Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Les futurs succès de 1993 (huitième partie)
(Article écrit par Seb et Maria Dao et extrait de Joystick - novembre 1993)


Suite de notre série sur les futurs succès ludiques que préparent les éditeurs sur Amiga.

The Settlers (Blue Byte)

Le jeu aurait pu s'appeler "Au Roi des Croisements Joyeux". Comme vous pourrez le constater dans quelques instants, The Settlers est un vaste mélange de jeux mythiques comme Lemmings, Populous ou même Powermonger. Blue Byte ne s'est pas inspiré des pires daubes - tant mieux - et y apporte son savoir-faire et ses doses d'originalité en plus.

The Settlers vous propose de créer et de faire prospérer votre propre monde, votre propre communauté de colons nouvellement débarqués dans une région. Dans The Settlers, le joueur dirige absolument tout, il donne des ordres à chaque personnage, quel que soit son métier, il gère tous les éléments économiques du jeu. Tout est entièrement animé à l'écran ; ainsi, si vous ordonnez aux bâtisseurs de construire une maison, vous les verrez se déplacer à l'écran, transporter des planches, des pierres, et s'agiter joyeusement.

The Settlers
The Settlers

Vingt métiers différents peuvent être assumés par vos différents personnages : fermier, pêcheur, forgeron, bûcheron, mineur, meunier, boucher et, bien sûr, toute la clique des gradés et des soldats d'une armée que vous n'hésiterez pas à constituer. Car vous n'êtes pas seul à traïner dans les mondes de The Settlers, l'ordinateur peut diriger jusqu'à trois autres peuples qui s'installeront non loin de vous. Complexe de l'espace vital aidant, ils ne tarderont pas à venir vous chercher des embrouilles. Il est également possible de jouer à deux simultanément, sur le même ordinateur ; reste à décider si les deux joueurs humains s'entraideront ou se taperont dessus.

Le développement de The Settlers a demandé plus de deux années : rien d'étonnant à cela, l'intelligence artificielle de l'ordinateur se doit d'être performante pour gérer tous les aspects économiques et pour proposer des adversaires suffisamment coriaces. Le jeu est entièrement géré à l'aide d'un curseur qui vous permet de cliquer directement à l'écran, ainsi que sur des icônes en bas de l'écran ou sur des icônes apparaissant dans des menus graphiques. L'utilisation, malgré la complexité du jeu, est extrêmement simple, on entre alors aisément dans le monde de The Settlers. Faire prospérer sa communauté demande beaucoup de stratégie, ainsi que des talents de gestionnaire ; chaque maillon de l'évolution doit être pris en compte : votre peuple doit être bien logé, bien nourri, et doit s'occuper pour ne pas faire trop de bêtises.

The Settlers
The Settlers

La préversion nous a déjà enchantés, avec ses graphismes fins et colorés en plein écran, avec son principe amusant qui s'annonce carrément passionnant. Reste à attendre la version finale pour voir si The Settlers deviendra un jeu culte. Il semble né pour ça.

Globdule (Psygnosis)

Après avoir fait la joie des amateurs de films gores, après avoir attaqué les plages de Ludwig von 88, voilà que les blobs débarquent dans les jeux sur micro-ordinateurs.

Globdule est tout mignon, bien qu'extrêmement visqueux, puisqu'il n'en est pas moins blob de son état. Contrairement à ses compatriotes, Globdule est un doux rêveur, sa vie de rampant au fond des cavernes ne l'enchante guère, Globdule veut beaucoup plus. Globdule veut l'éternité et la beauté : il veut devenir un jouet. Le Grand Créateur de jouets a bien entendu ce cri désespéré, et comme il se sent sacrément de bonne humeur, voilà qu'il débarque dans la caverne humide de Globdule, souriant, prêt à tout pour faire plaisir au charmant petit Blob. Malheureusement, le Grand Créateur est un peu tête en l'air, tout divin qu'il est : et il a égaré sa baguette magique, celle qui lui permet de transformer les êtres gigotants en jouets pour les enfants. Globdule devra donc s'enfuir, sortir de ces cavernes immondes, et partir à la recherche de la baguette et là, il accomplira son rêve, il deviendra un jouet que les enfants joyeux tripoteront sans fin avec leurs mains potelées.

Globdule
Globdule

Globdule est né sous le signe du jeu de plates-formes, avec bonus, ennemis, "vas-y que je saute dans tous les sens" et défilements multi-directionnels. Le joueur dirige, bien sûr, le personnage principal, Globdule, et le fait bondir sur toutes les parois. Globdule étant un blob, il se colle aisément un peu partout. Le jeu est composé de nombreux niveaux, six à sept dans quinze mondes différents.

Pour l'instant, la version qui nous a été fournie pour réaliser cette aperçu nous a permis d'en découvrir deux : les cavernes et la campagne. Les sprites sont tout mignons, les défilements rapides, et l'action promet d'être amusante.

Ryder Cup (Ocean)

Vous vous souvenez certainement d'International Open Golf Championship. Ocean nous prépare, pour cette fin d'année, une nouvelle mouture de ce golf qui comportera quelques améliorations.

A l'origine, la Ryder Cup est une compétition ayant lieu tous les deux ans et qui oppose les douze meilleurs joueurs anglais aux douze meilleurs joueurs américains. De nos jours, l'équipe théoriquement anglaise, est composée des meilleurs joueurs de tous les pays. Si vous suivez l'actualité, vous devez savoir que cette dernière vient d'avoir lieu, et que les États-Unis l'ont emportée. Ah, les salauds !

Ryder Cup
Ryder Cup

Le terrain est représenté avec une technique d'ombrage Gouraud avec toutefois une amélioration notable des graphismes. L'effet de relief paraît saisissant, d'autant qu'il est possible de sélectionner différentes vues. La caméra peut alors suivre la balle, ou bien tourner autour comme une girouette. Tout au long de cette simulation, vous pourrez contrôler une équipe entière, soit la bagatelle de douze joueurs avides de victoire. Bref, les fanatiques de golf vont s'en donner à coeur joie. Ryder Cup sera disponible sur PC, Amiga et CD32 dès le mois de novembre 1993.

Rally (Europress)

Voici un aperçu un peu plus avancé de cette suite de Lombard Rally, qui emploie les meilleures techniques actuelles pour gagner en beauté et en réalisme. Il vous permet de participer, rien de moins, qu'à la dernière épreuve du Championnat du Monde de Rallye : le Network Q RAC Rally. Attendez-vous donc a des étapes particulièrement difficiles, avec les parcours les plus sinueux, dans des conditions météo parfois apocalyptiques.

Rally
Rally

Toutes les options habituelles de configuration de l'automobile (boîte de vitesse automatique, choix des pneumatiques, etc.) sont présentes, ainsi qu'un service de dépannage pendant la course. Vous disposez, d'ailleurs, d'un vaste choix de véhicules parmi les plus réputés dans le domaine, de la Ford Escort Cosworth modifiée a la Toyota Celica, en passant par les Lancia, les Mitsubishi ou encore les Subaru. Un soin tout particulier a été apporté au réalisme. Le jeu présente les vrais parcours, d'après des milliards de photos et de notes. Les écrans sont non seulement fidèles, mais également très beaux. La combinaison de vidéos numérisées et de 3D texturée à la Comanche/Strike est du plus bel effet. D'autant plus que c'est la première fois que ces techniques sont employées dans un jeu de "voitures".

Les bords des routes sont, comme dans la réalité, bondés de spectateurs, supporters, et autres curieux, ce qui ne fait que compliquer la tâche des pilotes. De même, l'intérieur de la voiture a été réalisé à partir de numérisations. Le reflet dans le rétroviseur central est d'ailleurs criant de vérité. Le tableau de bord comprend, en outre, une carte du parcours.

Mais que ce foisonnement de détails ne vous effraie pas. Rally est tout à fait rapide et fluide. C'est du vrai délire, le pied sur le champignon, de voir défiler à une vitesse aussi hallucinante, arbres et spectateurs. Les voix numérisées sont utilisées de façon optimale : vous entendrez votre copilote vous hurler les consignes. Prévu en 256 couleurs, aussi bien sur PC que sur Amiga 1200, Rally risque de bouleverser le moindre fan de courses de bagnoles.

Tornado (Digital Integration)

Bien qu'étant déjà sortie sur PC, la version de Tornado Amiga ne sera pas une banale adaptation, mais un vrai programme à part entière. Le développement du titre aura duré plus de deux ans, et le résultat ne manque pas d'intérêt.

Tout d'abord, les graphismes sont, sans l'ombre d'un doute, les plus complets qu'il m'ait été donné de voir sur cette machine. Ça grouille de détails dans tous les sens, et on se demande vraiment comment le processeur parvient à s'en sortir aussi bien. Il faut dire que le jeu a été conçu, à l'origine, pour profiter pleinement des Amiga AGA, mais je vous rassure, il tournera aussi sur les A500/A600, avec toutefois une rapidité bien moindre.

Tornado
Tornado

Mais revenons un peu aux détails ! Vous pouvez apercevoir les rails, les câbles et les pylônes des réseaux électriques, les poutres des hangars... Du pur délire ! Le Tornado est un appareil biplace, vous devez donc jouer le rôle du pilote et du navigateur. Là encore, le réalisme est poussé à l'extrême, avec une instrumentation ultra-complète et un armement complexe. A titre d'exemple, les auteurs sont allés jusqu'à reproduire le panneau d'alarme, ainsi que la procédure à suivre pour larguer les bombes en cloche.

En ce qui concerne les missions, vous disposerez de plus d'une soixantaine d'entre elles, sans perdre la possibilité de créer vous-même les vôtres. Vous devrez attaquer, entre autres, des convois de camions, des voies ferrées, des gares, des centrales nucléaires, pilonner les câbles électriques... Bref, plein de trucs plus palpitants les uns que les autres. Signalons enfin qu'il existe certaines missions "multi-avion", et qu'il est parfaitement possible de jouer à deux, via un câble série ou un modem. Voilà donc un simulateur qui ne reste pas qu'un simple jeu d'arcade, et qui devrait savoir tirer pleinement parti des capacités de l'A1200.

Dennis The Menace (Ocean)

Connaissez-vous Dennis The Menace (Denis La Malice en français) ? Ce personnage de bande dessinée, un petit garçon insupportable, toujours en quête d'une bêtise à faire, fait actuellement l'objet d'une adaptation cinématographique à Hollywood. Ben voyons, avec les succès remportés par les divers "Maman, j'ai raté l'avion", vous pouvez être sûr que le filon du petit-garçon-débrouillard-qui-est-siiii-mignon va être exploité jusqu'à plus soif.

Dennis The Menace
Dennis The Menace

Ocean, grand acquéreur de licences devant l'éternel, en profite pour nous concocter les versions console et micro-ordinateur de cette "américaniaiserie". Dennis vous place dans la peau du mioche, au coeur d'un classique jeu de plates-formes. Agressé, comme il est d'usage, de toutes parts, Dennis dispose d'un important arsenal pour se défendre. Ce dernier est composé d'une sarbacane, d'un pistolet à eau et d'une catapulte. L'un des intérêts majeurs du jeu réside là, car selon l'ennemi visé, chacune de ces terrifiantes armes donne des résultats plus ou moins convaincants. La sarbacane est assez puissante contre la faune locale, tandis que le pistolet à eau assomme littéralement les aliens. La catapulte, elle, est particulièrement recommandée contre les chefs qui gardent la sortie de chaque niveau.

Mais avant d'arriver jusqu'à eux, il vous faudra parcourir le monde en tous sens pour collecter des pièces d'or. Afin de varier l'action, certains niveaux vous placent aux commandes d'un kart avec des ennemis lancés à votre poursuite. Développé tout d'abord sur Super Nintendo, Dennis The Menace a fait l'objet de nombreuses améliorations lors de son passage sur PC et A1200. Ainsi, le jeu est maintenant en 256 couleurs et présente un défilement multidirectionnel en parallaxe de toute beauté. Prévu peu avant les fêtes de Noel, Dennis The Menace pourrait bien proposer aux amateurs d'action et de réflexion un séduisant cocktail.

Foot Connection (Condor Software)

Les plus grands jeux de football n'ont qu'à bien se tenir. Condor Software, une jeune équipe française composée de six personnes, prépare en effet un jeu mi-arcade, mi-simulation depuis juin 1992.

Foot Connection
Foot Connection

Foot Connection exploite le mode protégé - comme Comanche - et présente des graphismes rarement vus dans un jeu de sport : une fenêtre graphique quasiment en plein écran, un terrain texture, des joueurs énormes et bien animés... Il faudra encore attendre avant de juger des facteurs importants tels que la maniabilité, le degré de simulation ou encore de l'indispensable ambiance sonore. A suivre avec grand intérêt. Prévu pour novembre 1993 sur PC mais aussi Amiga et Falcon.

T2 The Arcade Game (Virgin)

Il n'y a qu'une chose à faire dans ce jeu : tirer. Partout, sans interruption, tirer comme un fou, ne pas lâcher la gâchette, détruire tout ce qui bouge, tous ceux qui ont le malheur de passer à proximité de votre ligne de mire. Ceux qui connaissent Operation Wolf, ses successeurs, ou même T2 version arcade, savent de quoi je parle, ce jeu est l'adaptation de ce dernier.

L'écran défile horizontalement, les ennemis arrivent de tous les côtés : des robots de toutes sortes, des jeeps et des tas de véhicules de combats : tout le monde vous tire dessus. Assez régulièrement, heureusement, vous pourrez récupérer des munitions en tirant dessus, ou carrément changer d'arme pour en obtenir une plus puissante.

Le jeu est divisé en plusieurs niveaux, chacun avec ses décors, et chaque niveau est divisé en plusieurs sections. Hop, il y a de quoi faire dans cette véritable partie de massacres ! Prévu sur Amiga en novembre 1993 et PC un peu plus tard.

Disposable Hero (Gremlin)

Avec Disposable Hero, Gremlin ne semble pas décidé à s'enfoncer dans l'originalité, mais plutôt à se vautrer dans l'efficacité. Disposable Hero n'est pas sans rappeler, en effet, ce classique des classiques du jeu de tir : R-Type.

Disposable Hero
Disposable Hero

Le scénario du jeu, qui servira de prétexte à vous envoyer cartonner des vagues et des vagues de vaisseaux aliens, prend place dans un futur bien éloigné, en l'an 2874. Les Mondes Libres, comme on les appelait avant les grandes invasions aliens, ne cessent de régresser. La technologie n'avance plus, la pagaille gagne, et les gouvernements se désespèrent. L'ennemi, l'Alien, en profite d'ailleurs joyeusement et pille sans cesse toutes les richesses naturelles des différentes planètes regroupées.

Avec ses graphismes assez simples, pour les décors notamment, et ses vaisseaux bien détaillés et plus animés qu'on à l'habitude de voir dans ce genre de jeux, Disposable Hero sent bon l'action ininterrompue. Six bons gros niveaux vous attendent, avec leurs doses d'adversaires, de bonus, d'armes à récupérer, de chefs de milieu de niveau et de fin de niveau. Côté son, les bruitages et les musiques sont tout à fait réussis, avec des voix numérisées et tout le tremblement.

Carlos (Microïds)

Inutile de vous présenter Carlos. Comment ça, vous ne connaissez pas ? Mais si, vous savez, le chanteur... C'est bon, vous y êtes ? Eh bien, figurez-vous que ce dernier est le héros d'un dessin animé de 18 épisodes, qui passera sur TF1 à partir du mois de décembre 1993. Bon, je vous l'accorde, on s'en fout. Mais ce dont on se fout déjà moins, c'est que Microïds nous concocte une version micro-ordinateur du dessin animé susnommé.

Carlos
Carlos

Carlos

Ce jeu de plates-formes s'étalera sur plus de six niveaux entrecoupés par... devinez quoi ? Des séquences animées bien sûr ! Notre ami pourra se transformer en taureau, souffler sur ses ennemis... Bref, plein de trucs dignes d'un cartoon. Microïds nous promet une animation d'enfer (défilements différentiels, gros sprites...). Le programme devrait sortir vers la fin du mois de novembre 1993.


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