Obligement - L'Amiga au maximum

Mardi 23 avril 2024 - 15:40  

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Actualité : Les futurs succès de 1993 (sixième partie)
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - septembre 1993)


Suite de notre série sur les futurs succès ludiques que préparent les éditeurs sur Amiga.

Bubba 'N Stix (Core Design)

La vie monotone, atrocement répétitive, et sans grandes joies de Bubba s'est vue d'un coup secouée et retournée comme une crêpe. Bubba le camionneur est maintenant lancé dans une aventure incroyable qui va lui faire traverser des millions de kilomètres, visiter des planètes étranges, rencontrer des aliens rigolos et lutter contre d'autres un peu moins drôles.

Alors qu'il livrait, à l'aide de son camion pouilleux, de nouveaux animaux au zoo de la ville, Bubba se voit bientôt embarqué à bord du vaisseau d'un alien. Ce dernier débarque sur toutes les planètes de l'univers pour y récupérer des êtres vivants afin de les mettre, ironie du sort, dans son propre zoo, sur sa lointaine planète. Bubba se retrouve donc dans la cale du vaisseau, au milieu de sa cargaison de chimpanzés que l'alien ravisseur a embarqué également, mais aussi parmi d'étranges créatures, d'autres aliens, récupérés sur d'autres planètes. S'il croit d'abord être dans un rêve cinglé comme il en a parfois, Bubba, à force de se pincer le bras jusqu'au sang, est bien obligé de se rendre à l'évidence : il n'est près de revoir la Terre.

Suite à un accident stupide, la cale du vaisseau s'ouvre, et Bubba et tous ses compagnons sont largués sur une planète inconnue. Parmi les bestioles qui tombent en pluie sur le sol étranger et étrange se trouve un alien qui ressemble énormément, pour nous Terriens, à un bâton. Magie de l'amour, ledit bâton ne quittera plus Bubba et lui rendra bien des services dans sa quête qui consiste à retourner sur la Terre.

Bubba 'N Stix
Bubba 'N Stix

Dans ce jeu de plates-formes et d'arcade aux défilements multidirectionnels et, s'il vous plaît, différentiels sur plusieurs plans, le joueur dirige Bubba en le faisant se déplacer, sauter, courir un peu partout. Bubba peut également utiliser son nouveau copain, l'alien bâton, pour frapper ses ennemis de près ou de loin en le lançant. Il revient alors tout seul, trop impatient de rejoindre Bubba. Le bâton peut également être utilisé comme queue de billard pour pousser des objets, comme levier pour faire débouler des pentes à un bon gros rocher, ou encore comme plate-forme pour que Bubba puisse atteindre des branches un peu élevées. Une arme plus qu'originale, une arme avec des yeux.

Pour l'instant, la préversion que nous avons eue entre les mains ne présentait qu'une partie du premier niveau, sur la première planète. De nombreux autres tableaux sont prévus, des marais, des forêts bizarres, et même le zoo de celui qui vous a enlevé et qui viendra contre-attaquer, tant il tient à vous caser dans une de ses cages pour épater ses amis. Des tonnes d'ennemis se balladent dans les niveaux, leurs animations, comme celles de Bubba, sont parfaitement fluides et souvent très drôles. Le jeu n'est pas seulement une bête de jeu où il faut frapper sur tout ce qui bouge, bien souvent vous serez confronté à de véritables problèmes, des énigmes. La solution viendra souvent d'une bonne et intelligente utilisation du bâton alien.

Bubba 'N Stix
Bubba 'N Stix

Bubba 'N Stix, avec son premier niveau, ses graphismes et ses animations très dessin-animé, nous a fait très bonne impression. Si les niveaux sont vastes, variés et toujours aussi beaux, on risque bien de se retrouver devant un très bon titre.

Jurassik Park (Ocean)

Alors qu'Inferno, alias Epic 2 est repoussé a l'année prochaine (le syndrome Epic qui recommence ?). Jurassic Park et TFX avancent à grands pas et sortiront avant la grande fête commerciale de Noël 1993. Voici de nouvelles informations sur ces deux jeux, de nouveaux écrans pour faire la joie des impatients que vous êtes.

Le mois dernier, à l'occasion d'un reportage sur les prochains produits Ocean, nous vous avions longuement parlé de Jurassic Park. Il sera donc décidé que vous n'échapperez pas au phénomène médiatique qui se prépare, au battage monstrueux qui entoure déjà le film de Steven Spielberg qui sortira en France au mois d'octobre 1993.

Les versions Amiga 1200 (AGA) et PC fournies par Ocean pour cette préversion ont magnifiquement avancé depuis le dernier numéro. On se rend bien compte maintenant du fonctionnement du jeu. Bonne surprise, tout cela est très prometteur, ce qui n'est pas toujours le cas quand il s'agit d'une licence de film. Les ventes étant quasi assurées par la publicité du film lui-même, il est tentant de ne pas se casser le bol, et de développer un jeu à la va-vite.

Jurassik Park
Jurassik Park

Le jeu est divisé en deux grandes parties. La première, vue d'au-dessus en légère perspective cavalière, vous balance dans le parc des dinosaures, fusil en mains. Une panne d'électricité générale. sur toute Ville, permet aux immenses bestioles de se promener quasi librement en se jouant des barrières jadis électrifiées. Votre objectif est de retrouver vos deux enfants perdus eux aussi dans le parc, et de les ramener, si possible, entiers dans un endroit plus calme, dans les locaux d'accueil des visiteurs du Jurassic Park.

Les musiques et les bruitages qui accompagnent vos déplacements, sur Amiga 1200, sont absolument géniales, toute l'ambiance de la jungle y est, avec les petits cris des dinosaures quand vous les cartonnez. Douze niveaux vous attendent dans cette section, à chaque fois dans un nouvel enclos, au milieu de dinosaures différents. Il y a encore plus de sales bestioles que dans le film, les développeurs d'Ocean ont en fait respecte le nombre de races décrites dans le livre original de Michael Crichton.

Jurassic Park n'est pas un jeu d'action, la société détenant les droits s'y est opposée, "pas trop de violence, les dinosaures sont de gentilles bêtes, après tout. C'est vraiment trop méchant de les tuer". Il s'agit plus d'un jeu d'arcade/aventure. Vous devrez résoudre des énigmes, ramasser des objets, apprendre à les utiliser pour venir à bout des gros dinosaures qui se fendent la tronche quand elles voient votre ridicule fusil.

Jurassik Park
Jurassik Park

Si vous réussissez à passer ces douze niveaux, vous entrerez alors dans la deuxième partie du jeu qui propose des séquences en 3D dans le style de Wolfenstein 3D ou même d'Ultima Underworld. Visuellement parlant, il ne s'agit en aucun cas d'un jeu de rôle, pas de sorts à lancer sur les tricératops, pas d'épée à deux mains avec une attaque de +2. Cette fois, vous tramez dans des couloirs, dans de grandes salles, en vue subjective, tandis que des dinosaures petits et rapides continuent à vous foncer dessus.

Graphiquement, cette partie est magnifique, rapide et fluide, l'ambiance y est lourde, pesante et inquiétante. La plupart des salles sont plongées dans la pénombre, on s'attend à se retrouver devant deux énormes mâchoires à tout moment.

TFX (Ocean)

Quand les programmeurs de D.I.D., déjà créateurs d'Epic et de RoboCop 3, se penchent sur un simulateur de vol, ce sont les yeux qui prennent en premier. TFX, dès les premières images, est absolument superbe. Le modelage des avions, avec de nombreuses facettes, les effets de couleurs et d'ombres, tout y est extrêmement réaliste. Les décors sont eux aussi sont très détaillés. Les effets de brouillard, les nuages achèvent de déployer une ambiance paisible assez typique des hauteurs. A condition d'être seul... c'est-à-dire avant que vos ennemis ne débarquent avec leurs cargaisons d'armes et de missiles en tous genres.

Vos adversaires, dans TFX, sont rebelles à l'ordre moral édicté par les États-Unis. Vous êtes en effet un pilote de chasse des Nations Unies qui, le paradoxe ne fait pas rire tout le monde, se bat et bombarde pour la paix. Vos missions vous enverront en divers endroits de la planète : en Libye (hasard...), en Somalie, en Yougoslavie ou encore en Colombie, Vos Objectifs seront bien sûr adaptés au milieu, par exemple, en Colombie vous bombarderez des cultures de coca, guerre aux barons de la drogue oblige.

TFX
TFX

Sans être un jeu d'arcade, loin de là, TFX n'est pas non plus un simulateur à la Flight Simulator, Le jeu se veut beaucoup plus instinctif, et surtout abordable par le plus grand nombre, tout en favorisant le plaisir de jeu et la baston. Un compromis entre Strike Commander et F15 Strike Eagle. Malgré la beauté des graphismes, et le grand nombre de détails affichés, TFX ne rame pas le moins du monde (sur PC - la version Amiga AGA est encore à voir). Les animations sont fluides et rapides, un véritable plaisir, on ne se lasse pas d'admirer l'avion traverser le ciel.

Les sempiternelles vues extérieures sont bien sûr omniprésentes, avec notamment une vue de l'intérieur de la cabine de pilotage dans laquelle le joueur peut admirer bras et jambes de son pilote. A l'aide des touches, il est même possible de tourner la tète, de regarder vers le haut, sur les côtés, l'intérieur de la cabine de pilotage s'anime alors superbement. Plusieurs avions sont à votre disposition, ainsi que de nombreuses armes, toutes sortes de missiles air-air, air-sol...

Tout au long du jeu resteront affichées de très nombreuses images intermédiaires : salles de réunion préparatoire, discours de vos supérieurs, coupures de journaux, réunions de l'ONU, etc. Ces images sont particulièrement soignées, directement dessinées dans un style réaliste, ou carrément créées en 3D Studio, avec des animations 3D donc. Ce sera le cas si vous perdez, lorsque vous vous écrabouillerez lamentablement. Vous pourrez alors assister, chose rare, à votre propre enterrement, avec présentation des armes et descente du cercueil.

Toutes les missions sont réparties dans différentes catégories, entraînement, arcade, simulation : selon leur style, leur niveau de difficulté. Pour les missions en chaîne, vous accédez d'abord à une carte où sont indiquées les différentes difficultés de la mission, ainsi que les étapes à suivre dans l'ordre. Le jeu sortira d'abord sur PC, en octobre 1993, puis sur Amiga 1200. Nous n'avons pas encore pu admirer cette dernière version, espérons qu'elle sera à la hauteur des ambitions de la machine.

Global Domination (Impressions)

Si vous êtes fan de jeux de plateau, et en particulier de Risk ou mieux, de Diplomacy, si vous aimez les jeux de stratégie alliés aux jeux de guerre, alors c'est pour vous que les programmeurs d'Impressions ont travaillé. Global Domination propose, comme son titre l'indique, de conquérir de vastes territoires. A travers différents scénarios, sur différentes cartes, toujours différentes car générées aléatoirement par l'ordinateur, vous allez diriger votre armée et l'envoyer se battre contre le camp d'en face. Ce dernier peut-être contrôlé par l'ordinateur, ou bien par un autre joueur humain si vous êtes armé d'un modem.

Global Domination
Global Domination

Global Domination a deux niveaux de profondeur différents. Vous pouvez l'aborder comme un simple jeu de stratégie en déplaçant des armées sur des grandes portions de territoires, alors que les combats sont résolus automatiquement par l'ordinateur. Vous pouvez aussi allier le jeu de guerre à la stratégie, dans ce cas, en cas de combats, vous devez diriger toutes les unités sur une carte agrandie du terrain. Artillerie, aviation, infanterie, toutes sortes d'unités de combat sont à vos ordres.

Les graphismes de Global Domination sont très simples, voire simplistes, mais ils sont loin d'ëtre de mauvaise qualité. L'action est accompagnée de nombreux bruitages et de courtes musiques, afin de faire monter la tension plus facilement. De nombreux niveaux de difficultés vous permettront d'affronter l'ordinateur de façon progressive. L'intelligence artificielle du programme a particulièrement été soignée, pour que votre ordinateur dirige ses troupes le plus efficacement possible, et de façon surprenante.

Theatre Of Death (Psygnosis)

Psygnosis nous avait caché celui-là, pas d'annonces outrancières, pas de battage pendant des mois aux bouches pleines de promesses qui annoncent le jeu du siècle. Rien, Mark Blewit, attaché de presse de Psygnosis, qui débarque modestement un matin avec une disquette sur Amiga. Après quelques secondes de jeu, il fallait se rendre à l'évidence, Theatre Of Death sent le jeu culte à plein nez.

Et pourtant, regardez les photos présentées dans cette page, il n'y a rien de véritablement impressionnant, pas de délire technique, pas de 3D machin ou de textures bidule de tous les cotés. Non, juste un jeu complètement délirant au principe efficace qui ne laisse de place qu'à la joie et au bonheur de massacrer son adversaire : l'ordinateur.

Theatre Of Death
Theatre Of Death

Vous vous retrouvez à la tête d'une poignée d'hommes, des soldats, sur un champ de bataille, avec une autre poignée d'hommes en face, vos ennemis. Le but, selon le niveau, est soit de les massacrer tous, soit de délivrer un prisonnier, soit de détruire une construction, un pont, ou tout autre mission du genre. A l'aide de la souris vous dirigez vos hommes en déplaçant un curseur qu'ils s'empresseront de suivre en courant. En appuyant sur le bouton droit, c'est là que cela devient amusant, vos soldats se mettent à tirer. Ils disposent de fusils mitrailleurs, de grenades, de mines ou encore d'un lance-flammes. C'est donc la joie totale quand deux groupes se rencontrent, on tire de partout, les personnages poussent des cris, le sang gicle et les cadavres restent sur place, ce qui est de loin le plus jouissif de l'affaire. Les personnages sont tout petits, tout mignons, mais très bien animés.

Les tableaux sont composés de toutes sortes d'installations militaires, et des véhicules peuvent même être utilisés pour aller cartonner l'ennemi : char pour tirer et écrabouiller, hélicoptères pour canarder, et même un réacteur dorsal pour se déplacer à grande vitesse. Les décors sont variés, vous vous battrez aussi bien dans le désert, qu'en région polaire ou même sur la Lune. Bien sûr, de nouvelles armes apparaissent selon les niveaux, et le jeu devient de plus en plus dur, au fur et à mesure que vous avancez.

Difficile de décrire un jeu comme celui-la, difficile de faire passer et d'expliquer combien il est hilarant de jouer à Theatre Of Death. Patientez jusqu'au test, nous entrerons plus dans les détails.

Kingmaker (US Gold)

Avant de devenir un jeu sur ordinateur, Kingmaker était un jeu de plateau d'Avalon Hills extrêmement populaire en Grande-Bretagne. US Gold s'est associé avec Kevin Butmer pour cette adaptation, son équipe de développement se chargera de certains aspects graphiques aux côtés de Steve Friton et de Bob Malin d'US Gold. La programmation elle-même sera assurée par des développeurs indépendants ainsi que par Paul Cockburn, une équipe complète pour un projet qui ne doit pas décevoir les très nombreux fans du jeu original.

On peut vaguement comparer Kingmaker à Defender Of The Crown, le très classique, dans le sens où là aussi le but de chaque joueur sera de conquérir un maximum de territoires. Le scénario du jeu est extrêmement anglais, avec la Guerre des Roses en thème principal, opposant différentes familles au XVe siècle. Le joueur dirige des nobles qui ont historiquement existé et qui furent impliqués dans ce conflit. Les différentes factions seront décimées par les batailles, par la peste, seront rançonnées ou verront de nouveaux châteaux ou de nouveaux membres rallier leur cause.

Kingmaker
Kingmaker

Kingmaker a déjà demandé 18 mois de développement. Graphiquement, le programme est tout à fait impressionnant et fidèle au jeu de plateau original. La version ordinateur apporte des adversaires de haut niveau toujours prêts à vous affronter, ainsi que de nouveaux ingrédients comme les combats tactiques, des épidémies qui arrivent de façon aléatoire ou encore des séquences d'actions cinématiques. Le jeu n'en est que plus intéressant. Le but de cette version sur ordinateur était également de rendre Kingmaker abordable à tous, y compris à ceux qui n'ont pas l'habitude de ce genre de jeux de stratégie ou qui ne connaissent pas le jeu original. Pour cela, un système d'aide est disponible à tout moment, et fournit des informations tactiques au joueur, en général en permanence.

Un manuel extrêmement complet accompagnera le jeu, rempli de faits historiques qui aideront le joueur à mieux cerner l'époque, à mieux comprendre les implications de chaque action. Entièrement contrôlé à la souris, Kingmaker dispose d'un système de menus qui permet d'accéder rapidement et pratiquement toujours directement à toutes les fonctions du jeu. L'atmosphère générale de Kingmaker est renforcée par les animations qui accompagnent la plupart des actions du joueur. Au niveau sonore, de nombreux bruitages échantillonnés, hurlements, orages, succéderont aux voix numérisées qui commentent les évènements.

Le positionnement des troupes, au début du jeu, est extrêmement important. A l'aide des différentes cartes, le joueur pourra décider de la meilleure stratégie à adopter tout en observant les dispositions respectives des nobles et des royalistes. Au départ, vous choisissez votre camp. Le jeu est divisé en tours, comme dans un jeu de guerre, et vous devrez avoir, en permanence, un oeil sur l'état de vos stocks. Les batailles pourront être résolues de deux façons différentes, par l'ordinateur en suivant les techniques du jeu de plateau, ou avec un système plus réaliste et un peu plus "action". Si les évènements tournent un peu trop mal, vous pourrez payer des mercenaires pour combattre vos adversaires.

F117 A Stealth Fighter (MicroProse)

Décidément, MicroProse s'intéresse de très près à l'Amiga en ce moment. Auraient-ils acheté des actions chez le constructeur ? Quoiqu'il en soit, les nouveautés pleuvent à tout va. Enfin, quand je dis "nouveauté"... le jeu ne l'est pas vraiment, puisqu'il s'agit d'un simulateur vieux de presque deux ans. Mais n'est-ce pas dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe ?

F117 A Stealth Fighter
F117 A Stealth Fighter

Ce jeu vous place aux commandes de l'un des avions les plus secrets du monde. Sa furtivité le rend invisible aux radars et son dégagement de chaleur est si faible, qu'un missile, aussi intelligent qu'il puisse être, a bien du mal à s'y coller. Les vues extérieures paraissent très réussies et le tableau de bord ultra-complet. Bien que la préversion ne permette pas encore d'effectuer une mission complète (la version finale inclura neuf "mondes"), tout fonctionne parfaitement, sauf le son (à moins que l'avion soit plus que silen-cieux, mais là je doute).

L'animation n'est pas très fluide mais il est encore un peu tôt pour en parler. Voilà, je vous ai tout dit, rendez-vous le mois prochain pour un test de la mort !

Dogfight (MicroProse)

Si vous aimez les simulateurs de vol pas trop compliqués où l'action prédomine sur les prises de tête, à cause des milliards de touches clavier, vous trouverez sûrement en Dogfight votre bonheur.

Comme son nom l'indique, ce jeu fait une part belle aux affrontements air-air. A travers différents conflits (Première et Seconde Guerres Mondiales, le Viêtnam, la Corée, les Falkland...), vous vous mesurerez aux plus grands pilotes... dont vous ferez peut-être partie qui sait. Que ce soit aux commandes d'un "vieux coucou" comme les Sopwith Camel ou des merveilles technologiques que sont les Falcon, vous disposez de trois types de jeu : le duel un contre un, dans un combat que seul le plus rapide et le plus acharné remportera les missions historiques où vous pourrez faire face, par exemple, au célébrissime Baron Rouge, Manfred Von Richtofen ; ou encore les scénarios loufoques où vous pourrez faire s'affronter deux appareils d'époques différentes. On voit d'ailleurs assez mal l'intérêt de cette dernière option puisqu'il suffit d'un petit Sidewinder pour éliminer 15 Fokkers à la fois. Mais les fous du manche à balai apprécieront la rigolade.

Dogfight comporte évidemment le strict nécessaire d'options pour intéresser aussi bien les débutants que les experts : atterrissages, voiles rouges et noirs et éblouissements... De nombreuses vues sont bien sûr disponibles, et notamment la célèbre vue à 360° de Falcon 3.0. Techniquement, Dogfight semble honnête sans plus. Les graphismes sont sobres, mais ont le mérite de ne pas trop ralentir, exceptions faites des accès disque. La bande son, par contre, confère un caractère héroïque indéniable aux missions. Les bruitages sont encore un peu trop discrets à mon goût, mais il ne s'agit encore que d'une préversion, et il faudra attendre la version définitive pour se faire une idée précise. Wait and see...

Global Gladiators (Virgin)

Encore deux nouveaux jeux Virgin. L'éditeur est infatigable, il ne se passe pas un mois sans que Virgin soit d'actualité. De nombreux éditeurs ont tenté de recréer l'engouement provoqué par Sonic sur Mega Drive, mais cette fois sur micro-ordinateurs. Virgin nous sert aussi sa tentative, avec son Global Gladiators, un jeu qui justement existait déjà sur consoles Mega Drive.

L'adaptation, au stade de la préversion, est assez impressionnante : le jeu est aussi rapide que dans sa précédente version. Quant aux graphismes, ils sont eux aussi très prometteurs. Il se pourrait bien que Global Gladiators fasse une sérieuse concurrence à Zool, l'incontesté numéro un en matière de jeu de plates-formes/action sur Amiga.

Global Gladiators
Global Gladiators

Le joueur n'a pas une seconde de répit, s'il quitte l'écran des yeux ne serait-ce qu'une seule petite seconde, il est sûr de se faire détruire par un ennemi. Action rapide et ininterrompue. Les graphismes, les décors, c'est là le secret des bons jeux de plates-formes, ils changent énormément d'un niveau à l'autre, Global Gladiators s'annonce vaste et fourni.

Le joueur peut au choix diriger Mick (Dax ?) ou Mack, la différence est uniquement graphique. Il l'envoie alors traverser quatre gigantesques niveaux où il faudra tirer dans tous les sens et ramasser toutes sortes d'objets et de bonus. Pour avoir une chance de réduire en miettes les gros blobs gluants qui sont vos ennemis dans ce jeu, il faudra viser comme un véritable pro. Vous ne disposez que d'un nombre limité de vies (c'est souvent le cas) et le temps est limité, encore plus stressant. Attention donc de ne pas tomber trop souvent dans les fosses de boue, votre personnage déteste ça et il en perdrait toute son énergie.

Vous traverserez donc le Monde Gluant, la Forêt Mystique, la Ville Toxique et le Monde Arctique. Les défilements qui permettent de foncer dans les niveaux sont multi-directionnels. De nombreux chemins vous sont proposés en permanence, la difficulté est donc souvent de trouver la sortie d'un niveau. Sautez de plate-forme en plate-forme, ramassez les bonus et les objets pleins de pouvoirs pour avoir une chance de voir la fin des quatre mondes. Votre personnage, Mick ou Mack, peut courir, sauter et rebondir pour sauter plus haut encore. Toutes ces animations sont particulièrement soignées. Le joueur peut tirer dans toutes les directions, le plus simplement du monde, en pointant avec la manette et en appuyant sur le bouton de feu. Pour sauter plus haut, il suffit de laisser la manette vers le haut au moment du rebond.

Les graphismes sont affichés en plein écran, en centrant la caméra sur le personnage. En bas de l'ecran sont affichées les indications d'usage : score, compte-à-rebours, barre d'énergie et nombre d'objets ramassés. Si vous perdez une vie, vous ne reprendrez pas forcément la partie au tout début du niveau courant, des marqueurs sont situés régulièrement, vous redémarrerez de leur position. Pour passer un niveau, et ouvrir la sortie, vous devez récupérer environ 30 objets. Ces derniers sont souvent planqués dans des endroits difficiles d'accès, afin de vous rendre fou furieux. Vous accéderez, de temps en temps, à des niveaux plus courts, des niveaux bonus où vous tenterez de marquer un maximum de points en ramassant toutes sortes de détritus, le plus rapidement possible.

Ce jeu, parrainé par McDonald's, inventeur du Big Mac et des serveuses au sourire forcé, est extrèmement efficace, rapide et plein d'action.

Cannon Fodder (Virgin)

Il y a un an et demi nous vous présentions la première préversion de Cannon Fodder. Les programmeurs de Sensible Software, qui développent ce titre pour Virgin, ont pris du retard, la malchance s'est acharnée sur eux : suicides en masse de leurs ordinateurs, bogues vicieux et introuvables, grèves EDF, tremblements de terres, pluies acides, toilettes bouchées et autres galères. Sans compter les nouveaux graphistes qu'il fallait engager chaque semaine, à mesure que les précédents s'écroulaient au sol, bavant, gigotant, succombant à d'horribles crises d'épilepsies.

Cannon Fodder
Cannon Fodder

Malgré tout cela, le jeu est pratiquement terminé, et sortira au mois d'octobre 1993. Vous avez bien fait d'attendre, le résultat est très prometteur, Sensible Software ne semble toujours pas décidé à nous décevoir. En deux coups de manette, après quelques menus, vous voilà lancé dans des combats acharnés, sanglants, où les cadavres ne tardent pas à tapisser le sol tandis que les cris (numérisés) s'envolent et que les voix (numérisées) hurlent des ordres à vos oreilles (numérisées). Tout au long des 100 phases d'action du jeu, divisé en 30 différentes missions, vous dirigerez des troupes plus ou moins importantes de mercenaires. Vos objectifs seront variés : délivrer un prisonnier, détruire un pont, assassiner un ennemi, récupérer des plans secrets, voler la montre d'un ennemi, repérer une usine de Scuds, assassiner le chien d'un ennemi, ou tout autre périlleuse mission. L'équipement mis à votre disposition est varié, cela va des bêtes fusils, aux jeeps en passant par les lance-missiles ou les fusils mitrailleurs.

Les graphismes sont très mignons, avec de petits sprites détaillés et entièrement animés, dans des décors de jungle, de désert, de base militaire ou de plaines enneigées.

Deep Core (ICE)

Steward Bell, directeur de ICE, et ancien directeur de MicroProse, parcourt la planète à la recherche de bons jeux à éditer. Après Abandon Places, qu'il avait déniché en Hongrie, voici un titre créé en Suède : Deep Core, un jeu d'aventure et de plates-formes avec des ingrédients d'arcade. L'action se passe en 2040, alors qu'un objet non identifié vient de percer notre atmosphère pour aller se perdre dans un océan. Les forces navales sont contactées et finissent par découvrir l'engin, un droïde ayant eu la mauvaise idée de s'écrabouiller à proximité d'une base nucléaire. C'est maintenant au joueur de se débrouiller pour éliminer tous les aliens qui ne tardent pas à s'échapper en masse du droïde gentiment planté.

Les spécifications techniques du jeu sont alléchantes, les programmeurs de Deep Core se sont littéralement régalés à pousser jusqu'au bout le matériel de l'Amiga. On a, en fait, l'impression de se trouver devant une production des Bitmap Brothers, ce qui est tout à fait flatteur pour Deep Core. Le jeu n'est pas sans rappeler le très célèbre Gods. Défilements fluides en arrière-plan, six armes totalement différentes, quatre styles de décors, d'énormes aliens et des effets sonores soignés. Les joueurs qui arriveront à la fin du jeu auront même droit à une séquence graphique animée, accompagnée de voix numérisées.

Deep Core
Deep Core

La première chose qui saute aux yeux est sans doute la qualité des graphismes, plus tard on apprécie les idées originales et amusantes intégrées au jeu. Pour avoir une chance de survivre, il faut avoir de très bons réflexes. A chaque partie, heureusement, vous deviendrez meilleur, vous apprendrez à observer les déplacements et les réactions de vos adversaires. Trois petites vies, une barre d'énergie, c'est tout ce qui vous empêchera de disparaître trop rapidement. Vous devrez donc ramasser un maximum d'objets bonus. Certains niveaux tournent au casse-tête, vous devrez actionner des leviers pour ouvrir des passages. Il est alors plus que nécessaire de faire un plan sur papier pour s'y retrouver... à moins d'avoir une excellente mémoire.

Deep Core sent déjà le bon jeu, très fortement. Il ne reste plus qu'à attendre le mois d'octobre pour que de tels espoirs soient confirmés.


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