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A-News un peu meilleur Bonjour à tous, Tout d'abord, merci d'avoir changé ce petit je ne sais quoi qui a apporté une meilleure lisibilité. Les articles ressortent mieux et sont du même coup plus agréables à l'oeil. Pour ce qui est de l'augmentation du nombre de pages qui était annoncé dans le numéro 28, je m'attendais à plus. En effet, même si passer de 52 à 56 pages correspond à une augmentation de xx%, c'est tout de même faible, surtout en regard du nombre de pages actuel. Cependant, le contenu est de meilleure qualité que certains qui ont plus de pages mais qui ne les utilisent pas à bon escient ou qui ne disent pas grand-chose d'intéressant. Ceci dit, j'aime quand même beaucoup A-News, puisque je l'achète depuis le numéro 1 et je n'en ai manqué aucun. À propos de "A-News", je préfère de beaucoup ce nom que "Amiga News". Enfin, c'est une question de goûts [Pascal Pigot, Orléans]. Bruce Lepper : Le "petit je ne sais quoi" est le résultat de notre nouveau système de production. Avant, les pages (générées par Professional Page) étaient sorties sur imprimante laser à 300 PPP et ces feuilles étaient photographiées, les clichés obtenus servant à faire les plaques métalliques utilisées par l'imprimeur. A présent, les fichiers PostScript des pages (toujours faites avec Pro Page) sont "imprimés" en RAM: au lieu d'être envoyés à l'imprimante laser. Puis, à l'aide du programme DOS2DOS, ils sont transférés sur une disquette 3,5 pouces préalablement formatée en MS-DOS dans DF0:. Ce programme DOS2DOS de Central Coast Software est un bijou. Il suffit de taper "Copy RAM:Fichier.ps DF0:" pour transférer de l'Amiga au PC. Les disquettes sont alors livrées à un flasheur (service photocomposition) et les pages sorties directement en film sur une photocomposeuse à 1300 PPP. Ces films sont utilisés pour faire les plaques métalliques de l'imprimeur. Il n'est pas étonnant que de passer de 300 PPP à 1300 PPP rajoute un "petit plus". Oui, c'est vrai que nous avons tendance à trop brailler au sujet de nos petites améliorations (FredChef y est allé un peu fort le mois dernier en promettant plus de couleurs, mais personne peut nier qu'il y a actuellement plus de A... et ce mois-ci il y a même 64 pages - un record !). Lentement mais sûrement est une très bonne devise. Pour le nom, oui c'est une question de goûts. Mais au moins le nouvel amigaïste qui cherche un journal en kiosque trouvera plus facilement - et puis ça fait du bien de voir dans des endroits grand public ce nom Amiga qui a été si longtemps si bien caché... PS : Je suis presque certain, c'est-à-dire je le sens dans mes os, que le numéro de décembre va vous impressionner ! Problèmes pour la bureautique Cher A-News, Je rencontre d'énormes difficultés dans mes applications bureautiques avec mon Amiga 500 (avec disque dur et 3 Mo de mémoire) et mon imprimante Epson LQ 500. Je n'arrive pas à obtenir de résultat propre et sérieux. Je voudrais bien savoir si je suis le seul à merdoyer de la sorte ou si autrui (ou autruite) se heurte aussi à des problèmes semblables. En matière de traitement de texte, j'en connais deux : ProWrite et Excellence!. Acheté le premier. Testé le second. Outre le fait que je les considère mauvais dans l'ensemble, je constate que les sorties imprimantes en qualité "standard" sont ignobles. Seules sont utilisables les polices de l'imprimante, c'est-à-dire impression en qualité "courrier" (NLQ), Topaz 8 ou 11 à l'écran pour la justification. En PAO, acheté PageSetter. Plutôt qu'un long discours, reportez-vous à A-News n°27, pages 40-44, ou au n°22, où un article sur PageSetter, dont une page, rédigée avec celui-ci et sortie sur imprimante matricielle, est censée nous convaincre que nous avons là un produit d'une exceptionnelle qualité ! J'ai un jour amené un bulletin d'une vingtaine de pages réalisé avec PageSetter et sorti sur mon Epson à mon imprimeur : il a (poliment) refusé de faire un travail aussi d... Côté base de données, investi dans SuperBase Pro. Ergonomie médiocre, plantages et Gurus, bogues dans le langage DML m'ont convaincu qu'on ne pouvait pas en faire une application professionnelle sérieuse et fiable. Au niveau des sorties imprimantes, ce fut un combat épique qui dura plusieurs jours pour obtenir un résultat correct, certes, mais à condition de surveiller chaque page comme le lait sur le feu. Résumé : toutes mes applications bureautiques se traduisent en combat corps à corps avec la machine, au vainqueur incertain. Résultat : PAO exit, car apparemment, sans imprimante laser et polices PostScript, rien de possible. Ce qui rend l'Amiga nettement moins concurrentiel, en fait, plus du tout. Traitements de texte exit, car j'ai un résultat identique, en qualité courrier, avec CygnusEd, qui sait justifier un texte (menu "Special/Format/With Fill" ou raccourci clavier "Amiga+f"), qui fait ça très bien avec une ergonomie parfaite. Je signale que mes amis équipés d'autres marques, notamment Atari et Macintosh, n'ont aucun problème de ce genre, et sortent avec leur imprimante matricielle 24 aiguilles et leur logiciel WYSIWYG des documents irréprochables, en traitement de texte comme en PAO. Peut-être n'utilise-je pas les bons logiciels ? Y a-t-il un traitement de texte WYSIWYG qui pilote correctement une 24 aiguilles standard ? Et une PAO ? Existe-t-il, myrmadon, misère de grenouille, une application bureaucratique sérieuse sur Amiga ? Voilà les questions importantes qui vont décider du succès de l'Amiga. Car, comme le dit Jean-François Chapelle dans son courrier du n°28, qu'y a-t-il d'autre que les Pro-Sculpt-Video-View-Sound et autres Audio-Digi-Animate-7D, certes intéressants, mais certainement pas tout-public. J'aimerais voir A-News répondre à ces questions de base, qui concernent la majorité dans ses applications quotidiennes : courrier, affiches et affichettes, rédaction de rapports et de dossiers, et autres besoins courants. J'aimerais des articles plus critiques, plus réalistes, sur ces logiciels, et non ces comptes-rendus dégoulinant de complaisance, oeuvres de fanatiques aveuglés par l'étoile Amiga, car comment pourrait-on autrement encenser des logiciels qui réellement ne valent pas grand-chose ? Cet article du n°22 de Marc Mendez sur PageSetter en est un exemple type : comment peut-on oser présenter à des milliers de lecteurs un résultat aussi pitoyable et soutenir tout au long de l'article des affirmations aussi excessives sur la qualité de WYSIWYG ? J'aimerais aussi que la rubrique courrier soit plus importante, doublée et plus si possible, afin que les questions de fond soient posées [Pierre-Louis Mangeard, Le Tampon (97)]. Bruce Lepper : Quoi ? ProWrite mauvais ? Ayez-vous essayé Wordstar ? Pour les sorties imprimantes, il existe Pixelscript, un utilitaire pour convertir des fichiers PostScript en fichiers lisibles par imprimantes (matricielles, jet d'encre ou laser) non PostScript. Nous ne l'avons jamais testé, mais les tests américains que j'ai lus étaient positifs (Pixelations, Inc. PO Box 547, Northboro MA 01532, USA, tél : 508-393-7866, Fax : 508-393-6119). Néanmoins, en général il est vrai que les interfaces pour imprimantes semblent souvent défaillantes sur Amiga. Que ceux qui ont découvert les bons couples Amiga-imprimantes nous le signalent ! (avez-vous remarqué que Marc a encore dégouliné le mois dernier au sujet de l'imprimante Star LC10 ?). Pour PageSetter, je ne vois pas comment vous pouvez insinuer que vous avez été trompé par l'article de Marc quand nous avons pris la peine d'imprimer tel quel une page en sortie matricielle ? Marc a apprécié ce programme pour ce qu'il est - une introduction bas de gamme à la mise en page qui est quand même capable d'une sortie PostScript. Superbase Pro : il s'occupe de nos listes d'abonnés et depuis deux ans il n'a perdu personne, tout en se montrant assez simple et flexible pour ne pas trop tester mon caractère profondément impatient et intolérant. Notre correspondant Raoul l'aime bien et a même écrit des applications professionnelles avec. Il n'a pas parlé de bogues mais il y en a sûrement. Que nos lecteurs nous en parlent (y compris vous-même) ! Je suis d'accord pour plus de courrier mais il faut trouver la place. Et puis vous avez un bon esprit critique et la correctrice (elle est revenue de vacances, me direz-vous) aime beaucoup vos tournures de phrases, alors je vous invite à partager, à travers nos pages, en plus des détails, vos déboires, parce que nous aussi, mine de rien, ça nous intéresse de découvrir et aider à résoudre, les problèmes. Concours de démo et piratage Chère rédaction, Le magazine Génération 4 a réussi à trouver la parade en organisant un concours de démo. Vous ne pouvez vous imaginer à quel point le circuit de l'échange/swap est ralenti lorsqu'il y a un tel événement. Il y a eu, au moment où tous programmaient leurs démos, un flottement dans le déplombage et les échanges en France. Donc, c'est une expérience à renouveler et en fait chaque magazine devrait organiser, chacun à son tour, ce type de concours [Diaso Joseph, Joeff (54)]. Réaction à l'article "taxe sur les disquettes" Cher A-News, Cette lettre se veut une réaction à l'article concernant l'éventualité d'une création de taxe sur les disquettes. Cette taxe toucherait tous les pirates, mais elle ne les toucherait malheureusement pas uniquement. Les DP, eux aussi, utilisent des disquettes Monsieur Millet ! Autre point, c'est par rapport au nombre des ventes et non au prix des logiciels que sera distribué l'argent ainsi récolté. Comparez le prix d'un utilitaire avec celui d'un jeu. L'Amiga risque fort, dans cette hypothèse apocalyptique. de ne jamais être un ordinateur "sérieux". Il en découlera, en effet, une baisse du prix des jeux mais aussi de leur qualité : il sera plus rentable, pour une maison d'édition de sortir une dizaine de jeux moyens au prix de 60-70 FF, plutôt que deux ou trois "hits" à 250 FF car plus de jeux sortis entraîne une clientèle plus diverse et donc plus de ventes. Or, plus de ventes signifie plus de gains en bâclant tous les programmes (merci les taxes). Le pirate se dira "pourquoi cesser de pirater puisque je paie mes disquettes plus cher pour que ça ne les dérange plus ?". Quant au fanatique de jeux, il sera dissuadé de tout futur achat d'original par la raréfaction (disparition ?) des vrais bons jeux, se tournera certainement vers les consoles. Je vous propose donc ma solution : il faudrait pouvoir organiser un grand concours européen (voire mondial) permanent dont le but serait d'élire le meilleur jeu domaine public réalisé par l'un des participants, pour une période déterminée, et de le récompenser par un prix. Organisateurs : les magazines dédiés à l'Amiga. Généreux donateurs : les maisons d'édition, Commodore et les fabricants de périphériques. Participants au concours : les utilisateurs d'Amiga, pirates ou non. Utilisateurs de jeux : jury. Les intérêts de chacun :
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