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L'Amiga CD32, la console de Commodore. Ou quand Commodore voulait concurrencer Sega. Alors que Commodore avait déjà des soucis plus qu'importants en termes de trésorerie, les ingénieurs et les commerciaux ont eu l'idée de lancer une console basée sur l'Amiga 1200, un peu comme ce qui avait été fait en 1990 avec le C64 GS qui était basé sur l'ordinateur Commodore 64 mais qui était sorti, n'ayons pas peur de le dire, un peu trop tard. L'idée était loin d'être mauvaise puisque l'engouement pour les consoles à base de CD commençait à se faire relativement fort (on notera l'apparition du Mega-CD qui donnait un lecteur CD à la Mega Drive dès la fin de l'année 1991 au Japon et en 1993 en Europe, ou encore l'attrait du CD pour les jeux PC, comme un certain MegaRace de chez Cryo sorti en 1993 également et qui allait contribuer à doper les ventes de lecteurs CD et PC équipés de ces lecteurs auprès des particuliers). Contrairement à ce qui s'était passé pour la présentation de l'Amiga 1000, celle de la CD32 n'a pas eu lieu aux États-Unis mais sur le Vieux Continent, plus exactement au Science Museum de Londres, puisque l'Europe, et notamment l'Angleterre, était le marché principal de l'Amiga en matière de ventes, que ce soit au niveau des machines ou des ventes de jeux. Présentée le 16 juillet 1993, Commodore annonçait directement la couleur et ses ambitions puisqu'il déclarait à cette occasion qu'il s'agissait de la première console 32 bits avec lecteur CD, ce qui était vrai pour l'Europe uniquement puisque la FM Towns Marty de Fujitsu était sortie en début de cette même année au Japon (et était bien 32 bits avec lecteur CD). Ambitieux et également très joueur, Commodore, par le biais de sa filiale anglaise Commodore UK, n'a pas non plus hésité à jouer la collision frontale avec l'un des grands du monde du jeu vidéo de cette époque, à savoir Sega. En effet, Commodore y est allé de manière directe via ses publicités dans les magazines et affichages extérieurs dans lesquelles ils égratignaient le géant japonais, le tout à base de slogans ravageurs : "Après le nouveau bébé de Sega, Amiga vous apporte la mère" ou bien encore "Cela va prendre du temps pour que Sega fasse aussi bien", affichés devant les locaux de Sega Londres, carrément. Finalement disponible sur le marché européen le 15 septembre 1993 et au Canada en 1994, la console ne verra pas le jour sur le marché américain de manière officielle. La faute à un brevet qui empêcha l'importation de la console sur le sol de l'oncle Sam, à savoir le brevet XOR, de la société Cad Track, sur un petit bout de code permettant de déplacer un curseur à l'écran.... À titre d'information, la console était vendue sur le sol français au tarif de 2490 FF (400 euros environ pour l'époque). Ce prix est à comparer avec les 1290 FF (200 euros environ) d'une Super Nintendo à sa sortie en 1990 ou les 990 FF (155 euros) qu'il fallait débourser pour la console 16 bits de Nintendo à compter d'octobre 1992 ; prix à comparer également avec le Mega-CD qui coûtait 1990 FF (310 euros) à sa sortie le 1er septembre 1993, auxquels il fallait rajouter le prix d'une Mega Drive. Enfin, la Jaguar d'Atari et la 3DO (dont le modèle le plus connu est celui de Panasonic), sorties la même année que l'Amiga CD32, coûtaient quant à elles respectivement 1490 FF (235 euros) et environ 3500 FF (550 euros). Les ventes de la CD32, loin d'être confidentielles, ne seront cependant pas suffisantes pour éponger les dettes de Commodore qui fera faillite le 29 avril 1994, arrêtant ainsi la production des consoles. Commodore UK, la filiale anglaise, continuera quant à elle à vendre les stocks de CD32, par exemple via des lots ("bundles") dont le très bon Critical Zone contenant, attention y'a du lourd : Oscar, Diggers, Cannon Fodder, Liberation, Microcosm, Project-X et Ultimate Body Blows. Commodore UK en vendra jusqu'à Noël 1994 puis les stocks et les ventes se tariront en 1995. Malgré les rachats successifs de l'Amiga, aucune nouvelle production ne sera relancée par la suite. Escom, même s'il s'intéressa un temps à la CD32, renonça face aux coûts de production trop élevés par rapport aux derniers prix de vente de la console (bradés en fin de vie pour apporter des liquidités). Durant sa courte durée de vie, la CD32 se sera écoulée entre 100 000 et 320 000 exemplaires, le dernier chiffre fut annoncé par Commodore au milieu de l'année 1994 et s'avéra quelque peu exagéré, ou optimiste diront certains. Il est difficile d'estimer le nombre de CD32 vendues mais il est sans doute proche des 150 000 exemplaires. Selon Petro Tyschtschenko, Commodore a produit quelque 140 000 CD32, 60 000 avaient été vendues au prix normal, et 80 000 à bas prix pour générer des liquidités. La CD32 fut "en tête" des ventes sur le marché des jeux CD au Royaume-Uni, dépassant en volume, à l'issue de la période de Noël 1993, les ventes de jeux PC CD-ROM et même Mega-CD ! On refait le match... euh, le tour du matériel ! Qu'est-ce exactement qu'une CD32 ? Comme dit dans la partie historique, il s'agit d'un Amiga 1200 recarrossé dans un boîtier de type "console" mais pas que ! Eh oui, la CD32 a bien évidemment quelques petites différences dont la principale est la plus connue de tous : la puce Akiko. Cette dernière aide à faire la fameuse conversion "chunky to planar", très utile pour les jeux en 3D de type Doom et autres. Dans les faits, même si la puce aide dans cette fonction (entre 20 et 50% d'amélioration suivant les tests faits par Moya "Cammy" Jackie sur Amiga.org), une CD32 avec un petit peu de mémoire Fast sans Akiko aurait pu faire beaucoup mieux. Mais la puce sert également à gérer en partie le lecteur CD et le port "AUX" de la console. Autre détail loin d'être anodin, la CD32 possède un lecteur CD double vitesse. Ce genre de périphérique était quasi unique pour une console (FM Towns Marty) et n'était pas courant sur micro-ordinateur. Et cela représente un gros plus par rapport à un Amiga 1200. De plus, qui dit lecteur CD dit interface dédiée pour le gérer, puisque le son de ce lecteur est mixé directement avec la sortie Paula classique pour le plaisir de vos cages à miel de mélomanes. Petit détail plus anecdotique, on peut brancher un casque directement sur la bête et ajuster le son de cette sortie casque via une réglette, le tout n'est pas très esthétique, mais je pense qu'à l'époque ça pouvait faire mouche auprès d'un public "jeune" qui voulait aussi avoir un lecteur de CD audio mais qui ne voulait pas investir dans une chaîne Hi-Fi : sans TV (avec un lancement à l'aveugle donc mais automatique quand même) et sans autre accessoire qu'un casque, on pouvait écouter ses CD musicaux. Enfin, plus intéressant, la CD32 possède jusqu'à trois sorties vidéo : la sortie composite, un modulateur R/F aussi connue comme la sortie antenne chez nous en France, toutes deux apportant un affichage plus que... limité, et une sortie S/Video. Mais ça, c'est pour les autres car nous les petits français avons eu la chance d'avoir une sortie dont le connecteur ressemble à du S/Video mais est en fait une sortie RGB ! Notre CD32 est reconnaissable car elle n'a pas le modulateur R/F, remplacé par un... bout de scotch noir, et parce que la sortie RGB, si elle est de la même taille que la sortie S/Video, possède 8 broches au lieu de 4 ! Merci Commodore France pour le coup ! La CD32 possède son propre jeu de ROM, normal puisqu'elle possède en son sein le système de gestion du CD, le logiciel de lecture des CD audio, plutôt joli et efficace, la gestion de la langue de la machine ainsi que la gestion des sauvegardes. Mais la NVRAM qui permet ces sauvegardes est de taille plus que réduite : elle fait 1024 octets et doit également contenir le réglage de la langue en plus de vos éventuelles sauvegardes. Autant dire que certains jeux utilisent toute la place pour leur sauvegarde... Enfin, elle possède deux ports manettes Amiga/Atari/Sega (du DB9 quoi), sur lesquels on peut bien évidemment et heureusement brancher une souris Amiga. La CD32 possède aussi un port clavier mini-DIN sur lequel on pourrait croire que l'on peut brancher un clavier PC mais ce n'est pas le cas, vous ne pouvez y brancher qu'un clavier d'A4000 ou d'A2000 avec l'adaptateur adéquat (comme Sheila). On regrettera du coup l'absence d'un port lecteur de disquette externe mais surtout d'une sortie vidéo avec brochage classique Amiga (notre fameux DB23) et de mémoire Fast. Comme sur A1200, celle-ci aurait pu jouer un rôle déterminant dans les performances de la bête... Liste des caractéristiques
Promis par Commodore, le module FMV (qui permet de lire les VCD ou VideoCD, ancêtre du Laser Disc et du DVD, notamment compatible avec le CD-i de Philips) est bien sorti peu de temps après la console, la première semaine de janvier 1994 pour être précis. Mais, du fait d'un souci technique sur certains modules, Commodore a très vite arrêté la production de cette carte et a rappelé toutes les pièces encore en vente. Ceci explique la rareté de ce module de nos jours. De plus, il n'a été utilisé que dans un seul jeu à ma connaisance : Cannon Fodder et uniquement pour avoir l'introduction cinématique. Il permettait cependant d'avoir une platine VideoCD dans son salon pour un prix "honnête" (vendue entre 1790 et 1490 FF dans les publicités de l'époque) et de lire tous les VCD prévus pour le CD-i notamment. Mais comme vous le savez, le VCD n'arrivera pas à détrôner la cassette VHS et Commodore n'arrivera pas à faire le même coup que Sony, plus tard, avec sa PlayStation 2 et son lecteur DVD, malheureusement pour nous. Mais la CD32, même si elle a été une étoile filante dans le paysage vidéo-ludique, a réussi à se voir offrir des extensions assez incroyables, même si l'extension 68030 de Commodore, dont le développement avait même commencé, n'est jamais sortie. Parmi les petites pépites de la CD32, on compte notamment le Communicator qui permettait de brancher sa CD32 avec son A1200 et transformait votre console en simple lecteur de CD pour votre ordinateur. Elle a aussi eu droit à un lecteur de disquette créé pour le Wall Street Institute, le FWSI, lecteur tout blanc qui dénotait avec la machine de Commodore et qui offrait également une sortie DB15 de type VGA en 15 kHz, un port parallèle et une pile pour sauver l'heure. Le ProModule, qui se plaçait sous la CD32 et permettait d'utiliser le FMV, transformait la CD32 en A1200 avec lecteur de disquettes, mémoire Fast (jusqu'à 4 Mo avec le FMV et 8 Mo sans), ports série et parallèle, sortie RGB, port IDE interne, port clavier PC et possibilité d'y adjoindre un FPU. Une très belle extension que l'on devait à la société polonaise Elsat. La CD32 a aussi eu l'honneur de connaître le SX1, extension identique au ProModule, sans le lecteur de disquette intégré et qui se plaçait derrière la console et prenait de fait beaucoup de place, mais permettait également de brancher le FMV. Enfin, l'ultime extension de la CD32 était sans conteste le SX32, qui apportait les mêmes choses que ces deux prédécesseurs mais en se plaçant à l'intérieur de la console. De plus, la version "Pro" apportait le 68030 à la CD32 ! Le SX32 Autres périphériques pour la CD32
Maintenant qu'on a fait le tour du propriétaire et qu'on sait où on met les pieds, il est grand temps d'entrer dans le vif du sujet. Les jeux ! Alors on va couper court tout de suite : la CD32 n'apporte pas grand-chose à l'amigaïste joueur sur A1200 si ce n'est quelques pistes CD audio pour certains jeux, quelques introductions en FMV pour d'autres (notamment Alien Breed Tower Assault et Worms). De plus, les jeux spécifiques CD32 non disponibles sur Amiga 1200 ou CDTV/A500 sont peu nombreux : Microcosm, Ultimate Body Blows, Pirates! Gold, Lunar-C, Litil Divil, The Misadventures Of Flink, Final Gate... Après, certains jeux proposaient quand même des bonus intéressants comme Brian The Lion et ses niveaux supplémentaires, ou alors certains jeux ECS qui n'avaient pas vu le jour sur AGA profitaient de graphismes rehaussés au moment de leur resortie sur CD32, mais cela fut rarement le cas... Alors quel est l'intérêt d'avoir une CD32 me direz-vous ? Eh bien, tout d'abord les CD pressés vieillissent bien mieux que les disquettes, la CD32 prend peu de place et s'adapte très bien à un salon et on peut très facilement l'imposer sous la TV sans risque de se faire repérer par son/sa conjoint(e). Autre intérêt, les jeux se trouvent encore facilement, nombre de jeux sont également disponibles sur back2roots.org et on peut trouver quelques développements et adaptations récents de jeux sur celle-ci (voir le site RGCD.co.uk notamment). Enfin, si vous êtes bidouilleurs, vous pouvez créer vos propres compilations de jeux CD32 avec AGS (pour Arcade Game Selector, utilisé dans les compilations CD32 non officielles qui circulent sur le net) ou via TinyLauncher de Lionel "Gibs" Deri. Ces deux outils couplés à WHDLoad font des merveilles. Et là, vous compenserez l'absence de disque dur mais souffrirez de la lenteur du lecteur CD... Mais quand on aime, on ne compte pas... le temps qui passe ! Autre chose intéressante pour l'amigaïste qui n'a pas de CDTV chez lui, la CD32 est compatible avec une grande partie de la logithèque/ludothèque CDTV, ce qui rajoute encore quelques belles galettes à sa disposition (presque cent jeux sans compter divers logiciels, encyclopédies, etc.). Et tant qu'à parler des compatibilités, sachez que vous pourrez également insérer des CD+G dans votre console. Il s'agit de CD karaoké. Une fois inséré et détecté par la console, le panneau de lecture du CD audio apparaît et disparaît dès que vous appuyez sur lecture pour laisser place aux photos et textes du karaoké. Enfin, si vous avez le CD Photolite ou Network CD, vous pourrez lire les Photo CD. Mais bon, il faut avouer que cette utilisation doit être plus que rarissime pour l'utilisateur de CD32. Pour ma part, j'avoue que j'ai eu un regain d'intérêt pour la CD32 et j'ai commencé à me faire une petite collection de jeux sympathiques et j'attends avec une impatience certaine la sortie de la PyRamIDE, même si je lorgne à gauche à droite pour voir si un SX32 ou un ProModule ne va pas être mis en vente à un prix "honnête", sans trop y croire cependant. J'ai pris plaisir à rejouer à des jeux que j'avais déjà fait (ah ! Pinball Fantasies) et à en découvrir d'autres que j'avais complètement zappés comme Marvin's Marvellous Adventure qui est plus que sympathique mais ne possède aucun bruitage (ce qui est étrange...) ou encore Labyrinth Of Time, un Myst avant l'heure. Bref, je prends mon pied avec ma CD32, alors pourquoi pas vous ? Ludothèque de la CD32
Anecdotes Pour finir ce tour d'horizon de la CD32, voici quelques anecdotes sur sa construction et son utilisation. Spellbound Depuis l'Amiga 500 (1987), certaines des cartes mères des Amiga sont baptisées d'un nom de code, plus exactement d'un titre d'une chanson du groupe américain B-52s. La CD32 n'a pas failli à cette tradition et propose un titre de chanson, Spellbound (voir son clip sur YouTube), mais qui est cette fois-ci tirée du groupe britannique Siouxsie and the Banshees. CD32 et les sous La société StarGames utilisa, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, des cartes mères dépouillées de CD32 pour plusieurs de ses machines à sous : Hawaiian Delight, Leprechaun Luck et Mister Magic. Apprendre l'anglais De 1994 à 1997, Sylvan Learning Systems a utilisé des CD32 dans ses centres d'apprentissage Wall Street Institute (apprentissage de l'anglais). Les logiciels avaient notamment la capacité de reconnaître le ton de la voix, et disposaient d'activités interactives. Les consoles avaient un lecteur de disquette et une carte horloge afin d'enregistrer les progrès des candidats. London Transport Museum En 1993/1994, quelque 109 CD32 furent installées pour faire fonctionner l'exposition du London Transport Museum, Les consoles fournissaient des informations, animations, images, sons et textes en plusieurs langues, ainsi qu'un simulateur du métro londonien. Ce système, basé sur la CD32, comprenant également le CD32x, une carte d'extension pour la console disposant de diverses interfaces et qui fut fabriquée par la société anglaise Index Information. Gouvernement philippin Commodore avait produit les CD32 destinées au marché américain dans son usine située aux Philippines. Mais le constructeur ne put les vendre et elles sont restées bloquées aux Philippines jusqu'à ce que les dettes envers le propriétaire de l'usine soient réglées. Mais ce règlement n'arriva jamais et le gouvernement philippin saisit les CD32 non vendues en gage de remboursement pour l'utilisation de son usine. Messages cachés Au moins deux messages cachés (alias "easter eggs" en anglais) sont visibles sur la CD32 :
L'écran des langues est constitué de drapeaux, et quand vous sélectionnez une langue, le drapeau correspondant s'anime. Mais pas le drapeau canadien... Donc les deux développeurs canadiens de l'équipe (Peter Cherna et Martin Taillefer) se sont arrangés, quand vous accédez aux messages cachés, puis sélectionnez les langues anglaise ou française, pour que le drapeau animé soit celui du Canada, à la place des drapeaux des États-Unis, de la France au du Royaume-Uni. Workbench 3.0 sur CD La CD32 dispose d'une ROM Kickstart 3.1 et peut en théorie lancer AmigaOS 3.0/3.1. Ce dernier n'a cependant pas été fourni par Commodore. Mais une autre société, inconnue, a comblé ce manque et a proposé un Workbench 3.0 sur CD. Ce CD contient les fichiers du Workbench 3.0 et des fichiers supplémentaires pour la CD32. Même s'il est inscrit la mention "Copyright 1985-1992 Commodore Amiga Inc.", ce CD n'a sans doute pas été produit par Commodore ou par Amiga Inc. et certainement pas en 1992. Le revendeur anglais Eyetech, société gérée par Alan Redhouse, vendait des SX32 avec ce Workbench 3.0 sur CD en 1995/1996. Les bornes d'arcade de CD Express En 1995, la société italienne CD Express a conçu une borne d'arcade à base de CD32. Cette borne se nommait Cubo CD32. La console était épaulée par un circuit imprimé, le tout placé dans une borne avec écran large, et deux manettes à quatre boutons. Le circuit imprimé agit essentiellement en tant que convertisseur pour les entrées/sorties vers le connecteur Jamma. Les jeux étaient fournis sur CD. Au moins dix jeux existent, tous sont des créations originales de CD Express. Bonne conduite Du milieu à la fin des années 1990, des entraînements pour le permis de conduire au Canada et en France étaient réalisés grâce à des programmes de tests sur CD32. Liens Projet PyRamIDE de Thomas Stenzel : Sites intéressants :
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