Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - décembre 1992
(Rubrique dirigée par Jérôme Pagès et extraite d'Amiga News - décembre 1992)


Pixels fous et flashs du Caps Lock... le point de vue d'un pro

Nous aidant désormais dans la recherche de solutions pour les pannes matérielles de vos machines, la société Serel donne des détails précis quant aux pixels fous envahissant l'écran de Francis Seveyrat et aux trépidations de la LED du Caps Lock de Christian Batt. Grâce à la coopération de Serel, vos problèmes de matériel seront désormais plus souvent abordés dans cette rubrique permettant à de nombreux utilisateurs d'économiser des poignées de cheveux, du temps et de l'argent...

Pour le premier problème, il semble qu'il s'agisse d'un problème avec le bus de données. Les soupçons se portent soit sur un circuit mémoire défectueux, soit sur la faiblesse d'un des quatre circuits TTL Latchs. Il s'agit des deux circuits de référence 74LS244 et des deux 74LS373 (la paire 74LS244 et 74LS373 s'occupant chacune d'un groupe de 8 bits du bus de données). Ces circuits valent moins de 3 FF pièce mais le problème principal de ce dépannage est leur remplacement (pas de support intermédiaire et soudure "double face"). Pour bidouilleurs avertis uniquement...

Le problème du Caps Lock clignotant provient soit d'un microprocesseur clavier défectueux, soit d'une alimentation un peu faible. Serel nous explique en effet que le clavier a besoin d'une alimentation de 5 Volts particulièrement précise (plus exigeant que l'Amiga lui-même) et ne supporte pas 1/2 Volt de moins. Il faut donc commencer par vérifier à l'aide d'un bon voltmètre la tension de sortie en charge de l'alimentation (Amiga connecté et allumé).

Les alimentations pour A500 et A600 sont "complètement interchangeables"

Amiga News,

Dernièrement, j'ai acquis une extension de 1,5 Mo pour mon A500 (Kickstart 1.3) mais lorsqu'elle fut installée, je me suis retrouvé avec un léger problème. En effet, depuis que ma mémoire est passée à 2 Mo, mon deuxième lecteur se met à délirer. Dès que j'insère une disquette, il se met en marche sans jamais lire ni s'arrêter. J'ai donc téléphoné à mon fournisseur en Angleterre (Duchet Computer, qui est d'ailleurs aussi aimable que sympathique), et le service technique m'a dit que cela venait de mon alimentation pas assez puissante (5 Volts, 2,5 Ampères). Est-il vrai qu'il existe deux sortes d'alimentations (5V-2,5A et 5V-4,5A) ? Suite à ce problème, je me suis renseigné dans une boutique spécialisée dans les articles Commodore et la personne m'a garanti qu'il n'en existait qu'une sorte... [Christophe Martin (69)].

Jérôme Pagès : Oui, il existe plusieurs types d'alimentation pour l'Amiga 500, de poids et de puissance variables. Les premières alimentations, avec un interrupteur central et un boîtier relativement lourd, proposent 2,5 A de puissance de sortie et s'avèrent insuffisantes pour l'utilisation de multiples extensions (mémoire, disque dur, lecteur externe, etc.). Certaines séries se sont faites remarquer par leur médiocre construction et des défauts parfois mortels pour l'Amiga.

Heureusement, les modèles qui ont suivi en masse, bien que beaucoup plus légers de par le principe électronique utilisé (découpage secteur) sont mieux étudiés et proposent 4,5 A en sortie. Ceci permet d'étendre raisonnablement les possibilités offertes par la machine. Si vous avez des doutes sur votre système, la puissance de l'alimentation est clairement indiquée sur le boîtier. A noter que les modèles d'alimentation, malgré ce qui a pu être dit dans ces lignes, sont complètement interchangeables, même avec les alimentations fournies avec l'A600. La seule restriction est la puissance requise en sortie.

Alimentation PC sur A500

Monsieur,

Dans le numéro de novembre 1990, Roméo Rapido décrit la possibilité de mettre sur un A500 une alimentation PC. Or, j'ai l'intention d'ajouter à mon A500 de nombreuses choses. Le problème est que j'ai peu de connaissances dans le domaine électrique. Pouvez-vous me donner l'emplacement des différents voltages sur la broche de l'alimentation de l'A500 ? [Jean-Claude Bridier (17)].

Jérôme Pagès : Si la mise en page a été bien réalisée, vous devriez trouver le schéma correspondant pas trop loin... La note qui suit concerne les possesseurs d'A2000 voulant effectuer le même genre de montage sur leur machine adorée. L'A2000 a besoin d'un signal d'interruption supplémentaire (100 Hz) qui va de l'alimentation à l'un des 8520. Ce signal, à moins de construire un petit montage électronique adapté, n'est pas disponible sur une alimentation PC. La solution rapide, donnée par Serel est de simplement modifier la position du cavalier J300 de la carte mère qui permet à celle-ci de récupérer les 100 Hz sur le circuit Agnus.

De petits problèmes peuvent parfois se poser dans ce type de configuration, dû notamment à la différence entre les signaux fournis par l'alimentation standard de l'A2000 (signaux carrés) et l'ersatz proposé par Agnus (pics), et au risque de la modification du signal par un programme aux manières un peu rudes...

Pilote imprimante MPS 1270

Cher Amiga News,

J'ai fait l'acquisition d'une imprimante MPS 1270 il y a peu de temps. Malheureusement, faute de pilote, je n'arrive pas à obtenir le meilleur de cette jet d'encre. Pourriez-vous m'en indiquer un ? [Boris Szymanski (08)].

Jérôme Pagès : Indiqué par un utilisateur de la même machine que vous, il s'agit du pilote Epson FX85 qui devrait suffire largement...

Modélisation

J'aimerais savoir s'il existe un logiciel 3D capable, à partir d'images numérisées d'un même objet, de la reconstituer et ce, en partie ou partiellement, puis de le retravailler en mode filaire. Je vous demande ceci car j'aimerais pouvoir modéliser assez précisément un corps humain [Michel Bourdier (41)].

Jérôme Pagès : Il semble extrêmement difficile de générer un volume 3D à partir de simples images numérisées, même prises sous des angles de vue différents et sans autre matériel qu'une simple caméra ou un appareil photo. Ce genre de technique est utilisé, par exemple, en reconnaissance des formes ou vision 3D pour la robotique, à l'aide de plusieurs caméras calibrées, accompagnées parfois d'un système laser asservi (projection de séries de points lumineux dans l'espace 3D et détection de leurs positions à l'aide d'au moins deux caméras).

Ces méthodes nécessitent un calculateur puissant et un calibrage excessivement soigneux du système optique pour obtenir un modèle précis dans un temps de réponse raisonnable. Dans le domaine médical, nous avons connaissance d'un programme développé par un amigaphile passionné, et toulousain de surcroît, qui arrive à générer des images 3D à partir des informations produites par des tomodensitomètres médicaux (sorte de "scanner" faisant des coupes virtuelles d'organes vivants). L'image 3D de l'organe est reconstituée après le traitement des images 2D correspondantes aux coupes successives de l'organe, à différentes profondeurs.

Nous ne connaissons donc pas de logiciel sur Amiga susceptible de concrétiser vos voeux à partir de simples images externes de l'objet. Par contre, avec des moyens nettement plus onéreux, ce genre de modélisation est courant dans certaines industries. Il faudrait essayer de "récupérer" des fichiers d'images 3D de chez eux...

Abandon du CDTV ?

Salut à vous !

C'est à peine croyable, même en téléphonant à Commodore France, et malgré ce qu'a dit son directeur dans l'autre revue sur Amiga, il n'y a rien de prévu encore pour le CDTV. Toutes les commandes concernant la machine sont bloquées depuis six mois (dixit Commodore marketing, SAV, etc.). On nous prend vraiment pour des nases !

Commodore est-il vraiment en difficulté financière ou dépense-t-il trop pour soutenir le PSG, ne pouvant satisfaire nos commandes depuis trop longtemps en attente ? La question se pose ! Ils doivent répondre. Quant à la publicité faite il y a quelque temps sur le CDTV nous vantant le Workbench 2.0, n'oublions pas que le système de cette machine est la version 1.3 !

Mais cela n'est pas tout ! Les logiciels annoncés par CBM France ne sont pas prêts de voir le jour en France sauf peut-être en 1993 et encore. Seules les sociétés comme CIS ou autres nous en fournirent peut-être avant la fin de l'année (Scala est prévu pour le CDTV). Si nous ne faisons rien, si Commodore ne fait rien, le CDTV est mort-né, ne l'achetez plus même avec 1500 FF de réduc. Crions donc tous ensemble pour que quelque chose bouge enfin dans ce monde informatique dans lequel seuls les journaux ont le droit de gueuler ! Je demande donc à toutes les associations, tous les particuliers, toutes les boîtes, de téléphoner à Commodore, et de faire entendre leur voix ! [New Progman].

Bruce Lepper : Vous ne dites pas quels produits vous avez commandés, mais il est vrai qu'ici nous attendons un clavier de CDTV depuis fort longtemps, Commodore ayant eu des "problèmes d'approvisionnement".

D'un point de vue négatif, les publicités inexactes de Commodore France sont regrettables, mais ce ne sont pas ces détails-là qui décideront de l'avenir du CDTV. Vous verrez sur les pages "News" que le prix du CDTV a encore baissé et que cette machine devient plus abordable (moins de 3000 FF, ou moins de 4000 FF avec clavier et lecteur). Le prix de l'extension CDTV pour Amiga 500 est raisonnable, elle aussi. Vous verrez également qu'en Angleterre le nombre de titres disponibles est en croissance régulière. Il est évident que la liste de titres francophones restera restreinte tant que le nombre de CDTV vendus en France restera limité.

Mais il est possible que nous voyions l'année prochaine la sortie d'une nouvelle version avec jeu de puces AGA, disque dur, et lecteur CD plus rapide, qui donnera au système CDTV toutes ses chances pour devenir le numéro un incontesté de ce nouveau genre de machines.

Tout de même, j'aurais envie de dire à Commodore France qu'il est primordial de voir sortir rapidement au moins une encyclopédie en français pour CDTV. Je ne comprends pas que qu'un tel produit n'existe pas depuis déjà longtemps. Pour le parent qui hésite avant l'achat, c'est un argument de vente qui aurait beaucoup de poids. Le code de la route c'est bien, mais...

Enfin, je ne vois pas trop à quoi cela servirait que tout le monde prenne le téléphone pour engueuler Commodore. Il ne faut pas confondre Commodore avec sa maman. La prochaine fois, ayez la gentillesse de nous écrire avec plus de précision.

Achats de Noël : attention !

Amigamis,

Voilà quelques lignes qui, j'espère, contribueront à mettre en garde les futurs acheteurs d'un ordinateur pendant les fêtes. En effet, la période de Noël est généralement synonyme d'offres fracassantes dans tel ou tel magasin. Soyez vigilants, et avant de vous lancer dans un investissement important, renseignez-vous sur le mode de fonctionnement du SAV. Je m'en vais vous conter la fantastique histoire d'une incroyable arnaque :

Au mois de juin 1992, mon Amiga tombe en panne. Symptômes : des caractères se répètent indéfiniment lorsque j'appuie sur une touche. Ce phénomène est peu gênant au début, car très ponctuel. Au bout d'une semaine, c'est le délire total : le clavier ne répond plus, ni la souris, jusqu'au gourou final et miséricordieux. Après avoir testé le clavier chez un ami, je constate que celui-ci fonctionne parfaitement, ainsi que ma souris. L'unité centrale étant encore sous garantie, je l'emmène au SAV du magasin où je l'ai achetée : AMIE, Bld Voltaire à Paris. Nous sommes alors le 29 juin 1992. La réparation est prise en charge et le réparateur m'assure qu'il me rendra mon Amiga la semaine suivante, bien qu'il ne sache pas du tout d'où peut provenir la panne.

Je reviens deux semaines plus tard, et rien n'a été encore fait. Pire, le réparateur n'a même pas jeté un oeil sur ma machine ! En forçant un peu la voix, je réussis à faire diagnostiquer mon Amiga immédiatement. Résultat : on ne peut rien me dire ! Le réparateur pense que mon lecteur interne a grillé (il ne démarre plus), et me demande d'amener mon clavier (au cas où...).

Je reviens donc une semaine plus tard, avec le clavier pensant que le problème a été en partie résolu. Et bien non ! Rien de neuf. Les responsables argumentent la chose en me disant qu'ils attendent un arrivage de lecteurs internes. Ils me demandent de rappeler la semaine suivante. Nous sommes alors dans la dernière semaine de juillet.

Lorsque je rappelle, on me dit que jusqu'au mois de septembre, il n'y a pas de réparateur Amiga, pour cause de vacances... C'est le comble. Je dois donc attendre encore plus d'un mois ! J'ai beau raconter ma belle histoire, il n'y a rien à faire.

Au mois de septembre, je vais directement au magasin. A mon arrivée, grande surprise : tout a été déménagé, les ordinateurs du SAV sont empilés les uns sur les autres... Je reconnais le mien, et demande où en est la réparation : toujours aucune avancée. Rien n'a été fait, même pas un devis ! C'est après une "bonne grosse colère" auprès du responsable du magasin que celui-ci me promet que tout sera réglé dans les trois jours suivants.

Et le miracle a lieu... ou presque ! En effet, on me rend mon unité centrale, mais pas le clavier ! Et oui, la prise en charge du clavier n'a pas été notée... Alors disparu ? Oui, et une autre "grosse colère" me permettra seulement de récupérer un clavier poussiéreux qui traînait par là, le mien n'ayant pas été retrouvé.

Bilan : je récupère mon Amiga le 15 septembre 1992 avec un clavier qui fut difficile à nettoyer ! Ainsi, il aurait simplement fallu trois jours et un peu de bonne volonté pour réparer mon Amiga alors qu'on m'a fait patienter deux mois et demi. La panne était triviale, c'était un CIA 8520 qui avait grillé, et c'est tout.

Que faire contre de tels abus ? Quels recours y a-t-il ? J'ai bien peur qu'il n'y en ait aucun. Alors soyez vigilants. Cette (mauvaise) expérience m'a montré qu'il faut toujours insister pour être satisfait, et ne pas faire confiance en la bonne volonté de vos interlocuteurs, surtout lorsque leur principal souci est de vendre. Je ne voudrais pas généraliser, mais après la lettre parue dans le numéro 51 (concernant la FNAC), il semble qu'un SAV sérieux soit chose rare dans la micro-informatique [Paul Redonda (91)].

Jérôme Pagès : Nous avons, bien entendu, appelé la société AMIE. Celle-ci nous a confirmés que le déménagement du service SAV pendant la période estivale a effectivement bouleversé son organisation générale. Il m'a été ensuite murmuré que, fonction de l'humeur de certains clients, l'efficacité du service offert pouvait subir quelques engourdissements malgré la saison chaude.

Ayant déjà eu l'occasion de travailler dans un magasin (pas d'informatique (mal)heureusement) pendant un an et demi, il est apparu effectivement que les situations les plus délicates ne se sont jamais résolues concrètement et rapidement ni par des cris ni par la violence, même justifiée (sauf quand toute la stratégie diplomatique a échoué, l'utilisation d'un bazooka devenant alors indispensable). Ces manifestations d'humeur ont tendance à bloquer votre interlocuteur plutôt que de le persuader de considérer le réel problème que vous présentez (attendre trois mois le changement d'un 8520...).

Dans ce genre de circonstance difficile où l'envie de distribuer des baffes est omniprésente même chez les plus calmes des clients, la patience et le "self-control" sont de rigueur. Il ne s'agit pas, évidemment, de se laisser raconter n'importe quoi. De la fermeté et de la ténacité dans un cocon de bon sens et de politesse sont salutaires pour bien des litiges qui, dans quelque commerce que ce soit, arrivent tôt ou tard. Enfin, si vous n'étiez pas intervenu bruyamment, votre Amiga serait peut-être encore sous une pile monumentale de machines... Qui sait ? Un commerçant dépend de ses fournisseurs qui dépendent à leur tour de constructeurs ou d'importateurs. Si un maillon de la chaîne se rompt, c'est le client qui trinque "en bout de chaîne". La différence entre les bons commerçants et les mauvais se dessine alors sur la façon de résoudre ces litiges...

En matière de SAV, Serel nous informe que même si votre machine est sous garantie (dans la limite de l'année réglementaire), vous n'êtes pas obligé de faire exécuter le dépannage par votre revendeur si vous doutez de ses qualifications et si vous craignez de devoir attendre plusieurs semaines avant de récupérer votre Amiga. Vous pouvez faire appel au service de dépannage de Serel ou d'autres spécialistes, gratuit pendant la période de garantie, en tenant compte toutefois des frais d'expédition de la machine.

Lettre à Power Computing

Cher Amiga News,

Cette lettre a été envoyée à Power Computing au début du mois de novembre 1992 :

"Monsieur,

Le 6 septembre 1991, je vous passais commande de 4 Mégaoctets de mémoire Static Column pour Amiga 3000. J'avais bien précisé et par téléphone et par courrier qu'il s'agissait de Static Column et non de mode page. Le 3 octobre 1991, je reçois votre colis : vous m'aviez envoyé de la mémoire en mode page. Je téléphone chez vous et on me dit de vous renvoyer les mémoires pour échange, ce que je fais aussitôt.

Le temps passe et aucune nouvelle de vous. Fin décembre, je vous téléphone : il vous est impossible de vous fournir en mémoire et je vous envoie une lettre d'annulation de commande et de demande de remboursement. Plusieurs coups de téléphone et courriers plus tard, au mois de mars 1992 : vous me dites que vous êtes prêt à me rembourser à condition que je fournisse la preuve que vous avez bien reçu les mémoires que je vous ai envoyées en décembre.

Le 26 mars, je vous envoie un double du récépissé. S'en suivent de nombreux coups de téléphone et à chaque fois c'est le même scénario : votre secrétaire écoute mon histoire, prend mes coordonnées et promet de me rappeler dans la journée... J'attends toujours. Cela fait maintenant plus d'un an que vous me devez la somme de 2960 FF. Non seulement je ne suis pas prêt de repasser commande chez vous, mais j'ai dissuadé un grand nombre d'utilisateurs Amiga de le faire par le biais des associations et serveurs télématiques. J'envoie des copies de cette lettre à Amiga News, AmigaDP, Atacom, Amiga News Tech et Commodore Revue. Amères salutations" [Y. de Thieulloy (50)].

Jérôme Pagès : Le gérant de la filiale française de Power Computing, M. Toufik Eldada, appelé le 13 novembre 1992 nous a confirmé l'existence d'un problème avec Monsieur de Thieulloy. Il nous a d'abord argumenté que son client avait, "en réalité" (???), bien reçu de la Static Column et que, ayant trouvé un prix plus intéressant ailleurs, il a pris la décision de renvoyer la marchandise. M. de Thieulloy répond que si cela avait été le cas, il n'aurait pas attendu le mois de décembre 1991 pour demander le remboursement de sa commande (quatre mois après)!

Ensuite, Power Computing a reconnu que la façon dont le problème a été reporté systématiquement et ce, malgré l'insistance raisonnable de la victime, est loin d'être justifié.

Power Computing nous fait remarquer que, étant une société anglaise et non française, elle n'est redevable en rien, ni à ses clients français, ni à la justice française en cas de litige (?!?!?!) (sauf pour le chiffre d'affaires, le paiement des taxes et autres impôts). La seule restriction est l'application obligatoire de la loi des sept jours relative, notamment, à la vente par correspondance (possibilité pour un client de refuser la marchandise pour quelque raison que ce soit, dans un délai de sept jours après réception). Le gérant a affirmé qu'il réglera ce différend dans les dix jours, n'ayant eu vent de son existence que récemment.


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