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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Starblade
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - juin 1990)
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Avec Starblade, un jeu d'aventure/action, Silmarlis ouvre le premier marché aux puces du vaste univers.
Tiré de la grande saga des héros de chez Silmarils, Starblade vous transporte en 3001. L'homme a étendu
son domaine à d'autres galaxies et compte prospérer encore plus loin. Mais, en cette époque, l'Humanité
se porte plutôt mal, car une race, les Céphalliydres, en provenance de Cassandra se sont appropriés le
système d'Orion. Aïe ! De plus, ce sont de redoutables conquérants, presque aussi voraces que l'être humain.
Le seul moyen d'en venir à bout est de détruire le mal à sa source en liquidant la mère pondeuse qui est
le cerveau des Céphalhydes. Et le seul moyen d'arriver jusqu'à elle est de retrouver les cartes magnétiques
du professeur Julius Mad Brain qui contiennent les coordonnées de Cassandra, la planète mère des envahisseurs.
Mais il faudra aussi renforcer votre capacité psychique afin de résister aux assauts du cerveau mère.
Au niveau équipement, vous êtes hors du besoin, étant donné que vous avez des grenades à votre disposition
ainsi qu'une superbe épée laser (la même que Luc Skywalker : bleue). Mais votre arme la plus redoutable
est en fait votre vaisseau spatial, le STarblade. Il s'agit plutôt d'un grand complexe volant. De votre poste de pilotage,
vous avez accès aux soutes et à la salle des machines par deux téléporteurs, le reste du chemin se faisant
à pied (environ 40 écrans). Méfions-nous des extraterrestres qui hantent les couloirs du Starblade.
L'ordinateur de bord vous rend compte des dégâts et de l'approvisionnement de vos réserves énergétiques
ainsi que de votre armement.
Vous pouvez aussi rechercher les différentes statistiques des planètes du
système, afin d'établir un plan à la fois stratégique et économique. En effet, vous faites aussi du commerce,
il faut bien payer le carburant et les diverses réparations du vaisseau. La stratégie commerciale reste
toujours la même depuis Elite : vendre des produits
frais dans les cités industrielles et des produits finis aux planètes en développement. Pour aller d'une
planète à une autre, rien de plus simple. Il suffit de la sélectionner sur la carte et d'activer les moteurs,
soit en hyperespace, soit à vitesse plus raisonnable. Sachez qu'en hyperespace, vous avez moins de chance de
vous faire attaquer par des vaisseaux céphalhydres, mais en revanche, vous gaspillez plus de carburant. En
cas de combat dans l'espace, le tableau de bord se transforme en radar avec une vue en 3D de l'espace. Bien
entendu, vous avez pris le soin de baisser vos boucliers. Une fois les ennemis repérés, laissez parler votre
canon à protons. Dans l'espace, on rencontre aussi bien des extraterrestres que des champs de mines et
d'astéroïdes. Je trouve que ce sont les mines les plus destructrices.
Une fois sur la planète, vous avancez de tableaux en tableaux à la manière de
Colorado et de
Targhan (mais sans icônes).
A la manette ou au clavier, le héros, un grand sprite, avance d'une démarche lente et bien animée. Toutes les
manipulations sont d'une simplicité enfantine, gérées par des menus déroulants ; des icônes permettent
de réaliser toutes les actions souhaitables (acheter, prendre, vendre, utiliser, etc.).
Les combats sont meurtriers, alors faites attention ! Cependant, ils sont loin d'être palpitants :
le personnage est beaucoup trop lent, les ennemis trop souvent identiques se battent toujours de la même
manière en tirant un flot presque continu de projectiles. Enfin, c'est ici que vous pourrez vendre
et acheter des marchandises, mais aussi vous trouverez des armes et des cartes qui vous
serviront par la suite.
Starblade est le jeu le plus complet que l'équipe de Silmarils ait fait jusqu'à présent. Le jeu est
fort bien réussi tant sur le plan de l'animation que sur le plan des graphismes. Côté scénario,
au début du jeu, vous naviguez un peu dans le brouillard, mais dès que vous avez trouvé une piste,
ça devient du gâteau. Allez, un petit truc : au début, vous aurez à combattre un robot géant,
n'insistez pas si vous ne possédez pas de mine AD-02, la vie est si courte... Et si par hasard, vous
tombez en rade dans l'espace, lancez un SOS et un vaisseau viendra vous remplir le réservoir.
Un dernier mot, sur la musique du générique : elle est purement géniale, et je l'ai écoutée sur
Atari ST, alors imaginez ce que ça doit donner sur Amiga. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à
attendre le prochain Silmarils : L'Odyssée.
Nom : Starblade.
Développeurs : Silmarils.
Éditeurs : Silmarils, Palace Software, Proein.
Genre : jeu d'aventure/action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points faibles :
- Le mélange d'aventure, d'action et de stratégie.
- Réalisation correcte.
- Tableaux variés et bien dessinés.
- Géniale musique de présentation.
Les points faibles :
- Combats peu palpitants avec des ennemis souvent identiques.
- Parfois un peu monotone.
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