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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Doodle Bug
(Article écrit par Marc Lacombe et extrait de Tilt - novembre 1992)
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Sous ses faux airs de jeu de plates-formes pour petits gamins de deux ans au plus, Doodle Bug pique
des bonnes idées un peu partout : Sonic, Mario, Robocod... tous les plus grands jeux de ces dernières
années y passent ! Résultat : un petit jeu intelligent, bourré de bonnes trouvailles, et, en fait,
bien plus difficile qu'il n'y paraît.
Un cafard et des crayons
Ne vous laissez pas abuser par les graphismes simplets, les couleurs criardes et les personnages "gnangnans"
du premier niveau... Qu'on ne s'y trompe pas, malgré l'éternel sourire qui orne sa face d'insecte,
le héros de ce jeu va devoir affronter des adversaires et des pièges impitoyables.
La princesse du pays de Cartoonia a été enlevée et le roi a chargé notre héros de voler à son secours,
armé seulement de quatre crayons et d'une gomme... Rassurez-vous, ces crayons sont magiques et il
est possible de les utiliser autrement qu'en les plantant dans le dos de vos adversaires :
le bleu dessine une ombrelle, le jaune une pendule, le vert une potion et le rouge un ballon.
Il ne vous reste plus ensuite qu'à saisir l'objet ainsi créé pour l'utiliser : l'ombrelle sert
de parachute, la pendule arrête le temps et immobilise les monstres, la potion magique vous rend
invincible, et les ballons vous permettent de vous envoler quelques courts instants.
Quant à la gomme, elle explose pour massacrer tous les ennemis présents à l'écran !
Le matos idéal pour la rentrée des classes !
Quelques bonnes idées
Mais ce n'est pas tout. Notre ami peut également sauter à la manière de Sonic pour assommer
ses adversaires (qui se transforment alors en précieux bonus), ou acheter divers véhicules
(du buggy à la soucoupe volante en passant par le sous-marin ou l'hélicoptère !) qui lui permettront
de franchir plus facilement certains obstacles.
Les niveaux sont très variés (une fabrique de jouets, une sombre forêt, un château hanté par divers revenants, une
banquise peuplée d'esquimaux et de pingouins meurtriers, et une usine) et sont divisés en plusieurs
sous-niveaux, reliés entre eux par des téléporteurs.
De plus, Doodle Bug (et son auteur) ne manquent pas d'humour, et vous rencontrerez, par exemple, un
extraterrestre qui, après vous avoir vendu sa soucoupe, vous gratifiera d'un "May the force be with you !".
Sachez également qu'à la fin du jeu, tandis que sa silhouette musclée comme un flanc
aux pruneau), se détache sur l'horizon, le héros lance un "I'll be back !" retentissant.
Et ça tombe bien car nous, en fait, on ne demande que ça !
Un autre avis
Doodle Bug est plutôt une bonne surprise. Pensez, un bon jeu de plates-formes qui arrive soudain
sans crier gare en s'attaquant au créneau du Sonic micro, façon Zool. Je salue d'ailleurs au
passage le travail d'Adrian Cummings qui réalise ici un étonnant "one-man-soft". J'ignore si
notre homme est un ancien démomaker mais, en tout cas, la programmation est vraiment de bon niveau.
Les musiques, sans être impérissables, soutiennent bien l'action. Les graphismes, eux,
sont plus quelconques. Et, s'il est vrai que Doodle Bug mange sans vergogne à tous les râteliers,
il n'en reste pas moins très sympathique pour un jeu sur micro. Attention, il fera un peu
double emploi si vous avez déjà Zool ou Robocod. Pour ma part, je n'achèterai pas ce jeu mais
je le recommande cependant à tous les mordus du genre
[Guillaume le Pennec].
Nom : Doodle Bug.
Développeurs : Mutation Software.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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