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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Neuromancer
(Article écrit par Stéphane Lavoisard et extrait de Génération 4 - septembre 1990)
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L'adaptation du très célèbre roman cyberpunk Neuromancer, de William Gibson, arrive enfin sur Amiga.
Cela faisait maintenant quelque temps que les auteurs de
Bard's Tale et de
Battle Chess préparaient cette adaptation.
Le programme est dans le genre des jeux d'aventure de Sierra On-Line, Lucasfilm ou Delphine Software,
puisque vous déplacez un personnage à la souris, et cliquez sur des icônes pour utiliser divers objets,
vous connecter avec les consoles informatiques, vous balader sur les divers serveurs télématiques, mais
aussi pour discuter, se déplacer, etc. Bref, Neuromancer est un jeu particulièrement simple d'utilisation,
mais qui est tout de même très complet au niveau des possibilités d'action.
Le scénario reprend l'idée générale du livre, tout en s'en éloignant plusieurs fois, afin de surprendre les
connaisseurs. Tout se déroule donc en 2058, à Chiba, pas très loin de la baie de Tokyo. Dans une première
partie du jeu, vous allez devoir explorer la ville, afin de rencontrer vos différents contacts, et obtenir
assez d'argent pour vous acheter des puces électroniques, qui, une fois implantées dans votre cerveau,
vous donneront de nouvelles capacités. En fait, c'est la première fois que dans un jeu de rôle, on achète
ses compétences !
Si vous désirez survivre en ville, il va falloir vous faire des amis, ce qui ne s'obtient qu'en discutant avec
toutes les personnes rencontrées. On choisit la phrase que l'on désire dire parmi plusieurs, et un clic de
souris suffit à la prononcer. On peut tout de même engager la conversation sur un sujet particulier, en le
tapant sujet au clavier. Ce recours au clavier, peu attrayant, est un peu trop présent.
Allez souvent jeter un coup d'oeil aux serveurs, et plus particulièrement à la messagerie. Vous vous
apercevrez vite que bien des personnes veulent vous voir, et que vous avez des comptes à rendre à d'autres.
Vous y trouverez aussi un service d'informations qui vous permettra de vous tenir au courant de ce qui
se passe en ville.
Rapidement, vous allez vous apercevoir que les cow-boys (c'est ainsi que l'on appelle les pirates informatiques)
disparaissent un à un. Vous-même êtes un pirate, et vous allez donc pouvoir enquêter sur cette affaire.
Pirater au XXIe siècle est quelque chose d'assez complexe. Le pirate se connecte à une console, et son
esprit est projeté dans l'ensemble des données informatiques, où il se réintègre physiquement. Sans quitter
son fauteuil, le pirate explore mentalement les labyrinthes électroniques, combat réellement les protections,
etc. Une vie qui n'est pas sans risque, comme vous l'apprendrez rapidement. Mais la plupart du temps, afin de
se connecter au serveur d'une compagnie, il faut connaître un mot de passe, et vous n'aurez ceux-ci qu'en
discutant avec des alliés.
Le scénario de Neuromancer connaît bien des rebondissements dont certains sont véritablement surprenants.
On est rapidement séduit par ce monde étrange, mais bel et bien vivant, où tant de choses arrivent sans
que l'on comprenne ni pourquoi, ni comment.
La réalisation du jeu est plutôt correcte, avec de bonnes animations, des graphismes assez fins, malgré une petite
fenêtre de jeu et une interface simpliste. Le jeu étant entièrement en anglais, et assez complexe, il
est à déconseiller aux anglophobes. En fait, je ne suis pas sûr que les non-initiés au mode Cyberpunk soient
vraiment captivés par le jeu. A ceux-là, je conseillerai de se référer à notre
dossier du numéro 17, car il
manquerait tout de même un des meilleurs jeux d'aventure du moment.
Nom : Neuromancer.
Développeurs : Interplay.
Éditeur : Interplay, Electronic Arts.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Excellent scénario du livre avec quelques surprises.
- Complet au niveau des possibilités d'action.
- Simple d'utilisation.
Les points faibles :
- Petite fenêtre de jeu et interface simpliste.
- Encore pas mal de texte à entrer au clavier.
- Assez lent.
- Pas en français.
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