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Test de The Publisher
(Article écrit par Marc Mendès et extrait d'A-News (Amiga News) - février 1990)


Actuellement, The Disc Company, qui a entre autres édité KindWords, vend un paquetage, nommé "The Publisher" (également nommé "Publishers Choice" aux États-Unis) comportant six disquettes toutes tournant autour du thème de la micro édition.

Les disquettes et les docs

En fait, dans une belle boîte blanche de la grosseur de notre dictionnaire national Larousse (!), vous aurez à votre disposition, ce bon vieux KindWords 2.0 que l'on ne présente plus, PageSetter, dont je vais m'empresser de vous parler, LaserScript, et deux grandes librairies typographiques CaleFonts (35 polices de caractères mais en comptant toutes les tailles, on arrive à 62 !) et Artist's Choice (216 dessins black and white !), le tout agrémenté par une documentation de 180 pages. Précision très très importante, tout est en français ! (à l'exception de quelques fichiers exemples sur les disques). Encore un logiciel qui va irriter la concurrence...

Commençons par la doc, un seul mot : super ! J'ai eu l'impression de lire celle de Deluxe Paint, la traduction étant déjà faite. Elle résume parfaitement l'ensemble du paquetage, et est bien étudiée pour les débutants : juste ce qu'il faut sur l'utilisation de la souris, des exemples d'écrans illustrant le texte au bon endroit, des astuces pour faciliter le travail ultérieur, des rappels sur les fonctions précédemment évoquées.

Chaque fonction est étudiée pas à pas. Bref, si vous n'y comprenez rien, montrez-la à votre petit frère et demandez-lui de vous l'expliquer ! Le seul vrai reproche qu'on puisse lui faire, c'est de ne pas contenir d'annexe pour les messages d'erreurs. Heureusement, ils sont assez clairs. De plus, elle laisse sous silence quelques programmes présents sur les disques (PageIFF, PagePrint).

En fait, PagePrint est un utilitaire d'impression très simplifié. Il est extrêmement utile, car non seulement il vous évite d'avoir à charger PageSetter pour seulement imprimer mais, en plus, il permet d'imprimer des documents assez gourmands en mémoire sans problèmes.

PageSetter

Avec 1 Mo, lorsque PageSetter charge les pilotes, les polices utilisées, le document (et lui-même bien sûr), il arrive que le programme en cours d'impression vous informe que le seuil mémoire est critique et vous conseille de sauver le document. Malheureusement, c'est plus un ordre qu'un conseil le programme bloque toutes les activités, même après une sauvegarde. Inutile de vous préciser que l'impression est terminée.

PageSetter est un programme de mise en page qui permet d'allier bien sûr graphique et texte. Bien que la doc le présente comme un produit permettant "de rédiger des invitations, des brochures ou des affiches et bien plus encore", j'insisterai sur le "bien plus encore" car sa souplesse d'utilisation vous ouvre la porte sur de nombreuses autres applications. Tout comme la doc, il est très clair. Les icônes représentent clairement la fonction qu'ils activent et en plus, à chaque sélection, le pointeur correspond à la fonction. Il devient ainsi successivement, stylo, pinceau, main, crochet d'agrandissement...

The Publisher

Dès le lancement, vous vous trouvez devant un écran beige avec en bas à gauche une poubelle. Une petite analogie me tente car elle résumera parfaitement ce qu'on peut faire avec PageSetter. Imaginez-vous devant un bureau avec à votre disposition une planche de travail (l'écran) où vous pouvez aller coller avec une punaise vos documents pour qu'ils ne s'envolent pas (mais non, l'analogie ne dérape pas !), puis une ou plusieurs feuilles blanches de formats différents, avec ou non un quadrillage à la taille que vous voulez. N'oubliez pas une machine à écrire, une planche à dessin, un peu de colle, une paire de ciseaux à tout faire, une loupe, votre bonne vieille poubelle et un coussin (ça c'est pour se mettre à la hauteur du bureau, mais là je crois que ça dérape...).

Voici en quelques mots le résumé des principales fonctions de PageSetter : imaginez ce que vous pourriez faire avec ces outils, et vous le ferez dix fois mieux avec PageSetter. Toutefois, je crois qu'il serait plus honnête de ma part de vous en dire plus long sur certaines fonctions. En fait, la force de PageSetter, à mon avis, réside dans deux de ces principaux éléments : les pages et les "boîtes".

Au sujet des boîtes, on peut dire que ce sont les morceaux de papier que vous allez découper et coller sur votre document final, elles peuvent contenir des graphiques ou des textes faits ou chargés à partir de l'éditeur graphique ou de l'éditeur de texte. Par exemple, si vous souhaitez mettre du texte en colonne par un joli dessin, vous n'aurez pas besoin à chaque fois que vous changerez la taille des boîtes ou modifiez leur contenu, de refaire le formatage du texte dans chacune d'elles : il vous suffit d'enchaîner les boîtes l'une derrière l'autre et le texte se répartira dans chacune en fonction de leur taille. Cette fonction est si souple que vous pourrez commencer votre document en page 6, le continuer en page 4 puis monter en 8 (je suis sûr que vous trouverez une application bien moins débile que celle-ci !). Vous pourrez très facilement déplacer les boîtes dans la page et même au-delà en les collant sur l'arrière de l'écran.

Malheureusement, plus la résolution est faible, plus le défilement est lent. Je vous conseillerai donc de placer d'abord les boîtes, puis d'y coller votre texte dedans.

L'ensemble des paramètres pour les pages (quatre formats prédéfinis, marges droites gauche haut et bas, nombre de colonnes, numérotation...) et pour les boîtes peuvent à tout instant être modifiés. Mais les boîtes ne s'en tiennent pas seulement à contenir vos petits chef-d'oeuvre.

Elles peuvent fournir des effets très impressionnants avec une simplicité d'utilisation remarquable. Ainsi vous pourrez rendre une boîte transparente, vous permettant par exemple de superposer un graphique à sa légende sans toucher au dessin. Vous pouvez aussi choisir la couleur de fond de votre boîte (parmi 16 niveaux de gris), créer un effet d'ombre sous elle, choisir un encadré (droite et gauche, haut et bas, ou les quatre côtés) avec six choix de traits, fixer l'espacement entre les lignes et entre les caractères et enfin attribuer une police de caractères (une seule par boîte).

La seule chose qui m'ait déçu est le "demi-multitâche". En fait, le Workbench n'est pas fermé (consommant ainsi de la mémoire) car l'écran de PageSetter n'est qu'une immense fenêtre de la taille de l'écran avec seulement une cellule de mise en avant/arrière. Personnellement, je n'en vois pas l'utilité, car on ne peut pas accéder qu'aux fenêtres que vous n'avez pas fermé avant l'exécution et au menu principal, mais pas aux icônes disques.

L'éditeur de texte

En ce qui concerne le texte, vous pourrez le charger à partir de plusieurs formats de fichier (KindWords, Scribble!, WordPerfect, TextCraft...). A cet effet, PageSetter comprend un éditeur de texte accessible par le menu principal. Mais attention, il ne faudra pas vous attendre à un traitement de texte. Pour cela, KindWords est là.

Quoiqu'il en soit, bien que celui-ci soit fourni avec le paquetage et que je l'utilise quotidiennement, face à la lenteur de KindWords au bout d'une page j'ai très vite opté pour l'éditeur pour écrire cet article. Heureusement, il est assez rapide, très souple et surtout n'est pas bogué (j'ai surtout apprécié la rapidité de sélection avec la souris).

Vous avez en gros toutes les fonctions que l'on retrouve dans un éditeur du domaine public avec, en plus, une fonction impression indépendante de PageSetter. Son fonctionnement est quasiment indépendant du reste de PageSetter : vous pourrez ainsi sauver du texte en format ASCII sans avoir défini de page ni de boîte. Malheureusement, comme l'ensemble des fonctions de sauvegarde à tous les niveaux de PageSetter, le programme ne fait pas de copie de sauvegarde du fichier sauvé. Il ajoute toutefois certaines particularités : il permet outre les caractères gras, italiques et soulignés, l'affichage avec ombre, en contour mais malheureusement pas en inversé comme le dit la doc (les fonctions pouvant être combinées).

Bien sûr, vous ne pourrez observer le résultat que lorsque vous quitterez l'écran de l'éditeur texte pour celui de PageSetter. Le texte pourra alors être affiché dans la boîte choisie. Le texte est symbolisé en traits fins pour simuler le contenu des boîtes (c'est justement le calcul de ces lignes qui ralentit le défilement des boîtes) mais respecte très bien l'organisation des lignes de texte. Vous pourrez avoir un agrandissement à l'écran par l'intermédiaire d'une loupe (grossissement moyen et gros). Hélas, l'affichage au petit ou moyen agrandissement est parsemé de petits traits "parasites", qui peuvent donner une fausse idée du document enregistré en mémoire. Mais un simple contrôle au grossissement maxi vous rassurera.

L'éditeur graphique

J'attaque maintenant la partie la plus intéressante, pour ma part, car je crois qu'il en vaut le détour : l'éditeur graphique. J'ai eu l'impression que celui qui l'a programmé n'est pas celui qui a fait le reste de PageSetter ! Tout comme l'éditeur de texte, on ne doit pas s'attendre à Deluxe Paint III, mais alors là ! Heureusement, j'étais assis quand je l'ai testé ! La doc parle d'un "puissant éditeur graphique", mais à mon avis le mot "puissant" est une coquille !

Jugez-en par vous même : d'abord une petite fenêtre contient 12 fonctions dont trait continu ou discontinu, ligne, aérosol (sans CFC...), loupe, texte, rectangle, ellipse, peinture et huit brosses différentes. Mais on ne peut pas changer la brosse utilisée pour l'aérosol, les cercles doivent être tracés avec la fonction ellipse, le changement de couleur (noir ou blanc) vous oblige à aller jusqu'à la fenêtre pour en changer, la loupe est d'une lenteur déconcertante et n'autorise que le tracé point par point sans pouvoir changer de brosse.

L'éditeur travaillant en noir et blanc, celui-ci fait appel à une série de dégradés de gris. Malheureusement, lors de l'utilisation d'un de ces gris (qui est en fait une trame), si vous pouvez revenir à l'ancien dessin par un "défaire", vous ne pourrez plus changer la couleur par la suite. En fait, les dégradés ne sont qu'un ensemble de points organisés différemment. Lorsque vous essayez de repeindre une surface, la fonction n'aura d'autre effet que de peindre les blancs entre les points de l'ancienne trame ! De plus, lors de l'apparition de certaines fenêtres de requêtes, une "jolie bande noire" vient traverser votre écran, balayant à jamais votre dernier chef-d'oeuvre (snif ! Malheureusement, d'après mes derniers tests, il semble que le problème apparaisse aussi hors de l'éditeur graphique, sans altérer le document, mais moins souvent). A priori, il semble que ce ne soit qu'un effet "d'optique" : après quelques manipulations, on peut retrouver le dessin.

Bon OK, j'arrête les critiques. Vous pouvez charger n'importe quel dessin en résolution IFF 640x200 (format conseillé), en couleur ou non (l'ordinateur se charge de transformer les couleurs en gris) et profiter des 216 dessins de l'Artist's Choice, rassemblant toute une série de petits dessins qui agrémenteront vos créations. Il est vraiment dommage qu'un tel éditeur graphique vienne gâcher le reste du programme mais rien ne vous empêche de préparer sur votre logiciel de dessin préféré vos prochains chefs-d'oeuvre avant de les confier à ce barbare.

L'impression

Espérant que je n'ai pas dégoûté les quelques lecteurs qui ont pu suivre jusque-là, j'ai gardé pour la fin le meilleur, l'impression. Je crois que le WYSIWYG ("what you see is what you get" ou encore "ce que vous voyez est ce que vous obtenez") a acquis avec ce programme ses lettres de noblesse (je sens que j'exagère, mais on laissera au lecteur le soin d'en juger...). Les sorties sont impeccables, au pixel près. De plus, l'éditeur graphique (tiens, le revoilà), permet de corriger les déformations de l'impression. Elle est un peu plus rapide que celle de KindWords. Mais ce qui m'a vraiment déçu, c'est la fenêtre de requêtes pendant l'impression. En effet, si vous voulez arrêter l'impression, il vous faudra tout simplement éteindre l'imprimante et attendre que l'ordinateur vous avertisse d'une gentille requête système !

L'impression laser n'égalant aucune autre sortie, les concepteurs ont pensé à tout. Ceux qui me suivent depuis le début, ont dû se rendre compte que je n'avais pas parlé du disque LaserScript. Eh bien j'y viens. Je crois toutefois que son nom est assez bavard : il vous permettra d'utiliser le langage PostScript pour sortir sur n'importe quelle imprimante ou composeuse laser compatible avec ce langage les documents faits avec PageSetter. Je n'ai pas pu en faire l'essai, ne possédant pas d'imprimante laser, mais à en juger les sorties sur mon Epson LX-800, ce doit être renversant ! (Bruce Lepper l'a essayé, c'est très bien, les sorties laser suivantes en témoignent).

The Publisher

Je finirai sur un mot qui en rassurera plus d'un : je n'y ai pas trouvé un seul Guru. Alors... si tu l'as, utilise-le. Si tu ne l'as pas, achète-le... mais sinon bon sang, à quoi ça sert que Disc Company il se décarcasse...

À propos de The Disc Company

Du côté de The Disc Company, on m'a assuré que l'on était en train de plancher dur sur une version déboguée. En effet, beaucoup des erreurs que je vous ai confiées dans ces quelques lignes ont déjà été signalées ou repérées par des techniciens sérieux (enfin, ce n'est pas trop tôt !). Je remercie au passage, Laurent Plu de The Disc Company pour les renseignements qu'il m'a donné. Il vous fait dire que si vous achetez un des programmes, vous devrez impérativement renvoyer la carte de garantie jointe pour bénéficier d'une assistance technique ultérieure, en particulier pour savoir si une nouvelle version déboguée est sortie. Quoiqu'il en soit, vos remarques ou suggestions seront toujours les bienvenus chez The Disc Company.

Nom : The Publisher (Punlishers Choice).
Éditeur : The Disc Company.
Genre : compilation sur le thème de la PAO.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 950 FF.


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