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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Magic Fly
(Article écrit par Jean Delaite et extrait de Génération 4 - novembre 1990)
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L'éditeur américain Electronic Arts fait décidément fort ce mois-ci, avec
The Immortal,
Powermonger et donc Magic Fly,
un jeu de tir assez original.
Dans ce dernier, l'action se déroule dans des tunnels en fil de fer. Vous êtes dans un futur éloigné où la
technologie est très avancée. Le plus récent des bijoux nés des usines d'armement est le Magic Fly, vaisseau
d'interception fortement armé .Sa destination : un planétoïde métallique nommé LB-400-21. D'après des rapports d'espions
dans le secteur, il servirait de base avancée pour les Ceti Triad, vos ennemis de toujours. On les soupçonne
également d'y cacher leur dernier vaisseau de combat, le Moth. Votre mission, si vous l'acceptez (de
toute façon, vous n'avez pas le choix), est d'entrer dans le complexe souterrain du planétoïde et
d'enregistrer tout ce que vous verrez sur votre base de données, à l'aide d'un scanner.
Vous devrez aussi, après avoir enregistré les données du Moth, détruire le planétoïde. Pour cela, on a muni le
Magic Fly d'un marteau-piqueur atomique. Une fois que cette arme est enclenchée, elle se dirigera à toute
vitesse vers le dépôt d'armes nucléaires de la station ennemie et la fera sauter (et vous avec, si vous
n'êtes pas parti à la vitesse de la lumière).
A première vue, ça semble assez simple, mais détrompez-vous, car il faut apprendre à manier le Magic Fly
dans les dédales de couloirs remplis de vaisseaux d'observation, de chasseurs rapides et d'obstacles
en tout genre. Les commandes du Magic Fly demanderont un peu d'entraînement, car on utilise à la fois
la manette et la souris (ou bien le clavier, seul). Le vaisseau avance, tangue, s'incline, bref
tous les mouvements sont possibles, excepté la marche-arrière.
Tout figure sur le tableau de bord principal : le sélectionneur d'armes, le radar cartographique (une
option un peu complexe), la fenêtre de visée (qui peut prendre tout l'écran), les réserves d'énergie,
le contrôle des dégâts, l'accès à la base de données. En actionnant les triangles d'action de chaque
écran, vous avez accès à une nouvelle option. Par exemple, en appuyant sur les armes, vous avez un
tableau qui apparaît sur lequel figurent toutes les armes avec une vue de celles-ci en 3D.
Magic Fly bénéficie d'options très intéressantes telles que la base de données qui se remplit à chaque
fois que vous actionnez le scanner sur un vaisseau ennemi. Après quoi, en la consultant, vous apprendrez
les points faibles de chaque ennemi, ce qui constitue l'un de vos objectifs, A côté de l'image du
vaisseau apparaissent les données sur la vitesse, l'armement et l'état du vaisseau : agressif ou inoffensif.
Bref, un vrai-catalogue ! Le radar est ici un traceur de carte automatique. Il enregistre le chemin que
vous avez parcouru, et permet aussi de repérer l'ennemi.
Si tout ceci paraît bien compliqué, il faut savoir qu'après avoir lu la documentation et s'être entraîné
quelque temps, on passe très facilement d'un écran à un autre.
L'armement est assez faible au début du jeu, mais de toute façon on peut aller assez loin sans tirer (ce n'est
pas le but de la mission). Le vaisseau est équipé de lasers à trois niveaux de puissance et de missiles. En
cours de jeu, vous aurez accès à de nouvelles armes pour la plupart défensives : mines (certaines ont de
longues pointes rétractiles) ainsi que les toiles d'araignées qui sont des filets tendus en travers des passages,
et qui vous évitent ainsi le désagrément des poursuites meurtrières. Le CAT est aussi très efficace dans ce
cas, puisqu'il tire des rafales automatiques sur tout ce qui vous poursuit. L'option "Flip" vous permet de
faire un demi-tour express dans le tunnel.
De temps à autre, des rampes d'amarrage feront leur apparition. Sur celles-ci, vous pourrez refaire le plein de
carburant (précieux), d'armes, mais aussi sauvegarder votre partie et faire des réparations.
Doté de graphismes rappelant fortement le jeu d'arcade Star Wars, mais en beaucoup plus beau, et mélangé à
d'autres formes en 3D pleines dotées d'une animation fluide et très rapide. Lorsque le turbo est enclenché,
je vous jure que ça décoiffe...
De plus, le scénario est assez sympathique, et il change un peu de ceux dans
lesquels il faut détruire tout ce qui passe à portée des lasers. Dans Magic Fly, il faudra jouer avec
stratégie et finesse car l'énergie est comptée. Au final, Magic Fly est un excellent jeu, qui plaira
plus particulièrement à ceux qui ont apprécié
Tracker ou
Carrier Command.
Nom : Magic Fly.
Développeurs : Eigen Software.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Assez original.
- Riche en découvertes.
- Animation fluide.
- Du tir mais avec un scénario stratégique.
Les points faibles :
- Les tunnels sont surtout en 3D fil de fer.
- Assez frustrant.
- Pas folichon au niveau du son.
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