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Suite de notre série sur les futurs succès ludiques que préparent les éditeurs sur Amiga. Mean Arenas (ICE) C'est officiel, l'éditeur britannique est ICE est en lice pour le titre envié de "pompeur de l'année" ! En effet, après Gulp (présenté plus loin), ICE s'attaque à présent, avec Mean Arenas, à un concept tout nouveau puisqu'il s'agit de celui de Pac-Man! Un Pac-Man trempé dans la sauce Smash TV (remarquez, là, rien à dire, car c'est ICE qui s'occupe également de l'adaptation de la suite de Smash TV, Total Carnage, sur micro-ordinateur). Il s'agit bien de collecter les nombreuses pièces d'or qui parsèment les labyrinthes, mais également de massacrer tous les empêcheurs de ramasser en rond qui se présentent devant vous. ![]() Mean Arenas ![]() Mean Arenas Détail amusant, il est possible de faire bouger certains des murs du dédale en marchant sur des dalles, ceci afin de bloquer vos ennemis ou d'ouvrir des passages. Pour augmenter le défi, de nombreuses salles secrètes, riches en bonus, sont prévues ainsi que tout un arsenal de pièges plus vicieux les uns que les autres. Trappes hérissées de pieux, mares d'acide, mines, murs mobiles qui se referment sur vous, lance-flammes, lance-missiles et autres tapis roulants menant tout droit à la mort, sont autants de périls qu'il vous faut affronter. Il est vrai que Mean Arenas n'est pas très impressionnant techniquement parlant, les graphismes sont plutôt quelquonques, mais la bonne vieille recette du labyrinthe fonctionne toujours. Voilà donc un logiciel qui renoue avec la tradition, perdue avec les machines 8 bits, des bons petits jeux, sans prétention, qui ne paient pas de mine mais procurent, à l'usage, un indescriptible plaisir. Pour l'instant, le logiciel n'étant pas achevé, assez peu de niveaux sont disponibles, mais si ICE parvient à conserver tout du long une telle variété, nul doute que Mean Arenas rencontrera le succès. Gulp (ICE) Gulp pourrait aussi bien s'appeler "les Lemmings se laissent pousser les nageoires" sans que cela soit choquant. Il y a deux mois, nous vous présentions en avant-première un logiciel nommé Waterworld. Celui-ci a tellement évolué depuis qu'il a carrément changé de nom et de concept, et nous revient donc aujourd'hui sous le titre de Gulp. Vous tentez d'y sauver une colonie de poissons de l'extinction pure et simple. Vous démarrez avec un nombre donné de poissons qu'il vous faut tenter de mener au terme des 100 tableaux proposés. Au sommet de l'écran, réside une série d'icônes correspondant aux différentes attitudes que vous pouvez faire adopter à vos protégés. Vous disposez de poissons explosifs et de bloqueurs. Vous pouvez également influer sur leur poids, un poisson pesant une tonne ayant tendance à plonger vers les profondeurs, tandis que le "poisson-plume" remonte vers la surface. ![]() Gulp ![]() Gulp - quelques possibilités de métamorphoses des poissons Alfred Chicken (Mindscape) Connaissez-vous Alfred le poulet ? Comment ça, non ? Remarquez, ce n'est pas étonnant ; vous, les poulets, vous les bouffez tous ! Tous ? Non, car il en existe encore un qui vous résiste... L'histoire prend sa source dans la mère d'Alfred. Pendant que la poule pond notre futur héros, l'esprit maléfique de Meka (un autre poulet qui vous échappe) enlève Billy l'oeuf et son frère pour mener à bien ses expériences génétiques. A peine sorti de sa coquille, le petit coq part à la recherche de ses amis (qu'il ne connait pas encore) à travers les onze niveaux de ce jeu de plates-formes. Nous avons d'ores et déjà pu pratiquer le premier d'entre eux grâce à la disquette de démo fournie par Mindscape. Premières impressions : ça promet ! Je vous passe les trucs du style "le défilement est impeccable, la jouabilité est correcte...", ce genre de jeu ayant tendance à se propager davantage chaque mois sur Amiga, avec des réalisations plus proches les unes que les autres. Alfred Chicken se distingue surtout par son originalité. Votre personnage doit récolter des diamants, libérer des ballons de baudruches, dénicher des passages secrets et actionner des appareils. ![]() Alfred Chicken Mais ces derniers ne sont pas si méchants car ils ont doté Alfred de pouvoirs sûrs, mais naturels. Il peut voler, quoique..., donner des coups de bec et... euh... c'est à peu près tout. En revanche, de nombreux appareils lui sont très utiles. Les ressorts permettent d'atteindre les plates-formes trop élevées et des supports mobiles l'entraînent dans d'autres lieux. Bref, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer, d'autant plus que l'on nous promet des tableaux immenses. Il ne reste plus qu'à espérer que le jeu final soit aussi sympathique que cette préversion. Rendez-vous dans un mois (ou deux) ! Overdrive (Team 17) En 1990, Seventeen Bit Software, un nouvel éditeur, fait son apparition sur le marché. A l'origine de cette naissance, un groupe de créateurs de démos connaissant l'Amiga sur le bout des doigts, nommé Team 7. La critique salue unanimement l'excellente réalisation, d'un point de vue purement technique, de leur premier logiciel, Full Contact. Toutefois, ce jeu de combat manque considérablement de profondeur, le nombre de coups est très restreint et, malgré sa programmation sans faille, Full Contact ne rencontre qu'un succès d'estime. Ce sera le seul demi-échec connu à ce jour des développeurs de Team 7. ![]() Overdrive Inspirée comme tant d'autres (Nitro, SuperCars, Off Road Racer...) du célèbre Super Sprint d'Atari, Overdrive est une course de voitures représentée en vue aérienne. La réalisation devrait être, comme toujours, très peaufinée avec notamment une animation cadencée à 50 images/seconde, autorisant un défilement multidirectionnel alliant rapidité et parfaite fluidité. Team 17 prétend tenir là le défilement le plus rapide jamais vu dans un clone de Super Sprint. Remarquez, des éditeurs qui affirment que leurs défilements sont les plus lents jamais réalisés, je n'en connais pas des tonnes ! ![]() Overdrive En ce qui concerne les règlements des courses, c'est très simple : il n'y en a pas du tout ! Il est tout à fait autorisé (conseillé ?) d'envoyer vos rivaux se fracasser dans le paysage d'une adroite "poussette" dans les virages. Naturellement, les pilotes concurrents ne se gênent pas non plus ; alors, surveillez bien l'état de votre voiture, sous peine de vous voir proprement disqualifié pour abandon. Comme si ce n'était pas déjà assez difficile comme cela, certaines pistes sont littéralement jonchées d'obstacles en tout genre entre lesquels il faut slalomer. Selon le type de revêtement emprunté, le comportement du véhicule varie fortement. Il vous faudra donc vous familiariser avec tous les styles de conduite pour espérer voir le bout d'Overdrive. En outre, vous pouvez choisir votre véhicule parmi plusieurs catégories distinctes, ce qui apporte encore plus de variété au jeu. Au menu, formules un bien sûr, mais aussi 4X4, buggys, prototypes ou même camions ! Si après tout cela, vous n'avez pas assouvi votre soif de pilotage, c'est à désespérer. Blague à part, ce panel de véhicule oeuvre bien pour la durée de vie du jeu, car la conduite d'un truck américain et celle d'une formule un n'ont strictement rien à voir. Au fur et à mesure de vos courses, selon l'argent que vous avez (durement) gagné, il est possible de personnaliser votre engin pour le rendre plus performant encore. Pneus plus larges, moteurs plus puissants, injection électronique, là encore, le choix est vaste et le chemin long avant de disposer du bolide de vos rêves. Overdrive sera-t-il le nouveau joyau de la collection Team 17 ? Tensai (Grandslam) Synergy software est un groupe de programmeurs indépendants basé en Angleterre. Leurs précédentes réalisations, Bonanza Brothers (US Gold) ou WWF Wrestling (Ocean), n'ont certes pas été de franches réussites, mais elles ont permis à cette équipe d'acquérir l'expérience indispensable au développement d'un vrai succès. Le prochain logiciel de Synergy devrait, selon leurs dires, surclasser sans peine les jeux précédemment cités. Tensai est un jeu d'arcade/plates-formes avec ne pincée d'aventure pour relever la sauce, un peu à la manière de First Samurai. Le scénario ressemble à celui d'un film italien de série Z, il y est question d'un monde post-holocauste nucléaire, où les survivants se sont rassemblés et réorganisés en tribus luttant pour leur survie. Traditionnelle conséquence des effets pervers des radiations nucléaires, de curieuses mutations sont peu à peu apparues chez certains hommes ou animaux. Le chaos règne en maître dans ce monde apocalyptique, de terribles luttes intestines pour conquérir le pouvoir déchirent les hommes. Pourtant (roulement de tambour), un espoir subside (le roulement va crescendo), un homme du nom de Tensai (coup de gong magistral) peut encore rétablir paix et ordre afin de rebâtir un nouveau monde sur des bases saines. ![]() Tensai Paysage montagneux oblige, le terrain est en revanche très accidenté, vous obligeant à effectuer de nombreux sauts périlleux sous peine d'être accidenté. L'utilisation de torches est essentielle durant la nuit, afin d'appréhender au mieux le relief du terrain ou les éboulements se produisant. Arrivé au bas du massif, impossible de prendre un repos pourtant mérité, car la faune locale, toujours aussi hostile, est beaucoup plus fournie. Aigles, cobras, chats sauvages ne sont que quelques-uns des représentants de celle-ci. Enfin, les plaines désertes qui succèdent aux monts, vous mettent face à face avec le gardien clôturant le premier niveau. Viendront ensuite la ville et son cortège de mutants, les souterrains de celle-ci où l'embuscade semble être la principale activité, et le palais où siège le Saddam post-atomique local, but final de votre haletante quête. En ce qui concerne la réalisation de Tensai, on attend le défilement parallaxe d'une fluidité obligatoirement impeccable pour la réussite d'un jeu de ce type. Synergy affirme, par ailleurs, faire une utilisation optimale du Copper sur Amiga, le nombre de couleurs présentes à l'écran devrait donc être conséquent. Les niveaux traversés étant gigantesques, Tensai s'adressera aux joueurs férus d'arcade qui ne détestent néanmoins pas faire un peu de cartographie et de réflexion. Reunion (Grandslam) Projet ambitieux, Reunion est un jeu de stratégie de haute volée. Développé en Hongrie par l'une des meilleures équipes de programmeurs là-bas (enfin, c'est ce qu'hongrois savoir) depuis six mois, il s'agit d'une simulation de colonisation de planètes, hybride d'Utopia et de SimCity. ![]() Reunion La recherche médicale revêt une importance particulière à cet égard. on obtient, grâce à elle, des hommes robustes qui font de bons soldats. La main confortablement posée sur votre souris, vous donnez alors les directives nécessaires à vos unités militaires. Les combats sont gérés intégralement par l'ordinateur, vous assistez à ceux-ci mais ne prenez pas "physiquement" le contrôle de vos véhicules. ![]() Reunion Aussi vous faut-il construire une flotte de vaisseaux-cargos afin de commercer avec d'autres colonies et planètes. Sachant que le prix des marchandises fluctue d'une planète à une autre, il est possible de réaliser de juteuses commissions bien utiles pour financer vos ambitions. Pour alimenter tout ce beau petit monde, il faut également veiller à produire de l'énergie. Plusieurs solutions s'offrent à vous dans ce domaine, selon votre situation géographique, vous pourrez tirer parti de votre étoile (panneaux solaires), du vent ou de l'eau (moulins). Il semble que les programmeurs aient vraiment pensé à tout, on est là en présence d'un jeu vraiment très complet. Malgré la diversité des actions que vous pouvez entreprendre dans Reunion, nul besoin de mémoriser 57 touches, d'avoir quatre yeux et huit bras, tout se règle à l'aide d'une interface souris/menus/icônes. Décidément, voilà un logiciel qui promet beaucoup, si complexe que son développement, qui a déjà demandé six mois, se poursuivra jusqu'en octobre 1993, date à laquelle Reunion devrait être achevé.
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