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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : AlfaPen, AlfaOptic et Crystal Track Ball
(Article écrit par Pierre Ardichvili et extrait d'Amiga News - juillet 1993)
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Depuis quelque temps, mon attention a été attirée par les publicités d'Alfa Data
dans AmigaWorld. L'offre de cette société taïwanaise comporte les produits suivants :
un petit scanner à main à 400 DPI, une souris optique, une boule de commande,
une souris à transmission infrarouge (mais malheureusement à boule), une souris
standard, un lecteur externe pour disquettes standard, des extensions de mémoire
pour Amiga 500, 600 et 2000, un commutateur électronique souris-manette,
un sélectionneur électronique de ROM et un sélectionneur pour démarrer
depuis df1:, df2: ou df3:.
Mais ce qui a surtout attiré mon attention, c'est un stylo-souris.
Je n'avais pas été convaincu par un modèle essayé précédemment
(Golden Image),
la solution mécanique adoptée ne fournissant pas un fonctionnement acceptable.
Alfa Data Benelux a bien voulu nous prêter ce stylo-souris, une souris optique et une boule de commande.
Le stylo-souris AlfaPen
Il se présente sous la forme d'une tête assez carrée d'aspect, prolongée par un manche incliné
qui se prend assez bien en main. Sur le dessus du manche on trouve trois boutons. Leur
disposition n'est pas classique, car le gros bouton central correspond au classique bouton de
gauche et le bouton de gauche est le troisième bouton, que l'on trouve habituellement au milieu.
Cette disposition est toutefois nécessaire pour faciliter l'emploi très fréquent du bouton
traditionnel de gauche. Appelons-le désormais bouton de sélection. Comme il est assez dur,
il faut tenir le stylo-souris assez près de la tête, l'index étant très replié, sans quoi on lâche facilement
le bouton en cours de déplacement.
Le stylo demande sans accélération un déplacement de l'ordre de 10 cm pour parcourir les 640 points
de l'écran du Workbench, ce qui correspond à une résolution maximale de 160 points par pouce,
la résolution pratique dépendant de l'angle du déplacement par rapport à l'alignement du nid
d'abeilles du tapis.
Un point important est que le système de capteurs utilisé est très tolérant quant à l'angle du stylo avec
le tapis. De plus, il n'est pas nécessaire que toute la surface de la tête soit en contact avec celui-ci.
C'est une énorme différence par rapport au stylo-souris à boule, qui demandait de par sa conception
que la tête "colle" au tapis sur toute sa surface.
En pratique, qu'est-ce que cela donne ? Pour dessiner, je l'ai trouvé très agréable, car
on effectue aisément de tout petits déplacements rien que sur la flexion des doigts. Comme je l'ai
déjà signalé, le bouton de sélection est dur, ce qui fait qu'on arrive facilement à la lâcher en
cours de route. C'est ennuyeux lorsque l'on trace une droite ou une courbe avec Deluxe Paint, par
exemple, car il faut faire un "Undo" et recommencer
(note de Jean-Luc Faubert : je signale à Pierre que le bouton de sélection n'est plus dur, c'était
juste un problème de rodage).
Personnellement, plutôt que d'utiliser le
bouton de sélection, je préfère garder deux doigts sur les touches "Alt" et "Amiga gauche"
pour simuler les clics de souris. Pour l'usage courant par contre, le stylo-souris n'est pas une
solution. En effet, chaque fois qu'on en a besoin, il faut le prendre en main, plutôt que de
simplement poser la main sur la souris.
Des souris qui trottent (AlfaOptic)
Il y a déjà eu plusieurs articles techniques
sur les souris dans Amiga News, je ne vais pas vous imposer une autopsie de plus. Cependant, il est
toujours intéressant de voir comment un nouvel arrivant sur un marché aborde des problèmes classiques.
Pour certains. il n'y a plus grand-chose à faire dans le domaine des souris au niveau technologique.
Ils essaient alors des approches différentes, comme les souris du type "beetle" qui ressemblent à des
coccinelles et qui mettent un peu de couleur dans l'univers austère de la micro-informatique.
D'autres continuent à chercher de nouvelles réponses technologiques.
En matière de souris, il y a deux domaines d'évolution évidents, basés sur la suppression de deux
nuisances : la boule et ses galets qui s'encrassent d'une part, le câble qui est très littéralement
un fil à la patte d'autre part. Je n'ai toujours pas vu de souris sans boule ni fil, cela viendra
peut-être un jour.
En matière de souris optique, nous connaissions la
souris de Golden Image,
et la souris Boing!, voici l'AlfaOptic d'Alfa Data.
Ces trois souris utilisent toutes le principe de la lecture d'une grille imprimée sur un tapis
spécial. Cette grille est éclairée soit en infrarouge, soit en visible. Ensuite, un système optique
envoie une image de cette grille sur un système de capteurs, suivi d'un circuit de décodage.
La souris Golden Image, comme le stylo-souris que nous venons d'examiner, utilise
le système de décodage le plus sophistiqué. Les mouvements de l'image de la grille, composée
de points dessinés selon un motif en nid d'abeilles, sont analysés par un seul capteur composé
d'une grille de cellules sensibles. Cette technique a l'avantage de rendre le fonctionnement
de la souris assez indépendant de l'angle qu'elle fait avec l'alignement des points du tapis.
Elle rapproche également cette souris des souris à boule en ce sens que les mouvements "haut-bas"
et "gauche-droite" du pointeur correspondent à des mouvements repérés par rapport aux axes de la
souris elle-même. Dans le cas des deux autres souris optiques, les mouvements du pointeur
correspondent aux axes du tapis.
La souris Boing! fait appel à deux capteurs, et à la différence d'absorption de la
lumière visible et de l'infrarouge par la trame et la chaîne de la grille sérigraphiée sur
le "tapis" (une feuille d'aluminium) pour détecter les mouvements. Elle tolère une assez large
déviation de l'axe de la souris par rapport à celui du tapis.
L'AlfaOptic fait elle aussi appel à deux capteurs, disposés à angle droit, qui lisent
l'image de la trame du tapis (rigide), sérigraphiée en une seule couleur. Le tapis est par
conséquent plus simple à réaliser. Sa trame est très fine. Je n'ai toujours pas compris comment
les constructeurs calculent les résolutions qu'ils annoncent. Cette souris fait plutôt 250
points par pouce que les 300 annoncés, ce qui n'a d'ailleurs pas grande importance.
Comme elle est très légère et que le glissement de ses patins sur le tapis est très doux,
elle est très agréable à utiliser et se prête bien aux travaux de dessin minutieux.
Sa dynamique est excellente, j'ai fait 200 000 points à Marble Madness lors du premier essai !
A ce point de vue, c'est la meilleure que j'ai eue en main. Par contre, la tolérance en
liason avec l'angle d'inclinaison de la souris par rapport aux axes du tapis est relativement
faible (10 degrés de part et d'autre). En ce qui concerne la réalisation, ce n'est pas du même
niveau que la souris Boing!. Le boîtier est en plastique blanc ultra-mince, la lumière des diodes
électroluminescentes la traverse. Il n'y a pas d'ampli de découplage à la suite des microcommutateurs
des boutons, pas de blindage du câble, et le serre-câble est pour le moins léger.
Une boule de commande qui roule (Crystal Track Ball)
Sa disposition est assez classique. Le fait qu'il ait trois boutons ne doit pas vous faire croire
qu'il possède les fonctions d'une souris à trois boutons. Le troisième bouton est en fait tout
simplement équivalent à un bouton de sélection qui resterait enfoncé. Pour le relâcher,
il faut en fait cliquer sur le bouton de sélection. Le but est évidemment de laisser les doigts
totalement libres de se consacrer uniquement à la rotation de la boule. Encore une fois, je préfère garder
les doigts de la main droite sur la boule et ceux de la main gauche sur les touches "Alt" et "Amiga gauche".
Une originalité de cette boule de commande est le fait que la boule, en plastique transparent,
s'éclaire de couleurs différentes (rouge, vert et orange), selon la fonction choisie. C'est
un gadget assez peu utile, car on regarde plutôt l'écran que la boule de commande !
Par contre, un effet secondaire bénéfique de ce gadget est que les microcommutateurs
envoient leurs signaux à l'Amiga via un circuit intégré, ce qui est toujours préférable à
une liaison directe. La fabrication de la boule de commande m'a semblé d'une qualité un
peu supérieure à celle de la souris.
Conclusion
L'AlfaPen fonctionne, à vous de voir s'il correspond à votre besoin.
Il ne vous permettra pas de vous passer d'une souris, et vous aurez à utiliser deux
tapis de souris différents, vu que la souris Alfa Data ne marche pas sur le tapis du
stylo et réciproquement : bien sûr, rien de tout cela ne fonctionne avec le tapis de
la souris Boing! non plus. Il est possible par contre que le stylo-souris Alfa Data
marche avec le tapis de la souris optique de Golden Image, mais je n'ai pas eu l'occasion
d'essayer. Il vous faudra donc utiliser soit un sélectionneur électronique de souris,
soit connecter le stylo au port manette et effectuer la sélection par logiciel au moyen
d'un utilitaire comme Mach IV.
L'AlfaOptic est une alternative très agréable et relativement économique à la souris Boing!,
mais elle ne bénéficie pas de la même qualité de fabrication, ni de la même latitude quant
à l'angle de la souris et du tapis.
La Crystal Track Ball est une boule de commande comme une autre. Réfléchissez bien pour
savoir si vous voulez les boutons "devant", c'est-à-dire de votre côté de la boule,
auquel cas vous actionnez ladite boule du bout des doigts ou "derrière", c'est-à-dire
accessibles par une extension des doigts par-dessus la boule, celle-ci étant actionnée
par la paume de la main. Malheureusement, vous n'aurez la réponse à cette question
qu'en effectuant un essai assez long pour éduquer vos réflexes, ce qui n'est pas possible la plupart du temps.
Nom : AlfaPen, AlfaOptic et Crystal Track Ball.
Constructeur : Alfa Data.
Genre : périphériques de pointage.
Date : 1992.
Prix : 310 FF (AlfaPen), 225 FF (AlfaOptic) et 275 FF (Crystal Track Ball).
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