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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sqrxz 3
(Article écrit par Michaël Jegoudez-Allart - juin 2012)
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Jamais deux sans trois
Après deux épisodes sortis ces dernières années (premier et deuxième épisode),
revoici notre héros au nom imprononçable, Sqrxz.
Notre petit lapinou ganté carburant au LSD pensait en avoir fini avec les problèmes mais
le sort s'acharne sur lui. Après les aventures du second épisode, il dit à sa petite amie "eh chérie, si on allait batifoler
dans la jungle ?!". Durant cette promenade bucolique, le mal frappa de nouveau et enleva la pauvre lapine. Pour sauver son
âme soeur, notre valeureux super lapin devra collecter tous les anneaux de chaque niveau pour les donner au kidnappeur.
Bref un scénario assez classique qui reste dans la lignée de la série.
Alors pour ceux qui ne connaissent pas la saga Sqrxz, il s'agit d'une série de jeux à code source ouvert sortie sur de multiples
supports : Dreamcast, Dingoo, Linux, AROS, AmigaOS 4, MorphOS, etc. Comme pour les précédents tests que je vous invite à
lire sur le site, je vais vous parler de la version MorphOS, mais sachez que toutes les versions sont identiques donc
ce test peut s'appliquer à toutes les machines.
Quoi de neuf docteur ?
Lorsque l'on a déjà joué aux deux premiers volets, on peut se demander quelles nouveautés apporte ce troisième épisode. Pour
être honnête avec vous amis lecteurs, il n'y a pas eu de profonds bouleversements.
Les principaux changements sont : une optimisation de l'animation et des graphismes, la correction de quelques bogues et l'ajout
de la fonction anticrénelage sur certaines versions du portage. Il faut avouer que c'est léger... Bien entendu, l'univers
graphique "jungle" apporte un petit vent de nouveauté mais rien de transcendant.
Par contre, la difficulté est toujours aussi pesante, je crois même qu'elle s'est encore corsée. J'ai réellement peiné
pour avancer dans le jeu pour vous écrire ce test. Pourtant j'avoue modestement avoir des réflexes assez aiguisés, après
avoir pratiqué pendant de nombreuses années les jeux de tirs psychotiques nippons.
Comme j'ai pu le dire dans les précédents tests pour avancer, il faut mourir, mourir et encore mourir. Il est impératif de
connaître l'ensemble des niveaux pour espérer avancer. Rassurez-vous, la fonction "suicide" est toujours là, elle est toujours
aussi utile. A ce propos, les développeurs ont toujours leur petit côté sadique, ils ont concoctés de nouvelles animations pour
le décès de Sqrxz, pauvre bête !
Y a quoi dans le pâté de lapin ?
Resituons un peu le jeu pour les lecteurs qui le découvrent. Sqrxz 3 est un jeu de plates-formes typé ancienne génération. Il
est constitué de dix niveaux dans lequel il faut s'arracher les cheveux pour aller au bout. Mais attention, si vous n'avez
pas collecté l'ensemble des anneaux, vous ne pourrez pas terminer le niveau, et dans certains cas les passages étant utilisable
qu'une seule fois, votre seul salut sera la mort d'où la fonction "suicide" citée plus haut. Bien sûr, d'autres éléments peuvent
vous empêcher de finir le niveau : mécanismes à activer, temps écoulé, bref, il y a fort à faire pour réussir dans ce jeu.
La réalisation demeure correcte, le côté jeu vidéo de la fin des années 1980/début 1990 est bien rendu. L'univers graphique est
cohérent, les retouches de programmation permettent d'obtenir un jeu encore plus fluide. Je constatais sur Sqrxz 2 quelques
saccades dans l'animation mais dans cette version plus aucun souci.
L'ambiance musicale typée "chip tunes" est ce que je préfère. Les thèmes sont variés et très bien réalisés. Ils collent parfaitement,
c'est rythmé et entêtant. La maniabilité n'a rien perdu de sa précision, c'est d'ailleurs un élément primordial pour ce jeu,
certains passages se jouent à quelques pixels. Rassurez-vous, il existe des points d'étape vous évitant de tout recommencer
en cas de décès mais attention, il n'y en a pas tous les deux mètres comme c'est commun dans les jeux vidéos actuels.
Conclusion
Pour conclure, ce troisième opus reste très fidèle aux deux premiers, peut-être trop même. Personnellement, même si le jeu est
bon, j'aurai aimé plus de nouveautés. Je vous invite quand même à le tester, notamment si vous êtes un pro
de la manette et surtout si vous avez des nerfs solides.
Nom : Sqrxz 3.
Développeurs : Rudolphe Boixel, Shahzad Sahaib, autres.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 2012.
Configuration de test : MorphOS 2.7 sur Mac mini G4 1,33 GHz, 1 Go de mémoire vive et 32 Mo de mémoire vidéo.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0, ou machine sous MorphOS, AmigaOS 4 ou AROS avec 32 Mo de mémoire.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : www.sqrxz.de.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- La réalisation.
- Le côté ancien.
- La bande son.
Les points faibles :
- Pas assez de nouveautés.
- La difficulté, elle peut rebuter.
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