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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Tearaway Thomas
(Article écrit par Michel Houng et extrait de Génération 4 - décembre 1992)
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Sonic avait et fait toujours sensation sur Mega Drive surtout avec l'arrivée de son second volet.
Nombreux sont les émules et autres clones qu'on a retrouvé un peu partout et particulièrement sur
Amiga. Souvenez-vous de Zool ou de
Doddle Bug. On retrouvait sur ces
jeux d'innombrables ressemblances avec Sonic. Tearaway Thomas fait partie de cette catégorie.
A travers différents niveaux, vous dirigez un bidule, un schpoumtz ou quelque chose dans le genre.
Le but est d'une simplicité à faire pâlir le moindre intellectuel en manque d'herbe : il faut ramasser
un nombre prédéfini de cristaux pour ouvrir la porte pour le niveau suivant. La simplicité du principe
n'a d'égal que la difficulté du jeu. En effet, lors de vos cavalcades, le cher personnage prénommé
Thomas (c'est ce que je suppose compte tenu du titre), aura affaire à une foultitude d'ennemis en
tous genres ; cela va de l'oiseau à l'ours en passant par les jouets et j'en oublie.
Au premier abord, ce qui surprend, c'est la vitesse des animations.
J'ai rarement vu une vitesse aussi phénoménale sur Amiga sauf pour Zool. Thomas est extrêmement rapide
surtout quand il saute en faisant des pirouettes (ça ne vous rappelle rien ça ?).
Ceci n'empêche pas Thomas d'avoir des mouvements fluides à souhait.
Quant au défilement multidirectionnel, il n'y a rien à redire : c'est parfait.
Le contexte graphique est agréable et fait penser aux jeux consoles (mignon et coloré) malgré des sprites assez
petits et peu de détails pour les décors. Avec Tearaway Thomas, on s'éclate comme un fou. Quel plaisir de foncer
à travers les niveaux mais n'oubliez jamais que vous avez un temps imparti pour sortir.
Il y a cependant deux choses impardonnables que j'ai détestées. Tout d'abord, l'ignoble feuille de
protection contre la copie avec des codes minuscules qui nécessitaient une loupe triple pour avoir
une chance d'être lus. Deuxièmement, on ne vous donne pas de vie supplémentaire lorsque vous réussissez
les niveaux bonus très difficiles, alors que vous êtes censé en avoir une. Dans un jeu aussi difficile
que celui-ci, avec des limites de temps très serrées, ce n'était pas une bonne chose.
Pour conclure, je dirais que Tearaway Thomas est un jet hyper sympathique avec une réalisation
irréprochable. Le seul défaut vient de la trop grande vitesse des animations mais on s'y habitue assez
rapidement.
Nom : Tearaway Thomas.
Développeurs : David Hanney, Nick Frampton, Laura Graves.
Éditeur : Global Software.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- La vitesse de l'animation.
- Graphiquement mignon et coloré.
- Défilement multidirectionnel parfait.
- Le plaisir de foncer comme un fou.
Les points faibles :
- Des sprites assez petits.
- Souvent trop rapide.
- Action répétitive.
- La feuille de protection.
- Décors simples et peu détaillés.
- Difficile, avec limites de temps très serrées.
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