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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Magic Fly
(Article écrit par Bô TGV et extrait de Joystick - novembre 1990)
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Avec Electronic Arts, qui présente Magic Fly, un jeu de tir d'Eigen Software, vous n'êtes pas près de voir le bout du tunnel !
Les humanoïdes Ceti Triads ont investi une planétoïde d'où ils comptent lancer une attaquoïde meurtrière.
Impossible d'envisager une opération de grande envergure : d'après l'état-major terrien, il est préférable
de faire exploser le stock de munitions que les Ceti Triads ont engrangé à l'intérieur de leur planète,
suffisant pour tout faire sauter. Un vaisseau spatial capable de mener ce raid a été mis au point :
c'est le Magic Fly, spécialement conçu pour foncer dans les tunnels et les galeries qui traversent l'antre
des humanoïdes, localiser et détruire les centres vitaux, s'informer sur la technologie de guerre de
l'ennemi et enfin faire exploser la planétoïde.
L'action de Magic Fly se déroule dans des tunnels en fil de fer. Le moindre avantage de cette technique
qui peut sembler archaïque est que l'on voit loin, ce qui permet d'anticiper la navigation. Le second
est qu'elle autorise des déplacements extrêmement rapides. Parfois, des blocs mobiles colossaux gênent
le Magic Fly, ou bien il faut se faufiler dans des boyaux en faces pleines. Ce n'est pas le moindre mérite
d'Eigen Software d'avoir su tirer le meilleur parti du fil de fer et des faces pleines.
Un mode "cruise" ou "turbo" permet d'adapter la vitesse en fonction des circonstances. Bien entendu,
les rencontres seront nombreuses : trente vaisseaux différents (joliment représentés en faces pleines)
circulent dans cet univers de taupes. Le graphisme du tableau de bord, basé sur des triangles, est assez
original mais aussi fouillis et un peu tristounet. Le champ de vision dans le tunnel étant étroit,
on aura intérêt, dans le feu de l'action, à afficher l'écran total quitte à revenir au tableau de
bord afin de consulter la base de données des appareils ennemis ou s'enquérir des dégâts subis.
Dans ce cas, il faudra vraisemblablement s'amarrer à une rampe pour réparer.
L'armement du Magic Fly est impressionnant. Parmi les nombreuses gâteries signalons le Web, une toile
d'araignée larguée par le vaisseau dans laquelle s'enchevêtrent les poursuivants. Et le marteau
atomique qui vous laisse à peine le temps d'évacuer les lieux avant l'explosion finale. Les bruitages
ne sont pas transcendants, mais cependant corrects.
On n'en finirait pas d'aligner les jeux auquel Magic Fly fait immanquablement référence. Il
y a du Star Wars à cause des tunnels en fil de fer et du mode de pointage de certaines armes,
des relents de Starglider
pour les sections en faces pleines et la visualisation des vaisseaux, un zeste de
Powerdrome - du même éditeur -
dans le graphisme des vaisseaux spatiaux et des monstres et la liste n'est sûrement pas exhaustive.
Magic Fly est toutefois d'une originalité certaine, extrêmement rapide et riche en découvertes. Un produit à voir.
Nom : Magic Fly.
Développeurs : Eigen Software.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
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