Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - janvier 1992
(Rubrique dirigée par Jérôme Pagès et extraite d'Amiga News - janvier 1992)


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Monsieur,

Je vous remercie très sincèrement d'avoir publié ma lettre dans Amiga News de décembre, mais vous n'avez pas répondu à la question la plus importante (Jérôme : je prends le joker...). Pourriez-vous fournir les fichiers ASCII, dans n'importe quel format, de vos catalogues Fish, CAM, TBAG. etc. ? Dans votre partie DP, vous avez tous les mois des nouveautés. Donc si vous les faites au départ sur ordinateur, vous avez forcément ces fichiers en ASCII. L'avantage est qu'ils sont en français alors que les diffuseurs DP ne fournissent que des catalogues en anglais. D'avance je vous remercie et souhaite à toute l'équipe une très bonne année 1992 [Daniel Sauer (67)].

Jérôme Pagès : Une disquette contenant ces catalogues en français doit être constituée très bientôt (et c'est du boulot !). Elle sera donc disponible rapidement et sa sortie sera annoncée dans la rubrique courrier. Nous espérons qu'elle rendra service à nombre d'entre vous.

Histoire de scanner

Cher Amiga News,

Une histoire de scanner : c'était écrit dans la publicité sur le journal, "Scanner 400 DPI, 64 tons de gris". Le vendeur, interrogé, confirmait. Il n'y avait pas de raison pour ne pas ramener à la maison le petit appareil. Mais à l'usage, c'était plutôt curieux. Les 64 tons de gris se métamorphosaient en deux, purs et durs : le noir et le blanc. Et les trames, plutôt grossières, interdisaient toute réduction ou agrandissement futur, à l'écran.

J'ai reporté l'engin chez son revendeur, qui après quelques tentatives de noyade par étalage de pseudo-technique, dans le genre : "vous comprenez, il ne peut y avoir de gris, puisqu'il sauve en IFF !", m'a rendu mon chèque. Tout de même, ce n'est pas avec de tels propos que l'on peut espérer faire avancer la connaissance informatique dans les chaumières ! Mais c'est avec de tels faux renseignements techniques que l'on peut réussir à abuser et dégoûter beaucoup d'aspirants graphiques qui désirent faire aussi des images avec leur Amiga.

Nos voisins d'outre-Manche, plus scrupuleux, annoncent plus franchement la couleur. La publicité pour ce même matériel, qui est en anglais, décrit des niveaux de gris simulés (simulate grayscale), mais là-bas, la machine ne fait pas que survivre (pour combien de temps encore dans un marché difficile ?), la concurrence est rude, pour ne s'en tenir qu'aux petits Handy Scanners, le choix est plus grand... et les utilisateurs peut-être plus avertis, sont donc plus difficiles à tromper.

C'est un détail, mais tout se tient, et la connaissance de la machine passe aussi par la qualité de ses revendeurs, et donc du matériel vendu. C'est de ma faute, me direz-vous (Jérôme : mais pas du tout !) si je suis allé m'adresser à un marchand de soupe plutôt qu'à des revendeurs qualifiés et sérieux et tout ça existe, et à Paris cela se passe vers le métro Cadet.

Certains revendeurs prennent les utilisateurs français d'Amiga pour des Japonais (Cf. prix d'Amiga Vision par exemple, pour une version française, on comprendrait !). Voilà, je dévie un peu mais tous ces problèmes n'en font qu'un seul. Et si on veut que la machine continue à se développer, si on veut voir des périphériques, comme Video Toaster PAL ou A-Max Plus, naître, il faut être vigilant sur la qualité. C'est pourquoi, je remercie Amiga News de continuer à paraître. On imagine qu'en France, le simple fait que des revues d'informations techniques, dédiées à l'Amiga existent, soit en soi une prouesse [Ghislaine Mathieu (75)].

Jérôme Pagès : Si j'avais un voeu à faire pour 1992, ce serez "pluuus de marchand de soupe et plusss de vendeurs qualifiés" (merci pour vos tirages sur BJ10. Décidément, cette imprimante m'épatera toujours : la laser n'est plus très loin devant...).

A500 Plus, vraiment "Plus" ?

Bonjour chez vous,

Je m'élève, je proteste. Contre quoi me dites-vous ? Contre la publicité tapageuse faisant l'éloge de l'Amiga 500 Plus. Car c'est le "plus" qui tue. J'ai acheté un A500 Plus et vous savez ce qu'il est devenu ? Je l'ai échangé contre un A500 gonflé à 2 Mo. Pour quelles raisons ? A quoi me sert-il d'ailleurs de donner plusieurs raisons, une seule suffira. Sur tous les programmes que je possède (et croyez-moi, j'en ai), environ deux disquettes sur trois ne sont pas reconnues. Au hasard Deluxe Paint IV. Génial, non ?

D'autres logiciels semblent tourner, mais plantage lors du chargement (exemple Sim City). Côté DP, ProTracker ne veut rien savoir, idem pour NoiseTracker ou Oktalyzer. Bon, inutile de citer comme cela des dizaines de programmes. 1 Mo de mémoire Chip... OK ! Mode Productivity... OK ! (mais celui qui a besoin de grosses performances pour le graphisme pro ou semi-pro aura plutôt investi dans un A3000). Workbench/Kickstart 2.04... OK (c'est même plutôt génial). Le reste... 0 absolu.

Vous savez à quoi me fait penser l'A500+ ? A l'Amstrad 6128+. Le bide porte un nom : "Plus" ! [Frédéric Bellec (03)].

Jérôme Pagès : Bien sûr, tous les logiciels ne fonctionnent pas. mais Deluxe Paint IV est compatible A500 Plus, il "tourne" correctement (confirmation de CIS). Que s'est-il donc passé sur votre ex-machine ? Un problème de lecteur ? De toute façon, il est préférable que le système d'exploitation d'un micro évolue de façon spectaculaire afin d'offrir les meilleurs outils à ses utilisateurs au risque de poser quelques problèmes de compatibilité, plutôt que de tramer un boulet (système) trop lent, peu convivial et bâclé. Le Workbench n'a jamais été autant utilisé que depuis la sortie du 2.0.

Pour les nouvelles versions de logiciels, les programmeurs n'ont pas le choix. Vu le prix très intéressant de l'A500 Plus, cette machine va remplacer un bon nombre d'A500 (et peut-être même d'A1000...). De plus, l'arrivée prochain du kit 2.04 ne fait que confirmer les choses. Il y a donc un marché potentiel inévitable pour l'avenir. Pour les programmeurs, la loi est "se soumettre ou se démettre". Pour l'instant, la patience est de rigueur et un A500 avec 2 Mo est un bon moyen d'attendre.

Moniteurs 1083S et 1084S, logiciel Compte-Chèque

Messieurs,

Suite à la question de Philippe Bianco-Mula dans le courrier des lecteurs de décembre 1991, sur les différences des moniteurs 1083S et 1084S, une petite précision après une question posée par de nombreux clients : pourquoi Commodore a-t-il une gamme de deux moniteurs identiques 1083S et 1084S avec en plus pour ce dernier une entrée vidéo composite PAL ? Tout simplement pour unifier sa gamme PC/Amiga et, ne les oublions pas, les Commodore 64/128 (entrée PAL oblige).

De là à dire "c'est réservé pour les clients désirant faire de la vidéo", voilà un pas bien vite franchi par certains vendeurs... Le 1084S étant rare, si vous avez absolument besoin de cette entrée PAL, je vous signale l'apparition sur le marché d'un moniteur de marque Protar Visto ayant les mêmes caractéristiques que le 1084S pour les entrées et la résolution (pas étonnant, ils sont fabriqués tous deux par Philips) et propose en plus un cordon de liaison pour Atari.

À propos des problèmes rencontrés par Henri Dartagnan au sujet du logiciel Compte-Chèque : je suis catégorique, ce programme est complètement indépendant de la disquette support. Son installation sur disque dur ne pose aucun problème, il imprime exactement les soldes. Les copies d'écran en IFF et fichier sont correctes et je m'en sers depuis 1985. Tiens ! l'Amiga n'existait pas à l'époque et Compte-Chèque n'a qu'un an ? Il raconte n'importe quoi ! Retour en arrière avec un peu d'historique :

Il était une fois un ingénieur système (vous savez, ceux qui ont la tête pleine de chiffres qui travaillent sur de gros machins qu'on appelle ordinateurs), il s'acheta un VIC-20, un C64 puis un C128. Il décida par amusement de se fabriquer son propre programme de gestion bancaire (en BASIC compilé). Fréquentant le temple Commodore de l'époque Run Informatique, il le fit éditer sur le C128 sous le nom de Gestion Bancaire. La diffusion fut restreinte mais bien accueillie. Le peu de C128 vendus en fut la cause.

Vint l'Amiga. Jean-Claude Fleury, il faut bien le citer, décida de modifier son programme pour le porter sur l'A500 et l'A2000 : en fait, tout fut changé, y compris le nom (le précédent étant sous droit d'auteur). Modifiée et améliorée, chaque nouvelle version intermédiaire fut déboguée, il me les confia pour les essayer avant l'édition finale. Il programma même un utilitaire pour passer les données du C128 sur l'Amiga à l'aide du programme de ReadySoft, The 64 Emulator.

Monsieur Dartagnan, lorsqu'un message d'erreur apparaît ("Fichier Inexistant") soyez curieux, ou allez voir votre revendeur, les fichiers Dos.BMAP, Exec.BMAP, Graphics.BMAP sur la disquette originale dans le répertoire "Libs" ne sont pas là pour le décor. Je suis étonné que la société éditrice ESAT Software n'ait pas donné cet indice à son client. Tout serait alors rentré dans l'ordre. Travaillant moi-même chez un revendeur connu dans le monde de Commodore depuis 1984 et de l'Amiga depuis sa sortie en France, je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Mon fils est également assez connu dans le monde de la programmation sur Amiga (Dragon Ninja, Operation Wolf, Tennis Cup, Croisière Pour Un Cadavre et bientôt AW) [Daniel Aron (91)].

Jérôme Pagès : Merci pour toutes ces informations complémentaires qui rendront sûrement service à beaucoup d'entre nous. Au sujet de Compte-Chèque, tout le monde n'est pas un vieux routard sur Amiga comme vous l'êtes. Aussi lorsqu'un utilisateur désire installer son logiciel sur sa disquette de travail, comprenez tout de même sa surprise lorsque le programme ne fonctionne pas après la copie du logiciel. Il aurait sûrement été préférable que la procédure d'installation du programme soit explicitement détaillée (détail des fichiers indispensables du répertoire "Libs" par exemple). Bien sûr, pour les possesseurs d'un disque dur la question ne se posait pas puisque cette procédure est présente sous forme d'un fichier de commandes exécutables. Les logiciels du commerce sont, il faut bien le dire, rarement autant détaillés.

De plus, il est peu probable que Henri Dartagnan aurait inventé les bogues décrits pour son amusement... Un bon programme de gestion est un outil relativement complexe et de petites imperfections dans tel ou tel menu avec une configuration particulière peuvent passer le filtre des batteries de tests, et se retrouver dans la version finale. Même les programmes professionnels les plus connus peuvent poser parfois des problèmes. Consulter son revendeur est malheureusement une solution trop souvent infructueuse. Ah, si les revendeurs étaient toujours aussi compétents que vous... (voir la lettre de Ghislaine Mathieu).

Shame on you Jérôme !

Monsieur,

Je lis Amiga News depuis le numéro 1 et j'en suis particulièrement satisfait. Cependant, j'aimerais que vous m'expliquiez quelque chose. Je viens d'acheter le numéro de novembre 1991 et j'ai été surpris par la lettre de Willy Aroche ainsi que par la réponse concernant le logiciel Publishing Partner Master, mais commençons par le commencement.

Mon Amiga 500 date de décembre 1987, c'est dire si c'est un A500 "moins" comme vous le dite justement. Sa mémoire est étendue à 4 Mo par l'adjonction, d'une part d'une extension de 1,5 Mo dans la trappe sous l'unité centrale et de 2 Mo dans le disque dur, un A590 de Commodore, mais sa mémoire Chip n'est, vu son âge, que de 512 ko. Mon imprimante est une Citizen Swift 24 équipée du kit couleur. Mon étonnement vient du fait que cette lettre est faite sur le logiciel PPM justement, et pas avec la version Junior ou Light, mais bel et bien avec la dernière version 2.1 française, parfaitement complète. Je ne la possède que depuis un mois environ, aussi n'ai-je pas encore rencontré de gros problèmes à part, peut-être, des temps d'impression relativement longs, mais la qualité du résultat en vaut tout de même la peine quand on sort d'un logiciel comme PageSetter version 1.2 (je ne connais pas la version 2 qui paraît être très bonne au demeurant).

Quant aux dessins, j'ai, sur un format A4, sorti sur la même feuille et à l'écran deux dessins en 640x512 et deux couleurs issus de Deluxe Paint III. Délégué du personnel dans mon entreprise, PPM m'a déjà servi à faire des affiches (en A4 agrandi en A3 par photocopie) et j'ai même, en projet, un petit journal d'informations générales. Voilà pour PPM.

Au matériel déjà cité, il faut ajouter un lecteur 3,5", un ampli stéreo 2x70 watts et un commutateur (data switch) pour y brancher, en permanence, l'imprimante, un numériseur de son et Digi-View 4.0. Côté logiciels, je possède, outre PPM et Deluxe Paint III, MaxiPlan 500, Aegis Sonix, Superbase, Digi-View et Digi-Paint, PageSetter 1.2, Kindwords (qui me sert à taper les textes que j'exporte ensuite vers PPM, la correction des fautes étant plus pratique), 3D Construction Kit, Design 3D et bientôt Deluxe Paint IV pour les principaux.

Toute cette énumération pour vous demander ceci : mon A500 devenant ancien, j'ai l'intention de remplacer mon Amiga 500 "moins" par un A500 Plus. A votre avis, quel est le matériel ou le logiciel qui risque de me poser problème avec le Workbench et le Kickstart 2.04. Enfin, un peu plus tard, j'envisage l'achat d'un disque dur HD500 avec la carte accélératrice mentionnée dans le même numéro de votre revue. Peut-il y avoir un problème supplémentaire de ce fait ? [Patrick Faucher (17)].

Jérôme Pagès : C'est ma faute, c'est ma très grande faute. Shame on me ! J'ai effectivement dit que PPM demandait 1 Mo de mémoire Chip. Je n'ai bien sûr pas affirmé ça par hasard. Ne disposant pas de PPM, je n'ai pas eu d'autres solutions que d'appeler Upgrade Editions pour connaître la vérité (comme l'a fait Willy Aroche d'ailleurs). Et le technicien, il y a un mois de cela, m'a confirmé texto "qu'il fallait 1 Mo de mémoire Chip pour leur logiciel PPM".

Ayant eu l'occasion de discuter avec des utilisateurs du fameux programme, je me suis rendu compte qu'il v avait un clou dans la couscoussière. Je m'empressais donc de rappeler Upgrade Editions pour poser à nouveau la même question. Et comble de tout, on me fît la même réponse ("on", c'est le technicien que j'ai eu au téléphone une nouvelle fois). Au risque de me répéter, je lui ai demandé alors de me préciser quel type de mémoire était nécessaire : de la mémoire graphique (Chip) ou de la mémoire "normale" (Fast + Chip) et c'est là que tout s'éclaircit. Il s'agissait en fait de mémoire "normale". C'est donc de la confusion (chez Upgrade Editions) sur les types de mémoire que contient l'Amiga que provient l'erreur. Il fonctionne donc sur un A500 gonflé à 1 Mo seulement (Willy Aroche, votre A500 n'est définitivement pas mort !).

Pour ce qui est de la question sur l'A500 Plus, n'ayant plus de joker pour me permettre de dire d'autres bêtises, je vous demanderai de bien vouloir attendre un peu, les essais de cette nouvelle machine étant en cours. Un article sera sans doute consacré à la compatibilité de l'A500 Plus tant matériel que logiciel. Pour l'instant, nous n'avons pas connaissance d'un périphérique matériel de l'A500 qui ne marche pas sur l'A500 Plus.

Présentation à base d'Amiga à Mulhouse

Messieurs,

Vous sachant intéressé par tout ce qui est inhabituel concernant l'Amiga, je me permets de vous faire le compte rendu d'une présentation à base d'Amiga. Le 8 novembre dernier a eu lieu une présentation en anglais de l'Amiga, à l'IUT de Mulhouse, section Génie Électrique et Informatique Industrielle. Cela s'est déroulé dans un amphithéâtre, dont le principal intérêt est de disposer d'un projecteur vidéo qui peut afficher indifféremment des images provenant d'un magnétoscope, d'un signal RGB analogique ou RGB numérique. L'affichage se fait sur un écran de 4x3 m (contrairement au 4x5 m qui est écrit dans la rubrique de décembre 1990).

La principale difficulté consistait en l'interfaçage de l'Amiga avec ce système. J'ai donc réalisé (grâce aux indications de mon professeur d'électronique) une liaison partant de la prise DB23 de mon Amiga 2000, passant par des câbles coaxiaux 75 ohms, et arrivant sur quatre prises BNC mâles (RVB analogique et synchro composite). Pour les BNC, je me suis amusé à les câbler moi-même, mais je ne ferai pas ça tous les jours (certains ont fait des crises de nerfs pour moins que ça !). Concernant la prise DB23 femelle, il faut de la patience pour s'en procurer, vu le caractère complètement atypique de celle-ci.

Le résultat a été concluant, vu les remarques du public ! (pourtant le concurrent était le Mac haut de gamme que nos professeurs utilisent habituellement pour nous faire cours). Et tout cela sans carte graphique. Je n'ai utilisé la plupart du temps que des affichages en basse résolution, sauf pour certaines numérisations, et pour la démo Dynamic Hires de NewTek. Vous imaginez ce que cela aurait donné avec l'affichage 1024x1024 en 16 millions de couleurs simultanées, d'une carte graphique récente pour l'Amiga dont je ne citerai pas le nom ?

Mis à part cela, j'ai profité de l'occasion pour vérifier une affirmation parue dans le numéro d'Amiga World de juin 1991 : un public de haut niveau tendrait à préférer les interfaces graphiques à base de couleurs pastel, alors qu'une assistance moins sophistiquée préférerait des couleurs primaires. D'après les réactions aux différentes interfaces que j'ai montrées, j'ai pu vérifier que mon public était plutôt composé de spécialistes. Ce type de considérations est très utile lors de l'élaboration d'une application multimédia, pour adapter celle-ci à une audience particulière.

Un autre facteur est à prendre en compte : la culture générale. En effet, l'utilisation d'images, de sons ou de noms connus par le public est généralement payante. Par exemple, l'affichage de l'image numérisée d'une personne célèbre (dans mon cas, mon professeur !) et la modification de celle-ci en temps réel peut se révéler intéressante. Pour finir, je dirai que ce type de présentation doit se généraliser afin de faire connaître l'Amiga, car la comparaison de ce dernier avec d'autres machines multimédia, même plus chères, est toujours à son avantage.

Jérôme Pagès : Décidément, il s'en passe des choses dans cet IUT de Mulhouse. De nombreuses écoles (infographie, techniques de communication et bien d'autres encore selon notre courrier) utilisent de plus en plus les possibilités qu'offrent l'Amiga...


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