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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Steel Empire (Cyber Empire)
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - juin 1992)
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Millennium continue à créer des jeux de science-fiction. Cette fois-ci, il s'agit d'un mélange de jeu de guerre
et de simulation économique.
Bon, on ne va pas en faire des tonnes, nous sommes dans le futur, sur la planète Orion, ça craint énormément pour les
humains et les combats se font à coup de robots. C'est là que c'est intéressant car pour avoir des robots, il faut
posséder les usines pour les construire. Pour avoir des usines, il faut avoir la place de les mettre.
Il s'agit donc d'envahir d'autres territoires. Oui, mais pour envahir, il faut des
robots. En plus, tout ça coûte une fortune et pour avoir des sous, il faut les prendre ailleurs.
C'est donc l'éternel dilemme qui fait la joie des petits et des grands depuis
SimCity.
N'empêche, c'est toujours aussi passionnant.
Il est possible de jouer à concurrence de cinq en panachant joueurs humains et joueurs gérés par l'ordinateur.
Naturellement, on peut aussi jouer seulement à deux pour se faire la main. En début de partie, les
nations belligérantes sont positionnées aléatoirement sur un continent comportant 72 provinces.
Ce monde est constitué de zones forestières, de déserts, de villes, de glaciers, de volcans et d'océans.
Selon vos moyens, vous pourrez construire différents types de robots. Et pour une fois, vous pourrez vous
reposez les méninges puisqu'en plus de l'aspect économico-stratégique, il sera possible de combattre
"pour de vrai" l'adversaire par cyborgs interposés. Vous pourrez aussi envoyer des espions afin de connaître
la situation militaire et économique des pays que vous projetez d'envahir. Cela évite de bien désagréables surprises...
La partie stratégie est cependant guère plus évoluée que Risk : pas d'alliances et pas de progression des unités
(l'amélioration des usines permet de construire plus vite et moins cher, mais pas mieux).
Détail amusant, lorsque c'est à l'adversaire géré par l'ordinateur de jouer, un volet masque le terrain
afin que vous ne puissiez pas voir ses mouvements. De plus, une option de départ peut même rendre
totalement invisible ce dernier.
Ce qui frappe le plus dans Steel Empire, c'est la qualité du détail de ce logiciel, rappelant Global
Effect par son stylisme. Le graphisme est extrêmement fin, le choix des couleurs parfaitement maîtrisé. La
bande son, elle aussi réalisée de main de maître, participe à l'effet général.
Bien que la plupart d'entre vous s'en foute éperdument, les sons sont de véritables bijoux. Ah...
cette batterie à la Kraftwerk et ces "sboinng" que l'on dirait sortis tout droit d'un album de Pierre Henry.
Bref, c'est super.
L'animation des scènes de combat est rapide mais ça, c'est de la routine. Le maniement général, assez complexe au
départ, est agréable au bout de quelques dizaines de minutes de jeu. Il faut dire que cet empire de métal
est également le royaume de la souris. Cela dit, les adeptes de la manette sont les bienvenus. Un reproche
concerne, une fois de plus, le mode d'emploi traduit de façon incomplète. En revanche, le texte
en français à l'écran rajoute au plaisir du jeu, lequel est agréable puisqu'il faut tout vous dire.
Nom : Steel Empire.
Développeurs : Silicon Knights.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de stratégie/action.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Assez passionnant.
- Jusqu'à cinq joueurs.
- Stratégie et quelques phases d'action/combats.
- Bande son de bonne qualité.
- Interface claire.
Les points faibles :
- Combats pas assez poussés et avec une visibilité limitée.
- Sans doute difficile et nécessitant trop de patience pour les débutants.
- La manuel mal traduit.
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