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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Bad Company
(Article écrit par Frank Ladoire et extrait de Génération 4 - décembre 1989)
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L'éditeur Logotron publie aujourd'hui Bad Company, un jeu de tir à la Space Harrier programmé par Steve Bak.
Présentation
Lorsqu'on mélange Commando, Space Harrier
et Operation Thunderbolt, on obtient
un résultat surprenant que l'on nomme : Bad Company. Et qui se retrouve derrière tout ça ? Steve Bak, à qui
l'on doit Goldrunner,
Karate Kid 2,
Leatherneck, entre autres. Bad Company est
donc un jeu d'action futuriste, où une horde d'insectoïdes décide (tout simplement) de rayer la race humaine
de la carte galactique.
Dans la Bad Company (où personne n'est gentil) le mot d'ordre est simple : si c'est un alien, exterminez-le !
Et c'est parti pour la grande boucherie sur la première planète (il y en a quatre).
Pour débuter le jeu, on
sélectionne son personnage, certains sont à moitié cyborgs avec des têtes de tueurs de grands-mères, et
les autres plus conformes à l'idée que l'on se fait des soldats. Pour une fois, les filles n'ont pas été oubliées.
Le feu vert est donné lorsque votre vaisseau vous dépose sur la planète. Ici des vagues successives d'aliens
vous attendent. Vous possédez deux armes au départ et vous en trouverez d'autres en cours de jeu. Il en existe
de quatre types, avec de temps en temps des pastilles énergétiques qui permettront d'augmenter la puissance de
l'arme utilisée (un accélérateur en quelque sorte). Rassurez-vous, vous ne serez pas seul à jouer, car
l'option deux joueurs est prévue, alors allez chercher votre voisin de palier car son aide est indispensable.
L'avis de Frank Ladoire
Steve Bak is back ! On retrouve le génial programmeur que l'on avait connu lors des fameux Goldrunner ou Return
To Genesis. Dès le début, on reconnaît la patte du maître avec un défilement d'une souplesse sans pareil à la fois
sur Atari ST et Amiga. Si on ajoute une excellente gestion du sprite, de bons graphismes et des bruitages
corrects, on obtient le meilleur jeu de tir du moment.
Si jamais vous estimiez que la partie est trop difficile pour vous, n'hésitez pas à appeler à l'aide, en
mode deux joueurs le jeu est carrément génial.
L'avis de Philippe Querleux
Ça ressemble à du Space Harrier, sauf que les personnages ne possèdent pas de propulseur dorsal.
Ça ressemble à du Commando, sauf que c'est vu en 3D. Les graphismes sont bien intégrés dans l'ambiance
du jeu et le défilement du sol est fantastique.
Je trouve que les insectoïdes ressemblent plus à des pieuvres qu'à des insectes, a moins qu'il ne
s'agisse d'une espèce vivant exclusivement en Grande-Bretagne. Il n'y a également pas de changement
pour les chefs de fin de niveau et le jeu n'a pas de fin. Quoi qu'il en soit, ce jeu est génial.
Une petite remarque cependant, les programmeurs auraient dû faire en sorte que la difficulté du
jeu varie avec le nombre de joueurs. Car dans Bad Company, on rencontre autant de monstres lorsqu'on
joue seul que lorsqu'on est à deux (et c'est le cas de nombreux jeux). Un conseil, jouez à deux !
L'avis de Stéphane Lavoisard
Après le très décevant Dogs Of War
de Steve Bak, j'étais très inquiet quant à la qualité de son nouveau programme. La surprise fut donc
d'autant plus importante, car Bad Company semble être son meilleur produit à ce jour.
Graphiquement réussi, le programme est surtout impressionnant par la 3D qu'il présente. On
dirait en fait un Ikari Warrior
avec une vue à la Space Harrier particulièrement bien réalisée. Le mieux reste l'option permettant
de jouer à deux à la fois. Ça reste, bien sûr, du traditionnel jeu de tir, mais c'est bien fait et prenant.
Nom : Bad Company.
Développeurs : Vectordean.
Éditeur : Logotron.
Genre : jeu de tir.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Réalisation correcte.
- Jouable à deux en simultané.
- Défilement fluide.
- Intéressant choix d'armes.
- Action prenante.
Les points faibles :
- Un peu répétitif.
- Manque de variété pour les chefs de fin de niveau.
- Difficile, surtout seul.
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