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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Urban Runner: Lost In Town
(Article écrit par Lionel Muller et extrait d'Amiga Power - août 2011)
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Grâce à l'interpréteur ScummVM, nos Amiga peuvent profiter de jeux qui ne sont jamais sortis sur
notre plate-forme. Aujourd'hui, le jeu dont je vais vous parler n'est pas n'importe lequel : il s'agit
d'Urban Runner: Lost In Town, développé par la société française Coktel Vision (éditeur sur Amiga de
Fascination,
Bargon Attack,
Gobliiins et de la série des
ADI) et édité par Sierra Entertainment
sur Windows/DOS en 1996.
C'est un jeu d'aventure entièrement tourné en images réelles et numérisées (ou FMV pour Full Motion Video),
ce qui nous donne d'emblée l'impression d'être le héros de ce film interactif. Le moins que l'on puisse dire,
c'est que ça commence très fort avec en guise d'introduction une poursuite à pied entre le héros Max, c'est-à-dire
vous, et le garde du corps de Marcos, un trafiquant notoire qui vient de passer l'arme à gauche !
Installation du jeu
J'ai testé ce jeu sur un AmigaOne G4-XE doté de 512 Mo de mémoire et d'AmigaOS 4.1 Update 2.
Il vous faut au minimum la version 1.3.0 de ScummVM, que ce soit pour
AmigaOS 4,
AmigaOS 3.x,
AROS x86
ou MorphOS.
Le jeu tient sur quatre CD et il suffit de copier tous les fichiers avec l'extension "*.stk" et
"*.itk" dans un même tiroir et d'indiquer le chemin à ScummVM pour pouvoir commencer à jouer.
Pas si vite...
Revenons un petit peu en arrière. Vous êtes Max Gardner, un journaliste américain d'investigation qui enquête
sur un trafiquant dénommé Tony Marcos et dont les manoeuvres sont couvertes par un homme politique influent.
Pour obtenir des preuves (une pellicule photo) le compromettant, vous avez donné rendez-vous à Marcos dans
un établissement thermal de la capitale mais, surprise, en arrivant au sauna vous trouvez le trafiquant mort.
Le garde du corps de Marcos vous prend pour l'assassin et se met à vos trousses et ainsi commence le jeu.
Bienvenue dans la jungle urbaine !
En plus d'être pourchassé par le garde du corps, vous devrez également échapper à la police qui vous considère
comme le principal suspect pour le meurtre de Marcos ; Gaston Van Dale, l'inspecteur chargé de l'enquête en
fait une affaire personnelle et s'est juré de vous mettre derrière les barreaux.
Au cours de votre périple, vous ferez la connaissance de la belle Adda, une étudiante allemande qui ne demandera
qu'à vous aider. Vous pourrez même la diriger en certaines occasions.
La fenêtre de jeu est divisée en trois parties :
- La partie du haut (ou téléphone) est dédiée à la gestion au sens large du terme : on pourra charger/sauvegarder
une partie, couper la musique ou sauter les scènes vidéo, consulter l'inventaire et l'aide-mémoire sur les indices
trouvés, étudier un objet à la loupe, afficher sa progression sous forme de pourcentage, vérifier le nombre de jokers
restants (j'y reviendrai).
- La partie centrale dans laquelle se déroule l'action (plans fixes et vidéos).
- La partie du bas qui affiche une ligne de commande et donc l'action que vous allez effectuer.
Tout se déroule à la souris comme dans un jeu d'aventure classique : le curseur change de forme suivant l'action
à exécuter avec le bouton gauche de la souris (une main pour examiner, un doigt pointé pour signaler les objets
remarquables, une flèche de direction pour tourner dans le sens indiqué) tandis que le bouton droit sert d'accès
rapide à l'inventaire. On pourra également combiner deux objets entre eux afin de débloquer une situation.
Le jeu propose principalement deux types d'énigmes :
- L'une basée sur le temps, ce qui vous oblige à savoir ce qu'il convient de faire à un moment donné, par
exemple trouver une cachette avant que les malfrats arrivent.
- L'autre sans limite de temps, ce qui vous laissera tout loisir pour évaluer la situation et agir en conséquence.
Tout au long de la partie, une voix hors champ de bonne qualité (en fait la voix de Max) vous dévoilera les états
d'âme du héros et vous permettra de progresser. Si jamais vous êtes bloqués, vous pourrez cliquer sur un joker
qui est en fait une voix hors champ vous donnant un indice sur l'action à effectuer mais à utiliser avec parcimonie
puisque le nombre de jokers est limité à trois.
Cela dit, on reste rarement bloqué et les énigmes sont toutes logiques, au contraire de beaucoup d'autres jeux
d'aventure ! De plus, les objets récupérés sont éliminés automatiquement dès que vous vous en êtes servis et
ceux restants dans votre inventaire sont ceux dont vous aurez besoin à un moment ou à un autre.
Enfin, les lieux visités sont assez variés, allant du sauna à un hôtel de luxe et d'un laboratoire clandestin
au cimetière en passant par un centre administratif. Tous les graphismes sont donc numérisés, ce qui est
à double tranchant : on a du réalisme mais il manque vraiment un style, surtout que les lieux visités et
les costumes font un peu "kitsch".
Conclusion
Urban Runner: Lost In Town est un excellent jeu, facile à prendre en main, avec des vidéos de bonne qualité (pour
l'époque), une bonne immersion grâce aux différentes voix (Max, Adda) d'excellentes factures avec une touche
d'humour et un scénario convaincant, mais qui ne résistera pas plus d'une dizaine d'heures (voire moins) pour les
habitués du genre ! En plus de cette faible durée de vie, on peut noter la linéarité de l'aventure.
A noter qu'il existe une version française du jeu dont la voix de Max est interprétée par
Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis au cinéma) et que le manuel est disponible sur le site
www.abandonware-france.org.
Nom : Urban Runner: Lost In Town.
Développeurs : Coktel Vision.
Éditeur : Sierra Entertainment.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1996.
Configuration minimale : toute machine faisant tourner ScummVM 1.3.0 ou supérieur, carte graphique, 32 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
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