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Suite de notre série sur les futurs succès ludiques que préparent les éditeurs sur Amiga. Goblins 3 (Coktel Vision) Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Goblins 3 s'écrit avec un "i" et non pas trois. Il faut dire que le jeu tourne autour d'un personnage central et non pas d'une équipe, du moins pas dans le sens où on l'entendait dans les précédents épisodes de la saga. Enfin, c'est plus compliqué que cela : dans ce jeu, vous devez diriger Blount, journaliste vedette au célèbre Goblins News, parti enquêter à la recherche du... Ah mais c'est vrai, vous ne connaissez pas tous de nos amis Goblins, aussi vais-je commencer par le commencement : il y a de cela fort longtemps, bien avant que les héros de Gobliins 2 et même de Gobliiins 1 ne voient le jour, une pierre d'une inestimable valeur fut cachée dans la montagne de foliandre. Depuis des siècles, dans le pays de la Reine Xina et du Roi Bodd, on convoite ce joyau, et l'affaire passionne les lecteurs de Goblins News au plus haut point. Non que ces derniers soient particulièrement intéressés par les heurts et malheurs de nos têtes couronnées, mais c'est que voyez-vous, le Joyau du monde n'est pas une pierre comme les autres. En effet, on prétend qu'elle garantira à celui qui la rapportera, ainsi qu'à son peuple, joie, délices et une félicité éternelle. Voilà donc pourquoi, comme j'avais commencé à vous l'expliquer. Blount le journaliste a-t-il décidé de partir enquêter sur cette histoire. Naturellement, l'enquête va se transformer en quête et la recherche du scoop entraîner Blount dans des aventures encore plus étonnantes qu'il ne l'imaginait. Pour sûr, il va en avoir à raconter à ses lecteurs. Ne croyez pas, cependant, que vous n'aurez à diriger que Blount, car ce dernier va rencontrer en chemin d'autres personnages. En fait, Goblins 3 se différencie à ce niveau des épisodes précédents, du fait qu'il n'existe pas "d'équipe" de Goblins à proprement parler, mais qu'en réalité. on est souvent amené, au gré des rencontres, à diriger Blount ainsi qu'un autre personnage. On retrouve donc la méme souplesse de jeu permettant de conjuguer les actions de divers protagonistes, afin de se livrer à une action, et ce aussi facilement qu'on clique sur une souris, car les menus et commandes sont clairs. ![]() Goblins 3 Graphiquement, le jeu paraît au moins aussi beau que les précédents épisodes, et naturellement, le son est toujours aussi drôle. Drôles aussi les mimiques de Blount ou des autres héros, très expressifs et particulièrement bien animés : drôles enfin l'ensemble, émaillé de gags et de scènes intermédiaires, dignes d'un dessin animé burlesque. Bref, ce Goblins-là devrait vous plaire trois fois plus que les précédents. Star Trek 25th Anniversary (Interplay) Bien que le jeu date d'un an, le 25e anniversaire est toujours d'actualité pour Interplay. Le temps ayant passé, c'est sur Amiga 1200 que l'on se retrouve tétéporté, avec une version pour le moins étrange. Il paraît que l'A1200 est capable de prouesses graphiques. Bon, vu ce qui se passe à l'écran, il faut croire qu'un rigolo a profité de ce que les graphistes étaient partis faire un tour, pour renverser de la bière rumulienne sur les écrans. Où alors un Klingon a décidé de saboter leur boulot. En tout cas, on retrouve tous ces personnages dans le jeu. Disons que cette version A1200 est à prendre comme une version pour Amiga tout court, et que Star Trek étant un bon jeu, c'est déjà ça. ![]() Star Trek 25th Anniversary Défaut, il n'est pas possible de choisir les hommes que l'on emmène à chaque mission, c'est l'ordinateur qui s'en charge. Une fois sur place, on doit explorer les environs. A l'écran, les déplacements se font comme dans les jeux Sierra : on clique l'endroit où l'on souhaite se rendre et Kirk s'y dirige (les autres suivent). Le passage, d'un lieu à l'autre, se fait par fondu et non par défilement. On peut prendre des objets, les utiliser sur d'autres objets, et parler. Les dialogues se font par QCM. Bref, en espérant que le jeu définitif sera moins lent que la préversion présentée ici, voici un logiciel qui séduira les fanas de la série, mais les laissera, de toute façon, sur leur faim, le nombre de missions étant très réduit. Stardust (Silmarils) Malgré un principe vieux comme les premiers jeux de café, et plus précisément vieux comme Asteroid, Stardust innove sur plus d'un point. Eh oui, Stardust n'est autre qu'un clone de ce succès d'Atari remis au goût du jour. Côté scénario, c'est hyper profond : des envahisseurs débarquent chez Robert Quetar, 34, rue Saint Denis, 75001 Paris, et embarquent sa greluche dans le fin fond de l'univers (et même plus loin). Mais Robert n'est pas homme à se laisser faire. Sans attendre, il confectionne un vaisseau spatial avec les moyens du bord (comme un vieux bouchon d'une bouteille de rouge, par exemple). En moins de 24 heures, notre homme est dans l'espace à la recherche de Josianne, qui lui manque déjà. ![]() Stardust Côté armes, vous disposez d'un simple bouclier, et vous pouvez augmenter la cadence de votre tir ou déclencher des méga bombes en ramassant les pastilles adéquates. Les 30 niveaux de Stardust sont entrecoupés par quatre séquences époustouflantes. Vous déboulez dans un tunnel en 3D et devez éviter tout ce qui vous arrive sur la tronche. De mémoire de joueur, je n'ai jamais rien vu de pareil sur Amiga. C'est rapide, c'est beau, c'est maniable, bref, c'est génial. Signalons enfin que la palette utilisée comprend 32 couleurs et que le son est sur six voies stéréo. Sortie annoncée pour le mois d'octobre 1993. Furries (Kalisto) En douceur, sans la ramener à tort et à travers, l'équipe d'Atreid Concept, avec son label Kalisto, n'en finit plus de monter. Je prends le pari avec vous, dès maintenant : dans moins d'un an, la renommée de cette équipe bordelaise sera mondiale, programmeurs et graphistes feront partie des plus grands. Pour l'instant, nous leur connaissons trois jeux, The Tinies, Cogito et S.C.Out : trois titres réussis, carrément très bons pour certains, et qui laissaient déjà sentir la naissance d'une grande équipe. Le prochain jeu Kalisto, qui fait l'objet de cet aperçu, est la preuve gigotante de la maturité acquise par toute l'équipe d'Atreid : Furries, titre vaguement provisoire, a l'envergure d'un succès international. Derrière Furries se cache, en fait, The Tinies 2, suite mortellement drôle de The Tinies évidemment, le jeu de réflexion qui nous a fait passer tellement de nuits blanches, ici à Joystick. ![]() Furries Vous devrez donc, en dirigeant les Tinies de retour de la planète Terre, traverser tous les territoires de Sklumph pour rétablir l'ordre, le bonheur et la joie. Quatre Tinies sont sous vos ordres, chacun avec un pouvoir, une compétence différente. A travers 90 tableaux différents, tous gigantesques, dans neuf régions de la planète aux graphismes variés, dans plus de 100 niveaux bonus, vous lutterez contre les monstres manipulés par le méchant Tiny. Jeu de plates-formes et d'action, avec de grosses doses d'astuces et même de réflexion, Furries est un titre original et surtout très drôle. Les animations des Tinies sont superbes, malgré leur petite taille ils sautent, s'accrochent aux murs à l'aide de lianes, nagent, tirent, détruisent des blocs, les tirent à eux : les Tinies sont agiles et ont besoin de votre dextérité. Les animations du Tiny qui s'accroche à l'aide d'une corde, par exemple, sont particulièrement géniales : il vole, se balance, la corde épouse la forme des obstacles. C'est superbe, excellent. L'humour des gens d'Atreid Concept est omniprésent, de très nombreux clins d'oeil à d'autres classiques du jeu vidéo sont disséminés un peu partout dans le jeu. Hilarant. Techniquement parlant, Furries est irréprochable avec des défilements fluides, des animations rapides et une jouabilité parfaitement étudiée où la difficulté ira croissante, vous laissant largement le temps d'assimiler les mouvements des Tinies. Evolution: Lost In Time (Imagitec) Si, en jetant un coup d'oeil aux illustrations et aux photos qui accompagnent cet aperçu, vous vous êtes dit : "Ah, mais mon Dieu, cela ressemble à Humans, ce truc", vous pouvez mettre une croix supplémentaire dans votre colonne "culture du jeu vidéo". Evolution: Lost In Time est en fait la suite de Humans, précédent succès d'Imagitec qui a très bien marché en Angleterre. Cette fois, les énigmes sont encore plus casse-tronche, et l'humour bien plus présent. Un vaisseau alien a débarqué sur notre planète, en différents lieux et différents moments de l'espace-temps, pour dérober quelques figures marquantes de l'histoire mondiale. Au moment d'embarquer le 7e personnage, un homme préhistorique, l'alien ravisseur s'est fait fracasser la tête à coups de massue. Le vaisseau livré à lui-même s'est alors écrasé bêtement sur la Terre. L'homme préhistorique, tout joyeux de se retrouver dans un vaisseau extraterrestre s'est alors amusé à tripoter tous les boutons. Ce faisant, il a délivré les six autres personnages enlevés. En un bordel sans nom, les sept joyeux lurons ont fait les guignols avec la machine de téléportation alien. Résultat, toute la bande se retrouve dans un moment de l'histoire qui ne convient à personne. Le but est alors de ramener chaque personnage à la bonne époque. ![]() Evolution: Lost In Time Plusieurs méthodes différentes permettent de résoudre chaque niveau. Le joueur évoluera dans huit mondes différents. Chaque monde est divisé en cinq niveaux, et dispose de sa propre musique d'ambiance. À tout moment, quand les personnages découvrent de nouveaux objets, des séquences en plein écran, entièrement animées, sont affichées. Ces dernières sont superbes et souvent très drôles. ![]() Le scénarimage d'Evolution: Lost In Time Barrières électriques, lasers, pointes qui sortent du sol, rochers qui déboulent à grande vitesse sont autant de pièges que vous devrez négocier avec dextérité. Réflexion, arcade, plates-formes, Evolution: Lost In Time est un mélange de tout cela, le tout offrant de nombreux défis et beaucoup d'amusement au joueur.
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