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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Gobliins 2 : The Prince Buffoon
(Article écrit par Yvan Renouard et extrait de Génération 4 - novembre 1992)
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Jouer de petits gobelins grotesques, ce n'est pas le thème du premier jeu basé sur la vie de Didier Latil,
mais bel et bien ce que nous proposait Coktel Vision dans Gobliiins. Ils sont de retour, et le Breton
Yann a retrouvé avec plaisir les légendes de son enfance celtique.
Revoilà les joyeux gobliins ! Coktel Vision, heureux parent de ces petits êtres, peut se sentir fier
de sa progéniture. Cette fois-ci, ils ne sont que deux mais ils sont devenus encore plus délirants.
Le problème pour nos deux joyeux aventuriers est que le fils du roi Angoulafre s'est fait enlever
par un démon nommé Amoniak (peut-être du fait d'une discussion assez acide). Amoniak s'est emparé du
château d'un roi guerrier nommé Domenic et a tranquillement transformé l'enfant en bouffon.
Nos deux héros, Fingus un p'tit gars sérieux et Winkle un horrible voyou au coeur tendre, vont devoir
trouver un moyen pour entrer dans le château.
Comme le chemin est un peu long de leur contrée idyllique jusqu'au pays d'Amoniak, ils vont être
téléportés jusqu'au village voisin où ils pourront peut-être trouver de l'aide auprès d'un mage
du nom de Tazzar. Premier problème à résoudre, un géant qui s'est installé à la sortie du village
et ne laisse sortir personne. Grâce à un peu de vin et de saucisson, les deux gobelins
en folie pourront s'approcher du château. Les abords sont très perturbés depuis l'arrivée d'Amoniak,
et l'entrée ne sera pas facile à obtenir car des gardes complètement bourrés tentent de garder
la porte.
Une fois à l'intérieur, nos héros devront délivrer l'ex-roi et un savant avant de pouvoir arracher le
pauvre enfant des mains de l'ignoble démon (il ne faut quand même pas oublier la mission). Vos deux
personnages auront à résoudre de nombreuses énigmes dont la solution peut parfois paraître complètement
folle, mais avec un peu de pratique, vous verrez qu'il y a toujours une certaine logique dans le comportement
des gobelins. Fingus aura toujours une approche polie et très sage des actions qu'il pourra effectuer,
il est aussi beaucoup plus intelligent. C'est la raison pour laquelle se sera presque toujours lui qui
utilisera les mécanismes ou les objets un peu compliqués. Winkle est beaucoup plus direct dans l'approche
de tous les problèmes. Sa brusquerie vous sera très utile de même que sa tendance à insulter les gens
lorsqu'il leur parle. Son côté voleur est à utiliser avec modération (il doit quand même y avoir une
certaine morale dans ces jeux). Le système de jeu est d'une grande simplicité, et il suffit de cliquer
sur un objet pour interagir avec lui.
Prenons l'exemple de la maison du sorcier : il faut déplacer Fingus devant la tête du lézard
qui sert de carpette puis demander à Winkle de tirer la queue de la pauvre bête. Ceci permet
à Fingus de récupérer les allumettes, que l'animal avait avalées, dans la gueule de la créature
qui se met à hurler. Vous vous servez ensuite des allumettes pour allumer le feu sous la bouilloire,
non sans l'avoir auparavant remplie d'eau : la vapeur ainsi créée décollera l'affichette au mur,
ce qui révélera le remontoir que vous utiliserez en toute logique sur le coucou.
L'oiseau jaillira de la pendule avec une clé au bec, et il ne vous restera plus qu'à faire tomber
la clé en lui jetant une pierre.
Le jeu est composé de petits mondes de deux à cinq écrans qui contiennent une grande énigme dont
les éléments de solution sont disséminés dans les petits écrans.
La principale caractéristique du jeu, et de la série plus généralement, est sa grande linéarité :
il n'y a quasiment pas d'allers-retours à faire, vous devrez résoudre les énigmes d'un tableau avant
de passer au suivant et ne pourrez généralement pas revenir en arrière.
Vos gobliins sont immortels et la plupart du temps, ils résoudront les énigmes en s'aidant mutuellement.
De ceci découle le fait que la synchronisation est vitale entre vos deux personnages. Nos deux gobelins
auront fort et faire au cours des nombreux niveaux qu'ils traverseront. Utilisez au mieux les compétences
de chacun pour résoudre les énigmes. Dans le premier épisode, vous commandiez trois personnages, ici il n'y
en a plus que deux (mais à la fin, vous dirigerez également le prince).
Le jeu est supporté par une réalisation
graphique de très grande qualité avec des animations à mourir de rire par moments. Le son est agréable
et la bande sonore des discutions est folle. En définitive un jeu passionnant, assez des énigmes souvent
difficiles, à conseiller aux débutants (les pros le trouveront un peu court) et bourré d'humour.
Nom : Gobliins 2 : The Prince Buffoon.
Éditeur : Coktel Vision.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Un jeu délirant.
- De nombreuses énigmes à résoudre.
- Des animations à mourir de rire.
- La simplicité du système de jeu.
- Domaine sonore agréable, avec voix numérisées.
Les points faibles :
- Des solutions alambiquées et illogiques qui rendent le jeu difficile.
- Un peu court.
- Très linéaire.
- Musique répétitive, voire irritante après un certain temps.
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