérêt, l'ICOA se rétracta quelque peu. Dean Brown indiqua que "si nous avions une entreprise qui allait faire avancer la machine, alors l'objectif fondamental de l'ICOA ne serait plus aussi critique".

Trop tard

Malgré tout le travail effectué en coulisses pour relancer l'Amiga, le temps manquait pour DKB. Fin 1997, Dean Brown réalisa que le temps était venu de chercher une autre source de revenus. Au début de 1998, des rumeurs commencèrent à circuler selon lesquelles DKB avait cessé ses activités. Bien que cela fut écarté, il fut confirmé qu'en raison d'une demande insuffisante pour ses produits, DKB allait réduire ses activités et son développement.

Dans l'édition de mai 1998 du magazine CU Amiga, il fut révélé que DKB était virtuellement inactive, et que Dean Brown avait engagé Joe Rothman de la société Mr Hardware pour assurer la vente du stock restant des produits de DKB et le service après-vente à sa clientèle. Dean Brown admit plus tard que "Je ne peux pas dire que je n'ai jamais abandonné le marché de l'Amiga, mais j'y ai mis moins de coeur. En 1997, j'ai dû fermer DKB car elle ne subvenait plus aux besoins de ma famille. Pendant près de deux ans, j'ai soutenu le marché du mieux que j'ai pu grâce à des accords avec Joe Rothman de Mr Hardware Computers. Mais quand Rothman est mort en 1999, tout s'est terminé".

Il allait sans dire qu'avec l'arrêt de tous les développements, la carte graphique Inferno ne fut jamais mise sur le marché et les cartes accélératrices 68060 ne furent jamais développées pour les A3000 ou A4000. La brève histoire d'amour de Gateway avec l'Amiga se dissipa rapidement. Vers la fin de 1998, Gateway mit fin au contrat de Fleecy Moss qui, en dehors de son travail pour l'ICOA, avait coordonné la mise à niveau d'AmigaOS 3.5. Selon Dean Brown, "Malheureusement, il est apparu que Gateway n'avait aucune idée de ce qu'ils faisaient eux-mêmes, ni aucun intérêt à faire progresser le marché de l'Amiga, et le résultat final fut la mort lente et douloureuse de l'ICOA".

Régénération ?

A l'aube du nouveau millénaire, Gateway vendit la propriété intellectuelle Amiga à Amino Development, une société créée par l'ancien sous-traitant de Gateway, Bill McEwen, avec le soutien de quelques capital-risqueurs. Il fut rejoint par Fleecy Moss et la société fut rebaptisée Amiga Inc. Elle déménagea son siège social dans des locaux de 940m2 dans le parc d'affaires de Snoqualmie Ridge, dans l'État de Washington. Un certain nombre d'employés clés furent nommés, parmi lesquels de nombreuses personnalités Amiga comme Andreas Kleinert (auteur des AK Datatypes) et Wouter Van Oortmerssen (langage Amiga E).

Au cours de leur mandat au conseil d'administration de l'ICOA, Dean Brown et Fleecy Moss devinrent des amis proches. Ils découvrirent qu'ils avaient de nombreux goûts similaires, notamment un amour pour la nourriture épicée et une vision commune de l'avenir de l'informatique. Il ne fut probablement pas surprenant que Dean Brown ait été engagé par le nouvel Amiga Inc. pour aider à définir et à développer les premiers produits Amiga.

Peu de temps après, un contrat officiel fut signé et en juin 2000, Bill McEwen dévoila via une déclaration publique Dean Brown en tant que nouveau directeur du matériel : "Je suis heureux d'annoncer que Dean Brown a accepté notre offre et qu'il nous rejoindra à plein temps. Il se prépare à déménager sa famille dans le "grand nord blanc" - c'est une autre avancée positive". Dean Brown commenta plus tard cette nomination : "avant qu'Amino Development n'achète les actifs Amiga de Gateway, Fleecy Moss et moi avons recommencé à discuter des orientations futures. Ce n'est vraiment pas une surprise quand on m'a demandé de travailler avec Amiga. Je suis "revenu" à l'Amiga parce que j'avais la possibilité d'en faire quelque chose, bien plus que ce qui est disponible aujourd'hui. Nous avons l'occasion de nous libérer des bagages qui retardent le progrès, et pour ma part, je suis ravi d'en faire partie". Quelque peu prophétique, Dean Brown ajouta : "Il y aura des faux pas en cours de route, j'en suis sûr. En ce qui me concerne, une entreprise vraiment progressiste est celle qui est capable d'examiner la situation, de déterminer quels sont ces faux pas, de les corriger et d'aller de l'avant".

Amiga de nouvelle génération

Bien que Bill McEwen et Fleecy Moss rachetèrent les droits de l'Amiga, ils disposaient de très peu de ressources techniques. Ils choisirent Tao Group comme partenaire pour le système d'exploitation et espéraient poursuivre l'évocation commencée sous Gateway, c'est-à-dire faire passer l'Amiga d'un ordinateur de bureau hautement spécialisé à un leader sur le marché en pleine expansion de la convergence numérique. Bien qu'ils convinrent de leur objectif à long terme, pour accélérer le développement du matériel, ils engagèrent Alan Redhouse d'Eyetech pour créer un nouveau modèle d'Amiga.

La nouvelle machine, initialement nommée AmigaOne point 5, mais plus tard rebaptisée AmigaOne G3-SE, était basée sur une version remaniée de la carte Teron CX de Mai Logic. Il s'agissait d'une carte mère PowerPC au format ATX qui comprenait un processeur IBM PowerPC G3 750CXe G3 à 600 MHz capable de gérer 2 Go de mémoire SDRAM, incluant un port Ethernet 10/100, quatre ports USB, quatre ports PCI et une interface AGP, ainsi que des ports jeu, série et parallèle.

En novembre 2001, Hyperion Entertainment fut chargé de convertir le code 68k d'AmigaOS 3.x en code PowerPC pour la nouvelle machine AmigaOne. Avec Eyetech travaillant sur le matériel PowerPC de l'AmigaOne et Hyperion Entertainment portant l'AmigaOS sur PowerPC, Dean Brown consacra une grande partie de son temps à travailler sur AmigaDE, l'environnement d'exploitation agnostique Elate/Intent de Tao qui fonctionnait sur différents processeurs et systèmes d'exploitation.

AmigaDE SDK
Le SDK d'AmigaDE

Après des débuts prometteurs, Amiga Inc. fut frappée par un certain nombre de revers majeurs, notamment les retombées massives du krash du "DotCom" qui débuta le 11 mars 2000. Le moment ne pouvait pas être plus mal choisi pour la jeune entreprise. Pour aggraver les choses, le jeu de puces Northbridge défectueuses de MAI Logic et un procès coûteux et préjudiciable avec Bill Buck de Genesi/Thendic pour non-livraison d'AmigaDE pour son projet SmartBoy allaient conduire à la chute d'Amiga Inc.

En novembre 2002, Amiga Inc. fut expulsée de ses bureaux pour non-paiement de loyer et, dans le cadre du procès en cours, Bill McEwen fit une déposition personnelle aux avocats de Genesi en août 2003, admettant qu'Amiga Inc. était en faillite et avait des dettes de plus de 2,2 millions de dollars. Cependant, il fut également révélé plus tard que la société avait transféré tous ses actifs Amiga à KMOS via une société intermédiaire, toutes détenues par Pentti Kouri, le capital-risqueur qui finança Bill McEwen. Il s'agissait probablement d'un point discutable pour Dean Brown, qui fut probablement licencié en même temps que tous les autres employés et sous-traitants d'Amiga Inc. La société allait plus tard refaire surface sous une autre forme, mais il était alors trop tard.

Où sont-ils maintenant ?

DKB s'est éloigné de la scène matérielle Amiga il y a longtemps, mais a laissé un riche héritage au niveau matériel Amiga de troisième génération, dont une grande partie fonctionne toujours de manière discrète et fiable dans de nombreux Amiga Classic du monde entier. Après avoir quitté Amiga Inc., Dean Brown disparut de la scène Amiga et, pour autant que je sache, il n'a aucune affiliation avec des sociétés encore impliquées dans le marché de l'Amiga nouvelle génération.

Note : En juin 2003, Ben Hermans, le gestionnaire associé de Hyperion Entertainment VOF, répondant à un message sur ANN.lu demandant où se trouvait Dean Brown, a répondu : "Dean est sur la liste de développement OS4 et a fourni des informations utiles à certains moments".


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