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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Targhan
(Article écrit par Thierry R. et extrait d'A-News (Amiga News) - juin 1989)
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Nous avons testé pour vous le dernier jeu d'action/aventure des Français de Silmarils : Targhan.
Scénario
Dans les temps les plus reculés, là où la magie et le fantastique régnaient sur le quotidien, toute vie humaine
semblait avoir disparue. Toute ? Non, un petit village résiste encore : Edengarhn. Son chef, Tharn, prit pour
femme Fabella, et de cette union naquit un fils. Sur les conseils du vieux mage Athna-An, ils l'appelèrent Targhan
qui signifiait "celui qui reviendra".
A la mort de son père, Targhan, qui était devenu un redoutable guerrier, su qu'il devait partir pour l'ultime quête :
le mal devait cesser d'être, rendant à cette contrée, le calme et la prospérité d'antan.
Vous devez aller quérir la formule de l'immortalité auprès d'un homme qui se cache dans son château.
Technique
S'il est vrai que le thème du jeu n'est pas vraiment original, sa réalisation, quant à elle, est très soignée.
Quand on voit Targhan, on ne peut que penser à Barbarian de Psygnosis tant le graphisme est bien réalisé !
De plus, de temps en temps, vous aurez droit à de petites animations derrière les éléments du decors : oiseaux,
écureuils, cerfs, etc.
Là où tout diffère, c'est bien évidemment quand on joue : rien à voir avec son prédécesseur. L'animation est beaucoup
plus rapide, plus fluide, bien que la démarche de Targhan (et d'autres sprites) soit un peu robotique.
Les différents tableaux (plus de 120 écrans, qui vont des
souterrains en passant par les villages sur pilotis et les vallées...) s'enchaînent sans temps mort. De leur côté, les
sons et la musique sont tous deux numérisés, mais pas forcément de super qualité, à l'image de ce bruitage étrange de votre saut.
La démarche svelte, l'oeil glauque et l'haleine fraîche, Tharghan se révèle être un personnage extrêmement maniable.
Il peut courir, sauter, s'accroupir, grimper à la corde, et faire la vaisselle... euh, non, cela n'est pas encore possible.
Mais pour faire toutes ces actions, il vous faudra une bonne manette car vous devrez souvent réussir votre diagonale.
Lors de petites promenades dans ce milieu hostile mais néanmoins pittoresque, Targhan devra affronter toutes sortes
d'individus aussi bizarres qu'étranges, tels des archers, des samouraïs, des hommes lézards, des nains, des dragons
et bien sûr, des magiciens. Ces adversaires vous attendront pratiquement à chaque tableau. Heureusement, étant
prévoyant et ayant eu soin de prendre son Opinel n°250 avant de sortir, Targhan s'acquitera assez bien de ces
divers perturbateurs.
Parfois, vous rencontrez des êtres gentils qui vous accompagneront, tel ce feu-follet qui vous suivra,
ce qui vous permettra d'avoir de la lumière dans les sous-terrains.
Au niveau de l'aventure, c'est du genre du Barbarian de Psynosis, et au niveau des combats,
c'est du genre du Barbarian de Palace, car vous disposez d'une dizaine de coups différents et les
adversaires ne meurent pas tout de suite, bien au contraire.
Bilan
En définitif, c'est un bon jeu d'action que nous délivre Silmarils qui vous fera bien vite oublier les autres jeux
de ce style. Il propose un nombre de tableaux, de décors, d'animations, de monstres et de rencontres très important.
C'est le plus beau programme français depuis quelque temps. Et même s'il a des faiblesses concernant l'animation des
sprites et les contrôles, j'en redemande.
Nom : Targhan.
Éditeur : Silmarils.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Graphismes soignés, colorés et fins.
- Action avec un soupçon d'aventure.
Les points faibles :
- Les contrôles (surtout pour les diagonales).
- L'animation et le déplacement des sprites.
- Le bruitage du saut.
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